Une biographie complète du dignitaire nazi Joseph Goebbels, offrant un tableau saisissant de l'Allemagne nazie. Dans les images documentaires de l'Allemagne nazie, Joseph Goebbels (1897-1945) est partout. Maître de l'Information du Peuple et de la Propagande, organisateur de ladite Nuit de Cristal en 1938, expert en maniement des masses, il apparaît comme un orateur enflammé.
Au-delà de cette iconographie et de son suicide avec sa femme Magda et leurs six enfants dans le bunker quelques heures après Hitler, on connaît mal sa formation, sa vie, sa personnalité, son rôle précis dans l'extermination des Juifs.
Ce portrait montre un polémiste impitoyable à l'égard de ses adversaires, un manipulateur cynique, un virtuose de la ruse et de la séduction, un jusqu'au-boutiste blasé, un antisémite forcené.
Il s'en dégage en même temps, grâce à l'attention portée à l'ensemble des textes de Goebbels (écrits littéraires, articles, allocutions radiophoniques, discours, correspondance, Journal), un tableau suggestif du Troisième Reich.
Les spécialistes Gérard Chaliand et Yves Ternon présentent une synthèse documentée et mise à jour sur le Génocide arménien de 1915.
Reconnu après une longue lutte de procédure par la sous-commission des Droits de l'homme des Nations unies en 1986 et par le Conseil de l'Europe l'année suivante, plus récemment par le président américain Joe Biden, le génocide des Arméniens (1915) est toujours nié par l'État turc.
Cet ouvrage éclaire et met en perspective la déportation et les massacres en masse des populations arméniennes d'Anatolie exécutées durant la Première Guerre mondiale par le gouvernement jeune-turc.
Le cheminement qui a ramené l'attention sur ce génocide et sa reconnaissance par diverses instances internationales est également d écrit et analysé. Enfin, Gérard Chaliand et Yves Ternon, en marge de leurs contributions respectives, ont rassemblé un choix de documents et d'archives allemandes, américaines et britanniques qui établissent les faits et décrivent l'assassinat d'une nation.
Un avant-propos inédit fait le point sur les avancées historiographiques et diplomatiques au cours des quinze dernières années.
L'historien Pierre Grosser aborde les origines de la Seconde Guerre mondiale à la lumière de l'historiographie et des plus récentes recherches sur ce problème, dans cet ouvrage synthétique et sans équivalent.
Fut-elle le produit de l'appeasement britannique, de l'isolationnisme américain et de la décadence française, incapables de faire face aux prétentions allemande, japonaise et italienne ? La conséquence de l'expansionnisme des pays de l'Axe, du repli économique après la crise de 1929, des rivalités impériales ?
Les origines de la Seconde Guerre mondiale continuent de faire l'objet de nombreux travaux qui confirment, affinent ou transforment notre manière de comprendre le plus grand conflit de l'Histoire. Bien les connaître permet de prendre du recul sur les " leçons " tirées de cette marche à l'abîme.
Ce livre, augmenté d'une longue postface faisant état des travaux de ces vingt dernières années, a pour ambition de présenter un certain nombre de chantiers ouverts dans cette recherche, en replaçant la crise mondiale des années 1930 dans l'horizon géographique le plus large. Au regard de l'historiographie et des débats les plus récents, Pierre Grosser montre l'enchevêtrement des enjeux stratégiques à l'échelle mondiale, mais aussi locale - notamment en Europe centrale -, en interrogeant les jugements simplificateurs produits après-coup.
À partir de sources inédites, d'archives, de témoignages et d'écrits du temps, l'historien Ralph Schor présente une synthèse sur l'antisémitisme dans l'entre-deux-guerres. Un ouvrage de référence, incontournable pour qui s'intéresse à cette période et à cette thématique.
L'antisémitisme, qui s'était atténué après la guerre de 1914- 1918, déferle sur la France avec une force singulière au cours des années 1930. En cette période de crise économique et de poussée du chômage, d'aggravation des tensions internationales, de débats politiques avivés par l'avènement du Front populaire, nombre de Français attribuent aux Juifs une lourde part de responsabilité dans les diffi cultés traversées par le pays.
S'appuyant sur des sources rares ou inédites, Ralph Schor présente une synthèse de référence sur l'antisémitisme de l'entre-deux-guerres. Il analyse l'organisation du courant hostile aux Juifs, sa sociologie, ses méthodes de combat et ses thèmes, puis il montre la réplique des Juifs et de leurs défenseurs, militants, politiques, intellectuels, chrétiens. Il insiste sur la diff érence des modes d'expression : passion dévastatrice d'un côté, argumentation rationnelle de l'autre.
Au terme de cette étude, il apparaît que les mesures antijuives du régime de Vichy furent l'exacte mise en oeuvre des idées agitées par les milieux antisémites au long de ces années de crise. Mais aussi que les débats de l'immédiat avant-guerre, aux conséquences tragiques, continuent d'éclairer l'actualité.
Préface d'Elie Barnavi.
Jean Jaurès, Rosa Luxemburg, Léon Blum, Hitler, Gandhi, Franklin D. Roosevelt... Derrière ces grandes fi ures du XXe siècle, autant de prises de parole inspirées qui ont changé l'Histoire. Ce fl orilège restitue ces diff érents discours, en les replaçant dans leur époque.
S'inscrivant dans la démarche d'Eric J. Hobsbawm, les politologues et historiens mobilisés pour le présent ouvrage retracent l'histoire du XXe siècle à travers le prisme des grands discours qui l'ont marqué. Chacune de ces allocutions est précédée d'une introduction qui la contextualise dans le moment historique et donne la mesure de son impact international. Des renvois permettent au lecteur de suivre l'évolution d'une même problématique à travers le temps : colonisation, construction du multilatéralisme, communisme, nazisme, etc.
On peut, explique Elie Barnavi, lire ces discours comme autant d'" actes politiques, destinés à infl uer dans l'immédiat sur le cours des événements ", mais aussi " comme des morceaux de rhétorique, illustratifs de types diff érents de charisme politique ", formant une histoire du XXe siècle par le discours.
Préface d'Elie Barnavi
Si tout le monde a en tête les formules célèbres : " Un rideau de fer s'est abattu sur le continent européen " (Churchill, 1946), " Je vous ai compris " (de Gaulle, 1958), " Ich bin ein Berliner " (Kennedy, 1963), moins connus sont les discours dont elles sont issues et le contexte historique dans lequel elles s'inscrivaient.
" Un siècle et demi de quant-à-soi diplomatique où un petit nombre de pays dotés d'immenses empires coloniaux participaient à un "concert européen' garant d'un équilibre savamment accordé vient brutalement de s'achever ", souligne Elie Barnavi. " Désormais, les États-Unis et l'Union soviétique, puissances hégémoniques et concurrentes, inaugurent un chapitre inédit de l'Histoire universelle : la division planétaire en blocs antagoniques. "
Cette anthologie se propose d'aller au-delà de ces " phrases choc " en resituant ces différents discours dans leur époque. Chacun de ces textes est précédé d'une introduction qui le contextualise dans le moment historique et permet d'en mesurer l'impact international. Des renvois permettent au lecteur de suivre l'évolution d'une même problématique à travers le temps : guerre froide, décolonisation, détente, dénucléarisation, etc.
Dissuasion nucléaire, dissémination des armes atomiques, désarmement et non-prolifération... Cet ouvrage de synthèse présente les faits, les principaux acteurs, les textes fondateurs et les recherches historiques les plus récentes pour mettre en perspective l'histoire de l'armement nucléaire des origines à nos jours.
Comment les découvertes initiales dans le domaine de l'énergie atomique se sont-elles concrétisées des décennies plus tard par des armements d'une puissance inconnue ? Comment est-on passé d'une arme " super-conventionnelle " à une arme " politique ", visant à empêcher un agresseur potentiel de passer à l'acte ? Parler d'arme de " non-emploi " est-il un contresens ?
La dissuasion nucléaire a-t-elle été opérante pendant la Guerre froide et quelle est son utilité depuis ? Son objectif aurait-il pu être atteint si n'avaient été démontrés les dégâts inacceptables que ces armements " prêts à l'emploi " sont à même de provoquer, en dernier recours et en riposte ?
Que recouvrent les notions d'" autonomie stratégique " et de puissances nucléaires " secondaires " ? Quels défis posent la dissémination de telles armes et le régime de nonprolifération ? Où en est le désarmement nucléaire ? Peut-on dresser une typologie des " crises nucléaires " ?
Autant de questions traitées par Dominique Mongin, auteur en 1991 de la première thèse universitaire soutenue en France sur l'histoire de l'armement nucléaire français.
Cet ouvrage retrace les phases essentielles de l'affaire Eichman, depuis la capture du criminel de guerre en Argentine jusqu'à son exécution en Israël, en 1962. Annette Wieviorka, historienne et auteure de nombreux essais consacrés à la mémoire de la déportation, analyse les conséquences retentissantes de ce procès sans précédent.
Le 11 avril 1961, à Jérusalem, s'ouvre le procès d'un ancien dignitaire nazi : Adolf Eichmann, responsable logistique de la " Solution finale ", retrouvé l'année précédente en Argentine et enlevé par les services secrets israéliens. Au-delà d'un " Nuremberg du peuple juif ", il s'agit pour Israel de donner au monde une lecon d'histoire.
Était-il légitime d'enlever Eichmann ? Devait-il être jugé par un tribunal israélien ? Ses droits fondamentaux furent-ils bafoués ? Quelles furent ses responsabilités réelles dans le génocide des Juifs ? Et sa vraie personnalité : haut fonctionnaire loyal, antisémite fanatique, exécutant discipliné, ou simple rouage de la " banalité du mal ", comme l'a suggéré Hannah Arendt ?
De l'arrestation d'Eichmann, en mai 1960, jusqu'à son exécution dans la prison de Ramla, le 31 mars 1962, Annette Wieviorka retrace les phases essentielles d'un événement qui fit entrer la Shoah dans l'Histoire. Elle examine aussi les polémiques qui s'ensuivirent quant à l'appréciation des degrés de responsabilité dans la nébuleuse administrative nazie.
Zakhari Mirkin, fils d'un industriel juif de Pétersbourg, décide de rompre avec son milieu d'origine. Le premier volet d'une fresque en 3 volumes, chef-d'oeuvre du " Zola yiddish ", préfacé par Stefan Zweig, enfin disponible au format poche.
Dans les cercles de la bourgeoisie juive de Saint-Pétersbourg, en ces années 1910, on ne parle que du prochain mariage de Zakhari Mirkin, fils d'un riche homme d'affaires, avec la fille de l'avocat Halperine, dont la renommée s'étend à tout l'Empire, attirant aussi bien les puissants que les rebelles opprimés par le régime.
Mais Zakhari ne se reconnaît pas dans ce milieu. Il sait ce qu'il ne veut pas : ressembler à son père, mu par l'amour du luxe et du pouvoir, cachant sa judéité comme il cache sa liaison adultère. Tandis qu'il se rapproche des juifs malheureux, dont il aime la foi, les espoirs et les révoltes, Zakhari découvre qu'il parle et comprend mystérieusement leur langue, le yiddish...
C'est le début d'une quête d'identité à travers les milieux et les destins juifs les plus divers car, écrivait Stefan Zweig, "c'est dans le coeur juif que Schalom Asch entend le mieux battre le coeur du monde ".
Traduit de l'allemand par Alexandre Vialatte
Archidoc, une collection proposée par André Versaille.
Pierre Pucheu, ministre de l'Intérieur, le bourreau de Châteaubriant, qui ne renie rien de ses convictions et organise le cérémonial de sa propre exécution, le 20 mars 1944.
Philippe Pétain, revenu de Sigmaringen pour la grande explication et qui s'enferme dans un silence plus troublant que tous les discours, condamné à mort le 15 août 1945, peine commuée en réclusion à perpétuité par le général de Gaulle.
Pierre Laval, promis au poteau car son nom est lié au STO, à la terreur milicienne, à la livraison des enfants juifs, au souhait exprimé de la " victoire de l'Allemagne ", qui croit pouvoir se justifi er et qui sera exécuté à l'aube du 15 octobre 1945.
Autour de l'enceinte où on les juge, un peuple divisé, les uns réclamant une justice exemplaire, voire expéditive, les autres rêvant d'une impossible réconciliation.
Il revient à l'historien d'apprécier l'attitude des coupables et des épurateurs. Fred Kupferman met ainsi en perspective les procès dans leur cadre historique. " Une enquête passionnante qui réunit intelligemment en peu de pages les pièces d'un dossier compliqué " (Le Magazine littéraire).
Confinement, quarantaine, distanciation sociale, fermeture des frontières, recherche de remèdes... et de boucs émissaires. Sous des formes diverses, ces notions caractérisent toutes les grandes pandémies depuis la peste de Justinien, au VIe siècle, qui fi t 25 millions de morts : dix fois plus que la Covid-19.
Apparu au XVIIIe siècle, le terme " pandémie " désigne la propagation mondiale d'une maladie infectieuse. Fléaux de Dieu ou calamités naturelles, les causes réelles n'en seront découvertes que deux siècles plus tard par Koch et Pasteur. Mais il faudra attendre 1938 pour observer un virus au microscope...
Peste noire (1347-1351) et peste de Marseille (1720), ravages de la variole dans le Nouveau Monde et de la syphilis dans l'Ancien (XVIe siècle), choléra, lèpre, rougeole, paludisme, vagues meurtrières de tuberculose et de grippe espagnole, rémanence du sida...
Jean Vitaux scrute leurs origines et leurs causes, leurs modes de diff usion, les peurs qu'elles suscitent, leurs conséquences économiques et sociales, les mesures prises pour les endiguer... et les négligences qui les ont favorisées, telle l'importation du choléra en Haïti par les forces de l'Onu en 2010. Sans omettre d'alerter sur la résurgence de maux que l'on croyait jugulés et l'émergence de pathologies telles que le MERS ou le virus Zika.
Introuvables depuis des dizaines d'années, Archidoc réédite les deux plus importants écrits autobiographiques de Léon Blum, figure majeure de notre histoire contemporaine.
Le 15 septembre 1940, Léon Blum est arrêté près de Toulouse et conduit au château de Chazeron, dans le Puy-de-Dôme. Mis aux arrêts, il sait qu'il fait figure de bouc émissaire. Car il incarne le socialisme et la République, mais aussi le Juif hai que le régime de Vichy entend exclure de la nation.
Loin de se laisser abattre, il entreprend d'écrire ses Mémoires. Rédigés à vif, ils s'imposent comme l'un des récits les plus justes, les plus hauts en couleur d'un moment traumatisant de l'histoire nationale. L'homme du Front populaire y livre le récit de l'effondrement subit de la IIIe République. Et brosse les portraits acérés des protagonistes qui s'affrontent au moment où la France bascule dans la lâcheté quasi générale.
C'est dans ce même état d'esprit qu'il entreprend, dans la sinistre prison de Bourrassol, la rédaction d'À l'échelle humaine, achevé en décembre 1941. Ne doutant pas que l'Allemagne sera vaincue, il appelle la jeunesse à une " révolution morale ", afin de reconstruire la nation " dans l'esprit de 1789 ". Ce texte réputé se veut " un cri d'espoir dans la victoire prochaine d'une France fidèle à ses traditions spirituelles " (Pierre Birnbaum).
La bataille d'Angleterre (juillet 1940-mai 1941) a changé le cours de la Seconde Guerre mondiale. En infligeant à Hitler son premier échec, elle a brisé le mythe de l'invincibilité nazie.
Dans la mémoire collective, cette bataille marque le triomphe de la volonté sur la fatalité. Combat d'une nation pour sa survie et d'un peuple pour sa liberté, drame immense par sa portée (30 000 morts, 2 millions de foyers détruits), elle apparaît comme l'un de ces moments où, en quelques semaines, se joue le sort du monde.
Loin de toute vision épique, ce livre présente le déroulement des événements - la bataille dans les airs, le plan d'invasion de l'Angleterre, le Blitz - et met en lumière les composantes techniques et logistiques de la bataille, les données politiques, en particulier le rôle de Churchill et du peuple anglais, ainsi que les erreurs tactiques et stratégiques commises du côté allemand.
Les historiens Catherine Hodeir et Michel Pierre revisitent la toute dernière exposition coloniale, qui s'est tenue à Paris, à la Porte Dorée, en 1931. Apothéose de la fierté coloniale et prélude au démantèlement de l'Empire.
Vue par des millions de visiteurs en six mois, l'Exposition coloniale de 1931 est l'ultime représentation de la " Plus Grande France ", à l'heure des premières contestations du fait colonial et des premiers craquements annoncant la fin des empires.
À l'invitation de la France et sous l'égide du maréchal Lyautey, les puissances européennes sauf la Grande- Bretagne présentent, exposent et rivalisent d'exotisme et de scénographies didactiques.
Dans le bois de Vincennes s'installe la grande fête de l'imaginaire colonial : un décor de pagodes, de cases africaines et de minarets arabes, tout un théâtre de figurants pagayant sur le lac Daumesnil, servant dans les cafés maures ou dansant pour un public qui se presse à la rencontre de cette planète rêvée où l'Occident se mire.
Premier, voici trente ans, à interroger ce moment de l'histoire coloniale, cet ouvrage fondateur s'enrichit aujourd'hui d'un avant-propos et d'une postface qui examinent sa place et son intelligibilité dans les débats issus de la recherche postcoloniale et décoloniale.
Ancien policier français, Jacques Berlioz-Curlet retrace l'histoire de cette administration qui attise autant de fantasmes que de spéculations à travers le monde : le FBI.
Films et séries télévisées sont peuplés d'agents fédéraux en butte au crime organisé, tandis que les médias ne cessent de nous rappeler l'existence de la célèbre agence fédérale américaine dont les trois lettres symbolisent les valeurs de Fidélité, de Bravoure et d'Intégrité.
Mais qui sont ces policiers dont la réputation a franchi les océans ? Comment se déroule leur recrutement et leur formation à Quantico ? Sont-ils " formatés " pour accomplir les missions secrètes ordonnées par l'administration centrale ? Et comment ce modeste service fédéral est-il devenu cette machine colossale qui déploie sa puissance aux États-Unis comme à l'étranger ?
Ce livre retrace l'évolution du Federal Bureau of Investigation, depuis sa création en 1908 jusqu'aux administrations Obama et Trump. On y lira l'épopée des " hommes de l'ombre " sur la piste des gangs des années 1920 ou des cagoules du KKK. Avant, sous les ordres d'un chef tyrannique, J. Edgar Hoover, de traquer l'antiaméricanisme, les réfractaires à l'uniforme ou les trafi quants de drogue, puis de se doter des moyens d'investigation fournis par la science et l'intelligence artifi cielle, pour mener à bien leurs missions.
Édition revue et augmentée
Rédigée par le spécialiste français de l'histoire des États-Unis, cette biographie de Kennedy nous aide à mieux percer les mystères qui entourent, encore aujourd'hui, cette personnalité complexe.
Élu le 8 novembre 1960, le 35e président des États-Unis n'aura exercé ses fonctions que pendant mille jours. Mais la légende de John F. Kennedy continue de hanter les mémoires. C'est que, sur l'homme, sa politique, sa vie intime, sa tragique disparition, les mystères perdurent.
Mystérieux, son assassinat à Dallas, le 22 novembre 1963, dont on a longtemps tenté de résoudre l'énigme. Surprenante, cette carrière politique dont la réussite repose sur le charme et l'intelligence, le gout de la publicité et le souci de l'image, un " libéralisme " prudent et tâtonnant. Complexe, cette personnalité qui résiste aux analyses simplistes. Reste la fascination pour un président charismatique, pour une famille qui a formé un clan, connu bien des vicissitudes, suscité l'inlassable curiosité des médias et de l'opinion publique.
Kennedy a-t-il inventé le leadership moderne ? A-t-il bouleversé la société et la politique étrangère de son pays ? Questions auxquelles André Kaspi apporte des réponses précises, nuancées, étayées. Tout en reconnaissant que l'Histoire se heurte parfois au mythe et que celui-ci fait partie de l'Histoire.
Irlande, début des années 1970... Nuala a 16 ans. Un jour, son père décide de la marier à l'un de ses riches clients : un veuf de 65 ans. Prix convenu : £2500 et une voiture.Bien que tout le monde réprouve cette union, nul n'ose affronter le patriarche. Malgré un arrangement prénuptial stipulant qu'il n'y aurait aucune relation sexuelle, son mari la violera et la battra.Elle essaie alors de demander de l'aide, mais à cette époque le viol conjugal n'est pas reconnu par le système judiciaire et la police préfère ignorer son calvaire.À la mort de son mari, libérée de ses menaces, Nuala s'enfuit à Londres où elle enchaîne les jobs. Aujourd'hui mère de plusieurs enfants, elle a réussi à se reconstruire.
L'historien Arnaud Blin analyse l'entrée des États-Unis dans la Seconde Guerre mondiale et la lourde responsabilité prise par le président Roosevelt. Un nouveau titre de la collection " Archidoc ", essais abordables au format poche pour rendre intelligibles les plus grandes questions de l'Histoire.
Rien ne destinait Franklin D. Roosevelt à la présidence des États-Unis. Et tout indiquait que ce pacifiste épargnerait à son pays, farouchement isolationniste, un nouvel engagement dans un conflit dangereux. En décembre 1941, les 2 500 vitimes de l'attaque japonaise de Pearl Harbor changent la donne. Mais la décision du président est déjà prise.
Faire la guerre pour obtenir la paix ? Avant de s'y résoudre, Roosevelt aura suivi un long cheminement, personnel et politique, qui l'amène à faire un choix, puis à convaincre le Congrès de le suivre. Il est soutenu par Churchill avec qui il met au point une vaste stratégie pour vaincre Hitler et Hirohito et par Eleanor Roosevelt, sa femme. Mais il doit faire face à ses propres convictions religieuses et politiques, à ses partenaires comme à ses nombreux adversaires, sans oublier le peuple américain qui ne rêve que de paix.
Arnaud Blin explore les causes d'une résolution tout à la fois improbable, inévitable et murement réfléchie, qui va contribuer à redéfinir l'ordre du monde. Un récit passionnant qui conjugue biographie, psychologie et analyse politique.
Le 18 mars 1962, la signature des accords d'Évian met fin à la guerre d'Algérie. Chantal Morelle, spécialiste du gaullisme, retrace les étapes du processus de sortie de guerre et des négociations, dans le contexte de violences terroristes perpétrées par le FLN et l'OAS.
Le 18 mars 1962, la signature des accords d'Évian met fin à la guerre d'Algérie. Mais c'est avec le retour au pouvoir de Charles de Gaulle en 1958 que tout se noue. Bien qu'il n'ait pas de politique définie, la fermeté de ses propos, après l'annonce de l'autodétermination en septembre 1959, donne une première indication sur ses intentions pour sortir du conflit et sur la négociation qu'il entend mener par le truchement de son ministre d'État, Louis Joxe, mais sur laquelle il veille de très près.
Rappelant l'histoire de ce pays et les jalons du conflit, Chantal Morelle concentre son analyse sur le processus de sortie de guerre. Retraçant les longues discussions entre délégations françaises et algériennes, elle évoque toutes les embûches qu'il fallut surmonter avant de parvenir à la paix et parcourt les étapes mouvementées des pourparlers, dans le contexte de violences terroristes perpétrées par le FLN, comme par l'OAS à partir de 1961.
Ce récit raconte également les derniers mois de la présence française, l'exil des pieds-noirs et des harkis, puis l'amorce de relations diplomatiques et de coopération entre les deux pays.
Archidoc, une collection proposée par André Versaille
" Un formidable message d'espoir. " Star Magazine
Quand Reece, 7 ans, est confié à Cathy Glass, le petit garcon est déscolarisé et a déjà été renvoyé de nombreux foyers d'accueil. Dernier d'une famille de six enfants, tous placés, il est extrêmement violent.
Portée par son désir de secourir cet enfant en détresse, Cathy va tenter de comprendre son histoire. Mais Reece, lui, ne veut pas parler: sa mère lui a fait promettre de taire les violences qu'il a subies...
À force de tendresse et d'obstination, Cathy va pourtant découvrir son abominable secret. À partir de là, elle pourra aider Reece à guérir des démons qui le hantent...
Du couronnement de Charlemagne au réveillon fraternel des soldats allemands et français en 1914, une anthologie de treize histoires de Noël qui ont marqué l'Histoire, contées par la plume colorée d'un historien-romancier.
En cette veille de Noël 1783, l'hiver promet d'être rigoureux. Depuis quand n'avait-on vu le vin geler dans les verres ? N'écoutant que son coeur, Louis XVI ordonne de brûler du bois dans Paris et permet aux pauvres d'entrer dans les cuisines de Versailles, d'y manger et d'emporter des braises.
Le 25 décembre, après la messe, il leur fait même servir une collation au bosquet d'Apollon, au grand effroi de Marie- Antoinette. Le peuple de Paris saura s'en souvenir, faisant élever un mois plus tard, au coeur de la capitale, un immense obélisque de neige et de glace, " monument modeste et glorieux pour le plus charitable des rois "...
Du baptême de Clovis (496) au premier récital de Mozart à la cour de Versailles (1763), du naufrage de la Santa Maria de Colomb (1492) à l'attentat de la rue Saint-Nicaise contre Napoléon (1800), Henri Pigaillem fait revivre treize Noëls de l'Histoire. Et nous convie à réveillonner avec Voltaire ou à fraterniser dans les tranchées avec les soldats allemands, le temps d'une trêve, par un soir de décembre 1914...
Quatre-vingts ans après la défaite de 1940, l'instauration du régime de Vichy et la politique de collaboration incarnée par Pétain et Laval, les mêmes questions continuent de se poser à l'historien. Spécialiste de la période, Jean-Pierre Azéma y répond point par point, dans un souci de clarté pédagogique. Le 30 octobre 1940, six jours après la poignée de mains échangée à Montoire entre Hitler et Pétain, le Maréchal annonçait aux Français : " J'entre aujourd'hui dans la voie de la collaboration. " Mais qui avait le plus d'intérêt à pratiquer cette collaboration, le Reich ou l'État français ? Quel fut, dans le régime de Vichy, le rôle de Laval, voire celui de Darlan ? Quels rapports entre la Révolution nationale et la Collaboration ? Qui étaient les collaborationnistes ? Quelle influence ont-ils eue ? Quels ont été les choix des forces politiques, religieuses et économiques ? La Collaboration a-t-elle facilité la mise en oeuvre de la " Solution finale " ? A-t-elle pesé dans l'évolution du conflit mondial ? L'épuration n'a-t-elle été qu'un règlement de comptes ? Autant de questions classiques reprises par Jean-Pierre Azéma, grâce à l'apport d 'archives d e plus en plus nombreuses à être ouvertes, afin d'éclairer l'ambivalence des choix, des attitudes, des opinions et des mémoires.
Un public de plus en plus large ressent comme un manque la disparition de la culture philosophique classique. Que faut-il retenir de 3 000 ans de philosophie ?Roger Caratini, philosophe et historien, retrace 2 600 ans de philosophie occidentale et décrit les principaux courants de pensée qui l'ont animée. Il propose des informations claires et méthodiques sur les fondements de la philosophie et ses principaux concepts. Cet ouvrage de référence, divisé en deux parties, comprend :- Une histoire des systèmes philosophiques classiques, de la Grèce antique au début du XXe siècle : les Présocratiques, Platon, Aristote, stoïcisme et épicurisme, philosophie médiévale, scolastique, Descartes, Spinoza, Leibniz, Hegel, Kant, empirisme, positivisme, Schopenhauer, Nietzsche, etc.- Un tableau des concepts fondamentaux et des problèmes généraux de la philosophie classique et moderne, dans les domaines de la logique, de l'épistémologie, de la métaphysique, de l'éthique et de la philosophie des valeurs. Ils permettent d'introduire à la pensée et à l'oeuvre de Husserl, Heidegger, Wittgenstein, Bachelard, Sartre, Lévi-Strauss, etc.Le lecteur trouvera en outre dans cet ouvrage de nombreux diagrammes, résumés et extraits d'oeuvres, la biographie de grands penseurs (Socrate, Spinoza, Leibniz, Fichte, Comte, Wittgenstein...), ainsi qu'un index détaillé des noms cités et des notions abordées.
Historien et consultant, Jean-Louis Dufour analyse les grandes crises de l'ère moderne. Un nouveau titre de la collection " Archidoc ", essais abordables au format pratique pour rendre intelligibles les plus grandes questions de l'Histoire. Révolte des Boxers (1900), attentat de Sarajevo (1914), génocide arménien (1915-1917), occupation franco-belge de la Ruhr (1925), remilitarisation de la Rhénanie (1936), accords de Munich (1938), missiles de Cuba (1962), guerre des Six Jours (1967), intervention soviétique en Afghanistan (1979), guerre des Malouines (1982), intervention francaise au Tchad (1986), crise yougoslave (1991), guerre russo-géorgienne (2008)...
En principe brèves, à l'occasion dangereuses et donc redoutées, les crises sont susceptibles de modifier le cours de l'Histoire.
Analysant soixante crises internationales, les unes fameuses, d'autres oubliées, Jean-Louis Dufour éclaire quelques-uns des événements qui ont rythmé le siècle passé et faconné le monde d'aujourd'hui.
Une fiche résume le déclenchement de chacune de ces crises, son déroulement, les forces en présence et sa conclusion.