Et si Sam Elyott avait été condamné à mort pour un crime qu'il n'avait pas commis ?
Quelques jours avant son exécution, Sam Elyott se confie au pasteur Bishop : « J'ai pas tué David O'Connor. » D'abord incrédule, le révérend lui prête une oreille attentive dès lors qu'il apprend que la dépouille mortelle de la victime a disparu dans d'étranges circonstances. Le fameux David serait-il toujours vivant ? C'est que la victime est du genre à défier la faucheuse ; enfant, il avait fait sauter le couvercle de son cercueil alors qu'on le tenait pour mort. N'aurait-il pas recommencé dans le seul but d'assouvir une vengeance recuite ? Le verdict sera sans appel...
Le roman est écrit comme un polar : l'intrigue s'installe au premier chapitre et ne se dénouera qu'à la dernière ligne. Foi de mécréant, la confrontation entre le pasteur et le condamné fera vaciller le plus dévot d'entre vous.
Découvrez un thriller palpitant, et plongez dans une confrontation qui fera vaciller le plus dévot d'entre vous : un pasteur rencontre un condamné.
EXTRAIT
John Bishop devait se rendre à l'établissement pénitentiaire de Green Heaven pour rencontrer le dénommé Samuel Elyott, incarcéré depuis plus de dix ans dans le couloir de la mort.
Un personnage étrange, lui avait-on dit lorsqu'il avait contacté les autorités pénitentiaires du comté pour obtenir une permission de visite. Il ne s'attendait pas à côtoyer le prix Nobel de la paix, ou simplement Monsieur Tout-le-Monde, dans un lieu où la société se débarrasse de ceux qui l'empêchent de tourner rond.
John Bishop aimait se mélanger aux brebis galeuses qui paissaient à ses côtés sur la montagne ; il n'avait de cesse de leur répéter que si, à première vue, la descente semblait facile, elle était bien plus dangereuse que l'ascension. Et de rajouter :
- Ne vous risquez jamais, sans berger, sur le versant obscur de la montagne, car, la gravité aidant, on succombe facilement à la tentation du précipice.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Pierre Campo est responsable du département de Toxicologie à l'INRS. Son premier roman : Amours Collatérales, publié aux Éditions Normant, a été récompensé par le prix Léopold Stanislas en décembre 2010. La face cachée de Gandhi a été publié en juin 2011 aux Éditions Terriciae et nominé pour le prix Victor Hugo. Il publie son premier thriller Paradis in vitro aux éditions Des Tourments. Foi de Mécréant est son second thriller ; il a choisi de l'éditer chez Ex Aequo.
À la découverte des mystères de l'audition
Spécialiste de l'audition, Pierre Campo nous raconte une histoire qui prête à sourire parfois. Son objectif : rendre sa passion accessible à tout un chacun. La science n'est qu'un problème de sémantique : inutile de se cacher derrière des concepts fumeux, ce qui se conçoit bien s'énonce clairement.
Un ouvrage de vulgarisation pour tout comprendre sur l'un des sens fondamentaux de l'être humain !
EXTRAIT
Le saviez-vous ?
Quand, au détour d'une conversation, nous sommes amenés à parler de notre oreille, ou de nos oreilles, beaucoup d'entre nous font référence aux deux pavillons auriculaires lestés de boucles scintillantes. C'est un raccourci grossier, car chaque individu possède non pas 2, mais 6 oreilles, ou plus exactement :
2 (gauche & droite) X 3 oreilles.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Pierre Campo a fait ses études de neurophysiologie à Nancy. Chercheur en bioacoustique à ses débuts, il est devenu aujourd'hui Chef d'un départe-ment de Toxicologie industrielle. Son premier roman Amours Collatérales a été récompensé par le prix Léopold Stanislas en décembre 2010. Le second, La face cachée de Gandhi, a été publié en juin 2011 et nominé pour le prix Victor Hugo. En 2016, il publie deux thrillers : Paradis in vitro aux éditions des Tourments et Foi de Mécréant aux Editions Ex Aequo.
L'audition, un joyau si brillant que seul Dieu pouvait l'inventer ! est son dernier ouvrage : un défi de vulgarisation de la discipline qu'il a enseignée de nombreuses années.
À la veille de son exécution, Sam confie au pasteur qu'il n'a pas tué David, son codétenu. Après enquête, on apprend que le cadavre a disparu de la morgue. David se serait-il joué de la grande faucheuse ? Il en serait bien capable, le bougre ! Enfant déjà, il défiait la mort d'étranges façons...
Parole de mécréant, ce polar malin fera vaciller plus d'un dévot !