Au centre de ce nouveau scandale, qui menace près d'un million de Martiniquais et de Guadeloupéens, le Chlordécone, un puissant pesticide, interdit depuis 1993 : utilisé abusivement pendant vingt ans dans les plantations de bananes des Antilles françaises au mépris de la loi, il est responsable, au-delà de la contamination des sols et des ressources en eau potable, d'un dramatique problème de santé publique (taux anormalement élevé de cancer de la prostate, augmentation des maladies de Parkinson et Alzheimer, infertilité masculine...).
Actuellement, 22500 ha en Martinique et 5400 ha en Guadeloupe de terres agricoles sont fortement contaminées au Chlordécone. Des terres à bananes où le pesticide a été fortement utilisé sont reconverties en cultures vivrières. Les risques de contamination des productions de ces sols sont évidents. Voici douze mesures urgentes proposées ici : une démarche constructive pour sortir de la gestion calamiteuse du dossier Chlordécone par les services de l'Etat.