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Autrement Dit
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Marie Madeleine Dreux d'Aubray, marquise de Brinvilliers, née le 2 juillet 1630, rendue célèbre par l'Affaire des poisons, fut jugée le 16 juillet 1676 et exécutée le lendemain pour empoisonnement.Fille d'Antoine Dreux d'Aubray , lieutenant civil du Châtelet de Paris à l'époque de la Fronde (il apparaît à ce titre dans les Mémoires du cardinal de Retz), sa réputation sulfureuse lui prête des relations incestueuses avec ses frères dès l'âge de 7 ans.
Ce n'est qu'après son procès, dans l'attente de son exécution, qu'elle accepte enfin de se confier à son confesseur, l'abbé Pirot. Elle est exécutée le 17 juillet 1676, et montre à cette occasion une piété qui impressionne la foule après avoir confondu son confesseur.
Son procès, sa condamnation et son exécution sont rapportées dans la correspondance de Madame de Sévigné ainsi que dans les Crimes Célèbres d'Alexandre Dumas. -
Dans cette nouvelle, Alexandre Dumas avec tout le talent qu'on lui connaît, décrit les derniers moments de la vie de la Marquise de Ganges... et la machination qu'ourdissent contre elle ses deux beaux-frères.
Un récit émouvant qui raconte la grandeur de cette femme et ce que sont devenus chacun des criminels
Un récit plein d'aventures, de suspens, de grandeur humaine aussi ! -
Distribution de cette représentation historique :
Edwige Feuillère, Marguerite Gautier ;
Jean-Pierre Aumont, Armand Duval ;
Germaine Michel, Prudence ;
Louis Seigner (Sociétaire de la Comédie Française), Monsieur Duval ;
Dora Doll, Olympe ;
Michel Etcheverry, Varville ;
Chantal de Rieux, Nichette ;
Varny, Saint Gaudens ;
Germaine Delba, Nanine ;
Jean Michau, G. Rieu ;
Y. Brieux, Adèle ;
Georges Saillard, Le Docteur ;
Micheline Pizani, Esther ;
Roland Bourdin, Gustave.
Au sujet de la Dame aux Camélias, laissons parler l'auteur lui-même, et quelques personnes qui l'ont connue :
Je ne tire pas de ce récit la conclusion que toutes les filles comme Marguerite sont capables de faire ce qu'elle a fait ; loin de là; mais j'ai eu connaissance qu'une d'elles avait éprouvé dans sa vie un amour sérieux, qu'elle en avait souffert et qu'elle en était morte. J'ai raconté au lecteur ce que j'avais appris. C'était un devoir.
Je ne suis pas l'apôtre du vice, mais je me ferai l'écho du malheur noble partout où je l'entendrai crier. L'histoire de Marguerite est une exception, je le répète; mais si c'eût été une généralité, ce n'eût pas été la peine de l'écrire.
Alexandre DUMAS fils
Il y avait en l'an de grâce 1845, dans ces années d'abondance et de paix où toutes les faveurs de l'esprit, du talent, de la beauté et de la fortune entouraient cette France d'un jour, une jeune et belle personne de la figure la plus charmante, qui attirait à elle, par sa seule présence une certaine admiration mêlée de déférence pour quiconque, la voyant pour la première fois, ne savait ni le nom, ni la profession de cette femme. Elle avait en effet, et de la façon la plus naturelle, le regard ingénu, le geste décevant, la démarche hardie et décente tout ensemble, d'une femme du plus grand monde. Son visage était sérieux, son sourire imposant, et rien qu'à la voir marcher, on pouvait dire ce que disait un jour Elleviou d'une femme de la cour: "Evidemment, voici une fille ou une duchesse".
Jules JANIN
On lui savait gré de sa décence dans la vie, de sa tenue dans le scandale et du pas de Déesse sur les nuées dont elle poursuivait le sentier de la perdition.
Paul de SAINT VICTOR