Ils partent à l'assaut des sommets les plus difficiles, traversent les océans dans des conditions épouvantables, et se lancent à eux-mêmes les défis les plus fous. Ils s'infligent souvent les pires souffrances, au risque, parfois, de la mort. Pourquoi ? Christine Le Scanff, pour comprendre ces aventuriers de l'extrême, a longuement interrogé quinze d'entre eux. Avec une grande sincérité, mais aussi beaucoup de pudeur, ils racontent les grandes étapes de leurs parcours, analysent leurs motivations, évoquent certains épisodes marquants de leur vie. Magnifique témoignage sur ces personnages exceptionnels, ce livre concerne aussi chacun d'entre nous : il nous parle de révolte, et de la manière de canaliser sa violence ; il nous parle de dépouillement, de prise de conscience de ses limites, et de la générosité apaisée à laquelle on parvient, enfin, quand on est réconcilié avec soi-même, avec les autres.
Deux jeunes gens intelligents, cultivés, sensibles se retrouvent après dix ans de séparation dans le giron familial où ils ont vécu ensemble leurs années d'enfance.
Tout est préparé pour fêter ces retrouvailles... Pourtant, une lutte cruelle et impitoyable va s'engager. Chacun va chercher à éprouver la vérité de l'autre, au lieu de s'abandonner aux élans de son coeur et à l'intuition de ses sens. À l'épreuve de cette vérité, les masques tombent : les notables sombrent dans le ridicule, tandis que les jeunes héros vont faire, dans le malheur, l'expérience de l'ouverture inconditionnée à l'amour. Décidément, l'amour n'est pas un sujet de comédie...Bibliolycée propose :
o le texte intégral annoté,
o un questionnaire bilan de première lecture,
o des questionnaires d'analyse de l'oeuvre,
o cinq corpus accompagnés de questions d'observation et de travaux d'écriture,
o une présentation de Musset et de son époque,
o un aperçu du genre de l'oeuvre et de sa place dans l'histoire littéraire.
Dans la première moitié du XIXe siècle, le paysage sublime est le lieu commun du paysage romantique. Dans sa redéfinition du sublime comme expérience, le romantisme va davantage développer une esthétique du paysage qu'une topique de la puissance naturelle (le volcan, la cataracte, l'orage ou la tempête) ou de la représentation de l'infini (Dieu, la mer, la montagne). Cette poétique du paysage peut s'interpréter dans le sens d'une révélation du Chaos : magnifique confusion et profusion de l'existant, mais aussi radicale négativité de l'être. C'est ainsi que le paysage sublime ouvre sur une philosophie de la nature qui en révèle la fondamentale indétermination ontologique. La composition du paysage trouve ainsi son écho dans la construction du personnage. et notamment dans la figure du héros romantique, taraudé par une indétermination native, hanté par une liberté inconditionnelle et radicale. Pour le romantisme, le paysage naturel n'est donc pas étranger à l'investissement éthique ou à la contemplation métaphysique, c'est même au sein de cette grande nature correspondant à sa démesure que l'homme romantique va définir son projet : élan génial et enthousiaste, révolte ou renoncement ?