Madame Tout-le-monde a tué Lady Di
Jocelyne mène une vie tranquille et solitaire à Bobigny. Son petit plaisir, c'est de traverser les beaux quartiers de Paris au volant de sa Fiat, qu'elle surnomme affectueusement Paulette. Le soir du 30 août 1997, alors qu'elle rentre par la voie sur berge, Jocelyne est accrochée par une puissante berline. Obnubilée par la maîtrise de son véhicule, elle remarque à peine que la voiture folle s'encastre dans le tunnel du pont de l'Alma. Le lendemain, Jocelyne découvre la terrible nouvelle : Lady Di a succombé à l'accident. Quel rôle a-t-elle joué ? Aurait-elle pu porter secours à la princesse ? Et si la police remontait jusqu'à elle ?
Avec ce portrait de jeune femme tout en fêlures, Lionel Froissart déjoue les pronostics de cette ténébreuse affaire qui a fait couler tant d'encre. Derrière ce drame de portée internationale, l'histoire d'une Madame Tout-le-monde se téléscopant avec celle d'une étoile.
Véritable phénomène des pistes depuis son plus jeune âge, à vingt-deux ans, Lewis Hamilton a disputé sa première saison au volant d'une F1 au sein de l'écurie McLaren. Premier pilote noir à s'asseoir dans un baquet, à l'égal du golfeur Tiger Woods Lewis Hamilton a été « préparé » à réussir dans cette voie. S'il a échoué de peu au sacre mondial, le jeune Anglais aura au moins marqué les esprits par son talent (indéniable) et sa personnalité (attachante). Coéquipier du double champion en titre, l'Espagnol Fernando Alonso, leur capacité à l'un comme à l'autre de pouvoir briguer le titre suprême va faire naître une tension et une rivalité au sein de l'écurie qui n'est pas sans rappeler celle qui existât entre Prost et Senna à l'époque où ces deux derniers roulaient pour la même écurie : McLaren-Honda.
C'est parce qu'il a vécu l'éclosion de ce champion depuis ses premières courses de karting et qu'il est l'un des plus grands spécialistes de formule 1 en France, que Lionel Froissart nous raconte cette première saison d'Hamilton en F1 en le suivant « presque » pas à pas, dans « sa roue ».
Les premiers écueils, les premiers coups de gueule, les premiers succès, les premiers gros contrats, les moments de doute, tout est ici raconté et pesé. Voilà qui n'est pas un livre de plus sur Hamilton, mais simplement le livre qu'il fallait écrire cette année, la première d'Hamilton parmi l'élite, celle d'ores et déjà d'un « débutant génial ».
Les boxeurs finissent mal... en général est une fiction qui prend appui sur des faits réels, et met en scène des personnages qui apparaissent sous leur vrai nom. Certains des évènements rapportés sont imaginaires, d'autres sont fidèles à la réalité. Un jour, ils ont quitté ce carré de lumière du ring et ne l'ont plus jamais retrouvé : le noble art n'a pas toujours été charitable avec ses plus grands champions.
Ce livre, le roman d'un combat en 12 rounds, revisite la trajectoire fulgurante de quelques-uns de ces boxeurs malheureux : Mike Tyson dont une accusation de viol a accéléré la déchéance sportive, Carlos Monzon, le macho des rings, condamné pour avoir défenestré sa femme et qui trouve la mort dans un accident lors d'une permission, Anthony Fletcher qu'un procès bâclé expédie dans les couloirs de la mort, Marcel Cerdan, la fierté d'un peuple, dont la trajectoire se brise sur une montagne perdue dans le brouillard, Davy Moore dont la mort a inspiré une chanson à Bob Dylan.
L'exhaustivité sportive n'y est pas la priorité. Au contraire, puisque c'est souvent une fois de retour à la vie "normale" que ces hommes courageux toujours, pitoyables parfois, malheureux souvent, ont donné toute l'épaisseur à leur légende.