De sa naissance en Angleterre à la fin du XIXe siècle à son véritable développement à partir des années 1960, avec l'épopée des joueuses rémoises et les victoires américaines en Coupe du monde et aux Jeux olympiques, ce livre retrace cent cinquante ans d'histoire du ballon rond au féminin. Intrinsèquement liée aux luttes féministes, cette histoire est faite de hauts et de bas, portée par des joueuses courageuses, qui se sont battues pour pouvoir exercer un sport et assouvir leur passion, souvent en dépit de l'avis des gouvernements, journalistes et fédérations de leur époque, qui auraient préféré voir ces femmes à la maison plutôt que sur un terrain. Dans les années 1990, après bien des batailles, le football féminin connaît enfin l'âge de son expansion sur tous les continents et continue aujourd'hui à gagner en puissance. Hubert Artus fait ainsi un tour du monde inédit et mouvementé de l'état de la discipline, des pays africains au Proche-Orient, de l'Amérique latine à l'Asie.
Ce livre est nourri d'interviews de joueuses, de coachs et d'agents en activité, ainsi que de futures jeunes stars françaises, explorant ainsi le football féminin de demain, celui de l'égalité salariale et du soft power.
Le 19 juillet 2019, le Tour de France célèbre les 100 ans du maillot jaune, imaginé par Henri Desgrange pour permettre aux spectateurs de reconnaître le premier de la course. Jaune, comme le soleil de juillet. Jaune, comme le quotidien sportif L'Auto, créateur et organisateur du Tour.
Les plus grands champions (Coppi, Bobet, Anquetil, Merckx, Hinault, LeMond, Indurain, et Armstrong, le banni) ont ramené plusieurs fois le maillot jaune à Paris. D'autres l'ont porté une journée, couronnant ainsi de jaune leur palmarès. Et Raymond Poulidor a conquis sa gloire en courant après tout au long de sa carrière.
Mais, pendant la course, la vie continue. Les événements n'ont pas manqué au cours des mois de juillet des cent dernières années : signature du Traité de Versailles, accords de Genève, fin de la guerre d'Indochine, victoire de Charly Gaul faisant écho au retour du général de Gaulle en 1958, suites des remous des émeutes de mai 68, premier pas sur la lune quelques heures après la première victoire d'Eddy Merckx. Mille histoires lient le Tour et la politique, les champions et les présidents. Aucun Français ne l'a gagné depuis Bernard Hinault en 1985, mais le Tour de France, ce mythe national, reste un monument sportif en même temps qu'une immense fête, avec le maillot jaune pour drapeau.
Devenue journaliste pour pouvoir suivre le Tour de France, Béatrice Houchard a couvert six campagnes présidentielles pour La Nouvelle République du Centre-Ouest, La Vie, Le Parisien, Le Figaro et L'Opinion. Elle est notamment l'auteure de Faut-il arrêter le Tour de France ? (Larousse, 2009) et Le Fait du Prince (Calmann-Lévy, 2017).
"Écrire un livre vérité sur les mensonges du cyclisme, passer à rebrousse-poil trente ans de silence, témoigner de l'envers d'un décor auquel j'ai longtemps appartenu, non, croyez-moi, ça n'a pas été facile. Et puis, j'entends déjà les sarcasmes : briseur de rêve, cracheur dans la soupe, fossoyeur d'un sport populaire. Oui, c'est ainsi qu'on peut le prendre si l'on ne veut rien savoir, pourvu que la roue tourne. Mais à quel prix... Non, il n'est pas facile de révéler ces pratiques. Non, il n'est pas facile de se mettre à nu et d'affronter le regard de l'opinion publique. Souvent, je me suis interrogé. As-tu le droit de faire ce que personne n'avait fait avant toi ? Peux-tu prendre la lourde responsabilité de briser la loi du silence ? Aurais-tu rédigé ce livre si, le 8 juillet 1998, tu n'avais pas été appréhendé par les douaniers ? J'ai réfléchi, j'ai hésité. Car, je le reconnais, sans ma garde à vue, sans mes seize jours de prison, jamais je n'aurais compris. La force de l'habitude, la routine, le confort. Puis j'ai réalisé qu'il le fallait. Quitte à briser des légendes. Quitte à faire mal." W.V.
Le 22 mai 68 au petit matin, un groupe de footballeurs révoltés décide d'investir les locaux de la Fédération française de football, 60 bis avenue d'Iéna à Paris. Cette occupation qui ne durera que quelques jours a pour devise de rendre « le football aux footballeurs ».Quarante ans plus tard, l'histoire du sport français n'a que peu fait état de cette action de révolte. Pourtant, le monde du football s'en est trouvé modifié. La représentativité des acteurs a été reconnue et les responsabilités mieux partagées. Certains règlements administratifs restrictifs ont été abolis (le contrat à vie) et, sans faire sa révolution, le football français a offert un nouveau visage.Le 26 janvier 2007, cette devise que ces « enragés du football » ont exhibée cinq jours durant sur la façade de la Fédération a eu une résonance particulière puisqu'il fut le slogan de campagne de Michel Platini dans sa course à l'accession à la présidence de l'UEFA. (Union européenne de football)...Pour revenir sur ces événements, Alain Leiblang, Faouzi Mahjoub, tous deux acteurs de l'occupation, ainsi que François-René Simon, footballeur acquis à ces idées, ont rencontré bon nombre d'intervenants de l'époque.
Sa vie est une fête, un tourbillon dans lequel il nous entraîne, sur plus d'un demi-siècle de passions, de rencontres et d'histoires extraordinaires : ses vacances enfant chez le général de Gaulle dont il est le petit-neveu, sa complicité avec les Verts de Saint-Étienne, son indéfectible amitié avec Thierry Roland, Jean-Michel Larqué, Serge Blanco, le couple Chirac, ou encore Michel Platini qui organise des séances de tirs au but rien que pour lui après le drame de Furiani...
Jacques Vendroux a démarré sa carrière de journaliste sportif à l'ORTF (aujourd'hui Radio France) en 1966, grâce à son père, ce qui lui fait dire avec une pointe de malice qu'il est un « pistonné de la Ve République ». Mais c'est son amour pour le foot qui lui a permis d'être ce qu'il est, un homme doté de valeurs fortes : la camaraderie, la nécessité de se dépasser, la générosité.
Dans ce livre nostalgique et joyeux, il explore pour nous les coulisses du sport, avec ce franc-parler qui le caractérise : tantôt léger comme une caresse, tantôt rude comme un tacle !
Pour « l'équipe du Respect », une nouvelle saison de football va débuter. Ce sera l'occasion pour Alex, Grégory, Pierre, Lucas, Abdel, Éric, Djibril, Jérémie, Patrick, Mamadou, Samir ou encore Maeva de disputer des matches très instructifs...Rejoins-les, et gagne toi aussi le seul match qui compte : celui du respect !
Le destin brisé d'une légende du footballPour s'être opposé à la volonté de Mobutu, Pierre Ndaye Mulamba, l'attaquant vedette des Léopards du Zaïre, a tout perdu. Gloire nationale et faire-valoir du régime, après avoir remporté la Coupe d'Afrique des Nations et qualifié son pays pour la Coupe du monde 1974, il est devenu l'homme à abattre du dictateur zaïrois.Sauvagement agressé par les hommes de mains du pouvoir, qui le laissent pour mort après avoir assassiné son fils sous ses yeux, il est contraint d'abandonner sa famille et de s'exiler. Réfugié en Afrique du Sud, où il est quasiment réduit à la mendicité, l'ex-champion tente de survivre depuis quinze ans dans les townships du Cap.Son histoire tragique, celle d'un dieu du stade devenu SDF, symbolise les liens complexes qui entremêlent parfois le sport, la politique, l'argent et les droits de l'homme. De l'ascension du jeune Pierre aux exploits de « Mutumbula », la terreur du ballon rond, jusqu'à la descente aux enfers d'un monument du football mondial, le récit poignant d'un destin exceptionnel.
- Avez-vous été champion du monde grâce à l'EPO ?
- Oui.
- Des médecins vous ont-ils chargé ?
- Oui.
- Le faisiez-vous pour l'argent ?
- Oui.
- Vous seriez-vous dopé sans l'appât du gain ?
- Non.
- Aviez-vous le sentiment de bafouer l'éthique sportive ?
- Non.
- Aviez-vous peur pour votre santé ?
- Non.
- Avez-vous peur pour votre santé ?
- Oui.
- Avez-vous acheté vos médailles ?
- Quelques-unes.
- êtes-vous une exception ?
- Non.
- La naissance de votre petite fille est-elle pour quelque chose dans vos aveux délibérés ?
- Oui.
- Vous sentez-vous aujourd'hui soulagé ?
- Oui.
- Pensez-vous que le cours des choses s'améliorera ?
- Non.""
Ex-champion du monde de VTT, ex-champion de France de cyclo-cross, ancien coureur professionnel sur route (notamment chez Festina), Jérôme Chiotti, né en 1972, est le premier coureur de haut niveau en activité à avoir osé briser la loi du silence. Aujourd'hui en butte aux sanctions du pouvoir sportif, il apporte ici un éclairage nouveau sur un sport dont on croyait pourtant tout connaître : dopage, complaisance des médecins, filières d'approvisionnement, arrangements illicites, mafias des courses, sans oublier les pratiques effroyables en vigueur parmi les amateurs.
Il aurait pu mal tourner, comme beaucoup autour de lui coincés entre les tours de Seine-Saint-Denis. Mais Jean-Marc Mormeck, Guadeloupéen débarqué à Bobigny à l'âge de six ans, imaginait pour lui d'autres horizons. Sa rage, il l'exprimerait bel et bien avec ses poings mais pour devenir un champion, pas un caïd de cité.Cela a pris du temps et quelques détours mais le rêve a été touché du doigt. Mormeck, The Marksman, 1,81 m, 89 kg et une musculature impressionnante, a aujourd'hui un palmarès unique ; champion des lourds légers WBA et WBC, il a atteint des sphères qu'aucun boxeur français n'avait tutoyées depuis près d'un demi-siècle.Pour cela, il n'a pas seulement fallu se battre sur les rings et empiler petit à petit les victoires en attendant les projecteurs, mais savoir aussi tenir tête aux promoteurs, qui imposent la loi de l'argent dans le plus opaque des milieux sportifs.À l'heure où il décide de remonter sur les rings en catégorie poids lourds, Jean-Marc Mormeck a décidé de tout raconter. Outre sa carrière exemplaire, le champion dévoile, dans un récit très personnel et vivant, les coulisses d'un univers secret et intriguant.Coups tordus, paillettes et extravagances en tous genres : bienvenue dans le monde merveilleux du boxing-business !
Ils partent à l'assaut des sommets les plus difficiles, traversent les océans dans des conditions épouvantables, et se lancent à eux-mêmes les défis les plus fous. Ils s'infligent souvent les pires souffrances, au risque, parfois, de la mort. Pourquoi ? Christine Le Scanff, pour comprendre ces aventuriers de l'extrême, a longuement interrogé quinze d'entre eux. Avec une grande sincérité, mais aussi beaucoup de pudeur, ils racontent les grandes étapes de leurs parcours, analysent leurs motivations, évoquent certains épisodes marquants de leur vie. Magnifique témoignage sur ces personnages exceptionnels, ce livre concerne aussi chacun d'entre nous : il nous parle de révolte, et de la manière de canaliser sa violence ; il nous parle de dépouillement, de prise de conscience de ses limites, et de la générosité apaisée à laquelle on parvient, enfin, quand on est réconcilié avec soi-même, avec les autres.
"L'écrivain et humoriste Tristan Bernard, de son vrai prénom Paul, fut directeur du vélodrome Buffalo à Paris. Tristant était le nom d'un cheval gagnant sur lequel il avait misé aux courses ! Il devint directeur du Buffalo en 1895 alors qu'il était rédacteur en chef du Journal des vélocipédistes. C'est lui qui introduisit Toulouse-Lautrec dans le milieu de la course cycliste, dont le peintre tomba immédiatement amoureux. Il immortalisa au crayon noir le grand champion Zimmerman (Zimmerman et sa machine, musée du Louvre)."
Les grandes compétitions sportives internationales reposent sur une organisation colossale. Plongeant au coeur des coulisses de Roland- Garros, ce livre explore l'envers du décor. Il met en lumière les enjeux économiques, l'arrière-plan logistique, les retombées médiatiques et les dimensions culturelles du sport aujourd'hui.Comment les arbitres et les ramasseurs de balles sont-ils sélectionnés ? Comment les courts sont-ils préparés ? Comment est assurée la sécurité des joueurs ? Qui décide de la programmation des matchs ? Que se passe-t-il derrière la porte des vestiaires ? Quelles sont les sommes en jeu ? Une enquête minutieuse permet de répondre à ces questions.Un tournoi comme Roland-Garros est bien davantage qu'un simple évènement sportif. Il s'agit d'un fait social total. Chaque année, un demi-million de spectateurs viennent dans le stade. Les matchs sont retransmis dans cent quatre-vingts pays. Pour mettre au point un tel spectacle, des milliers de personnes travaillent sans relâche. De l'entraîneur au médecin, en passant par le cordeur, l'hôtesse d'accueil, l'agent de sécurité, le cuisinier, jusqu'à l'orfèvre qui réalise les coupes, une extraordinaire diversité de savoir-faire préside à l'organisation de cette manifestation. Ces acteurs de l'ombre, et les rapports sociaux qu'ils tissent, constituent la matière vive de cet ouvrage.Un récit vivant et informé, une façon originale de parler du sport et de sa place dans nos sociétés
"Ayrton Senna mourut dans l'hôpital où était soigné Massimo X., un jeune accidenté de la route tombé dans le coma en 1990. Après l'accident de leurs fils, les parents de Massimo avaient contacté le pilote brésilien. Pilote adulé par le jeune accidenté, Ayrton avait alors enregistré quelques messages destinés à stimuler l'éveil de Massimo : "Ciao Massimo, c'est moi, Ayrton, pilote de Formule 1. On me dit que tu es blessé, mais il faut réagir. Ta place est là, auprès de moi, à Imola." Deux ans plus tard, massimo sortait des limbes grâce aussi au son de la voix de son idole. Il resta paralysé. Et c'est dans le plus grand secret que le pilote brésilien vint de nombreuses fois lui rendre visite. Dans ce même hôpital, où Ayrton allait perdre la vie..."
Béloni, qui tient un bistrot à Saint-Junien, près de Limoges, est un monde à lui tout seul. Contrebandier d'occasion, séducteur sans pareil, psychanalyste à ses heures, ce Basque conquis par le Limousin est le gourou et le chef de meute d'une équipe d'adolescents prolongés qui le suivraient au bout du monde.Entrez chez lui et vous ferez connaissance avec quelques gaillards déchaînés et bon enfant, aussi ardents sur les terrains de rugby que rapides à siffler une fille ou un pastis. Chronique d'un temps des copains et tableau de la vie de province dans une bourgade de la France profonde, ce roman est un livre à part dans l'oeuvre d'un écrivain volontiers sombre et tragique : Béloni est un texte allègre et souvent désopilant, un divertissement qui célèbre les plaisirs de l'amitié, du sport et de la littérature.
Vaste champ que le sport, plaine immense et peuplée mais aussi réductible à une somme de gestes. prendre le sport par les gestes, qu'ils soient dérisoires ou décisifs, c'est zoomer sur l'unité de base qu'il partage avec le quotidien et qui en fait de la vie continuée par d'autres moyens, néanmoins, le sport prolonge de manière spécifique l'immense affaire d'avoir un corps. On ne court pas sur une piste comme derrière un bus. On ne lance pas un javelot comme un galet. Le geste sportif est appris, éprouvé, ajusté. voici donc une petite balade subjective qui va du geste basique (courir) au geste unique (la mano de dios de Maradona) et nous fait croiser des hommes faits gestes (La Papinade)...
Le 12 juillet 1998, la bande à Zidane propulse l'équipe de France sur le toit du monde. Des scènes de joie et d'hystérie collectives offrent au monde entier un visage conquérant de « la France qui gagne ». Aujourd'hui encore, chaque Français se souvient de ce qu'il a fait ce jour-là, et de ces millions d'individus prenant d'assaut les Champs-Élysées et les principales artères des villes françaises. À l'instar d'un 14 juillet, le 12 est définitivement devenu une date à part dans l'histoire de France.Mais que s'est-il vraiment passé dans les coulisses de cette journée ? Pour Bixente Lizarazu, Laurent Blanc, Frank Leboeuf, Bernard Lama, Alain Boghossian ou Leonardo ? Pour Michel Platini, coprésident du comité d'organisation ? Pour Philippe Massoni, le préfet de police de Paris ? Pour Stéphane Meunier, vidéaste embarqué au sein de l'équipe de France et réalisateur des Yeux dans les Bleus ? Pour eux tous, mais aussi pour d'autres moins connus (intendant de l'équipe de France, supporters, volontaires, etc.), cette journée a eu une saveur inoubliable.Pour revivre ces vingt-quatre heures de folie qui ont donné à la France des airs de Libération, Xavier Rivoire a rencontré un à un tous ces acteurs. À tous, il a demandé de reprendre leur agenda personnel et de se rappeler. Anecdotes jamais entendues, secrets pas encore révélés, joueurs connus ou femmes et hommes restés jusqu'à présent en retrait : C'était un 12 juillet permet de remettre en perspective. De sourire. De se souvenir.
On entre ici comme dans un roman, par l'entremise d'une diva. Suzanne Lenglen, la « Divine », est au coeur de cette fabuleuse histoire des « Mousquetaires », celle d'Henri Cochet, de René Lacoste, de Jean Borotra et de Jacques Brugnon.Tout commence le 10 septembre 1927 à Philadelphie. La France remporte pour la première fois la coupe Davis grâce à ses Mousquetaires.Jusqu'en 1932, sans interruption, l'équipe de France va accumuler les victoires dans la célèbre épreuve par équipes et incarner l'âge d'or du tennis français. En sa qualité de tenante du titre, la France se doit d'organiser la coupe Davis de 1928. Pour ce faire, on construit un stade digne d'accueillir un tel événement : Roland-Garros est né.Quels que furent les succès futurs de ce sport, les Mousquetaires conservent le palmarès le plus éloquent de l'histoire du tennis de ce pays.Quatre-vingts ans après la construction de Roland-Garros, les Mousquetaires méritaient bien le livre hommage qui ne leur avait jamais été rendu. Composé d'anecdotes et de photos inédites, fourmillant d'informations, La Saga des Mousquetaires est l'ouvrage de référence.AVANT PROPOS
Guy FORGET- Arnaud BOETSCH - Nicolas ESCUDÉ
QU'IL S'AGISSE DES COMÉDIES, DES TRAGÉDIES OU DES ONE-MAN SHOW, CE THÉÂTRE FOOTBALLISTIQUE PORTE EN LUI LES GRANDS THÈMES ET LES GRANDS NOMS QUI FONT L'HISTOIRE DU SPORT LE PLUS UNIVERSEL DE LA PLANÈTE. AVEC HUMOUR ET PRÉCISION, L'AUTEUR NOUS INVITE DANS SON THÉÂTRE FOOTBALISTIQUE OÙ LES ACTEURS SONT BIEN PLUS QUE DE SIMPLES JOUEURS, ET DES DÉCORS BIEN PLUS GRANDS QUE LE SIMPLE RECTANGLE DE JEU. DANS CE THÉÂTRE, LE RIDEAU NE TOMBE JAMAIS, ET LES PEURS COMME LES JOIES TROUVENT LEUR RESPIRATION ENTRE LES LIGNES. PLUS D'UNE TRENTAINE D'ÉVÉNEMENTS SONT ICI RACONTÉS PAR LE MENU. LA MISE EN PERSPECTIVE DU CONTEXTE SOCIAL, HISTORIQUE ET ÉCONOMIQUE DE CHAQUE HISTOIRE REND PLUS FORT ENCORE CE SPECTACLE VIVANT, FAISANT DU FOOTBALL LE THÉÂTRE DE NOS RÊVES, DE NOS RIRES ET DE NOS DRAMES.
Jacques Marchand est un personnage incontournable de l'histoire du sport cycliste et du journalisme de sport. Fondateur du Tour de l'Avenir, l'antichambre du Tour de France, mais surtout rédacteur en chef et responsable des pages cyclisme à L'Equipe pendant de longues années, son livre est un véritable cri du coeur qui évoque la fin proche du sport cycliste et plus particulièrement de son joyau qu'est le Tour de France. Avec les mots d'un homme posé mais en colère, il dresse le constat d'un sport à la dérive dont la fin serait toute proche. Véritable pamphlet, la légitimité de l'auteur donne à ce livre une force supplémentaire. Tout commence comme une histoire d'amour entre la presse écrite et la « petite reine ». Pour les besoins de leurs publications des hommes comme Pierre Giffard, fondateur du journal Le Vélo, ou Henri Desgrange avec son L'Auto-Vélo décident de créer des courses cyclistes (Paris-Brest-Paris et le Tour de France), et ainsi de profiter de l'exclusivité de l'événement pour « doper » leurs ventes. Si le cas est courant aujourd'hui, ces hommes font figure de pionniers dans les années 1900. Bien des années plus tard, la nuit de noces entre la presse écrite et le sport cycliste fait place à des périodes orageuses avec l'arrivée du média télé qui bouleverse définitivement l'équilibre du couple. Dès lors, la « petite reine » se donne à un autre et brouille définitivement ses liens originels avec la presse écrite. C'est sous la forme de cette histoire d'amour tumultueuse que Jacques Marchand dénoue les fils de l'histoire d'un couple qui vit « presque » aujourd'hui contre nature.
Si elle n'est déjà plus qu'un souvenir, la Coupe du monde fut un moment exceptionnel de l'histoire du rugby français. Et plus encore. Car elle s'est située à la croisée des chemins de ce sport, entre vieilles traditions toujours entretenues et modernité nécessaire. Jean-Christophe Collin, qui l'a couvert pour L'Équipe, a choisi dix moments de cet événement mondial.Des plus connus, comme la lecture de la Lettre de Guy Môquet ou le haka de France - Nouvelle-Zélande, aux plus intimes, comme l'étonnante présence dans les tribunes du stade Vélodrome du père du rugby géorgien. Au gré de ce récit, l'auteur va en décrire les coulisses et au-delà, en tirer le fil, emprunter les chemins de traverse de ce sport d'histoires et de légendes, ainsi raconter derrière le décor, le phénomène Chabal, les rapports rugby et télévision ou ces petits moments de convivialité comme cette partie de football et de bières partagées entre les joueurs portugais et les All Blacks.Autant d'instants singuliers qui disent tout ce que le rugby porte en lui, de cette culture, de ses travers, de ses contradictions, de ce qu'il est un sport à nul autre pareil. Un voyage, par-delà les apparences et la porte close des vestiaires...
Comment un homme qui a consacré ses journées, jusqu'à l'âge de vingt-deux ans, aux travaux de la ferme familiale, devient-il vice-champion du monde des pilotes de rallyes ? Comment ce même homme devient-il ensuite directeur sportif de Citroën Sport, sans formation ni de gestionnaire ni de manager ? Et comment cet homme a-t-il repéré avant tout le monde un jeune prodige du nom de Sébastien Loeb, se transformant alors en mentor, ce qui n'était pas prévu non plus ? Guy Fréquelin est cet homme et il répond ici à toutes ces questions.Nous voilà avec lui dans la ferme d'antan puis, et surtout, sur les circuits les plus prestigieux et les routes les plus périlleuses. Nous sommes dans les coulisses des courses, racontées dans le moindre détail. Nous entrons dans son bureau de directeur sportif où il s'en est concocté, des projets. Où Guy Fréquelin a transformé Citroën Sport et a fait de la marque aux chevrons le champion du monde des constructeurs. Enfin, bien sûr, il nous raconte tout de sa rencontre avec Sébastien Loeb et de la montée en puissance du « gamin ». aujourd'hui auréolé d'un cinquième titre mondial.Guy Fréquelin a toujours pris son destin en main, allant là où, chaque fois, il se sentait prêt à relever un défi. Guy Fréquelin a toujours « piloté » sa vie. Ce livre est plus qu'un livre de Mémoires. C'est un témoignage sur la volonté d'entreprendre. Exemplaire.
Jacques Glassmann. Pour tous ceux qui s'intéressent au football et même pour les autres, ce nom est indissociablement lié à l'affaire V.A.-O.M. Car Jacques est tout simplement l'homme qui a dénoncé la corruption.
Son refus de toucher un pot-de-vin pour ménager des joueurs marseillais disputant une finale de Ligue des champions quelques jours plus tard, déclencha, au printemps de 1993, une tempête judiciaire et médiatique qui ébranla "foot business" jusqu'à ses fondations.
Dans cette tourmente où se succédèrent coups bas, défausses, intox et chantages en tous genres, Jacques Glassmann parvint toujours à garder la tête haute. Stoïque et courtois sous l'injure et la calomnie, il ne varia jamais dans ses dépositions.
Le secret de cette sérénité, Jacques Glassman nous le livre aujourd'hui, dix ans après les faits. IL a toujours gardé pour le foot l'amour pur et exigeant qu'il lui vouait quand, tout jeune joueur amateur dans son Alsace natale, il foula la pelouse d'un vrai terrain de foot pour la première fois. Et le jour où l'on voulu briser ce rêve de gosse, il a dit non, au nom de sa passion pour le foot, au nom du respect dû aux supporters et au nom des principes, tout simplement.
Foot et moi la paix est le récit émouvant d'un homme modeste et passionné qui a osé résister à la logique infernale de la corruption et qui est sorti de cette épreuve sans illusions, mais aussi sans amertume ni comptes à régler.
En 1991, Canal + vient au secours d'un club sinistré, qui vivote à la onzième place du championnat de France, dont le déficit cumulé approche les 50 millions, et qui peine à rassembler quelques milliers de spectateurs par match au Parc des Princes. Avec la chaîne cryptée, pendant cinq ans, de 1993 à 1997, le PSG va plus marquer le football français qu'au cours de ses vingt premières années, raflant un titre de champion, une Coupe d'Europe, deux Coupes de France et deux Coupes de la Ligue. Ces années glorieuses sont pourtant grosses de la terrible crise qui, au cours des deux saisons suivantes, plongera le club en enfer. Aujourd'hui, le Paris Saint-Germain n'est plus le poids lourd européen tant espéré, tout juste - et encore - une "bonne équipe", une formation en convalescence nettement distancée par la Juventus, le Barça ou le Bayern. Comment en est-on arrivé là ? Pourquoi ce qu'il faut bien appeler cet échec sportif de Canal + ?
Une enquête très complète, au confluent du sport, des médias et de la politique : l'auteur a recueilli les propos des principaux protagonistes des années Canal et a bénéficié de nombreuses confidences sur ce club qui a toujours attisé les passions.
Jean-Philippe Bouchard est journaliste à France Football. Il est un des meilleurs spécialistes du club parisien, qu'il suit depuis des années. En juin 1999, il a publié dans les colonnes de son journal une enquête très remarquée sur la calamiteuse saison 1998-1999 du PSG.
Jean-Philippe Bouchard est également l'auteur de Un siècle de football (Calmann-Lévy, trois éditions) et de Les Mots du sport (Points Seuil, 1997).
De cinq années de disette en coupe d'Europe à deux finales en 2004 pour les clubs ; du plus beau doublé de l'histoire du foot à une qualification laborieuse pour la Coupe du monde 2006... Vous aussi, vous avez du mal à vous habituer aux montagnes russes que nous impose depuis dix ans le football français ? Alors ce livre est fait pour vous.
La queule de bois qui a suivi l'ivresse des années 1998-2000 n'en finit pas, et l'équipe nationale n'est pas seule en cause : hormis une belle percée de Monaco en 2004, puis de Lyon en 2006 en Ligue des champions, les clubs français ont peu à peu décroché du peloton de tête du foot européen. Les professionnels - et ils sont de plus en plus nombreux - veulent croire que cette crise est passagère, et avancent que les conditions d'une renaissance du foot français sont désormais réunies : fin 2004, la Ligue vendait ses droits de transmission télévisée pour la somme astronomique de 600 millions d'euros par an, faisant ainsi de LI le championnat le mieux doté d'Europe, et depuis de mois de février 2005, un nouveau président est installé à la tête de la Fédération française de football, avec l'intention déclarée de mettre de l'ordre dans la maison.
C'est qu'il y a urgence : dix ans après l'arrêt Bosman, la crise est multiforme. En s'appuyant sur sa connaissance intime des hommes, des clubs, des sources de financement et des ressources en talents qui structurent ce sport roi, Jean-Philippe Bouchard répond à onze questions clés :
- Pourquoi l'équipe de France s'est-elle effondrée ?
- La relève est-elle prête ?
- Y a-t-il toujours un modèle français en matière de formation ?
- Les sélections nationales sont-elles en danger ?
- Quel est le niveau réel du championnat de France ?
- Les clubs français peuvent-ils lutter au niveau européen ?
- Quelles solutions au manque de ressources ?
- Quelles tendances vont-ils suivre ?
- Comment le statut du joueur va-t-il évoluer ?
- Racisme, agents ripoux, arbitres malmenés : quel poids accorder aux dossiers noirs ?
- Le foot reste-t-il un jeu ?