'Mais moi, quand je ferme les yeux, je descends d'abord comme un noyé dans les eaux limoneuses du fleuve Chari, qui trace la frontière
entre le Tchad et le Cameroun, où furent jetés tant d'hommes, de femmes et même d'enfants, parfois encore vivants, les mains ligotées dans le dos ou enfermés dans u...