Voici l'histoire de Wang-Fô, le célèbre peintre chinois. Il parcourait le royaume des Han en compagnie de Ling, son fidèle disciple, à la recherche de nouveaux paysages. Ses tableaux étaient si beaux qu'on les disait magiques. Mais un jour, l'empereur convoqua le vieux maître pour le menacer d'un terrible châtiment...
Christophe Gonon nous conte avec passion l'histoire du vieux peintre Wang-Fô. Une histoire poétique et merveilleuse sur le pouvoir de l'art.
Il y avait une fois un riche marchand. Sa fille cadette possédait tant de charmes et d'attraits qu'on l'avait surnommée la Belle. Au fond d'un bois touffu, se trouvait le château de la bête, un monstre d'une incroyable laideur. Un jour, pour sauver la vie de son père, la belle doit rejoindre la Bête...
Leur père refuse de les marier avec celui qu'elles aiment? Lucile et Lucinde font toutes deux semblant d'être atteintes par un mal inconnu. D'éminents médecins se succèdent à leur chevet, sans résultat... Mais, quand il s'agit d'amour, rien de tel qu'un faux docteur pour guérir de fausses malades! Deux courtes comédies dans lesquelles Molière se moque de la vanité des médecins et de la sottise des pères.
L'autobiographie, genre littéraire, répond au désir d'authenticité des lecteurs. Une authenticité naturellement trahie par l'auteur. On y parle de soi, dans une demi-sincérité qui fait l'objet d'une convention tacite entre l'auteur et le lecteur, c'est le « pacte autobiographique ». À travers l'étude précise des Mots de Sartre, des références aux Confessions de Rousseau, aux récits de Chateaubriand, Stendhal, Sarraute, Perec et de tant d'autres, cet ouvrage introduit aux fragiles rapports de la fiction, du réel et du « moi ».
Un philosophe peut-il écrire des romans ? Diderot a été le maître d'oeuvre de l'Encyclopédie, la plus grande aventure intellectuelle des Lumières, et l'ami de D'Alembert. Il a le goût du paradoxe fécond, du doute joyeux, et du dialogue, et décide de s'essayer au roman. Avec « Jacques le Fataliste », il réfléchit sur la nature, les ingrédients, les finalités du roman, et sur le hasard et les nécessités de l'écriture. Le philosophe s'amuse, conjugue roman picaresque et roman sentimental, réflexion philosophique et impertinences libertines et, dans une mise en abyme de chaque instant, détermine avec ironie le cadre et la conscience du roman moderne.