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Des femmes-Antoinette Fouque
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L'Iliade des femmes
Homère
- Des femmes-Antoinette Fouque
- La Bibliothèque des voix
- 28 Novembre 2016
- 3328140021981
« Qu'est-ce qu'une femme ? Une déesse mortelle. Une déesse ? Une femme immortelle. Qui parle ? Le Poète (inutile, autrefois, de préciser « Homère »), dans l'Iliade, notre naissance en littérature.
Loin d'être la faiblesse des hommes et des dieux, la femme et la déesse sont la force du chant : tout part de la déesse invoquée ; tout remonte à Hélène, la femme désirée, selon le vouloir d'Aphrodite. Elles sont là, reines, mères et filles, soeurs et épouses, amantes ou solitaires. Inséparables des hommes et des dieux. Bien avant que Flaubert soit Emma Bovary, Homère est Andromaque, Hécube, Athéna, Chryséis, toutes ! La guerre de Troie, il fallait, mieux que de la lire, qu'on l'entende d'elles.
Car l'Iliade n'est pas un livre : elle est femme, donc chant. Doublement. Daniel Mesguich, fils aimé de la Muse française, déploie l'étoffe de notre langue tissée ici pour lui par Emmanuel Lascoux, helléniste rêveur à haute voix de grec ancien, et l'invite à y broder le fil antique. » E.L.
Ce livre audio a reçu en 2017 un Coup de coeur de la parole enregistrée de l'Académie Charles Cros. -
L'Odyssée des femmes
Homère
- Des femmes-Antoinette Fouque
- La Bibliothèque des voix
- 3 Septembre 2018
- 3328140023619
Après « L'Iliade des femmes », Daniel Mesguich, fils aimé de la Muse française, et Emmanuel Lascoux, helléniste rêveur à haute voix de grec ancien, renouent avec la formidable épopée qui a donné naissance à la littérature. Naissance donnée par un choeur de femmes, à commencer par Hélène et jusqu'à la patiente Pénélope, dans cette Odyssée des femmes. Comme elle, Emmanuel Lascoux tisse et déploie, avec Daniel Mesguich, l'étoffe de ce chant autour des femmes et les déesses, brodeuses, amantes, guerrières, soeurs ou ennemies, qui en sont la force.
« Je passe tout mon temps à me cuire le coeur aux regrets de mon Ulysse, mon Amour. Eux, ils veulent précipiter le mariage ; moi, je dévide le fil de mes ruses. Une étoffe, voilà l'idée que m'a soufflée une divinité : dresser un grand métier, dans mon palais, et me mettre à tisser, du travail surfin, une pièce interminable ! Après, je leur propose : « Jeunes gens, chers Prétendants, Ulysse est mort, ce dieu ! Patience, ne précipitez pas mon mariage, voyez-vous cette étoffe ? Attendez que je l'aie terminée - quel dommage de gâcher tout ce fil ! C'est un linceul pour Laèrte, ce héros, pour le jour où la destinée l'appellera, où la mort au deuil sans fin le prendra. » Voilà ce que je leur dis, et voilà qu'ils le gobent, ces braves ! Alors je passe mes journées à tisser à mon grand métier et mes nuits à tout défaire, aux lumières dont je m'éclaire. »