Peu avant son assassinat par les nazis le 16 juin 1944, l'historien et résistant Marc Bloch nous a laissé un message d'espoir. Celui de voir la discipline à laquelle il avait voué sa vie aider les hommes à mieux vivre. En hommage à son illustre prédécesseur et à son message plus que jamais nécessaire, Gérard Noiriel a sélectionné une partie des chroniques " Le pourquoi du comment : histoire " qu'il présente chaque jour sur France Culture dans l'émission " Le Cours de l'histoire " par Xavier Mauduit. Ces chroniques montrent comment les progrès de la recherche historique peuvent nous aider à combattre nos préjugés, à mieux connaître la souffrance des hommes, tout en offrant aux citoyens des éclairages permettant de comprendre l'actualité politique. Un ouvrage ambitieux mais qui, parce qu'il fait appel à des histoires singulières et hautes en couleur, ou aborde de façon inattendue des événements connus de chacun, se veut avant tout accessible et distrayant.
La place qu'occupe Éric Zemmour dans le champ médiatique et dans l'espace public français suscite l'inquiétude et la consternation de bon nombre de citoyens. Comment un pamphlétaire qui alimente constamment des polémiques par ses propos racistes, sexistes, homophobes, condamné à plusieurs reprises par la justice, a-t-il pu acquérir une telle audience ?
Pour comprendre ce phénomène, ce livre replace le cas Zemmour dans une perspective historique qui prend comme point de départ les années 1880, période où se mettent en place les institutions démocratiques qui nous gouvernent encore aujourd'hui. Ce faisant, il met en regard le parcours d'Éric Zemmour et celui d'Édouard Drumont, le chef de file du camp antisémite à la fin du XIXe siècle. Car les deux hommes ont chacun à leur époque su exploiter un contexte favorable à leur combat idéologique. Issus des milieux populaires et avides de revanche sociale, tous deux ont acquis leur notoriété pendant des périodes de crise économique et sociale, marquées par un fort désenchantement à l'égard du système parlementaire.
Dans ce saisissant portrait croisé, Gérard Noiriel analyse les trajectoires et les écrits de ces deux polémistes, en s'intéressant aux cibles qu'ils privilégient (étrangers, femmes, intellectuels de gauche, etc.) et en insistant sur les formes différentes que ces discours ont prises au cours du temps (car la législation interdit aujourd'hui de proférer des insultes aussi violentes que celles de Drumont). L'historien met ainsi en lumière une matrice du discours réactionnaire, et propose quelques pistes pour alimenter la réflexion de ceux qui cherchent aujourd'hui à combattre efficacement cette démagogie populiste.
Le Creuset français est désormais un " classique " sur l'immigration. Dans le débat passionnel que suscite ce thème, Gérard Noiriel fait entendre la voix de l'histoire et de la raison. Il propose de rendre compte de l'immigration dans son ensemble, sans s'en tenir aux seuls cas particuliers. L'immigration n'est pas un fait extérieur mais un problème interne à la société française contemporaine.
Prendre au sérieux la diversité des origines de la population actuelle de la France, c'est adopter un autre point de vue sur son passé, c'est écrire autrement son histoire, en tentant d'analyser à nouveaux frais les impensés de la politique républicaine : quelle place faire à la question des " origines ", au " sentiment d'appartenance " ? Quel rôle jouent le déracinement et les déracinés dans la constitution d'une société ? Quelles relations instaurer entre l'État et les individus ?
Gérard Noiriel
Spécialiste d'histoire sociale et d'histoire de l'immigration, il est directeur d'études à l'École des hautes études en sciences sociales.
Les ouvriers dans la société françaiseCe livre met en valeur les caractères originaux du processus de formation de la classe ouvrière au sein de la société française. Ouvriers de l'artisanat urbain et ouvriers-paysans ont pu éviter le déracinement jusqu'à la fin du XIXe siècle. Une deuxième vague d'industrialisation a assuré le triomphe des grandes usines, des banlieues et des rigidités du rapport salarial. La Première Guerre mondiale, la rationalisation du travail et l'immigration massive ont donné naissance à un nouveau monde ouvrier, sans liens avec le précédent, marginalisé jusqu'au Front populaire, moment de son irruption sur la scène politique et de son intégration dans la société française. Les travailleurs de la grande industrie (les « métallos ») dominent la scène sociale et politique dans les décennies qui suivent la Seconde Guerre mondiale jusqu'à l'éclatement actuel du monde du travail et la marginalisation du monde ouvrier.Gérard NoirielSpécialiste d'histoire sociale et d'histoire de l'immigration, il est directeur d'études à l'École des hautes études en sciences sociales.
« Au début des années 1950, quelque chose change à Longwy. Pour la première fois les divisions ethniques ne jouent pas. Français et Italiens luttent côte à côte. Par ces grèves, la deuxième génération italienne signe son entrée dans la "vie active". Elle n'a pas oublié l'exploitation féroce qu'ont subie ses parents. Dès lors, il faut voir dans ces luttes comme une manière pour ces enfants devenus grands de réaliser ce qu'on avait toujours interdit à leurs parents : exprimer publiquement et collectivement leur haine pour un système qui les avait toujours niés en tant qu'individus, citoyens et producteurs. »
En retraçant un siècle d'histoire industrielle et sociale, dans le bassin sidérurgique lorrain où les maîtres de forges sont longtemps restés tout puissants, Gérard Noiriel éclaire de manière décisive la question des rapports entre classes sociales et immigration. Ici, l'inclusion des étrangers dans la nation est passée par l'identification à la classe ouvrière. Ce livre fondateur de la socio-histoire de l'immigration montre la lente construction - puis le rapide déclin - d'un groupe ouvrier fort et soudé autour de l'engagement communiste.
Le 17 août 1893, dans les marais salants d'Aigues-Mortes où la récolte du sel rassemblait des centaines de travailleurs français et italiens, s'est déroulé le plus sanglant « pogrom » de l'histoire française contemporaine : des émeutes entre ouvriers ont provoqué la mort d'au moins 8 d'entre eux et fait plus de 50 blessés tous des Italiens massacrés par des Français. En dépit des preuves accablantes réunies contre eux, les assassins furent tous acquittés. Cet événement a placé la France au ban des nations européennes et l'a conduite à deux doigts d'une guerre avec l'Italie. Finalement, afin de préserver la paix, les deux gouvernements ont préféré enterrer l'affaire.
Spécialiste reconnu de l'immigration et de la question nationale, Gérard Noiriel rouvre ce douloureux dossier et explique pourquoi les mutations politiques et économiques de la fin du xixe siècle ont rendu un tel massacre possible. Comment les discours officiels sur la fierté d'être français ont-ils incité les laissés-pour-compte de la République à s'acharner contre les étrangers ? Comment le patronat, les militaires, les journalistes, les juges et les politiciens sont-ils parvenus à échapper à leurs propres responsabilités ?
L'affaire d'Aigues-Mortes montre aussi que, lorsque le pouvoir d'Etat interdit la « repentance », le sentiment de culpabilité des acteurs ou complices d'une tuerie peut se transmettre de génération en génération. En accomplissant avec brio son « devoir d'histoire », Gérard Noiriel donne enfin au massacre des Italiens sa juste place dans notre mémoire collective.
Historien, directeur d'études à l'EHESS, Gérard Noiriel est l'un des fondateurs du Comité de vigilance face aux usages publics de l'histoire (CVUH). Son dernier ouvrage paru chez Fayard est Immigration, antisémitisme et racisme en France (xixe-xxe siècle), 2007.
Ce livre raconte l'incroyable destin d'un jeune esclave cubain, vendu à un marchand espagnol, puis engagé comme domestique par un clown anglais. Il arrive à Paris en 1886 et s'impose rapidement comme mime, danseur et comédien. Avec son compère Foottit, ils inventent la comédie clownesque et deviennent des stars de la Belle Epoque, avant de sombrer dans l'oubli. Pendant six ans, Gérard Noiriel a mené l'enquête de La Havane à Paris, pour retrouver les traces de Chocolat et pour tenter de comprendre pourquoi nous l'avons oublié. Il découvre des archives inédites, rencontre des descendants, recueille des témoignages : l'artiste Chocolat sort peu à peu de sa nuit. Commence alors le combat pour réhabiliter sa mémoire. Combat qui suscite d'abord le scepticisme et l'indifférence, jusqu'au jour où le cinéma s'empare de ce personnage pour lui rendre la popularité qu'il n'aurait jamais du perdre.
« En 1841, dans son discours de réception à l'Académie française, Victor Hugo avait évoqué la "populace" pour désigner le peuple des quartiers pauvres de Paris. Vinçard ayant vigoureusement protesté dans un article de La Ruche populaire, Hugo fut très embarrassé. Il prit conscience à ce moment-là qu'il avait des lecteurs dans les milieux populaires et que ceux-ci se sentaient humiliés par son vocabulaire dévalorisant. Progressivement le mot "misérable", qu'il utilisait au début de ses romans pour décrire les criminels, changea de sens et désigna le petit peuple des malheureux. Le même glissement de sens se retrouve dans Les Mystères de Paris d'Eugène Sue. Grâce au courrier volumineux que lui adressèrent ses lecteurs des classes populaires, Eugène Sue découvrit les réalités du monde social qu'il évoquait dans son roman. L'ancien légitimiste se transforma ainsi en porte-parole des milieux populaires. Le petit peuple de Paris cessa alors d'être décrit comme une race pour devenir une classe sociale. »
La France, c'est ici l'ensemble des territoires (colonies comprises) qui ont été placés, à un moment ou un autre, sous la coupe de l'État français. Dans cette somme, l'auteur a voulu éclairer la place et le rôle du peuple dans tous les grands événements et les grandes luttes qui ont scandé son histoire depuis la fin du Moyen Âge : les guerres, l'affirmation de l'État, les révoltes et les révolutions, les mutations économiques et les crises, l'esclavage et la colonisation, les migrations, les questions sociale et nationale.
Historien, directeur d'études à l'EHESS, Gérard Noiriel a notamment travaillé sur l'articulation de l'immigration, de la nation et des sentiments xénophobes. Il livre avec cette Histoire populaire de la France la synthèse de toute une vie de recherches et d'engagements.
Que signifie ce mouvement des "gilets jaunes" ? À quoi est-il dû ? Que représente-t-il ? Que pouvons-nous, que devons-nous, faire de ce mouvement, de ses revendications ? Quel rôle ont joué les médias, les réseaux sociaux, dans son essor ? Quel avenir peut-il avoir, compte tenu notamment de la disparité de ses membres ?
Gérard Noiriel contextualise, propose une analyse sans parti pris ni langue de bois, dresse le parallèle entre ce mouvement inédit et l'arrivée au pouvoir d'Emmanuel Macron, également inédite dans sa forme, et sur les bouleversements que cela implique pour la société. L'historien décortique, intègre ce phénomène dans le temps long, retourne à la parole de militants, parfois noyée dans la cacophonie générale.
Gérard Noiriel est historien, directeur d'étude à l'EHESS. Il est l'auteur de nombreux ouvrages dont, récemment, Une histoire populaire de la France (Agone, 2018).
Il répond dans cet ouvrage à Nicolas Truong, qui dirige les pages Débats du Monde.
2015 en France. Les attentats qui font 17 victimes sont suivis d'un élan national sans précédent mais aussi de profondes interrogations sur le sentiment d'appartenance nationale. Une partie de la population des quartiers se sent hors de l'union nationale.
Il est temps de reprendre la question posée par Ernest Renan, qui en 1882 formulait l'idée qu'une nation repose à la fois sur un héritage passé, qu'il s'agit d'honorer, et sur la volonté présente de le perpétuer. Un historien reconnu pour ses travaux sur l'histoire de l'immigration, fondateur du musée qui lui est dédié, auteur de nombreuses conférences à destination de collégiens et lycéens, apparaît légitime pour traiter de cette difficile question et défendre une vision de la nation avec force et prudence à la fois.
Car en effet, il est crucial de maintenir cette question ouverte, de la transmettre ainsi aux jeunes, et de leur apprendre l'importance d'une identité commune partagée comme la méfiance vis-à-vis de toutes les tentatives de réponse figée.
La séparation du savant et du politique s'est imposée au France au début de la IIIe République, libérant un espace dans le débat public qui fut occupé, à partir de l'affaire Dreyfus, par trois nouveaux personnages. Il y eut d'abord, par ordre d'entrée en scène, l'intellectuel révolutionnaire, philosophe d'obédience marxiste, qui se battait pour l'abolition de la division du travail et de l'exploitation de l'homme par l'homme. Vint ensuite l'intellectuel de gouvernement, souvent historien, qui invoqua les « leçons de l'histoire » pour prôner des réformes modérées. Enfin, l'intellectuel spécifique, dans la lignée de Pierre Bourdieu, affirme depuis peu que la science sociale est susceptible de guider la marche des hommes d'action.
Tout au long du XXe siècle, ces trois figures de l'engagement intellectuel se sont affrontés sans merci. Tant que la conjoncture a nourri la croyance selon laquelle les savants étaient doués d'une lucidité particulière dans le domaine de la politique, les intellectuels ont eu le vent en poupe. Mais l'effondrement du mouvement ouvrier leur a été fatal.
Aujourd'hui, privés d'appuis extérieurs pour se faire entendre sur la place publique, ils sont condamnés à se regrouper et à coordonner leurs efforts s'ils veulent continuer à exercer un magistère dans la cité. C'est ainsi que l'avenir des intellectuels français dépend finalement de la réponse qu'ils apporteront à la seule question qu'ils n'ont encore jamais oser affronter : « Qu'avons-nous en commun ? »
Vingt ans après Le Creuset français, livre qui a ouvert la
voie à l?histoire de l?immigration en France, Gérard Noiriel
présente ici un bilan des recherches menées sur cette question
depuis deux décennies. Pour la première fois, l?immigration
étrangère, l?émigration coloniale et l?évolution du droit d?asile
sont appréhendées dans une réflexion globale, qui permet
d?éclairer les enjeux du débat actuel sur l?immigration « choisie »,
l?« intégration » et les « discriminations ».
L?analyse détaillée des discours publics sur ce sujet que
nous livre l?auteur met en évidence les stéréotypes dont les
immigrants ont été victimes pendant plus d?un siècle et le
rôle que ces représentations négatives ont joué dans le développement
de l?antisémitisme et du racisme.
Gérard Noiriel plaidait depuis longtemps pour qu?un lieu
de mémoire rappelle que, tout au long du XXe siècle, la France
a été l?un des tout premiers pays d?immigration au monde. Avec
l?ouverture de la Cité nationale de l?histoire de l?immigration,
cet aspect de notre histoire contemporaine entre enfin dans la
mémoire collective républicaine. Mais l?auteur nous met en
garde contre les finalités de ce nouvel espace mémoriel qui,
plus que fixer l?histoire, doit aussi permettre de faire reculer
l?intolérance à l?égard des immigrants d?aujourd?hui et contribuer
à l?éducation civique de tous les citoyens, y compris ceux qui
aspirent à représenter le peuple français.
« Pour les marxistes, les ouvriers qui manquaient de "conscience de classe" étaient aliénés, victimes de l'idéologie dominante. Grâce aux intellectuels qui disposaient de la bonne théorie révolutionnaire, ils retrouveraient leur véritable identité. À l'opposé, Bourdieu défend l'idée que c'est en respectant l'autonomie de la science que le sociologue peut échapper aux travers de l'intellectuel engagé et la sociologie jouer un rôle utile dans la cité. Car produire des connaissances sur les acteurs du monde social, ce n'est pas parler à leur place, ni leur dire comment se comporter. Là où règnent les injustices, les inégalités et les discriminations, c'est avant tout à mettre en lumière ces vérités que la science sociale doit s'attacher. »
La « question raciale » occupe désormais la place publique. Les auteurs de ce livre ont voulu sortir de l'agenda médiatique et politique et mettre le débat sur le terrain de l'autonomie des sciences sociales. Ils reviennent sur l'histoire des enjeux politiques et savants qui se sont noués au xixe siècle autour de la notion de race, pour éclairer les débats actuels et les inscrire dans la continuité de la science sociale telle que la concevaient Durkheim, Weber et Bourdieu. Pour ne pas s'en tenir à des visions trop générales ou théoriques, ils proposent aussi l'analyse d'un « scandale racial » particulier, celui des « quotas » dans le football.
Stéphane Beaud est sociologue. Ses travaux, qui reposent sur des enquêtes ethnographiques, s'attachent depuis plus de trente ans à étudier les transformations des classes populaires, notamment immigrées : à l'usine, face à l'école, dans les cités ou le sport (football).
Historien, Gérard Noiriel a notamment travaillé sur l'articulation de l'immigration, de la nation et des sentiments xénophobes. Il a publié en 2018 Une Histoire populaire de la France, synthèse de toute une vie de recherches et d'engagements.
Si le concept d'intégration est une idée de base des sciences sociales depuis le XIX° siècle, il est appliqué depuis une vingtaine d'années dans les pays européens essentiellement à des populations immigrées. Cet ouvrage analyse la construction des discours qui en découlent, ses développement sémantiques, ses utilisations dans la société politique. Les textes reviennent notamment sur la première déclinaison entendue du mot intégration, celle par le travail, mais également sur la place de la famille et des femmes de l'immigration.
Il y a un an, débutait le plus puissant mouvement de lutte depuis l'échec de la gauche en mars 1978. Des dizaines de milliers de travailleurs se dressaient contre le nouveau plan de restructuration dans la sidérurgie. Deux villes allaient symboliser cette lutte : Denain et surtout Longwy, à tel point que Le Monde alla jusqu'à évoquer la République populaire de Longwy ! Dans toute la France, dans toute l'Europe même, la presse a parlé de notre lutte ; et pourtant, nous n'avons pas l'impression qu'elle soit bien connue. La première partie de ce livre propose une réflexion sur la lutte menée à Longwy, en s'appuyant sur les documents parus au cours de celle-ci, et sur des discussions nombreuses et passionnantes avec tous les militants pendant la bataille. Quelle a été la dynamique de la lutte, ses acquis, ses limites ? Quelle tactique déploie la bourgeoisie pour démobiliser les travailleurs ? Quel a été le rôle de la nouvelle stratégie syndicale d'alternative industrielle dans la lutte ? Qu'en est-il du mot d'ordre actuel du P.C.F. : construire l'union dans les luttes, et qu'est-ce que l'union à la base ? Dans la seconde partie, on lira le texte écrit par Benaceur Azzaoui, travailleur immigré, OS à Usinor-Longwy, qui parle de son rapport à l'usine, son rapport à la lutte. Enfin, quelques interviews de représentants des différentes couches sociales qui ont participé à la lutte complètent le livre. Les dirigeants de la gauche disent aujourd'hui : La politique c'est votre affaire. Nous les prenons au mot !
Dans cette édition du magazine Histoire Québec, il est question d'histoire, bien sûr, mais cette fois en lien avec la participation citoyenne. Le dossier se veut un premier regard sur ces pratiques en histoire et patrimoine. Le premier article met la table en répondant à la question « L'histoire appartient-elle aux historiens ? » Vous pouvez deviner la réponse. Le second article appelle justement à jeter des ponts au sein de la communauté historique. Les articles suivants abordent à tour de rôle les présentations faites lors du congrès de l'Institut d'histoire de l'Amérique française en octobre 2021, l'évolution de l'histoire citoyenne au Québec, les activités des organisations d'histoire et de patrimoine montréalaises et l'usage de Wikipédia pour ces sociétés. Le numéro propose aussi plusieurs études de cas dont la préservation du fort Chambly ou encore l'engagement communautaire en archéologie à Mashteuiatsh.