Depuis plus de quinze ans, l'identité a fait une entrée en force dans le discours politique. L'omniprésence de cette thématique identitaire s'explique avant tout par la perte des repères dans un monde où les grands récits collectifs ont disparu, où les frontières et les limites s'effacent, où les liens sociaux se sont distendus. De telle sorte que, faute de boussole, on ne sait plus qui l'on est. Dans la situation de crise actuelle, les uns s'affirment bruyamment « identitaires », tandis que d'autres alertent sur les dangers du « repli identitaire ». Les premiers pensent que leur culture est menacée, les autres qu'il faut en revenir aux principes de l'« universalisme républicain » qui tient pour négligeables les différences entre les cultures. Pour tout compliquer, on assiste aujourd'hui, dans la mouvance des théories « indigénistes » et « décoloniales », au surgissement d'un identitarisme d'un type nouveau.Comment en est-on arrivés là ? Et de quoi parle-t-on au juste ? (Ceux qui s'empoignent sur le sujet sont bien souvent embarrassés pour dire ce qu'est l'identité, qu'elle soit individuelle ou collective.) Peut-on avoir une identité si l'on est tout seul ? Qu'est-ce qu'une identité dialogique ? L'identité définit-elle ce qui ne change jamais ? ou ce qui nous permet de changer tout en restant nous-mêmes ? À ces questions, comme à bien d'autres, ce livre cherche à donner une réponse sans tomber dans d'inutiles polémiques. L'identité est une affaire trop importante pour être abandonnée aux fantasmes.
Alain de Benoist, écrivain et philosophe, fondateur des revues Nouvelle École et Krisis, est aussi l'éditorialiste du magazine Éléments. Il a reçu en 1978 le Grand Prix de l'essai de l'Académie française. Il est l'auteur d'une centaine de livres, principalement consacrés à la philosophie politique et à l'histoire des idées. Aux éditions du Rocher, il a déjà publié Ce que penser veut dire (2017) et Contre le libéralisme. La société n'est pas un marché (2019).
La transmission est en crise. Pour les Européens de notre temps, la tentation est grande de se laisser bercer par les écrans, les slogans publicitaires et le conformisme ambiant. De suspendre tout jugement critique. De cesser de penser.Par une sélection de 200 oeuvres marquantes dans l'histoire des idées, cet ouvrage pose des jalons essentiels pour quiconque veut penser le monde. Les textes présentés sont presque exclusivement des essais, auxquels ont été adjoints certains écrits fondateurs des mythologies européennes et de rares oeuvres de fiction ayant laissé une image indélébile dans l'imaginaire européen. Les oeuvres retenues sont d'une grande diversité, couvrant de nombreuses familles de pensée et la quasi-totalité des sciences humaines et naturelles. À qui veut aiguiser sa pensée, ce livre donne une vision du monde, tout en permettant d'explorer des voies transversales, nouvelles.Fruit du travail d'une quarantaine d'auteurs, cette bibliothèque idéale est la meilleure porte d'entrée pour accéder au patrimoine intellectuel de notre continent. Tous les grands thèmes traversant les sols d'Europe depuis plusieurs millénaires y sont traités avec clarté et rigueur.
Alain de Benoist, essayiste, philosophe, est l'auteur d'une centaine de livres portant sur la philosophie politique et l'histoire des idées. Il a récemment publié Les démons du bien (2013), Au-delà des droits de l'homme (2016), Le moment populiste, Ce que penser veut dire (2017), Décroissance ou toujours plus ? (2018) et Contre le libéralisme (2019).
Guillaume Travers est universitaire et collaborateur à la revue Éléments. Il a récemment publié Pourquoi tant d'inégalités ? et Économie médiévale et société féodale (2020).
Venue d'outre-Atlantique, la « cancel culture » menace de saper les fondements de notre civilisation : statues déboulonnées, auteurs classiques rayés des programmes scolaires, livres mis à l'index. Face à cela, il est urgent de faire oeuvre de transmission, en sortant de l'oubli ou en mettant en lumière des oeuvres fondatrices.Dans un premier volume, la Bibliothèque du jeune Européen, Alain de Benoist et Guillaume Travers présentaient 200 essais pour « apprendre à penser ». Ce second volume est tout entier consacré aux oeuvres de fiction, des récits mythologiques à la poésie, en passant évidemment par le roman ou la bande dessinée. Plus de 400 oeuvres sont présentées et analysées, offrant un précieux guide de lecture pour tous les âges. Le panorama ainsi offert, de l'Antiquité à nos jours, des pays latins à la Scandinavie, de l'Irlande à la Russie, donne à voir la richesse de l'univers esthétique européen. Les sensibilités qui s'y incarnent, les styles qui nous élèvent, les émotions dont on s'enivre par les grandes oeuvres, dessinent par petites touches la vaste fresque de notre héritage culturel propre.
Alain de Benoist, essayiste, philosophe, est l'auteur d'une centaine de livres portant sur la philosophie politique et l'histoire des idées. Il a récemment publié Les démons du bien (2013), Au-delà des droits de l'homme (2016), Le moment populiste (2017), Décroissance ou toujours plus ? (2018), Contre le libéralisme (2019) et L'homme qui n'avait pas de père (2021).Guillaume Travers est universitaire et collaborateur à la revue Éléments. Il a récemment publié Économie médiévale et société féodale (2020), Capitalisme moderne et société de marché (2021) et Corporations et corporatisme (2021).
Une société libérale est une société où dominent la primauté de l'individu isolé, l'idéologie du progrès, l'idéologie des droits de l'homme, l'obsession de la croissance, la place disproportionnée des valeurs marchandes, l'assujettissement de l'imaginaire symbolique à l'axiomatique de l'intérêt. Le libéralisme a acquis en outre une portée mondiale depuis que la mondialisation a institué le capital en tant que réel sujet historique de la modernité. Il est à l'origine de cette mondialisation, qui n'est jamais que la transformation de la planète en un immense marché. Il inspire ce qu'on appelle aujourd'hui la « pensée unique » libérale-libertaire. Et bien entendu, comme toute idéologie dominante, il est aussi l'idéologie de la classe dominante.Le libéralisme est une doctrine philosophique, économique et politique, et c'est comme tel qu'il doit être étudié et jugé. Le vieux clivage droite-gauche est à cet égard de peu d'utilité, puisque la gauche morale, oubliant le socialisme, s'est ralliée à la société de marché, tandis qu'une certaine droite conservatrice ne parvient toujours pas à comprendre que le capitalisme libéral détruit systématiquement tout ce qu'elle veut conserver. Ce livre se propose d'aller à l'essentiel, au coeur de l'idéologie libérale, à partir d'une analyse critique de ses fondements, c'est-à-dire d'une anthropologie essentiellement fondée sur l'individualisme et sur l'économisme - celle de l'Homo oeconomicus.
Alain de Benoist, essayiste, philosophe, est l'auteur d'une centaine de livres portant sur la philosophie politique et l'histoire des idées. Il a récemment publié Les démons du bien (2013), Survivre à la pensée unique (2015), Au-delà des droits de l'homme (2016), Le moment populiste, Ce que penser veut dire (2017) et Décroissance ou toujours plus ? (2018).
Liann est chargé d'une mission : sauver une forêt.
Voici Liann, un petit faune haut comme trois pommes, chargé d'une mission bien périlleuse : sauver une forêt menacée de destruction. Doté de pouvoirs magiques qu'il a parfois du mal à maîtriser, avec l'aide des créatures fabuleuses qui l'entourent et d'un jeune garçon débrouillard, il mettra tout en oeuvre pour y parvenir ! Un peu de magie et de fantaisie, du suspense et de l'action, un message respectueux de l'environnement : cette histoire rythmée et délicieusement illustrée s'adresse aux jeunes lecteurs et à tous ceux qui ont gardé leur âme d'enfant.
Laissez-vous enchanter par les aventures de Liann où se mêlent magie, suspense, action et respect de l'environnement.
EXTRAIT
Le coeur battant, Liann courait aussi vite que possible sans se soucier des branches qui lui griffaient le visage. À travers le feuillage, il devinait la fuite des lapins, des renards et des chevreuils. Le petit faune, lui aussi, cherchait à échapper au danger qui se rapprochait. Dans son dos, le vacarme effrayant s'amplifiait. Les deux monstres avançaient en écrasant tout sur leur passage et leur carapace jaune vif brillait au soleil comme une cuirasse. Leurs bras, armés de lames redoutables, s'abaissaient violemment sur le sol, fendaient la terre, fracassaient les branches, arrachaient les racines des arbres.
À PROPOS DES AUTEURS
Suzanne Max, provençale d'origine, est née à Marseille mais vit depuis quelques années à la campagne, dans le sud-ouest. Enseignante en école primaire, elle a toujours aimé partager des histoires avec ses élèves. Attachée au monde de l'enfance, à l'imaginaire et à la fantaisie, elle souhaite offrir aux lecteurs de tous les âges le plaisir d'aventures riches en péripéties et en émotions, sur les traces de ce petit personnage fabuleux qui lui tient à coeur.
Alain Benoist est originaire des Ardennes mais partage aujourd'hui son temps entre Paris et la Nièvre au coeur des prairies et des bois. Il travaille depuis plusieurs années dans le dessin animé. Le personnage de Liann, qui est d'abord né sous son crayon, est pour lui l'occasion d'évoquer des sujets qui le touchent tel que l'environnement ou le respect des différences. Il puise son inspiration dans son amour de la nature et dans le monde magique de l'imaginaire.
Découvrez le peuple des faunes, qui vit tout au fond de la forêt, là où personne ne les a jamais vus...
Tout au fond de la forêt, à l'abri du regard des humains, vit le mystérieux peuple des faunes. Et parmi eux, Liann l'enfant faune.
Curieux et épris de liberté il décide de quitter sa forêt pour explorer le monde et découvrir la civilisation des hommes. Dans cette toute première aventure de la série, il connaîtra l'amitié mais devra aussi surmonter bien des dangers. Mis en cage et emmené à la ville, pourra-t-il un jour revoir sa famille ?
Grâce à ce premier épisode, plongez dans l'univers des faunes et suivez le parcours aventureux de Liann, l'enfant faune épris de liberté qui quitte sa forêt pour explorer le monde des hommes !
EXTRAIT
Lorsque Bergamote arriva au campement, tout était calme. Il pénétra dans la tente où Mirliton l'attendait, assis devant la cage faiblement éclairée par une lanterne. Le petit garçon enseignait à Liann quelques mots du langage humain.
- Bravo ! lui disait-il. Tu t'en sors très bien !
Bergamote interrompit la leçon, pressé de sortir de là avant le retour des deux hommes :
- Que se passe-t-il ? Pourquoi ne l'as-tu pas libéré ?
- Impossible. J'ai essayé de forcer la serrure, mais pas moyen ! Ces deux fripouilles doivent avoir la clé sur eux. Il va falloir attendre leur retour et la leur chiper.
- Hum... Pas si simple ! Vérifions quand même qu'elle n'est pas cachée par ici. Prends la lanterne, on va regarder.
Les deux enfants examinèrent la tente, mais ne virent aucune cachette pouvant contenir la clé de la cage. Par contre, Bergamote découvrit dans un coin un petit objet qui semblait avoir été jeté là.
- Qu'est-ce que c'est que ça ? demanda-t-il en le ramassant.
- C'est une flûte de Pan. Je l'emporte, je me demande ce qu'elle fait là.
À PROPOS DES AUTEURS
Les auteurs, à travers ce petit personnage, abordent des questions comme le respect de tous les êtres vivants et l'acceptation des différences. Avec les deux tomes suivants, Liann et la forêt menacée, et Liann et le bâton de pluie, parus aux éditions Ex Aequo, ils délivrent également un message en faveur de la nature et de la biodiversité.
Tout semble opposer l'Europe et le tiers monde, et pourtant une donnée fondamentale les rapproche : ils appartiennent, l'un et l'autre, à ces zones géopolitiques du monde qui ne se confondent pas avec les superpuissances américaine et soviétique et pourraient, demain, s'aider mutuellement à ébaucher une troisième voie. Ce livre rappelle, tout d'abord, les avatars de l'idéologie coloniale, et l'étrange destin du tiers mondisme depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. On y verra que les clivages habituels entre la droite et la gauche, ont rarement correspondu à la réalité des forces en présence. Et que ce n'est peut-être pas un hasard si un nouveau tiers mondisme, très différent du précédent, se dessine aujourd'hui. La situation actuelle du tiers monde fait apparaître la responsabilité des idéologies dominantes dans l'état de subordination qui est le sien. La notion de développement doit être mise en question. Les solutions libérales et socialistes sont pareillement inadaptées. Un nouvel ordre économique international, exige la constitution de grandes zones de développement autoconcentrées, seules capables de restituer au monde la diversité qui en fait la richesse. Idéologie des droits de l'homme ou défense de la cause des peuples ? Il parait qu'il faut choisir. Le choix, ici, est sans ambiguïté : à l'heure de l'uniformité mondialiste, de la mort des cultures enracinées et des modes de vie différenciés, les peuples doivent construire leur destinée propre à l'écart des séductions de l'Ouest et des sirènes de l'Est. Défendre le tiers monde, c'est prôner le non-alignement. C'est rompre avec l'obsession de l'économie, propre à l'idéologie occidentale. C'est anticiper, enfin, sur les nouveaux clivages de demain.
Les peuples se sont toujours donné des dieux conformes à leurs aspirations les plus profondes et, comme en témoigne l'actuel regain de spiritualité, deux siècles d'athéisme forcené n'ont rien changé à cette indéracinable nécessité. Le monothéisme chrétien se trouve pourtant singulièrement malmené dans ce livre dont l'auteur a récemment suscité de mémorables controverses en jetant les idées de la « nouvelle droite » dans le débat intellectuel français et européen. C'est que, pour Alain de Benoist, le christianisme constitue moins une insulte à la raison qu'une déviation de la spiritualité et du sacré. En coupant, dans une large mesure, les peuples européens de leurs traditions religieuses immémoriales, de leur paganisme originel, le monothéisme chrétien a eu pour effet d'éloigner Dieu des hommes et de l'exiler hors du monde. Mais ce n'est pas à un retour en arrière que nous convie Alain de Benoist, pas plus qu'à une « nouvelle religion ». Ce qu'il nous propose, plus simplement, à travers une interrogation fondamentale sur le sens que revêt aujourd'hui le mot « païen », c'est la réappropriation d'une partie de nous-mêmes. C'est à un véritable re-commencement qu'il nous invite avec ce livre qui, au détour d'une réflexion philosophique personnelle, délivre une émotion poétique qui surprendra peut-être ceux qui n'avaient vu qu'un froid théoricien dans l'auteur de Vu de droite et des Idées à l'endroit.
Liann le jeune faune vit avec son peuple au plus profond de la forêt. Curieux et épris de liberté, il décide de partir explorer le monde qui l'entoure. Au fil de ses rencontres, il découvrira avec ravissement la civilisation des hommes, connaîtra l'amitié, mais aura à surmonter aussi bien des dangers. Mis en cage et emmené à la ville, pourra-t-il s'échapper et revoir un jour sa famille ?
Les auteurs, à travers ce personnage, dénoncent la maltraitance des animaux et abordent des questions comme le respect de tous les êtres vivants, la tolérance et l'acceptation des différences, l'entraide et la solidarité.
à lire à partir de 8 ans.
Le roi Silvère a confié une mission à Liann.
Liann n'est encore qu'un enfant, mais un jour il régnera sur le peuple fabuleux des faunes ! En attendant, son grand-père, le roi Silvère, le charge d'une importante mission : rendre son pouvoir magique à un mystérieux bâton de pluie... Liann quitte donc la sécurité de sa forêt pour s'aventurer, une fois de plus, dans le monde des hommes. Hélas, la jalousie de son ami Khali pourrait bien contrarier ses plans et le mettre en danger. La fée Capucine et l'elfe facétieux pourront-ils l'aider dans sa tâche ? À moins que de nouveaux amis ne viennent lui prêter main forte...
Laissez-vous enchanter par les aventures magiques de Liann, qui quitte la sécurité de sa forêt pour rejoindre le monde des hommes.
EXTRAIT
- Tu as changé, Liann, lui reprochait Khali, un petit faune aux yeux verts et au nez retroussé. Tu t'es mis en tête de sauver le monde, tu es devenu orgueilleux?! Ça ne t'intéresse plus de jouer avec moi ou de courir dans la forêt, tu préfères t'occuper des humains.
- Tu te trompes, tu es mon ami. Mais mon grand-père m'a choisi pour...
- Tu vois, coupa Khali sur un ton buté, tu vas me parler de tes grandes missions?! Notre peuple vit caché dans cette forêt depuis des siècles, pourquoi serais-tu différent de nous??
À PROPOS DES AUTEURS
Suzanne Max, provençale d'origine, est née à Marseille mais vit depuis quelques années à la campagne, dans le sud-ouest. Enseignante en école primaire, elle a toujours aimé partager des histoires avec ses élèves. Attachée au monde de l'enfance, à l'imaginaire et à la fantaisie, elle souhaite offrir aux lecteurs de tous les âges le plaisir d'aventures riches en péripéties et en émotions, sur les traces de ce petit personnage fabuleux qui lui tient à coeur.
Alain Benoist, originaire des Ardennes, partage son temps entre Paris et la Nièvre au coeur des prairies et des bois. Il travaille depuis plusieurs années dans le dessin animé. Le personnage de Liann, qui est d'abord né sous son crayon, est pour lui l'occasion d'évoquer des sujets qui le touchent : l'environnement ou le respect des différences. Il puise son inspiration dans son amour de la nature et dans le monde magique de l'imaginaire.
« Penser à » n'est pas la même chose que penser tout court. La tâche de l'historien des idées consiste à étudier et à faire connaître l'oeuvre de ceux qui ont proposé diverses grilles d'interprétation, diverses façons de voir et de comprendre le monde, révélant ainsi ce que penser veut dire.À l'époque moderne, Rousseau s'est efforcé de penser la nature de l'homme et l'origine de la société, Carl Schmitt la nature du politique, Karl Marx l'essence du capitalisme. Sigmund Freud et Carl Jung ont tenté de jeter les bases d'une psychologie des profondeurs, Gustave Le Bon s'est penché sur la psychologie des foules, Jules Monnerot a analysé le phénomène totalitaire, Michel Villey a entrepris de révéler la véritable nature du droit.C'est l'oeuvre de ces penseurs et de bien d'autres, de Heidegger à Arthur Koestler, de Goethe à Georges Sorel, de Nietzsche à Montherlant, de Leo Strauss à Jean Baudrillard, de Charles Péguy à Hannah Arendt, de Denis de Rougemont à Julien Freund, qui est présentée de façon vivante et pédagogique dans ce livre.Tous ces auteurs attestent que le travail de la pensée a joué un rôle décisif dans l'histoire, entraînant des mutations bien différentes des révolutions bruyantes, des grandes explosions que tout le monde connaît mais qui sont restées sans lendemain. « Les révolutions silencieuses sont les plus efficaces », disait Jünger. Ce sont peut-être aussi les plus passionnantes.
Alain de Benoist, écrivain, philosophe, directeur des revues « Nouvelle École » et « Krisis », est l'auteur d'une centaine de livres consacrés pour la plupart à la philosophie politique et à l'histoire des idées.