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Littérature
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L'abbé Faria, érudit, qui s'est pris d'amitié pour Dantès, lui donner une éducation exceptionnelle, tant économique que politique, sociale, philosophique et mondaine. Le prêtre lui a même dévoilé, dans une déduction littéralement, le complot tramé par Danglars et Fernand Mondego en présence de Caderousse ainsi que la participation décisive de Gérard de Villefort, substitut du procureur du roi à Marseille. Faria lui a également révéler le secret qui l'a fait passer pour fou aux yeux de ses geôliers : il est le dépositaire d'un immense trésor, celui des Spada, enterré depuis des siècles dans l'île de Monte-Cristo. Les deux prisonniers décident de préparer ensemble leur évasion, mais le vieux prêtre meurt et Edmond s'imaginant être enterré, prend sa place dans le sac cousu, muni du couteau de l'abbé. Il vivra d'intenses moment de terreur en comprenant - trop tard - qu'il va être jeté à la mer comme tous les malheureux prisonniers morts captifs avec aux pieds un boulet de trente-six. Retrouvant la liberté après quatorze ans de captivité, et devenu richissime, Dantès revient à Marseille. Il y apprend que son père est mort, sans doute de faim, et que sa fiancée Mercédes, le croyant mort, a épousé son cousin Fernand Mondego, un pêcheur épris d'elle et habitant, comme elle, le quartier des Catalans.
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De sa plume incomparable, Alexandre Dumas nous fait vivre les aventures d'un Gascon désargenté : d'Artagnan, monté à Paris dans le but de faire carrière. Arrivé dans la capitale, il se lie d'amitié avec Athos, Porthos et Aramis, mousquetaires du roi Louis XIII. Ces quatre hommes vont s'opposer au premier ministre, le Cardinal de Richelieu, et à ses agents, dont la belle et mystérieuse Milady de Winter, pour sauver l'honneur de la reine de France Anne d'Autriche. Avec ses nombreux combats et ses rebondissements romanesques, « Les Trois mousquetaires » est l'exemple type du roman de cape et d'épée...
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Dans une époque secouée par les guerres de religion, Marguerite de Valois épouse Henri de Navarre afin d'établir la paix entre protestants et catholiques. Le mariage de la soeur de Charles IX est l'occasion de grandes fêtes en France et notamment à Paris où le peuple est en liesse. À cette occasion, le roi de Navarre et l'amiral de Coligny ont réuni autour d'eux tous les grands chefs huguenots et croient la paix possible. Cependant, au-delà de la politique, on a marié deux êtres qui ne s'aiment guère et l'on observe dès le début de l'histoire qu'ils entretiennent d'autres liaisons. La « fidélité politique » de Marguerite envers son époux est vite prouvée puisqu'elle plaide pour sa vie lors du massacre de la Saint-Barthélemy pendant lequel Charles IX fait tuer les grands chefs protestants à l'exception des princes de sang : le prince de Condé et le roi de Navarre. Mais l'horrible massacre est aussi pour Margot l'occasion de rencontrer le comte de la Mole, seigneur protestant venu à Paris pour proposer ses services à Henri de Navarre...
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Edmond Dantés, second du navire le Pharaon, débarque à Marseille pour s'y marier le lendemain avec sa fiancée, la Catalane Mercédès. Il est dénoncé, par des amis jaloux, comme conspirateur bonapartiste et jeté dans une geôle du château d'If, au large de Marseille. Après quatorze années, où il est réduit à la solitude et au désespoir, Dantés et instruit par un compagnon de captivité, l'abbé Faria. Dantés parvient enfin à s'échapper et prend alors possession d'un trésor que lui a légué l'abbé Faria, sur l'île de Monte-Cristo. Le comte de Monte-Cristo, entreprend alors de se venger de ceux qui l'ont accusé et précipité dans l'abîme.
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Extrait
I – La porte Saint-Antoine
Etiamsi omnes !
Le 26 octobre de l’an 1585, les barrières de la porte Saint-Antoine se trouvaient encore, contre toutes les habitudes, fermées à dix heures et demie du matin.
À dix heures trois quarts, une garde de vingt Suisses, qu’on reconnaissait à leur uniforme pour être des Suisses des petits cantons, c’est-à-dire des meilleurs amis du roi Henri III, alors régnant, déboucha de la rue de la Mortellerie et s’avança vers la rue Saint-Antoine qui s’ouvrit devant eux et se referma derrière eux : une fois hors de cette porte, ils allèrent se ranger le long des haies qui, à l’extérieur de la barrière, bordaient les enclos épars de chaque côté de la route, et, par sa seule apparition, refoula bon nombre de paysans et de petits bourgeois venant de Montreuil, de Vincennes ou de Saint-Maur pour entrer en ville avant midi, entrée qu’ils n’avaient pu opérer la porte se trouvant fermée, comme nous l’avons dit.
S’il est vrai que la foule amène naturellement le désordre avec elle, on eût pu croire que, par l’envoi de cette garde, M. le prévôt voulait prévenir le désordre qui pouvait avoir lieu à la porte Saint-Antoine.
En effet, la foule était grande ; il arrivait par les trois routes convergentes, et cela à chaque instant, des moines des couvents de la banlieue, des femmes assises de côté sur les bâts de leurs ânes, des paysans dans des charrettes, lesquelles venaient s’agglomérer à cette masse déjà considérable que la fermeture inaccoutumée des portes arrêtait à la barrière, et tous, par leurs questions plus ou moins pressantes, formaient une espèce de rumeur faisant basse continue, tandis que parfois quelques voix, sortant du diapason général, montaient jusqu’à l’octave de la menace ou de la plainte.
On pouvait encore remarquer, outre cette masse d’arrivants qui voulaient entrer dans la ville, quelques groupes particuliers qui semblaient en être sortis. Ceux-là, au lieu de plonger leur regard dans Paris par les interstices des barrières, ceux-là dévoraient l’horizon, borné par le couvent des Jacobins, le prieuré de Vincennes et la croix Faubin, comme si, par quelqu’une de ces trois routes formant éventail, il devait leur arriver quelque Messie.
Les derniers groupes ne ressemblaient pas mal aux tranquilles îlots qui s’élèvent au milieu de la Seine, tandis qu’autour d’eux, l’eau, en tourbillonnant et en se jouant, détache, soit une parcelle de gazon, soit quelque vieux tronc de saule qui finit par s’en aller en courant après avoir hésité quelque temps sur les remous.
Ces groupes, sur lesquels nous revenons avec insistance parce qu’ils méritent toute notre attention, étaient formés, pour la plupart, par des bourgeois de Paris fort hermétiquement calfeutrés dans leurs chausses et leurs pourpoints ; car, nous avions oublié de le dire, le temps était froid, la bise agaçante, et de gros nuages, roulant près de terre, semblaient vouloir arracher aux arbres les dernières feuilles jaunissantes qui s’y balançaient encore tristement.
Trois de ces bourgeois causaient ensemble, ou plutôt deux causaient et le troisième écoutait. Exprimons mieux notre pensée et disons : le troisième ne paraissait pas même écouter, tant était grande l’attention qu’il mettait à regarder vers Vincennes.
Occupons-nous d’abord de ce dernier.
C’était un homme qui devait être de haute taille lorsqu’il se tenait debout ; mais en ce moment, ses longues jambes, dont il semblait ne savoir que faire lorsqu’il ne les employait pas à leur active destination, étaient repliées sous lui, tandis que ses bras, non moins longs proportionnellement que ses jambes, se croisaient sur son pourpoint. Adossé à la haie, convenablement étayé sur les buissons élastiques, il tenait, avec une obstination qui ressemblait à la prudence d’un homme qui désire n’être point reconnu, son visage, caché derrière sa large main, risquant seulement un œil dont le regard perçant dardait entre le médium et l’annulaire écartés à la distance strictement nécessaire pour le passage du rayon visuel.
À côté de ce singulier personnage, un petit homme, grimpé sur une butte, causait avec un gros homme qui trébuchait à la pente de cette même butte, et se raccrochait à chaque trébuchement aux boutons du pourpoint de son interlocuteur.
C’étaient les deux autres bourgeois, formant, avec ce personnage assis, le nombre cabalistique trois, que nous avons annoncé dans un des paragraphes précédents. -
Balsamo est revenu d'Amérique et prédit et la fin des grands de ce monde et l'avenir révolutionnaire de la France...Le Collier de la Reine prend appui sur la célèbre affaire du Collier de Marie-Antoinette dont la domination mènera la royauté à sa perte. Le début du roman nous montre la reine, accompagnée d'Andrée, rendant une visite de charité à Jeanne de La Motte-Valois, en cachette du roi. Sur le chemin du retour, la reine, par la conduite imprudente de son cabriolet, suscite la colère du peuple, qui la prend pour une courtisane. Elle n'est sauvée que par l'intervention d'un jeune noble, le comte Olivier de Charny...
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Balsamo est revenu d'Amérique et prédit et la fin des grands de ce monde et l'avenir révolutionnaire de la France...Le Collier de la Reine prend appui sur la célèbre affaire du Collier de Marie-Antoinette dont la domination mènera la royauté à sa perte. Le début du roman nous montre la reine, accompagnée d'Andrée, rendant une visite de charité à Jeanne de La Motte-Valois, en cachette du roi. Sur le chemin du retour, la reine, par la conduite imprudente de son cabriolet, suscite la colère du peuple, qui la prend pour une courtisane. Elle n'est sauvée que par l'intervention d'un jeune noble, le comte Olivier de Charny...
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Monte-Cristo s'attaque à Danglars. Grâce à sa fortune et aux mauvais penchants du banquier, il va parvenir à le presque ruiner. Il s'arrange ensuite pour le pousser à vendre sa fille Eugénie en mariage à un prétendu prince Cavalcanti, pseudo-aristocrate italien fabriqué de toutes pièces par le comte et supposé (par Danglars) cousu d'or. La fiancée découvrira, le jour de la signature du contrat, que Benedetto n'est pas plus riche que prince ou italien mais bien un forçat évadé. Vient enfin le tour de Villefort, dont l'épouse empoisonne un à un les membres de sa famille afin de faire hériter son fils Édouard. L'ayant démasquée, Villefort lui ordonne de mettre fin à ses jours sans quoi il requerra lui-même contre elle la peine de mort. Elle s'empoisonne donc mais, autant par vengeance que par amour insensé, elle tue également leur jeune fils. Villefort, après avoir montré à Edmond épouvanté le cadavre de l'enfant, perd la raison. Monte-Cristo a pu, entre temps, empêcher Valentine de Villefort de mourir à son tour de la main de sa marâtre. Mais entre temps, Danglars, piégé par Monte-Cristo et préférant une bonne banqueroute à une mauvaise prison, s'est enfui à Rome où le comte l'a fait enlever par le bandit Vampa en vue de lui prendre, repas après repas, les millions qu'il a volés aux hospices et ce à raison de cent mille francs par souper ! Lorsque Danglars, à bout de faim et de soif, ayant tout donné à ses geôliers, gardant comme un halluciné les cinquante mille francs qui seuls lui restent, voit apparaître enfin ce « Maître » qui ordonne à Vampa lui-même, il reconnaît d'abord Monte-Cristo, puis Edmond Dantès. Une fois sa vengeance accomplie mais torturé de questions sur le droit de se faire justice, de se substituer à Dieu, Monte-Cristo repart vers l'Orient en compagnie de la femme qui l'aime et qui, peut-être, lui fera retrouver une sérénité mise à mal par la mort injuste du jeune Édouard, fils de Villefort. Il a richement doté Valentine et Maximilien et leur a fait cadeau de son île en ne leur laissant qu'un bref message : « Attendre et espérer ! »