Odile Bombarde
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Comment vivaient les Grecs ?
Odile Bombarde
- Gallimard jeunesse (réédition numérique fenixx)
- Découverte benjamin
- 31 Janvier 2019
- 9782075112666
« Comment étaient les maisons des Grecs ? Les maisons étaient très simples. Leurs murs étaient en terre ou en bois. » Odile Bombarde.
« Comment vivaient les Grecs ? » illustré par Gilbert Houbre, est un livre de la collection "Découverte benjamin", l'encyclopédie pour répondre aux questions des enfants qui lisent tout seuls. -
Quelques motifs de la psychanalyse ; à partir des travaux de Laurence Kahn
Odile Bombarde, Françoise Neau, Catherine Matha
- Les belles lettres éditions
- 17 Janvier 2020
- 9782251912585
À l'heure où l'on prédit la fin imminente de la psychanalyse - prédiction qui accompagna la découverte freudienne dès son origine -, que signifie de s'interroger sur ses « motifs » ? Est-il exact que ses outils de pensée soient si obsolètes qu'il faille remanier ses théories et sa pratique pour mieux l'adapter ? Dans un temps où les ralliements hâtifs vont à la supposée modernisation, gage d'ouverture, qu'advient-il du temps long et de la complexité requis pour s'acquitter aussi bien de la tâche thérapeutique que de la réflexion sur les créations culturelles et sur leurs butées actuelles ? C'est à partir des travaux de Laurence Kahn, membre de l'Association psychanalytique de France, que ces questions ont été abordées au cours d'un colloque organisé au Centre culturel international de Cerisy. Des travaux qui, depuis sa formation initiale d'helléniste dans le laboratoire de Jean-Pierre Vernant jusqu'à sa pratique d'analyste auprès des adultes et des enfants, l'ont régulièrement conduite à associer à sa réflexion sur le legs freudien les oeuvres de la philosophie, de la sociologie politique, de la littérature et de l'histoire. Des anthropologues, des philosophes, des psychanalystes ont ainsi accepté d'explorer avec elle le moteur pulsionnel et conflictuel qui anime la vie psychique individuelle, fait le terreau de la vie collective, agite et bouleverse les équilibres et les dédommagements qui se trament entre nos solitudes et nos devenirs d'êtres sociables. De l'usage de la parole à l'écoute de l'analyste, de l'efficacité du mythe à l'engendrement paradoxal de la barbarie par la civilisation même, de la psychanalyse des enfants aux problèmes soulevés par les demandes de changement de sexe ou par le rituel de l'échographie et sa violence, il y va chaque fois des chocs entre l'action muette de la répétition et les formes sensibles de ses métamorphoses. Comment traduire ces heurts si ce n'est en faisant usage de la métapsychologie, c'est-à-dire en interrogeant l'asymétrie constitutive entre les qualités du « être affecté » et l'économie des quantités énergétiques ? Ce volume rassemble les communications prononcées et les résumés des débats nourris qui ont eu lieu à leur suite.
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«?Il me paraît impossible d'imaginer qu'il n'y ait pas entre ceux qui aiment vraiment Shakespeare le partage de quelques valeurs fondamentales, dont, en premier lieu la vérité, le respect de la vérité.?» Autour de cette idée, Yves Bonnefoy a réuni quelques amis pour examiner, dans le cadre de la Fondation Hugot du Collège de France, les rapports que l'oeuvre de Shakespeare a entretenus avec d'autres auteurs : Pétrarque, Castiglione, Cervantès, Machiavel, Keats, Blake, Hugo, Mallarmé, Verdi, René Girard. Sont ainsi présentés et analysés l'influence du dramaturge élisabéthain, mais aussi les échos et parentés entre certains écrivains et Shakespeare. Il s'en dégage une ambition commune, réaffirmée à de nombreuses reprises par Yves Bonnefoy concernant la critique, celle de l'étude des faits : «?Donner priorité [...] à la recherche des faits, c'est prendre le parti de la vérité, c'est s'éveiller de ses rêves. Ou bien, si l'on ne cesse ou ne veut cesser de rêver, [...], ce sera substituer au rêve du "moi", heureux de ses illusions, celui d'un "Je" dont autrui pourrait être partie prenante.?»