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Jean de Roye
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Le journal intime d'un notaire parisien du XVe siècle. Un témoignage de première main sur le Moyen-Âge parisien.Paris occupe un statut à part dans la France médiévale, ne serait-ce que par sa masse démographique, environ deux cent mille habitants. Lieu de passage obligé du commerce du vin et des armes vers le Nord, pays de cocagne, pour ceux n'y vivent pas ou pas encore, capitale des mille métiers, du porteur d'eau au gros financier, porte-drapeau des revendications communales, elle forme un espace (réel ou imaginaire) où s'établit un rapport au roi et aux institutions à la fois proche et hostile. La politique, c'est-à-dire la vie collective au sens large du terme, y inclut un vaste spectre de représentations sociales, économiques et idéologiques, dont le bornage est à la fois compliqué et délicat. Cependant, quelques rares textes nous aident à en percer le secret. Témoignage direct de la vie publique et privée à la fin du XVe siècle, La Chronique scandaleuse, journal d'un notaire parisien, Jean de Roye, nous offre une image vivante et saisissante de ce Paris médiéval : normes architecturales, usages et moeurs des hôtels princiers et des habitations bourgeoises, sexualité et déviances, comportements des grands - ou des petits -, circulation des objets, célébrations et châtiments, lieux de sociabilité, revues militaires et civiles aux portes de la ville, sièges et défenses... et surtout la rumeur, vivace, celle qui " dure longtemps ", inspirant les axes structurants de l'information.
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Ce fut en été...
France Roye
- FeniXX réédition numérique (Les livres nouveaux)
- 12 Novembre 2018
- 9782402265041
« Ceci est la très chaste histoire d'un bel amour. Pour cette raison, elle ne saurait intéresser la majorité d'un public, qui cherche dans les romans, un piment propre à alimenter sa sensualité, ou des émotions d'aventures tragiques ou rocambolesques. [...] Comblé par les sens, je vécus quelque temps heureux ; mais je m'aperçus bien vite des lacunes, des défauts, pire : des vices de conformation cérébrale que ma femme possédait. »