Oubli du temps qui passe, contraintes professionnelles, fantasmes de jeunesse éternelle, ou simple mauvais timing, aujourd'hui de nombreuses femmes retardent, plus ou moins consciemment, le moment de devenir mères.
Psychiatre et psychanalyste, Muriel Flis-Trèves nous invite dans l'intimité de ses consultations. Elle y reçoit les questionnements de ses patientes et de ses patients et nous transmet ici leurs récits vivants. Quelles raisons à cette attente ? La maternité a-t-elle toujours le même sens aujourd'hui ? Comment expliquer aux enfants leur conception ? Qu'ils soient en couple ou solo, ce désir d'enfant, souvent ardent et conjugué à des processus médicaux parfois lourds, les amène aussi à revisiter leur propre enfance, leurs traumatismes.
Un voyage singulier qui montre combien la procréation demeure une aventure hors norme.
« Ce livre lucide et solidaire, remarquablement pensé et écrit, bruissant de voix, anxieuses et joyeuses, nous invite à suivre leur aventure captivante. »
Michelle PERROT
« Anne-Marie ne sera même pas capable de balayer les couloirs d'un hôpital ! »Cette sentence familière à bon nombre de naufragés de l'orthographe, Anne-Marie Gaignard l'a entendue enfant, avant d'être diagnostiquée dyslexique et abandonnée à son sort. Elle-même persuadée d'être « nulle », elle traîne sa mauvaise orthographe jusqu'à la première partie de sa vie professionnelle. Lire un livre, écrire une carte, rédiger un mail : les gestes du quotidien deviennent une épreuve et un véritable tourment. Son ras-le-bol monte jusqu'à ce qu'elle découvre tardivement qu'elle n'est pas dyslexique, mais dysorthographique. Elle n'a simplement pas assimilé la méthode d'apprentissage utilisée par ses instituteurs. Et cela se corrige !Dans La revanche des nuls en orthographe, Anne-Marie Gaignard raconte ses blessures et son expérience, celles aussi des enfants stigmatisés, des adultes méprisés, autant d'êtres en souffrance auxquels elle propose une approche iconoclaste faisant la part belle à l'empathie. Sans concessions, elle tacle une certaine catégorie d'enseignants, de médecins, de spécialistes en tout genre, avec une gouaille volontiers provoc. Aujourd'hui, son combat n'est plus seulement personnel. La dysorthographie n'est pas une maladie et les solutions existent.Les nuls en orthographe prennent la plume, et ils ont beaucoup de choses à dire.
Avant, tout semblait simple : la reproduction était le résultat de la sexualité et le foetus se développait dans le mystère du ventre maternel. Rompant avec des millénaires d'inconnu et de fatalisme, la médecine du foetus permet maintenant de connaître tous les détails de la période intra-utérine, de détecter précocement les troubles du développement prénatal et, le cas échéant, d'y remédier.Les bouleversements autour de la reproduction font cependant surgir mille questions médicales, juridiques, morales, éthiques et sociales qui exigent des choix cohérents.Le débat sur la question foetale a été jusqu'ici occulté tant est grande la crainte qu'il nuise au droit des femmes à l'avortement. L'individualisation du foetus ne s'y oppose pourtant en rien.Implicitement, mais certainement, une nouvelle société se dessine et le statut du foetus reste dans le flou. Il devient urgent de penser cette question de manière objective, de dépasser l'opposition entre chose et personne dans laquelle nous restons enfermés par peur d'ouvrir la boîte de Pandore.
Quand il (ou elle) devient adolescent(e), tout se passe comme si le père et la mère ne reconnaissaient plus leur enfant. C'est une période de transformation radicale et de grande fragilité. Les parents sont confrontés à des difficultés nouvelles auxquelles ils ne savent pas répondre. Comment réagir si mon enfant devenu adolescent est insolent, ne fait plus rien en cours, perd confiance en lui, prend des drogues, veut suivre un régime... ?S'il ne prétend pas se substituer au travail du psychologue, ce livre, destiné aux parents d'adolescents (12-18 ans environ), et plus généralement à toute personne chargée de l'éducation d'adolescents, est un guide original et inédit qui donne des conseils précis et détaillés ainsi que des réponses pratiques à la plupart des situations rencontrées.
Tout sur la maternité par la sage-femme d'Amandine, le premier bébé-éprouvette français.En matière de grossesse, il y a ce qui se sait et ce qui se tait. Il y a la science des livres pratiques qui répondent aux mille et une questions qu'une femme enceinte se pose et puis il y a tout ce qui se dit à voix basse dans l'intimité d'une relation particulière. Violaine Kerbrat est sage-femme depuis près de quarante ans. Elle a accompagné des centaines de femmes sur le chemin de la maternité, elle a recueilli leurs craintes et leurs attentes, leurs douleurs comme leurs bonheurs. Mais Violaine Kerbrat dont la carrière s'est principalement déroulée dans l'un des fleurons des maternités françaises, a aussi été le témoin privilégié de l'épopée de l'obstétrique moderne, aux côtés des plus grandes figures, notamment les professeurs Émile Papiernik et René Frydman. Elle fut la sage-femme d'Amandine, le premier bébé-éprouvette français.Ce qu'elle raconte ici, ce sont quatre décennies de progrès médical fulgurant avec ses avancées extraordinaires et ses interrogations immenses. Ce qui se dévoile dans ces pages, c'est aussi la maternité côté pile. Ce qui ne se dit pas, ce qui ne s'avoue pas : Secrets de sage-femme, des histoire d'amour, entre médecine et désir.
Si la « rénovation de l'enseignement secondaire » vous intrigue, si vous vous interrogez sur les concepts pédagogiques nouveaux qu'on essaie d'introduire dans les lycées, si vous vous demandez comment il faut s'y prendre pour faire, d'un professeur enthousiaste, un charançon grouillant obscurément sans se poser de questions, alors cet ouvrage devrait vous intéresser.On y voit le fantôme de Jules Ferry entreprendre une enquête pour vérifier si les principes fondateurs de l'école publique sont toujours en vigueur dans les lycées : étudiant la valse des instructions officielles, le jargon des didacticiens, « l'évaluation nationale » obligatoire en seconde, le malheureux spectre ne cesse de découvrir les absurdités d'un système qui semble consacrer toute son énergie à s'organiser lui-même ; il lui faudra rencontrer un professeur pour apprendre pourquoi tout ne va pas si mal dans l'univers scolaire, et en quoi la vie des charançons deviendra poétique...Ce second essai de Corinne Bouchard allie à la virulence du pamphlet l'humour caustique qui avait fait le succès de La Vie des charançons est assez monotone.Agrégée de lettres modernes et écrivain, l'auteur enseigne depuis dix ans dans des lycées du Nord et du Centre.
Toute la vérité, rien que la vérité, est-ce possible entre un homme et une femme ? Un couple doit-il vraiment être un confessionnal ? Sylvie, Jean-François, Maud, Vincent : comme tout le monde, ils ont parfois - ou souvent - menti à leur conjoint, dissimulé une tranche de leur vie, oublié de signaler un détail, un rendez-vous, une lettre... Maurice T. Maschino les a interrogés, eux et une centaine d'autres, anonymes ou célèbres, qui font dans leur couple des petites ou grandes économies de vérité. C'est à partir de leurs témoignages, souvent piquants ou émouvants, toujours passionnants, qu'il a écrit ce livre, sous forme d'enquête, sur la plus vieille pratique du monde : le mensonge conjugal.
Quand Aurélie arrive à l'hôpital avec son bras cassé, sa mère croit pouvoir faire confiance à l'institution. Elle a raison : la fracture d'Aurélie sera bientôt traitée. Mais elle a tort aussi : ce sera sans doute au prix d'une douleur très vive que l'on aurait pu éviter à sa fille. Et elle serait bien étonnée d'apprendre que soulager la douleur d'un enfant blessé, brûlé, opéré ou malade est rarement l'un des objectifs des médecins qui le soignent.
Deux médecins, une psychiatre et un anesthésiste, racontent ici ce qui reste un scandale ignoré de notre monde occidental : le déni de la douleur de l'enfant. Ils affirment qu'on peut soulager beaucoup de douleurs, même chez le nouveau-né, et essaient de comprendre pourquoi on ne le fait pas. C'est un appel qu'ils lancent aux parents et aux soignants.
Les hommes se conduisent-ils au lit comme dans la vie ? Tel notable politique, bon père de famille, bon mari, enlace brusquement sa jeune secrétaire dans l'ascenseur ; tel enseignant bien noté, honorablement connu, n'a qu'une idée en tête : augmenter son tableau de chasse. Même chez le plus évolué, subsiste toujours, quelque part, un pithécanthrope qui ne dort que d'un oeil. Impétuosité du désir, fragilité du vernis civilisateur, inconstance, agressions verbales - ou tout simplement égoïsme farouche - : il n'est pas d'homme qui ne représente, pour une femme, un danger potentiel ou une source de souffrance. La révolution féministe qui a soufflé ces dernières années n'a fait que des vaguelettes. Rien n'est changé en profondeur : les femmes demeurent pour les hommes des objets de consommation, à jeter après usage. C'est ce que montre cette enquête où, à côté d'hommes et de femmes longuement interviewés, interviennent de nombreux spécialistes : médecins, sexologues, psychologues, et aussi... prostituées. D'où qu'ils parlent, tous font le même constat : le comportement sexuel des hommes est terriblement archaïque. La mère et la putain restent leurs deux modèles, quoiqu'ils disent.
Bien sûr, vous avez été un enfant martyr, victime innocente d'un sort cruel. Vos parents étaient trop riches ou trop pauvres ; ils avaient fait de vous un enfant unique ou, au contraire, vous avaient flanqué d'une ribambelle de frères et soeurs. Vos parents étaient trop cools, ou trop sévères ; trop cultivés, ou trop autoritaires ; psychanalystes, fascistes, divorcés, marxistes... Peut-être votre mère était-elle trop belle, votre père trop lointain, ou tous les deux trop envahissants. Quoi qu'il en soit, vous ne savez pas comment leur pardonner ce qu'ils furent - ce que vous êtes. Alors, vous écrivez. Vous commencez par évoquer chacun de ces types, chacune de ces figures, avec rage. Puis vous évoluez vers l'ironie, vers l'humour, avant de vous glisser dans les habits de la tendresse. De la férocité, vous êtes passé à l'amour, de la haine au pardon... Au long de cette galerie de personnages, trop caricaturaux pour ne pas être profondément vrais, vous découvrez que, s'il est parfois dur d'être un enfant, il n'est pas toujours facile d'être parent. Mais que le rire permet de faire passer bien des choses.
Procréation médicalement assistée, fécondation in vitro. Derrière ces mots, il y a des aventures personnelles, des joies et des peines, des couples à qui on redonne espoir avant de les voir déchanter, puis retrouver parfois le bonheur. Derrière cette formidable révolution scientifique et médicale, il y a leur désir, leur doutes, leurs angoisses, et surtout ce long chemin, qui dure souvent plusieurs années et bouleverse leur vie.
À partir de son expérience au sein de l'équipe médicale de l'hôpital Antoine-Béclère, dans le service du professeur Frydman, Béatrice Koeppel a voulu témoigner. Raconter le parcours des futurs parents, avec ses étapes nombreuses, complexes ; évoquer la dimension affective et psychologique de cette aventure, qui transforme profondément les êtres. Montrer, enfin, le processus en tenant compte du point de vue des hommes, qui font souvent figure d'oubliés dans cette affaire.
Tenant la chronique de la vie quotidienne dans le service, racontant de très nombreux cas, Béatrice Koeppel nous offre un magnifique témoignage sur une aventure humaine exceptionnelle.
Béatrice Koeppel assure depuis bientôt dix ans le soutien psycholo-gique des couples dans le service de procréation médicalement assistée de l'hôpital Antoine-Béclère, à Clamart.
Livres et bébés ne feraient pas bon ménage ! " Ils sont trop petits, ils vont tout déchirer ", entend-on souvent.
Pourtant, les bébés, avant même de savoir parler, sont friands d'albums illustrés. Regardez-les : ils les feuillettent, les explorent en tous sens et écoutent avec passion leurs derniers récits.
Le bébé, qui reçoit les soins maternels, a besoin de jeux avec l'imaginaire, sans lesquels il ne saurait accéder au langage ni à la vie de l'esprit.
A contre-courant de l'apprentissage précoce, l'ouvrage de Marie Bonnafé fait l'éloge de la " lecture pour rien ", de la gratuité, du plaisir.
Marie Bonnafé est psychiatre, membre de la société psychanalytique de Paris, fondatrice avec le professeur René Diatkine, de l'association ACCES.
Cet ouvrage, publié chez Calmann-Lévy en 1994, reparaît aujourd'hui revu et enrichi. Une préface du professeur Bernard Golse vient s'ajouter à la préface écrite par le professeur René Diatkine pour la première édition.
Tout nous parle de « ça », mais comment en parlons-nous ?
Souvent, les mots nous manquent...
Florence Montreynaud révèle ce qui est caché dans la langue.
Tout est bon : mots attrapés au vol, mots lus à la dérobée dans les livres interdits d'autrefois, mots étudiés dans les dictionnaires, mots prononcés dans l'intimité.
L'auteure explique les termes utilisés pour désigner les organes sexuels féminins et masculins chez le médecin, dans la rue, ou avec la personne aimée. Elle raconte leur histoire en français, en anglais, en allemand, en russe, en italien, en espagnol...
Elle mêle, avec humour, témoignages personnels et vocabulaires de tous les registres, tressant les fils des émotions, des sensations et des connaissances.
Ouvrir ce livre, c'est se laisser entraîner avec le sourire dans le jardin des mots, et découvrir combien, dans les plaisirs du sexe, la langue a la part belle !
Des parents attendent un enfant. Voilà que frappe la mort. Accidentelle, nécessaire ou vitale, l'interruption d'une grossesse est toujours un choc, un deuil. Mais il n'est pas dans les habitudes d'en parler. Ou plutôt, on minimise cette disparition : « Patientez ! Vous en aurez d'autres... »
Psychiatre-psychanalyste, l'auteur reçoit depuis longtemps les patient(e)s qui ont à vivre la mort d'un non-né ou d'un bébé à peine né. Puisant dans la matière de ses consultations, Muriel Flis-Trèves restitue l'origine et la force de ces souffrances. Elle s'interroge aussi, à la lumière d'autres cultures, sur les rituels qui peuvent rendre ces deuils possibles.
Ce livre est écrit pour permettre à ceux qui veulent être parents de dénouer la perte pour espérer à nouveau.
Comment devient-on obèse ? Y a-t-il une différence entre surpoids et obésité ? Comment passe-t-on de l'un à l'autre ? Cette société d'abondance dans laquelle nous vivons ne va-t-elle pas à l'encontre du diktat de la minceur que nous subissons ? Et quelles sont les mesures et les prises en charge les plus adaptées pour limiter ce phénomène et venir en aide aux personnes qui en souffrent ?
Commençons par la faim, cette faim insatiable, mais faim de quoi ? Trop souvent il est demandé de commencer par la fin : se mettre au régime. Or, privation entraîne frustration et à terme transgression.
Catherine Grangeard propose ici d'écouter ce que les personnes obèses, reçues dans son cabinet de psychanalyste, ont à dire. Obésités, au pluriel. Si le problème est pluridimensionnel, les solutions aussi. Maux croisés, psyché et corps.
Par-delà la nécessaire réflexion sur le phénomène de société, Catherine Grangeard poursuit dans ce livre d'autres finalités : d'abord, aider les personnes en surpoids et obèses à mieux vivre ; ensuite, offrir les outils pour déjouer durablement les mécanismes divers et variés en jeu ; enfin, retrouver une liberté longtemps mise en péril en réconciliant les éléments épars de sa propre histoire, qui pipent les dés dangereusement et à notre insu.
« [...] Malgré les progrès thérapeutiques accomplis, malheureusement, la mentalité n'a pas beaucoup changé ! Le sida reste une maladie qui n'est pas comme les autres et ça, je le regrette. [...] J'aimerais qu'un jour on me dise que je ne suis plus malade, que je ne suis plus contagieux... »
Yves, 47 ans,
séropositivité connue depuis 1985.
Rommel Mendès-Leite et Maks Banens, dans ce document unique, donnent la parole à une cinquantaine d'hommes et de femmes appartenant à des milieux sociaux différents et tous contaminés par le VIH. Présentés comme autant de parcours de vie, les témoignages s'enchaînent et nous font découvrir sans concession, sans tabou, les conditions de la contamination, l'annonce aux proches, l'expérience douloureuse des différents traitements, l'aide des associations aux personnes vivant avec le VIH et le nouvel ordre vital qui s'établit en chacun d'eux après cette « rupture biographique ».
Chacun croit savoir comment les enfants viennent au monde. Et pourtant ...L'acte sexuel entre une femme et un homme n'est déjà plus l'unique moyen de concevoir un être humain. Nous ne sommes probablement qu'au déut d'un processus qui va produire des réalités de plus en plus extraordinaires : la possibilité de choisir le sexe de son enfant, la transplantation d'utérus, la fabrication de gamètes, la gestation en dehors du corps de la femme, etc. vont nous entraîner dans un univers inconnu.Les nouveautés dans le domaine des sciences de la vie suscitent souvent des discours alarmistes. Ce livre montre pourtant que les craintes ne sont pas toujours justifiées. L'assistance médicale à la procréation a déjà constitué une aventure prodigieuse, et donné à des millions de personnes, la joie simple d'avoir un enfant. Les innovations souvent souhaitables sont désormais inévitables. Nous devrions d'autant plus adopter une attitude positive et tolérante que les avancées médicales, les choix éthiques et les interdits juridiques varient d'un pays à l'autre. Un couple qui veut un enfant et a le sentiment que la législation ne prend pas en considération son aspiration vitale peut trouver une solution à l'étranger. À l'heure de la mondialisation et d'Internet, la possibilité d'importants mouvements d'exil reproductif n'incite-t-elle pas à l'ouverture plutôt qu'aux crispations morales?
Il existera bientôt mille et une façons de faire les enfants. Seule comptera, en définitive, notre aptitude à nous adapter et à encadrer ces changements de la manière la plus heureuse possible.Un ouvrage riche et stiimulant qui nous oblige à réviser toutes nos idées reçues sur les questions de l'enfantement.
Ceci est un bouquet de pensées positives, une déclinaison de citations inspirantes,Agnès Abécassis est romancière, scénariste et illustratrice.un éventail d'activités relaxantes, une palette de rires et de sourires,Elle a publié onze ouvrages à ce jour, tous des succèsun journal d'intimité, un enivrant parfum de détente,parmi lesquels Le Théorème de Cupidondes miscellanées de choses à avoir, un cadeau à s'offrir à soi-même...et Les Tribulations d'une jeune divorcéeCeci n'est pas un roman. Ceci est votre livre.
Chaque matin, nous passons par notre salle de bains. Nous nous lavons, nous nous enduisons de crèmes et autres produits avant de nous rendre au bureau ou à un rendez-vous. Dehors, l'air est souvent pollué. Dedans, notre environnement est saturé d'ondes. Nous allons déjeuner, le plus souvent sans toujours penser à ce que nous mettons dans notre assiette... Ainsi s'écoulent nos journées, jalonnées d'activités que nous jugeons anodines. Mais à quoi nous exposons-nous, nous et nos enfants, sans le savoir ? À un cocktail chimique quotidien, un petit bain de poisons divers. Faut-il s'inquiéter ? Oui, car les molécules de synthèse ont envahi notre quotidien : dans notre alimentation, dans nos crèmes de beauté, dans nos meubles, nos vêtements... Nombre de ces molécules sont dangereuses pour la santé. D'autant que leurs résidus s'accumulent au fil des années et qu'il existe un « effet cocktail » à s'exposer à plusieurs produits chimiques à la fois. Pour ne citer qu'un exemple, les perturbateurs endocriniens, qui peuvent jouer un rôle dans l'apparition de certains cancers et la baisse de la fertilité humaine, sont une bombe à retardement. Mais est-ce pour autant une fatalité ? Non, car nous pouvons agir, à notre niveau, pour nous protéger. La prise de conscience a commencé chez les consommateurs. Cependant, ils sont souvent perdus : difficile de s'y retrouver au milieu d'un flot d'informations et d'injonctions contradictoires... Le livre du Dr Patrice Halimi est là pour aider ces consommateurs en quête de conseils fiables. Son credo ? Une approche résolument pragmatique. Pour cela, il a pris le parti d'examiner une journée type, 24 heures de la vie de Monsieur et Madame Tout-le-monde. Au fil des chapitres, nous découvrons de véritables « boîtes à outils » ainsi que des encadrés qui permettent de mieux s'y retrouver. L'enjeu de l'ouvrage est de permettre à chacun d'adapter son mode de vie, en fonction de ses priorités et de ses contraintes propres, et loin des injonctions abstraites impossibles à respecter.