Que faire de sa vie quand on a treize ans et qu'on est une fille
pauvre, pas laide, sachant lire, sans autre protection que celle d'un
vieux curé, d'une tante prostituée et d'une veuve ronchon ? Nonne ?
Jamais. Séraphine est trop insolente. Couturière ? Non plus. Elle a
trop envie de parler et de voir du monde. Peut-être qu'un jour les
femmes pourront devenir juges, gendarmes ou avocats et faire de la
politique... Peut-être même qu'un jour Dieu Lui-même sera une femme.
Mais, pour l'instant, nous sommes en 1885, à Paris, ou plutôt à
Montmartre. Le souvenir de la Commune est encore vif chez les uns.
Les autres s'occupent de l'enterrer définitivement en bâtissant, là-
haut sur la butte, le Sacré-Coeur. Et Séraphine ne voit qu'une
solution pour mener la vie libre et sans misère dont elle rêve : s'en
remettre à sainte Rita, la patronne des causes désespérées...
Dit boek biedt behandelaren in de ggz een behandelprotocol voor schematherapie bij cluster C-persoonlijkheidsproblematiek. Het protocol is ontwikkeld voor groepsschematherapie, maar is ook toepasbaar voor individuele therapie. Daarnaast is het goed toepasbaar bij chronische problematiek. Cluster C-persoonlijkheidsstoornissen komen frequent voor, bij 3 tot 9 % van de algemene bevolking. Bij ongeveer de helft van de stemmings-, angst- en eetstoornissen is er ook sprake van comorbide cluster C-problematiek. In Handleiding groepsschematherapie voor cluster C-persoonlijkheidsstoornissen wordt de behandeling helder beschreven. Het laat duidelijk de structuur en de focus van de sessies zien en welke oefeningen hierbij gebruikt kunnen worden. Gewerkt wordt met het modusmodel van schematherapie; een heel herkenbaar model voor cliënten, dat de behandeling snel concreet maakt.De in dit boek beschreven behandelvorm met dertig sessies is wetenschappelijk onderzocht met een pilotonderzoek in verschillende instellingen in Nederland. Hierbij is aangetoond dat er een zeer lage drop-out is en dat therapeuten en cliënten enthousiast zijn over de vorm van de behandelsessies. De eerste resultaten m.b.t. de persoonlijkheidsproblematiek tonen een positieve trend. Dit ondanks de vaak hardnekkige problematiek, die klachten als angststoornissen, eetstoornissen en depressies in stand houdt.Groepsschematherapie voor cluster C-persoonlijkheidsstoornissen bestaat uit een handleiding voor de therapeut en een werkboek voor de cliënt. Tegen het einde van de behandeling wordt de cliënt steeds meer zijn eigen therapeut en bepaalt hij zelf welk huiswerk in de laatste fase passend is."Ik was bij de start echt wat sceptisch over de lengte van de therapie en vroeg me af of we het wel gingen redden met alle wisselingen in de groep. Ik was dan ook positief verrast over wat het voor cliënten kon betekenen. Het vraagt enige inzet en draagkracht van de cliënt, maar het is verrassend wat deze ervaringsgerichte therapie kan doen en betekenen voor cliënten met (soms complexe) vermijdende persoonlijkheidsproblematiek."Berdien Henniphof, GZ-psycholoog, De Viersprong
Après avoir lu "La lettre à Dieu" qui clôt Le Pain perdu, le pape François décide de rendre visite à Edith Bruck. Cet événement considérable, suivi de plusieurs autres rencontres, est ici raconté sur un ton à la fois tranchant, caustique, ému et poétique. Cette méditation à deux, entre le chef de l'Église catholique et une déportée juive athée, se termine sur l'horreur de la guerre en général et celle de l'Ukraine en particulier. (Olga, l'aide à domicile de l'auteur, toujours présente, est ukrainienne.) Le pape, dans sa préface, souligne l'envergure humaine exceptionnelle d'Edith Bruck et, hanté par la culpabilité de sa communauté quant à la Shoah, situe cette tragédie du xxe siècle sur un plan temporel beaucoup plus vaste, ouvrant vers une réflexion métaphysique.
“Il faudrait des mots nouveaux, y compris pour raconter Auschwitz, une langue nouvelle, une langue qui blesse moins que la mienne, maternelle.”
En moins de deux cents pages vibrantes de vie, de lucidité implacable et d’amour, Edith Bruck revient sur son destin : de son enfance hongroise à son crépuscule. Tout commence dans un petit village où la communauté juive à laquelle sa famille nombreuse appartient est persécutée avant d’être fauchée par la déportation nazie. L’auteur raconte sa miraculeuse survie dans plusieurs camps de concentration et son difficile retour à la vie en Hongrie, en Tchécoslovaquie, puis en Israël. Elle n’a que seize ans quand elle retrouve le monde des vivants. Elle commence une existence aventureuse, traversée d’espoirs, de désillusions, d’éclairs sentimentaux, de débuts artistiques dans des cabarets à travers l’Europe et l’Orient, et enfin, à vingt-trois ans, trouve refuge en Italie, se sentant chargée du devoir de mémoire, à l’image de son ami Primo Levi.
"Pitié, oui, envers n’importe qui, haine jamais, c’est pour ça que je suis saine et sauve, orpheline, libre."
Il est l'heure de dormir. Noë éteint sa lampe. Mais à peine le petit garçon a-t-il fermé les yeux qu'il entend des sanglots. Le grand méchant loup pleurniche. Il n'a pas eu son histoire du soir... Quant au monstre de l'armoire, il a envie de faire pipi ! Et le cauchemar derrière le rideau ?
Il a besoin d'un petit verre d'eau ! Décidément, Noë n'est pas près de dormir... Allez, au dodo les monstres !
Une histoire du soir où, pour une fois, ce sont les monstres qui ont peur du noir !
Les montagnes du Massachusetts à la fin du XIXe siècle. Ethan Frome est un jeune homme pauvre qui aime les livres et rêve de voyages. Il a hérité d'une ferme et d'une scierie qui ne rapportent rien, épousé une vieille cousine hypocondriaque. Et, sans comprendre ce qui lui arrive, il tombe amoureux pour la première fois. En trois jours, sa vie va basculer. Même la mort ne voudra pas des héros de cette tragédie rurale, chef-d'oeuvre atypique d'Edith Wharton.
Le village de North Dormer, en Nouvelle Angleterre, abrite une communauté puritaine et étriquée au sein de laquelle la belle Charity vit et, surtout, s'ennuie. Adoptée enfant par le notable du village, le vieux Royall, Charity est née dans la " montagne ", un endroit dont on parle tout bas et en se signant, un lieu sauvage qui a dû la marquer de son empreinte. Son insaisissable différence attire immédiatement l'attention de Lucius Harney, jeune architecte de la ville venu se perdre à North Dormer pour croquer des habitats traditionnels. Très vite, Charity s'éprend passionnément de lui... Admiré par Henry James, considéré par Joseph Conrad comme le plus beau roman d'Edith Wharton, parfois comparé à Madame Bovary, Été fit scandale à sa parution, en 1917.
Longtemps, au mot de "communarde" on a préféré celui de "pétroleuse", qui pourtant est une fiction. Une flétrissure misogyne qui raconte d'abord la façon dont on a dévalué, disqualifié et réprimé les femmes engagées dans la Commune de Paris au printemps 1871. En pionnière, Édith Thomas s'est attachée en 1963 à faire sortir de l'ombre ces femmes mobilisées pour la révolution sociale. Chartiste, elle a fouillé des archives fragiles et lacunaires, et excavé des traces qui n'avaient jamais été regardées comme des objets légitimes. En débusquant ce stigmate qui charrie une foule de représentations sur la violence féminine, et euphémise l'épaisseur politique de leur lutte pour déplacer les frontières de l'émancipation, l'autrice n'a pas seulement élargi l'histoire de la Commune de Paris. Elle a aussi enrichi l'histoire des féminismes.
Figure centrale de la Résistance intellectuelle sous Vichy, qui fit elle-même les frais d'une puissante invisibilisation, Édith Thomas restaure les femmes de 1871 dans une souveraineté proprement politique, aux antipodes de cette image d'hystériques du baril à quoi les ont longtemps reléguées les récits habituels ou virilistes de la Commune de Paris.
Dans la haute société new-yorkaise de la fin du XIXe siècle, Newland Archer est tiraillé entre deux femmes, deux vies: sa fiancée, la jeune et pure May Welland, et la comtesse Olenska, une divorcée fraîchement revenue d'Europe, auréolée de mystère et d'une réputation sulfureuse.
Le clan familial et son confort pèsent sur Newland Archer, qui ne sait s'il doit céder à la passion et renoncer pour toujours à la vie qu'il a connue jusqu'alors, ou s'il doit s'en remettre à la prudence et protéger son statut pour rester dans ce monde, au risque de vivre la vie d'un autre, brillante en apparence mais creusée par le regret. Un roman poignant qui éclaire avec finesse la tension entre le désir de liberté et l'attrait du quotidien familier.
Édition enrichie (Préface, notes, chronologie et bibliographie)Un après-midi de septembre, à la gare de New York, Mr Selden rencontre par hasard Miss Lily Bart ; elle vient de manquer le train qui devait la conduire chez des amis. Elle accepte de venir prendre une tasse de thé chez l'avocat. C'est l'occasion pour lui de faire une cour discrète à cette jeune femme de vingt-neuf ans, orpheline charmante mais sans argent, qui aimerait faire un riche mariage. Mais, pour elle, ce moment passé seule à seul chez un célibataire est aussi la première entorse aux usages du monde. Évocation brillante de la haute société newyorkaise, où la richesse ne compte qu'affichée, Chez les heureux du monde fonde son intrigue sur le thème du mariage et de l'ascension sociale qu'il permet. Mais Lily Bart confond la vie et les fausses valeurs auxquelles elle sacrifie son âme...
À Nice, au début du XXe siècle, Kate Clephane lutte pour sa survie sociale. Issue de la haute société new-yorkaise, elle vit aujourd'hui parmi les parias : tous ceux qui, comme elle, ont failli aux yeux du beau monde. Alors qu'elle était une jeune mariée et une jeune mère, Kate a eu une aventure avec un artiste et, rejetée par tous, a fui New York pour la France. Mais, presque vingt ans après son départ, sa fille Anne lui écrit : le mari de Kate est décédé et la fille veut retrouver sa mère. De retour en Amérique, Kate se construit avec Anne un foyer idyllique, que seul un homme pourrait venir troubler...
Dans ce roman de 1925, Edith Wharton revient sur un thème qui lui est cher : la tension entre les désirs d'un individu et le poids des conventions sociales. Comme dans Le Temps de l'innocence et Ethan Frome, elle dépeint des personnages en combat permanent pour trouver une place dans un monde qui devrait être le leur. La Récompense d'une mère est l'une de ces tragédies dorées.
Il y a quatorze mois, son fiancé, Roald Hodges - membre de la National
Geographic Society - a embarqué à bord du Kinship en direction de la Norvège,
et depuis... elle est sans nouvelles de lui. Elle questionne régulièrement les autres
membres, en vain.
Avant de partir, Roald a confié à Emma une mystérieuse enveloppe à n'ouvrir
que dans le cas où il lui arriverait malheur. Réfutant cette éventualité, elle décide
de tout quitter - sa vie, son confort, l'Angleterre - pour se rendre en Laponie.
Et en chemin, elle va peu à peu perdre ses certitudes... Plus qu'une quête
à la recherche de son fiancé, Emma va vivre une véritable quête personnelle.
Si le syndrome d'Asperger est connu, le parcours du psychiatre autrichien dont cette forme d'autisme porte le nom l'est moins. L'historienne américaine Edith Scheffer a découvert la véritable histoire de ce médecin après la naissance de son enfant autiste. Et ce qu'elle apprend la glace d'effroi.
En 1938, professeur à l'hôpital pédiatrique de Vienne, Asperger est l'un des psychiatres appelés à façonner le nouvel Allemand selon des critères eugéniques : sélectionner les parents d'après leur hérédité, leurs défauts biologiques, leurs tendances politiques... Et parmi les enfants autistes, Asperger identifie les « négatifs » et les « positifs » à l'intelligence détonante, qui auront alors une chance d'échapper au tri macabre.
Archives inédites à l'appui, Edith Sheffer nous livre une enquête bouleversante et rétablit la vérité sans le moindre pathos sur le rôle criminel du Dr Asperger.
« Un GROS lot n'est certainement pas quelque chose de négatif. Une GROSSE maison n'est pas une mauvaise maison. Pourquoi alors juge-t-on que c'est moins bien d'être une personne grosse ? »
Bien qu'il semble concerner davantage les femmes, le phénomène de la grossophobie touche tout le monde. L'aversion envers les personnes grosses et les préjugés nocifs qu'on leur associe à tort sont à la base de discriminations volontaires ou non. Grosse, et puis ? permet une meilleure sensibilisation aux enjeux liés à cette question. Du grand public aux autorités, sans oublier les émetteurs des nombreux messages auxquels la population est exposée quotidiennement, il est possible, en en prenant conscience, de diminuer les biais hostiles qui visent les personnes grosses.
Lutter contre la grossophobie ne signifie pas faire l'apologie de l'obésité. C'est trouver une cohabitation proportionnelle des corps différents en taille et en silhouette, à l'image de la société.
Tours, détours, retours, raccourcis et transversales, bifurcations ou courses vers l'horizon et ses abîmes, tels sont les chemins de l'existence. Chacun a son substrat naturel, de pierre, de terre, de verre, de fer, de lave ou de papier. Ils s'en vont par la Bourgogne, l'Auvergne, la Dordogne, la Sicile, le Nevada, ou la simple page blanche et sa plume dédiée. Ils se heurtent au réel, à ses découvertes heureuses, à ses croisements fatals, à son humour, à ses résistances et ses douleurs ; ils débouchent sur des beautés inespérées. De saison en saison, chacun distille ses rugosités, ses charmes et ses révélations. Ainsi se tisse, à notre insu, la trame d'une vie.
Une aventure rare sur le plus long chemin sacré du Japon : le pèlerinage sur l'île de Shikoku.
1200 kilomètres emplis de vie, de fraîcheur et d'émerveillement. Un tour de l'âme en 88 temples.
En 2013, Marie-Édith Laval se lance avec enthousiasme dans une aventure hors du commun. Elle met ses pas dans ceux de Kûkai, fondateur du bouddhisme Shingon, sur le légendaire chemin sacré du Japon : le pèlerinage de Shikoku, surnommé le " Compostelle japonais ". 1200 kilomètres à pied emplis de vie, de fraîcheur, d'émerveillement et d'épreuves. Un tour de l'âme en quatre-vingt-huit temples et quatre provinces - Éveil, Ascèse, Illumination, Nirvana.
Sa pérégrination géographique autant qu'intérieure est une invitation à avancer avec confiance sur le chemin de la vie. Ce récit de sagesse, écrit avec talent et humour, sincérité et profondeur, séduira les amoureux de la marche à pied, les chercheurs de sens et les explorateurs en quête d'essentiel.
Edith Wharton adorait la France et aimait aussi beaucoup les voyages en voiture. Avec son mari Teddy, entre 1906 et 1907, c'est dans une Panhard et Levassor 15hp achetée d'occasion à Londres qu'ils effectuent ce "tour de France", parfois accompagnés de Henry James.
Évidemment, les Wharton ne conduisent pas eux-mêmes, ils ont un chauffeur, et leurs bagages arrivent par chemin de fer, avec quelques domestiques, aux étapes les plus importantes. On voyage avec style !
Les Wharton sont des francophiles extrêmement cultivés et des touristes avertis. Partis de Boulogne, ils filent vers Amiens, Beauvais, puis Rouen. Ils continuent vers la Loire et l'Indre, puis font étape à Nohant sur les terres de George Sand. Paris, Poitiers, les Pyrénées, la Provence, l'Est... rien ne les arrête ! En route, ils admirent tout, les cathédrales, bien sûr, les paysages, les villages, mais aussi les Français, leur civisme, leur élégance, leur bonne humeur et leur façon intelligente de profiter de la vie...
Avec ce récit en forme de carte postale, Edith Wharton nous fait revisiter et redécouvrir lieux et monuments avec une chaleur et un enthousiasme communicatifs.
Publié aux États-Unis en 1908 avec succès, La France en automobile n'avait jamais été traduit en français jusqu'à aujourd'hui.
" Peu de vices sont plus difficiles à éradiquer que ceux qui sont généralement considérés comme des vertus. Le premier d'entre eux est celui de la lecture. " Dans ce texte paru en 1903 dans une revue littéraire américaine, la romancière Edith Wharton (1862-1937) dénonce l'obligation sociale de la lecture, nuisible à la littérature et fatale à l'écrivain.
Plongez au coeur d'un véritable triangle amoureux dans la haute société new-yorkaise de la Belle Epoque et découvrez la plume moderne d'une grande romancière américaine, première femme à remporter le prix Pulitzer 1921.
Niveau : avancé
« Faites New York ! », telle est l'injonction qu'adresse, dès 1902, Henry James, son mentor et ami, à Edith Wharton. Avec L'Âge de l'innocence, prix Pulitzer en 1921, la romancière y répond de façon magistrale en dressant le tableau évocateur, subtil et cruel, d'un monde disparu qui est aussi celui de son enfance. Au début des années 1870, au sein du petit univers élitiste et fermé de la bonne société new-yorkaise, Newland Archer s'apprête à épouser May Welland, incarnation « de tout ce à quoi il avait cru et qu'il avait révéré ». L'irruption de la cousine de sa future femme, la mystérieuse comtesse Olenska qui rentre inopinément d'Europe pour fuir un mariage malheureux, va donner une tournure inattendue à ses fiançailles. Alors que la comtesse fascine et scandalise tour à tour New York, Archer voit le mélange de sympathie et de perplexité que lui inspire Ellen Olenska se changer peu à peu en un sentiment plus troublant. Mais il prend également conscience de l'implacable étau dans lequel la société corsetée du « vieux New York » enferme les individus et du sort qu'elle réserve à ceux qui refusent de se conformer à ses règles. Peinture d'un amour impossible, d'une émancipation manquée et d'un monde voué à s'éteindre définitivement au lendemain de la guerre de 1914-1918, L'Âge de l'innocence se teinte d'une flamboyante mélancolie.
Un atout essentiel dans la préparation de l’épreuve de spécialité de Littérature, Langues et Cultures de l’Antiquité en latin et en grec.
Une contextualisation des oeuvres antiques et modernes qui replace chaque auteur dans son milieu biographique, sociopolitique et littéraireDes problématiques croisées pour mieux confronter les œuvres et saisir les mises en perspective demandées par le programmeDes sujets conçus dans la configuration des nouvelles épreuves et entièrement rédigésUne traduction juxtalinéaire de chaque version proposée pour maîtriser plus finement le texte originelDes mots concepts pour mieux comprendre les enjeux des textesDes lectures complémentaires pour compléter les points de vue sur les héros et sur leurs aventures
Admirée par Henry James qui vit en elle « l'ange de la dévastation », Edith Wharton fut l'une des romancières les plus célèbres de son temps, auteure de chefs-d'oeuvre tels que Le Temps de l'innocence, Chez les heureux du monde, Ethan Frome ou Les New-Yorkaises. Dans cette autobiographie rédigée au soir de sa vie, elle jette « un regard en arrière sur les chemins parcourus ». Après un mariage avec le neurasthénique Teddy Wharton, sacrifice sur l'autel des convenances, la jeune écrivaine aux émotions corsetées hante en automobile la campagne florentine, échappe au choléra, fréquente les sociétés intellectuelles d'Europe. Livre après livre, elle construit une oeuvre pionnière qui exalte l'émancipation féminine et souligne les ambivalences des choix amoureux.
Confessions du siècle, ces Mémoires savoureux nous révèlent à mots choisis les coutures d'un art féroce habillé de chic. Une fascinante leçon de talent.
Mars 2019 : l'État islamique perd son dernier territoire en Syrie. Depuis, l'idéologie terroriste n'a pas disparu. Bien au contraire elle se nourrit des décisions prises à des kilomètres de là.Après la chute de Daech, ses anciens membres se sont réorganisés et font de nouveau régner la terreur en Syrie et en Irak. Cette menace prospère dans les prisons au nord-est syrien où croupissent des milliers de djihadistes, ainsi que dans les camps où sont détenus des dizaines de Françaises et leurs enfants. Les seuls procès qui ont eu lieu se sont tenus en Irak. La France, pourtant signataire de tous les traités internationaux contre la peine de mort ou la détention arbitraire, a fait un choix : abandonner ses ressortissants plutôt que de les rapatrier, alimentant parfois davantage la haine contre leur propre pays.
Alors comment traiter judiciairement ceux qui ont fait le choix de nous combattre ? Comment sont pris en charge celles et ceux qui reviennent en France malgré tout ? Quel avenir pour leurs enfants, victimes de choix qui n'ont pas été les leurs ? L'idéologie djihadiste fascine encore et le risque est toujours là, car le " monstre " ne s'est jamais endormi.
De l'agitation de Raqqa au silence des salles d'audience du tribunal de Paris, les auteures nous plongent au coeur d'une enquête croisée entre deux mondes au destin lié.
Tous les Juifs ne sont pas ashkénazes ou séfarades ! Il existe des dizaines de communautés méconnues dispersées en Afrique noire, dans le Caucase, en Inde, en Chine, en Amazonie ou encore aux Caraïbes. Elles remontent à la plus haute Antiquité ou, au contraire, aux dernières décennies et il en naît de nouvelles chaque année ou presque
Unique en son genre, le présent ouvrage dirigé par Edith Bruder nous invite à découvrir près d'une cinquantaine de ces diasporas, soit qu'elles aient été isolées géographiquement comme les communautés de Kaifeng, en Chine, ou celle des montagnes du Kurdistan les seules à parler encore araméen , soit qu'elles se prévalent d'une manière singulière de vivre leur identité juive, comme les Caraïtes de Crimée, les Subbotniks de Russie ou les Dnmeh de Salonique.
Comment peut-on aujourd'hui être Juif et Iranien, ou Juif et Indien, issu d'une caste d'intouchables ? Comment Madagascar s'est-elle retrouvée avec trois communautés juives « indigènes » ? Cette fascinante diversité des histoires locales nous dévoile le rôle majeur que jouent les dispersions, les colonisations, les métissages dans l'histoire universelle. Les multiples manières de se vivre comme juif nous conduisent à remettre en question notre vision habituelle de l'identité juive, et de l'identité tout court.