"L'écrivain et humoriste Tristan Bernard, de son vrai prénom Paul, fut directeur du vélodrome Buffalo à Paris. Tristant était le nom d'un cheval gagnant sur lequel il avait misé aux courses ! Il devint directeur du Buffalo en 1895 alors qu'il était rédacteur en chef du Journal des vélocipédistes. C'est lui qui introduisit Toulouse-Lautrec dans le milieu de la course cycliste, dont le peintre tomba immédiatement amoureux. Il immortalisa au crayon noir le grand champion Zimmerman (Zimmerman et sa machine, musée du Louvre)."
"Ayrton Senna mourut dans l'hôpital où était soigné Massimo X., un jeune accidenté de la route tombé dans le coma en 1990. Après l'accident de leurs fils, les parents de Massimo avaient contacté le pilote brésilien. Pilote adulé par le jeune accidenté, Ayrton avait alors enregistré quelques messages destinés à stimuler l'éveil de Massimo : "Ciao Massimo, c'est moi, Ayrton, pilote de Formule 1. On me dit que tu es blessé, mais il faut réagir. Ta place est là, auprès de moi, à Imola." Deux ans plus tard, massimo sortait des limbes grâce aussi au son de la voix de son idole. Il resta paralysé. Et c'est dans le plus grand secret que le pilote brésilien vint de nombreuses fois lui rendre visite. Dans ce même hôpital, où Ayrton allait perdre la vie..."
Dans ce tour d'horizon des histoires les plus folles, les plus tristes mais aussi parfois les plus belles, en un mot les plus incroyables, vous lirez que Platini "n'était pas fait pour le football", que Marcel Triboulet "fut condamné à huit jours de prison pour avoir joué sous le maillot de l'équipe de France" ou "qu'une finale de championnat de France opposa deux clubs britanniques"...
Regroupées autour de grands thèmes (joueurs, clubs, etc.), ce ne sont pas moins de 500 anecdotes qui vous permettront de revisiter l'histoire de votre sport favori.
"Avant la Première Guerre mondiale, deux très bons joueurs, Pierre Guillemin et Marcel Legrain, se lièrent d'amitié. L'un jouait au Racing Club de Paris, l'autre au Stade Français, tous deux chez les avants. La première année où les deux clubs parisiens s'affrontèrent, Guillemin plaqua Legrain brutalement et l'envoya voir trente-six chandelles pendant près de quarante-huit heures. L'année suivante, c'est exactement l'inverse qui se produisit. La troisième année, les deux amis portaient le maillot du Racing. En voulant plaquer le trois-quarts stadiste Jacques Dedet, leurs deux têtes se cognèrent et ils terminèrent le match, inconscients ! Fait bizarre et émouvant, quand la Grande Guerre éclata, ils se retrouvèrent dans la même tranchée. Tous deux y trouvèrent la mort au même instant, l'un allant secourir l'autre... "
Se plonger dans Les Incroyables du rugby, c'est accepter de se laisser surprendre par toutes ces petites histoires qui contribuent à nourrir la grande histoire du ballon ovale.