Un roman historique d'aventure où vengeances et secrets se mêlent faisant monter la pression.
Mars 1652
Au milieu du XVIIe siècle, Alexandre d'Embrelat, un jeune homme d'à peine dix-huit ans, se met en tête de retrouver les mercenaires qui ont assassiné son grand-père et son père dix ans plus tôt.
Sachant bien qu'il ne peut conduire sa quête seul, il forme un équipage aussi hétéroclite que complémentaire. Ensemble, ils devront découvrir les activités secrètes de son aïeul avant de se confronter aux arcanes de la politique menée par le Cardinal Mazarin. La Fronde, avec ses intrigues, complots et autres conjurations, refait surface et le jeune enquêteur risque de compromettre, par son enquête, la paix civile qui vient d'être conclue par le premier des ministres du tout jeune roi Louis XIV. Mais pour une raison qu'il ignore, le Cardinal décide de laisser Alexandre continuer ses investigations, au risque de faire remonter à la surface des secrets qu'il serait préférable de garder enfouis. Durant cette aventure, Alexandre devra faire preuve de sagesse, de ruse et d'habileté, épée en main. Ses amis seront là pour l'y aider, avec bienveillance, n'en doutons pas.
Laissez-vous happer par les aventures d'Alexandre et de ses compagnons dans ce roman pleins de rebondissements !
La baie de Somme comme cadre de ce recueil de nouvelles surprenantes !
Que feriez-vous si vous offriez par mégarde un billet de loterie gagnant à votre beau-frère ? Comment réagiriez-vous si vous découvriez un mot d'amour sur la tombe de votre conjoint ?
Au fil de ces nouvelles noires, Guillaume Lefebvre explore les déviations de la nature humaine, tel que le faisait La Bruyère en son temps. Mais cette fois, les protagonistes sont sadiques, acariâtres, manipulateurs, naïfs ou présomptueux. Ne dites pas que vous ne connaissez pas au moins une personne qui leur ressemble. Notre quotidien est la meilleure source d'inspiration.
En lisant ce recueil, vous vous laisserez charmer par l'univers pittoresque de la baie de Somme. Les personnages peuvent, eux aussi, être attachants, mais attention à la dernière marche, la chute sera surprenante.
Plongez-vous dans ce recueil de nouvelles noires au coeur de la baie de Somme et laissez-vous surprendre par la chute de chacune de ces histoires.
EXTRAIT DE Les cabines de plage
Cayeux sur mer, le 8 juillet à 16 h 22.
Un goéland argenté profitait des courants d'air ascendants pour sillonner le cordon de galets sur toute sa longueur. Les ailes largement déployées, il planait plus qu'il ne volait. Ses yeux perçants scrutaient le sol à la recherche de nourriture. Soudain, un chien le prit en chasse en aboyant. Si bruyante fut-elle, cette attaque ne parut pas l'inquiéter, il conserva son allure majestueuse et se contenta d'incliner les ailes pour prendre un peu d'altitude. Un coup de bec aurait suffi pour arracher un oeil au roquet ; mais pour l'heure, il n'avait pas de temps à perdre en agressivité inutile : il avait faim.
- Félix, reviens ici ! cria Adeline Poireau. Il est terrible ce chien, il ne peut pas voir un goéland sans lui courir après.
Félix était un boxer anglais de petite taille. Son museau atrophié ne lui donnait pas une allure engageante, deux crocs fins comme des aiguilles lui remontaient les babines vers la truffe. La crainte qu'il inspirait tenait essentiellement de sa laideur et de son arrogance, car il n'avait jamais mordu autre chose que les biscuits de sa maitresse. Grand amateur de déjections canines, il explorait régulièrement la base des pylônes électriques du quartier, un espace qu'il considérait comme son territoire.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Natif de la Baie de Somme, Guillaume Lefebvre eut une enfance bercée par les récits de marins. Le soir, il lisait les aventures de Pierre Loti, de Jack London, de CS Forester ou d'autres auteurs qui avaient connu le vent du large. Leurs récits lui permettaient de supporter l'atmosphère restreinte de l'internat du lycée. Après un baccalauréat scientifique, il fit des études supérieures afin d'obtenir son brevet de capitaine de navire. Dès lors, il n'a cessé de parcourir les océans pour réaliser ses rêves, les terres lointaines, tant désirées, apparaissaient maintenant sur la ligne d'horizon. Les personnages rencontrés au cours des escales ou durant sa carrière furent une source d'inspiration inégalable, ce qui l'incita à prendre la plume.
Bertrand Keller, quinquagénaire bordelais, vit avec sa femme Véronique dans leur échoppe de la place Amédée Larrieu. Leurs fils partis de la maison, ils partagent leur vie entre leur travail et leurs amis, Brigitte et Marc. Les deux femmes, cadres de santé au CHU Pellegrin, se connaissent depuis leurs études d'infirmières. Les maris, eux, ont appris à s'apprécier avec le temps. Chaque été, ils partent ensemble profiter du soleil méditerranéen sur la petite île de Paloggia, au sud de Gênes.
Mais depuis quelques mois, Bertrand, fondateur d'un cabinet de stratégie entrepreneuriale, fait face au burnout de son associé. Débordé, il ne compte pas ses heures. Lors d'un séminaire à Pau, il fait la connaissance d'Amélie, une journaliste économique dont il tombe sous le charme.
Leur liaison est un véritable tsunami pour lui. Ballotté entre passion et culpabilité adultérine, Bertrand plonge alors dans un questionnement solitaire sur ses choix de vie passés et futurs. Jusqu'à ce que survienne, à Paloggia, en plein coeur de l'été, un événement inattendu qui va le mettre au pied du mur...
À PROPOS DE L'AUTEURE
Valérie de la Torre a écrit une vingtaine d'albums et romans jeunesse depuis 2011. Son goût pour l'éclectisme et son besoin d'expérimenter des choses l'ont incité depuis peu à élargir ses perspectives. Plusieurs de ses nouvelles sont parues dans des revues. Paloggia est son premier roman en littérature générale.
Ne jamais sous-estimer les conséquences de la phobie administrative...Lorsque Tony attrape une administrite aiguë, maladie due à une overdose de documents administratifs, son mari, Marc, essaie de l'aider. Mais l'Administration française n'a pas dit son dernier mot... Codes à 10 chiffres dont trois majuscules et deux caractères spéciaux, redirections de plateformes téléphoniques en plateformes téléphoniques, dossiers perdus entre les services, la grande machine administrative redouble de créativité pour les pousser à bout. Tony, dont la maladie empire, se transforme progressivement en document Cerfa. Marc devra combattre vaillamment pour sauver son mari.
Qui ne s'est jamais énervé devant un document Cerfa au point de sentir ses poings se serrer, les larmes monter et une violente envie de déménager sur une île déserte où il n'existe aucune administration ? Qui n'a jamais envisagé une formation dans un temple de maîtres zen en voyant dangereusement arriver le moment des déclarations fiscales de fin d'année ? Si ces simples évocations vous crispent, tapez 1. Si vous êtes toujours serein.e, tapez 2. Sinon, merci de revenir au menu principal.
Un intermède léger et désopilant sur les pires absurdités de l'Administration française.
À PROPOS DE L'AUTEURE
Formée au conservatoire de théâtre de Mérignac, Claire Poirson est titulaire d'un master en lettres modernes et d'un master en mise en scène et scénographie. Elle est directrice artistique et metteuse en scène de la compagnie L'Extra théâtre (Bordeaux), professeuse d'écriture théâtrale et comédienne.
Juin 1653
Pierre Saratxaga, membre de la Confrérie de l'échelle, doit se rendre en urgence à Bayonne où son frère Xabi vient d'être emprisonné sous un motif obscur. Que feriez-vous si l'un de vos amis se trouvait dans la difficulté ? Alexandre d'Embrelat, lui, n'hésite pas une seconde, il faut dire que l'aventure lui manque. Il décide de l'y rejoindre sur le champ, accompagné de son fidèle compagnon Angélo. Dans ce si lointain Pays Basque, ils découvrent des paysages merveilleux et des habitants sincères. Ils plongent surtout dans une affaire bien étrange. Comment un simple contremaitre peut-il se retrouver ainsi au coeur d'une histoire de faux-monnayage ? Parviendront-ils à faire libérer l'infortuné et à dénouer le fil de cette intrigue ?
Alexandre n'a certes pas oublié la bienveillance et la tolérance qui marquent son caractère mais cela ne suffit pas face aux multiples dangers qui le guettent, lui et ses partenaires. La ruse, l'ardeur au combat et parfois la violence seront également de la partie qui se joue à des centaines de lieues du bureau du Cardinal Mazarin.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Né en 1962, Eric Lambert réside au Pays Basque. Passionné de romans historiques, principalement sur la période du XVIIe siècle au tout début du XXe, il a publié en 2021 un premier roman, la Confrérie de l'échelle. Cette confrérie est donc de retour avec une nouvelle aventure au coeur du XVIIème siècle.
Théo, dix ans, orphelin de père, n'a plus que Rose, sa mère pour grandir. Il l'adore au point d'accepter d'entrer dans son monde, à mille lieues de celui que nous connaissons tous...
Devant le regard innocent et amoureux de son fils, Rose plonge petit a` petit dans la folie qui la dévore. Atteinte de bipolarité sévère, elle change peu à peu de réalité, arrange la sienne, fantasque et excentrique. Pour supporter la maladie de sa me`re, The´o, dix ans, se protège en composant avec les maux de Rose. Il va alors l'accompagner dans ses phases de démence, embrasser son extravagance et suivre chacune de ses danses. Il déploiera des trésors d'inventivité, d'humour et de tendresse pour aider sa mère à contenir sa folie. Cependant, un jour, des adultes en costume voudront savoir pourquoi il y a tant de rires, de bruits et de larmes dans leur monde. Effrayée à l'idée que Théo soit coupé du sien, Rose prendra une décision qui aura raison de leur royaume.
En délaissant les jouets de son âge pour jouer avec les mots, Théo nous entraîne dans un univers mêlant poésie et surréalisme. Grâce à son âme d'enfant, son histoire, pourtant dramatique, deviendra au fil des pages aussi légère que sa plume.
Plongez dans un monde onirique où les roses ne fanent jamais.
Cette histoire vous arrachera le coeur, vous bouleversera, vous amusera. Tout y est : la tendresse, l'humour, la peur, l'amour inconditionnel, la tragédie...
CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE
Avec les mots d'un petit garçon pour décrire les douleurs des adultes, Jérôme Idelon nous dépeint un univers que les yeux d'enfant rendent carrollien. Si Alice a pleuré au point de presque se noyer dans ses larmes, Théo ne pleure pas. Pas souvent. Moi par contre... Comme Alice, j'ai débordé. de détresse, de joie, de ces éclats de sentiments bruts brillants comme les plumes des oiseaux. L'auteur raconte avec un talent extraordinaire, une plume incroyablement juste et précise, la maladie, la mort, la folie à travers le prisme étincelant de l'enfance, quand tout est magique, quand tout est possible pour peu qu'on y croit. - GabrielKevlec, Babelio
On est transporté dès les premières pages par un tourbillon de folie, un vent d'allégresse teinté de larmes, qu'un petit garçon débordant d'amour pour sa maman essaie de contenir.
A mi chemin entre "En attendant Bojangles" et "La vie devant soi", cette épopée fabuleuse, bouleversante et pleine de tendresse, où l'on se demande sans cesse quand cette folie cessera d'être douce, nous fait voyager hors du temps et de la normalité, sur un chemin créé uniquement par l'amour d'une maman pour son fils. - Alisouuu, Babelio
J'y ai retrouvé du Musso et du Boris Vian... mais avec une fraicheur et une simplicité qui fait du bien. Pas besoin de démêler des intrigues compliquées pour commencer à se faire plaisir, se retrouver les larmes aux yeux ou à rire aux éclats.
L'auteur joue avec les mots et les émotions pour nous faire découvrir une histoire touchante, à la fois sombre et lumineuse, quel bonheur!
Ouvrage poétique, astucieux et brillant, je recommande vivement. - Bruno78, Babelio
À PROPOS DE L'AUTEURJérôme Idelon est diplômé d'écoles de commerce et spécialisé dans le développement de start-up digitales. Il se passionne pour les nouvelles expériences et les voyages. Rapatrié de tour du monde, c'est confiné entre les quatre murs de son appartement parisien qu'il a écrit ce roman.
La province d'Almería, dans une Espagne encore Franquiste. Niria et Sylvano s'aiment et sont sur le point de se marier. Tout semble parfait dans la vie de Niria qui s'écoule paisiblement près de l'amanderaie de son père. Mais « la perfection est un rêve de petite fille, ça ne peut pas durer » et l'idylle se transforme rapidement en cauchemar. En un instant de luxure, l'innocence de Niria est déchirée.
En 1997, une de mes meilleures amies a disparu tragiquement, violée et assassinée. L'histoire de Niria est donc née de la question qui me hantait. Comment survivre à un événement aussi traumatisant que le viol ? Puis cette question a amené d'autres questions. Et si cet événement traumatisant se reproduisait ? Ou si la victime connaissait ou devait vivre avec son agresseur ? Cette histoire existe depuis la nuit des temps et continue d'exister aujourd'hui dans de nombreuses régions du monde. C'est pourquoi je voudrais dédier cette pièce aux nombreuses personnes dont le corps et l'âme ont été, agressés ou violés. Mon coeur saigne pour chacun d'entre eux.
À PROPOS DE L'AUTEURE
Comédienne formée à Paris, Samantha s'implante à New York en 2005 où elle obtient une Maîtrise de Théâtre de l'université Hunter College et écrit plusieurs pièces. À son retour en France en 2018, elle fonde la compagnie IDEALS Théâtre au sein de laquelle elle écrit et crée plusieurs spectacles.
Un amour fusionnel sur fond de Mai 68.
Ruptures historiques et ruptures personnelles se télescopent dans ce roman qui parcourt les années 1960 à 1990 et leurs bouleversements. Ruptures... s'attarde, plus précisément, sur deux faits marquants de cette période : Mai 68 - sur rappel de contexte national et international, le roman évoque, de Nancy à Metz et Strasbourg, la situation régionale et raconte, en particulier, le Mai strasbourgeois - et la chute du Mur de Berlin. Parallèlement à cet argument historique, Ruptures... développe un argument romanesque, celui du désespoir amoureux dont il explore les différentes facettes. L'amour fusionnel qui lie Mathilde à Matt, sur fond de Mai 68, alors qu'ils sont tous deux étudiants, marquera celle-ci à tout jamais et elle n'aura de cesse de retrouver le paradis perdu. D'emblée, cette quête d'absolu, de secrètes blessures, également, voueront à l'échec sa rencontre avec le peu sympathique François. Elles l'enfermeront dans un schéma répétitif dont elle ne parviendra que difficilement à se libérer, grâce en particulier à sa passion pour l'art. Mais, prendra-t-elle le risque, dorénavant, de s'abandonner à l'instant et à l'éternité, selon cette formule de Nietzsche qu'elle avait faite sienne autrefois ?
Ruptures historiques et ruptures personnelles se télescopent dans ce roman qui parcourt les années 1960 à 1990 et leurs bouleversements.
EXTRAIT
- Si nous n'avions pas lancé le mouvement, jamais vous n'auriez bougé ! Et si, par conséquent, les accords de Grenelle vous ont gâtés, c'est grâce à nous ! Dois-je te rappeler vos augmentations de salaire ? Non, peut-être pas, tu t'en es assez vantée ! Alors, te faire la liste des autres avantages que vous avez obtenus ? Dont la réduction du temps de travail et la possibilité, dans vos entreprises, d'élire vos représentants, des entreprises, par conséquent, où vous avez votre mot à dire désormais ? Par conséquent, au lieu de t'en prendre aux étudiants, tu devrais les remercier, ma chère !
A PROPOS DE L'AUTEUR
Romancière et essayiste d'origine mosellane, Madeleine Zimmermann-Munsch vit à Strasbourg. Ruptures... est son troisième roman après Quand la guerre s'en mêle, qui a obtenu le Grand prix de la Ville de Saint-Avold en 2013, et Puis vinrent les années grises.
Dans un dialogue émouvant, Jean-Marie Choffat nous raconte par petites touches et beaucoup de courage son combat contre la maladie.
Le caractère profond d'un homme se révèle, parait-il, dans les situations les plus critiques de la vie. Confronté depuis plus de 20 ans à la maladie sous la forme d'un cancer rarissime qui ne lui laisse guère de répit, Jean-Marie Choffat a choisi dans cet ouvrage de dialoguer sur le thème de son existence.
Cette conversation, lucide, sans subterfuge, nous divulgue la vie d'un homme passionné de montagne, combattant la maladie depuis de nombreuses années.
Le récit anecdotique conduit à une analyse lucide, sorte de réflexion sur la condition humaine, où l'auteur s'est imposé de regarder la vie en face et d'envisager sa destinée avec sérénité, même dans ce qu'elle a de plus cruelle.
Ainsi, l'alpinisme et l'escalade ne sont pas des activités sportives comme les autres : elles sont mode de vie et armes dans le combat que Jean-Marie doit livrer chaque jour.
Au-delà de la maladie, cette dure réalité à laquelle chaque homme est confronté un jour ou l'autre dans sa chair ou celle de ses proches, il y a un nécessaire et un immense amour de la vie sans lequel il n'y aurait jamais eu de commencement.
Au terme de son dialogue sur la vie et la mort, Jean-Marie nous invite à accepter, à vivre et à nous épanouir en célébrant la beauté du monde qui nous entoure.
Rendons-lui grâce pour cette leçon de vie.
Un témoignage fort et plein d'espoir sur le combat d'une vie.
EXTRAIT
La vie est tout de même bizarre. On la commence d'une certaine façon et l'on croit qu'elle va se poursuivre invariablement. Soudain survient un événement, une chose qui vous écrase, qui vous terrasse, qui vous meurtrit. Cela s'appelle le malheur.
D'un seul coup, votre existence prend une autre route, une autre dimension. Des choses auxquelles vous ne pensiez pas deviennent primordiales et d'autres, qui faisaient l'essentiel de votre existence, paraissent dérisoires. En regardant derrière vous, vous vous reconnaissez, bien sûr, mais en même temps ce n'est plus tout à fait vous. Cette rude épreuve vous a mûri, transformé, durci sans doute. Comment aurais-je pu imaginer que, par un froid matin de décembre, il y a tout juste cinq ans, ma vie allait complètement basculer, que désormais il y aurait un avant et un après ?
Rien assurément, ne me préparait à vivre le cauchemar de la maladie. Qui est prêt à vivre cela ?
CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE
Ce livre m'a impressionné par la qualité du témoignage. - Patrick Poivre d'Arvor,Ex-Libris
Son ouvrage ressemble fort, bien qu'il s'en défende, à une leçon de courage, d'amour de la vie. - Didier Joly, L'Est Républicain
Un message qui fait du bien dans ces périodes d'incertitude. - Alain Roy, Le Pays de Franche-Comté
C'est un combat qui force l'admiration. Uni à la montagne par un lien plus fort que tout... - Christian Neyrat, Le Dauphiné Libéré
À PROPOS DES AUTEURS
Né à Belfort, Jean-Marie Choffat est l'auteur de 1200 ascensions dont de nombreuses premières. Ancien vice-président du G.H.M, membre de l'Alpine Club, il est l'auteur d'une douzaine de livres dont beaucoup ont été primés.
Haut-Savoyarde, Claudie Guimet est écrivain et pasteur en milieu carcéral, ainsi qu'auprès des personnes en fin de vie.
Une mystérieuse lettre, dont l'expéditeur est mort 40 ans plus tôt, échoue dans la boîte aux lettres de Pierre...
C'est pour lui l'occasion de replonger dans son passé, d'évoquer son enfance pendant les frileuses années 50-60 et l'éblouissante histoire d'amour clandestine qu'il vécut avec Frédéric lorsqu'il était étudiant. Avec l'aide de Kate, une jeune Australienne qu'il héberge, il essaiera de résoudre l'énigme de ce déroutant message : qui a a pu le déposer chez lui ? Quelles sont les véritables circonstances de la mort de celui qu'il a tant aimé ? Outre les réflexions sur la vie, la mort, le droit à la différence, l'intégrisme religieux, le récit qui mêle émotion et rebondissements tient le lecteur en haleine jusqu'à la résolution finale pleine de surprises.
Une enquête haletante qui évoque aussi des questions de société essentielles.
EXTRAIT
Bon, voilà, j'y suis devant ce maudit cahier que je viens d'acheter à Auchan, moi qui pourtant aime écrire, je me retrouve comme un imbécile devant cette première page blanche. Dieu sait que j'ai souvent essayé de repousser ce pensum, mais c'est une nécessité contre laquelle je renonce à présent de lutter. Elle s'est emparée de tout mon être et a balayé toutes les résistances que j'essayais de lui opposer. L'événement inexplicable et totalement incongru qui est venu perturber une vie dans laquelle j'avais cru pouvoir censurer définitivement le passé, vie que j'avais eu l'illusion de rendre sans aspérités, sans surprises, avec de petits bonheurs, disons plutôt de petits plaisirs sans conséquences et, pour le pire, quelques petites contrariétés sans gravité, en est la cause troublante.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Issu d'une famille d'enseignants, Jean-Luc Emmanuel Chassard est né en 1948 à Nancy où se déroule toute son enfance. Il poursuivra ses études secondaires et universitaires dans la capitale lorraine, avant d'exercer en tant que professeur de lettres classiques dans plusieurs établissements du sud de la France. À présent il se consacre à ses passions, la musique, c'est un brillant flûtiste, et l'écriture. Il est aussi l'auteur d'un roman policier Meurtre au collège largement inspiré de son expérience d'enseignant.
Et si un radiateur racontait ce qu'il avait vu et entendu durant un siècle d'existence ?
Nul ne saura pourquoi Flambeau, majestueux radiateur de fonte, est sorti de sa condition d'objet inerte pour emprunter la pensée des humains ! En un siècle d'existence à Paris, il aura accumulé de multiples vécus, des plus heureux aux plus terrifiants. D'abord éveillé aux sentiments par Momo Cavetoux, un aimable plombier qui l'installe et le met en eau, il partage la vie du jeune Joseph Poulait et de sa mère jusqu'à la fin de la guerre. À leur départ, l'appartement est transformé en cabinet de psychanalyste. Flambeau découvre alors Edmée Missoufle qui exerce devant lui et il passe plusieurs décennies à l'écoute des patients. Au décès de celle qui est devenue son mentor, il entre dans un état d'isolement et d'errance mentale. Dans le bureau abandonné puis saccagé par des marginaux, il affronte la violence et la destruction. Remis à neuf, devenu un quasi objet d'art, ce Penseur de fonte se penche avec sensibilité et humour sur ses cent années d'amours, de souffrances et de rêves : Flambeau nous dit tout sur l'enfance, le doute, le destin, le corps, la folie, le deuil, la solitude et la mort.
Découvrez le témoignage étonnant d'un majestueux radiateur de fonte qui se penche avec sensibilité et humour sur ses cent années d'amours, de souffrances et de rêves.
EXTRAIT
C'est là que Missoufle apparut. Elle faisait mine de ne pas me voir, s'asseyait derrière son bureau, se contentant de répéter ses gestes habituels. A peine étais-je surpris de ne pas avoir entendu le bruit des clés, de ne pas l'avoir vu passer la porte et accrocher son vêtement au porte-manteau. Rien ni personne dans la pièce et d'un seul coup, elle était là, au milieu de ses objets familiers. A sa table, le dos à demi tourné, elle travaillait à son livre inachevé... Je guettais le moment où elle tendrait la main pour chercher les reliefs qu'elle aimait. Là, sur le haut de mes épaules, les petites courbures ciselées qu'elle suivait de son index. Mais juste sa présence silencieuse...
Elle disparaissait aussi vite qu'elle était venue. Deux heures plus tard ou le lendemain, Edmée était là de nouveau. Combien de fois ai-je essayé, par la seule force de ma pensée, de la conserver sous mes yeux ! Je ne suis jamais parvenu à la moindre maîtrise de ses apparitions. Les premières fois que cela arriva, je ne sus pas que c'était le fruit de mon trouble. Les années passées auprès d'elle m'avaient tout appris sur les capacités de l'âme humaine à se forger des illusions, mais je savais Edmée trop rigoureuse pour singer sa présence auprès de moi.
Alors je cessai de me poser des questions, j'acceptai simplement qu'elle soit là. J'avais bien eu dans le passé, des croquemitaines buvant goulument mon eau. Pourquoi pas l'irruption externe, de l'ectoplasme de mon Edmée ?
A PROPOS DE L'AUTEUR
Claude Dantan vit à Niort où il a travaillé comme psychologue clinicien dans des établissements d'accueil et de soins pour enfants. Son goût pour la créativité l'a conduit, entre autres, aux plaisirs de l'écriture. Le monde selon Flambeau est son premier roman.
Entre la douleur du deuil et la nécessaire découverte de la sexualité, l'adolescence de l'héroïne se révèle être une période unique.
Texte d'autofiction, « cette promenade sinueuse et hâtive dans les chairs d'une jeune femme aux abois », raconte avec fraîcheur et naïveté les tribulations d'une adolescente qui a grandi dans le Perche au sein d'un lotissement pavillonnaire. L'essentiel du récit se déroule au coeur d'un chef-lieu de canton rural, où son père est cantonnier, sa mère femme de ménage. L'année de ses quatorze ans, tout bascule : son frère meurt ; elle découvre les strass de la Côte d'Azur. Entre humour et violence, dans un style acéré, la narratrice relate un deuil impossible, la déflagration d'une cellule familiale, mais aussi l'apprentissage sauvage du sexe et de la politique. Malgré les années S.I.D.A, la jeune fille explore des corps à corps de plus en plus tordus affectivement et sexuellement. Elle affronte aussi et tente d'assumer sa condition de prolétaire provinciale en jouant toutes les gammes émotionnelles et charnelles d'une partition que seule l'adolescence autorise. Entre souffrance et curiosité littéraire, parviendra-t-elle à conjurer l'ordalie qui caractérise sa jeunesse ?
Découvrez, au travers d'une autofiction originale, le récit d'une jeune fille qui découvre la sexualité en même temps que les déchirures d'une famille en deuil.
EXTRAIT
Cet été-là, j'ai quatorze ans et tout bascule. Je séjourne à Grasse chez tata Gertrude et oncle Smirnoff. Ils ont la gentillesse de m'accueillir dans leur pavillon de location qu'ils appellent villa. De ma Normandie natale, j'imaginais une maison énorme, une piscine et des palmiers. C'était sans compter sur l'univers de tata Gertrude, spécialiste de la double vie. La sienne ne lui suffit pas, alors elle s'arrange avec son passé, gomme ses origines et se soustrait à la réalité. Pour entretenir un bronzage permanent, tata Gertrude s'expose sans crainte au soleil et se dandine en string le plus souvent possible. La nocivité des rayons U.V ne l'atteint pas.
Tata Gertrude, il faut l'imaginer revenir dans sa ferme natale, les cheveux blonds bouclés à la Polnareff, le teint hâlé de Dalida, vêtue de cuir, toute son élégance juchée sur des talons-aiguilles, au bras d'un ami qui a traversé la France pour lui permettre de revoir sa famille. Une fois sur deux, l'ami est un amant qui renouvelle sa garde-robe. C'est pourquoi chaque année, elle se déleste de vêtements dont elle nous fait cadeau dans une valise aux allures de coffre-fort. Tailleurs, bustiers, jupes, pantalons en cuir, chemisiers en dentelle, mais aussi bijoux en or ornés de saphir, d'émeraude ou de rubis, ce butin nous fait oublier Eram et Pantashop.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Sarah Poulain est née en 1973 dans le Perche, où elle a choisi de rester vivre. Auteure de nouvelles, amatrice d'ateliers d'écriture et animatrice de cafés-littéraires, Belle de vie est son premier roman, après la participation en 2017 au roman collectif Le dernier voyage du Lancastria.
Metteur en scène reconnu, Arnaud se lance un défi : écrire une pièce de théâtre d'un genre différent. Plus qu'un travail de dramaturgie, cet exercice se révélera une épreuve redoutable. Arnaud puisera au plus profond de lui-même l'énergie nécessaire pour vaincre ses démons. Il doit cette quête à son épouse défunte et à ses enfants, Marie et Victor, qui l'attendent depuis trop longtemps.
Heureux de ce parcours, mais encore fragile, Arnaud veut profiter de cette journée qui se clôturera en apothéose par l'ultime répétition d'Au Temps des mots, dans ce théâtre chargé d'émotion et de souvenirs. S'il déambule d'un pas léger à travers les rues mouillées, vers ce lieu emblématique, son esprit l'emporte vers des contrées plus sombres. Sur sa route, il acceptera une main tendue, et croisera un fantôme ressurgi du passé...
Ce récit bouleversant en trois temps est une ode à cette force intérieure qui nous pousse à creuser toujours plus loin, à remuer le terreau de notre enfance pour aller de l'avant. Un hymne à l'amour d'un homme, d'un époux, d'un père, d'un fils.
À PROPOS DE L'AUTEURE
Patricia Duterne est une auteure belge. Elle a travaillé de nombreuses années auprès d'enfants aveugles et malvoyants. Ses histoires sont empreintes de bienveillance. Depuis 2014, elle a publié cinq romans et une nouvelle. Ses livres existent en version adaptée pour personnes déficientes visuelles.
Cinq générations se rencontrent et discutent d'une époque où l'Europe n'était pas encore celle que l'on connait aujourd'hui.
La toile de fond : les premiers fronts de 1914. Les hommes se sont entremêlés dans l'horreur que l'on sait. Le lecteur va pourtant retenir la petite musique aigrelette de cette danse d'un soir, car son écho résonne encore sur les années.
Se profile un autre souvenir, celui d'une aquarelle... Alors va se livrer une histoire étrange, un récit fait de douceur, comme peut l'être la vie, parfois. Comme le sont, peut-être, les vraies rencontres. Si le front est présent en filigrane, le texte, lancinant, est centré sur cinq générations de personnages qui vont se parler. Plutôt une conversation lente et pudique où le premier interrogera patiemment le deuxième ; lequel se retournera vers lui pour l'aider ; quant au dernier, aura-t-il, lui, attendu les deux autres ?
La voix fédératrice de la préface ainsi que celle, plus insistante, de la narration, interpellent le lecteur jusqu'au dénouement d'une quête qui ne laissera pas indifférent. Aux balbutiements d'une Europe en construction, le souci pressant de réunir les hommes est donc devenu nécessaire. Enfin !
Un roman qui interpelle et ne vous laissera pas indifférent !
Qui est donc cet homme excentrique qui vit au rythme des poésies qu'il lit et des rencontres avec les gens qui passent?
Élisée Poème grave des vers sur le banc public où il passe ses journées, devant la gare de Bordeaux. Les poches de son manteau sont pleines de petits morceaux de nappes en papier où il écrit les mots d'Arthur Rimbaud, de Robert Desnos, de Jules Supervielle, pour les offrir à ceux qu'il rencontre. Aucun des autres personnages ne restera indifférent à cet homme bienveillant que la tragédie de la vie n'a pas épargné. Ginette, la serveuse du café de la gare, et même Nicolas le policier seront changés par le charme de cet homme amoureux des mots et des poètes. La pièce est une sotie, une tendre comédie où la critique sociale se fait légère mais précise. De nombreuses problématiques du monde contemporain sont abordées : les difficultés de l'enseignement dans les banlieues, la violence faite aux femmes, la place envahissante des portables, l'homophobie, le couple, la solitude. Mais la poésie est un enchantement et le manteau d'Élisée est magique...
Une pièce pleine de poésie sur les relations humaines du monde contemporain, la marginalité et la solitude.
Pièce en trois tableaux, dans un décor unique, avec des parties chantées et 7 personnages.
Environ 90 minutes.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Auteur de poésie (Les leçons de l'ombre, De toutes les solitudes), Joël Mansa en est également un grand lecteur : il prépare actuellement une anthologie de la poésie française pour les éditions Hatier. Il a également publié chez Gallimard un carnet d'écriture consacré à l'imaginaire : De lune à l'autre.
Accompagnez Marc Grunberg au travers de cet essai historique...
Au pied du monument aux morts de Morteaux-Couliboeuf (Calvados) une plaque de onze noms rend hommage à ceux disparus entre 1939 et 1945. Parmi eux, deux déportés dont Marc Grunberg. C'est aujourd'hui la seule trace de cet homme qui a été le médecin du village durant quatre ans (1938-1942) et rien pour indiquer la particularité de son parcours. Marc Grunberg est juif roumain, il naît sur les bords de la mer Noire en 1906, fait ses études à Strasbourg puis s'installe en Normandie. En 1942, il est arrêté comme otage à la suite du sabotage d'un train allemand. C'est dans un des rares convois de répression qu'il part pour Auschwitz dont il ne revient pas. Marc Grunberg a toujours aimé la France, il a appris notre langue, il a choisi d'y vivre et il a espéré obtenir la nationalité française. Vaine illusion. Son parcours est celui d'un juif étranger qui malgré tous ses efforts pour s'intégrer se heurte sans cesse à une fin de non-recevoir. Ce livre reconstitue et éclaire son histoire. Marc Grunberg a désormais un visage, il est maintenant plus qu'un nom sur un monument aux morts.
Un ouvrage riche et émouvant que vous ne pourrez plus lâcher !
À PROPOS DE L'AUTEURE
Pascale Savin est professeur d'histoire. En 2011, un projet pédagogique l'amène à découvrir le nom de Marc Grunberg. A partir de cet instant, elle se lance dans une enquête personnelle sur cet homme qui lui permet aujourd'hui de présenter cette biographie.
La République Totalitaire de l'Île Bienheureuse est un caillou perdu au milieu de l'Océan Pacifique. Son Président-élu à vie veille à ce que tout ce qui n'y est pas interdit y soit strictement obligatoire. Tout en bas de l'Échelle Sociale Bienheureusienne, il y a Fignon. Fignon, c'est un intouchable : il est aborigène ; il est chiffonnier ; il a une hygiène douteuse ; et, surtout, il est doté d'une liberté d'esprit et d'un franc-parler rabelaisien inconciliables avec le caractère feutré d'une société totalitaire. Mais, un jour, à force de maudire Dieu, Fignon fait, dans un tas d'ordures, une découverte miraculeuse : un store souillé d'excréments. Cette découverte va l'amener à grimper quatre à quatre les barreaux de l'Échelle Sociale Bienheureusienne, en rencontrant des grandes figures de la société bienheureusienne : le Milliardaire-Collectionneur Tannant, le Peintre-Figuratif Luc Sec, le Président-à-Vie lui-même, son Premier Ministre, et, enfin, tout en haut, Sabine, la fille de ce dernier. Accédera-t-il au bonheur matériel, ambition suprême de tout bienheureusien ?
À PROPOS DE L'AUTEUR
Jean Thiele habite lui-même l'Île Bienheureuse, où il est, comme Fignon, issu de la caste des Intouchables. Il signe ici sa première fable animalière, si toutefois l'on admet que l'Homme est, comme le disait J.-J. Rousseau, du règne des animaux, si ce n'est le plus bête, du moins le plus dangereux.
Dans l'appartement de la victime Marion Varten, la commissaire Félicie Hoareau, une joviale quadragénaire réunionnaise, s'affaire aux côtés de la police scientifique. Dès le premier constat, les circonstances de la mort ont semblé suspectes.
Dans la minuscule chambre sans fenêtre où le corps est allongé, l'air est irrespirable. Un diffuseur d'huile essentielle est posé à même le sol. Rien ne semble avoir été dérangé dans l'appartement. Pas de trace de médicament ou de drogue qui pourrait laisser penser à un suicide ou à une overdose. Pas d'ordinateur, ni de téléphone portable.
Sur la table de la cuisine trône une corbeille de roses rouges insolites et un étrange extrait d'un poème de Baudelaire.
De Marseille à Grasse une enquête haletante au dénouement surprenant...
À PROPOS DE L'AUTEURE
Comme dans son précédent roman « La femme aux mains jointes » (Privat), Laurette Autouard signe un nouveau thriller psychologique et, de meurtres en meurtres, fait voyager ses lecteurs de l'art au polar avec beaucoup de simplicité, d'humanité et une verve colorée.
À l'arrière d'un taxi collectif, Élise fuit vers le bidonville d'Ocean View. Elle laisse derrière elle le corps gisant de Jaco, sa dernière victime.
Quelques mois plus tôt, alors directrice d'un vignoble en Afrique du Sud, Elise s'apprête à licencier le viticulteur qui a giflé une domestique. Le propriétaire du vignoble, un chatelain bordelais dont la fortune remonte à la traite négrière, l'en empêche. La domestique était insolente, justifie-t-il, et la gifle méritée. Une rage sourde envahit Élise. Ce même jour, elle reconnait épouvantée dans les traits d'un ami du propriétaire l'agresseur d'une étudiante, vingt ans plus tôt, sur le campus universitaire où vivait Élise.
Pour la jeune femme, c'en est trop. Elle quitte tout, entre dans la clandestinité et prend les armes. Portée par une vengeance insensée qu'elle endosse au nom de toutes les femmes, elle se lance dans une chasse folle de Stellenbosch aux quais de la Garonne.
Au juge qui la condamnera à la perpétuité pour meurtres et actes de barbarie, Élise répondra : "Il fallait bien que quelqu'un le fasse".
À PROPOS DE L'AUTEURE
Après une enfance aux Antilles et des études à Paris, Soline Lippe de Thoisy commence une carrière dans les télécommunications. Une vie ne lui suffit pas alors elle devient consultante au Botswana, directrice de vignoble en Afrique du Sud et, inspirée par ses voyages et ses rencontres, écrit des romans.
Un récit glaçant qui décrit les évènements qu'une paroisse a connus en 1956.
1956. L'Église catholique découvre, révulsée, le crime de sang hors norme commis par l'un des siens, jeune curé d'une trentaine d'années. Revivez de l'intérieur ce drame humain authentique et bouleversant, enfin romancé !
Jeune prêtre charismatique au charme inimitable, l'abbé Henri Breger, est vénéré par ses fidèles. Avec son style moderne, il réveille, dans une presque idylle, la vie de la paroisse encore meurtrie par les récentes blessures de la guerre achevée une décennie auparavant. Mais... dans l'ombre de son dévouement, entre les prônes et les confessions, le rock'n'roll et les fêtes du village, le père Henri partage avec ses paroissiennes éperdues bien d'autres plaisirs.
Pris à son propre piège, l'abbé va s'acharner à étouffer un secret qui le dévore, susceptible de le conduire à sa perte... Il s'apprête à commettre l'horreur insoutenable, proche de le mener à l'échafaud.
L'Aube du diable ravive, dans ses moindres détails, un souvenir déchirant qui continue de glacer le sang, 65 ans après. On assiste, impuissant, à la dérive de la raison jusqu'à l'éclosion du mal...
Plongez-vous dans ce roman, à cheval entre la fiction et le fait divers et comprenez enfin ce qu'il s'est réellement passé en 1956.
Deux femmes cheminent ensemble jusqu'aux rebords de la vie.
Line est mandatée par le tribunal pour protéger les intérêts d'une vieille femme précaire. Celle-ci refuse la tyrannie de la longévité à tout prix : elle ne veut plus végéter dans un mouroir les yeux rivés au plafond. Les deux femmes s'opposent puis concluent tacitement un terrible pacte. Elles vont cheminer ensemble sur le rivage de l'Atlantique jusqu'aux rebords de la vie.
Dans un texte profondément humaniste, Anne Bert propose une réflexion sur le délicat sujet du dénuement de la vieillesse et de la fin de vie. La mort est aujourd'hui devenue plus taboue que le sexe. Mais la longévité a souvent un prix : celui de la pauvreté, de la solitude et de la misère. En évitant l'écueil du pathos, avec tendresse et même humour, ce roman bienvenu dérange et bouscule. (Ce texte est une 2ème édition, initialement paru sous le titre Épilogue aux éditions Edicool en format numérique, nominé pour le Prix du livre numérique 2013).
A travers ce roman, découvrez une réflexion humaniste sur le dénuement de la vieille et de la fin de la vie.
EXTRAIT
Marguerite était douce et rugueuse comme une pierre ponce. Patiente, si patiente à s'user, longuement, interminablement... ne laissant filtrer que de microscopiques poussières témoins de son existence.
Line allait à elle comme on va au rebord, à l'extrémité d'un équilibre, d'un corps, d'une existence. Voilà ce qu'était Marguerite : une vie en suspens. Une minuscule vie insignifiante de rien du tout qu'habitait le genre humain.
Line ne savait pourquoi cette vieille femme plutôt que les autres - pourtant plus déglingués - retenait toute son attention. Peut-être parce que le corps et l'esprit étaient épargnés et que seules la misère, la solitude et la pauvreté l'avaient laissée sur le bas-côté. Sans doute aussi parce Marguerite était une femme en latence, tramant derrière ses petits yeux parcheminés quelque chose qui lui échappait. Certainement parce que Marguerite était vieille et lourde de tant d'années.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Anne Bert publie des romans et des nouvelles depuis 2009. Elle s'intéresse particulièrement à ce qui se passe derrière les écrans opaques de la bienséance. Après avoir écrit plusieurs livres érotiques, elle entend poursuivre l'exploration de ses thèmes de prédilection, l'intime, l'impermanence des choses et l'hypocrisie de la convenance. Elle tient le blog Impermanence et chronique également sur le webzine « le Salon Littéraire ».
Quand histoire et fiction s'entremêlent.
Ni biographie, ni roman de cape et d'épée, ce récit ne prétend aucunement raconter l'histoire véridique de Julienne David mais, m'appuyant sur des faits relatés, dates historiques, actes de naissance, de décès, extrait du bordereau de recensement du 3ème canton de la ville de Nantes en 1841, j'ai réinventé l'existence tumultueuse de cette corsaire nantaise. Ce récit s'articule autour des manques, des silences et des interrogations, mêlant histoire et fiction. L'écriture est née de tout cela. Au plus serré.
« Les bons romanciers écrivent dans les blancs de l'histoire. » (François Busnel, l'Express)
J'ai été particulièrement captivée par le destin de cette femme haute en couleurs, qui malgré son époque a su se forger un passage dans le monde des hommes au fil de son épée et de sa volonté. Le reniement de sa féminité est une invite à se pencher sur le destin des femmes dans les sociétés d'hommes...
Mais là ne s'est pas arrêté le talent de Thérèse André-Abelaziz qui nous emmène dans une magnifique balade, poignante de réalisme, mais d'où la poésie et la violence des émotions n'est jamais absente. En voici l'expression dans ce court extrait : « Ta peau que Guillaume a trouvée si douce, mais qui est recouverte de scarifications, l'aimerait-il encore ? Ah, soupires-tu, s'ensevelir au moins une fois jusqu'au vertige dans cette tiédeur pour oublier le faible renflement de tes mamelles, dont les pointes encore sensibles sont en train de devenir grises avant d'être incolores. Oublier ce bas-ventre désert que tu fouilles encore certaines nuits à grands coups jusqu'à hurler d'impuissance. » Laurence Schwalm - Editeur
Grâce à ce roman historique, découvrez l'existence tumultueuse d'une corsaire nantaise ayant réellement vécu.
EXTRAIT
« La rouquine est capable de réveiller un mort ! » Avec les herbes des sorcières et des magiciens : jusquiame noire, belladone sans tige, « les plantes du Malin » dit-on, comme la mandragore qui a forme humaine... Julienne les connaît toutes. Ortie pour soulager les menstrues des femmes. Coquelicot et moutarde pour calmer la toux. Armoise et épilobe contre la fièvre. Menthe pouliot pour les méninges. Chardon de Marie si précieux en cas d'intoxication alimentaire. Julienne a grandi. On commence à la connaître dans le pays. On fait appel à ses médecines. D'ailleurs, elle les porte toujours à même la peau, dans une bourse de toile retenue par une cordelette. Leur odeur est si forte qu'elle suffit à éloigner les importuns. On craint cette femelle rousse des terres noires à la beauté sauvage, haute stature, oeil vif, visage piqué de taches de son.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Ecrivain pluri-indisciplinaire, Thérèse André-Abdelaziz explore toutes les formes d'écriture, de la poésie à la dramaturgie en passant par les nouvelles, le roman et les faits de société. Elle a publié sept ouvrages dont Quelque part une île (1980) Ed. du Cerf, Je, femme d'immigré (1987) Ed. du Cerf, réédition (2004) La Part Commune, Je m'appelle Atlantique (2006) Ed. La Part Commune, ainsi que L'Estuaire (2011) et Moi, Julienne David, corsaire nantaise jamais soumise (2012) Ed. Ex Æquo.
Elle est l'auteur également de sept pièces radiophoniques et neuf pièces théâtrales.
Curieux titre en vérité pour un livre consacré à de difficiles ascensions dans les Alpes, le Vercors, le Sahara...
Cet ouvrage nous raconte comment un garçon de 14 ans, chaussé d'une simple paire de brodequins de chantier, découvre la montagne et devient en quelques années l'un de nos meilleurs alpinistes. Il nous dit comment, peu à peu, cette passion devient raison de vivre... Au-delà du simple récit de quelques aventures, aussi exaltantes ou douloureuses soient-elles, voici l'histoire d'une vie qui commence à 14 ans, âge ou la folie de la montagne empoigna un jour Jean-Marie Choffat pour ne plus jamais le lâcher. Comme la montagne envoûta l'auteur, il nous envoûte à son tour, nous dévoilant quels liens prodigieux, quels rapports étranges et merveilleux se tissent entre un homme fou de liberté et un univers d'absolu. Ainsi, de nos jours, quelques êtres sont encore capables de tout sacrifier, de tout risquer, y compris leur vie, pour découvrir la vérité de l'homme face à la nature, face à la beauté, face à eux-mêmes...
Les brodequins du soleil est le premier livre de Jean-Marie Choffat. Ecrit à 27 ans, cette oeuvre de jeunesse relate les treize premières années de montagne de l'auteur. Ces brodequins du soleil que nous chaussons à sa suite, nous entraînent sur ses traces dans un style puissant et irrésistible, vers le monde où il rêve, où il aime, où il vit.
Découvrez le témoignage haletant d'un homme dévoré par la passion de la montagne dés l'âge de 14 ans !
EXTRAIT
Je suis montagnard. Sans sécurité de l'emploi, sans fortune, sans tous les éléments traditionnels qui font la vie courante et le confort de chacun. C'est difficile, c'est merveilleux. C'est en tout cas mon choix et ma volonté. Ça n'est pas la chance qui m'a permis de vivre à ma guise. Choffat dernier de la classe, Choffat apprenti brouillon, Choffat ouvrier sans goût, une nullité ? Pas tout à fait. Il suffisait d'une rencontre. J'ai eu la chance immense de faire cette rencontre. Sachant ce qu'elle pouvait m'apporter, j'ai eu la sagesse de la prolonger et de ne pas trahir ce qu'elle a enfanté. J'effectue en compagnie de clients beaucoup de courses magnifiques, difficiles, humaines. Mes rapports avec eux sont peut-être démodés, témoins oubliés d'un temps où la montagne ne vendait pas ses sommets au plus offrant, parce que simplement les hommes ne l'avaient pas encore prostituée.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Né en 1956 à Belfort, Jean-Marie Choffat découvre la montagne et l'alpinisme à l'âge de 14 ans. En 40 années de montagne, il a réalisé plus de 1200 ascensions et de nombreuses premières, tant en France qu'à l'étranger. Ancien vice-président du G.H.M et membre de l'Alpine Club, il est l'auteur d'une dizaine de livres dont beaucoup ont étés primés.
Qui a assassiné Albert Brillot, et pourquoi ?
Qu'est-ce qui a bien pu pousser Thomas Pérois à chambouler sa paisible retraite pour tenter d'élucider un crime commis dans son village alors qu'il n'avait qu'un an?? La chose fut jugée en son temps et l'accusé dûment acquitté faute de preuves. Restait cette question qui a obsédé Thomas et heurté son sens de la justice : qui a assassiné Albert Brillot et pourquoi?? Dans une gageure quelque peu insensée, il va s'efforcer d'y répondre. Sur le lieu de son enfance, là où il se sent chez lui, il retrouve l'emplacement du drame, rencontre d'anciens amis, échange des souvenirs, mais, dès qu'il tente d'évoquer « l'affaire », l'écart se creuse, on le tient pour un intrus. Entre ponce-pilatisme et vindicte ancestrale, s'instaure une conspiration du silence et une animosité décourageante... Mais Thomas possède en héritage l'art de se couler dans la mentalité des gens de sa race. Il saura en user pour fragmenter l'omerta. Sans haine et sans crainte, mais avec une coriace ténacité, il parviendra à infiltrer l'obscurité des consciences où vérités et mensonges se compactent depuis plus d'un demi-siècle.
Découvrez l'enquête de Thomas Pérois, bien décidé à élucider un meurtre classé, malgré la conspiration du silence et l'animosité décourageante qui se sont installées dans son village natal.
EXTRAIT
Je venais de naître, lorsque Albert Brillot a été assassiné, le dimanche 11 décembre 1921, à 11 heures du soir. Il venait de s'engager dans le chemin de son village, l'Hermitière, sur la commune de Saint-Germain-de-Lalande.
Personne ne parla plus ouvertement de ce drame après que Florent Jamin, le présumé coupable, fut acquitté par la cour d'assises de la Roche-sur-Yon du 27 juillet 1922.
Des polémiques dissimulées et d'abominables rumeurs persistèrent cependant pendant les longues années qui suivirent, et alimentèrent des antagonismes définitifs.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Henry-Pierre Troussicot est né en 1943 à St Georges de Pointindoux, entre La Roche-sur-Yon et Les Sables-d'Olonne. Ce deuxième roman l'amène à une quête du bien fondé de la raison contre l'injustice. Il nous convie en ce terroir qui est une partie de lui-même et qu'il est si bien placé pour mettre en scène.