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Sciences humaines & sociales
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Les ultimes moments de vie du chef de la Résistance.
21 juin - 8 juillet 1943 : ces deux dates renferment la légende de Jean Moulin. Arrêté à Caluire par Klaus Barbie puis torturé par la Gestapo, le chef de la Résistance est resté silencieux jusqu'à la mort. Sur la base de tous les témoignages et éléments historiques de cette période, Dernier combat raconte les derniers jours que Jean Moulin vécut face à son ennemi. La naissance d'un mythe.
Découvrez une biographie romancée qui narre les derniers jours de ce héros face à l'ennemi, et raconte la naissance d'un mythe.
EXTRAIT
La porte s'ouvre et deux gestapistes se ruent sur moi. Ils me passent des menottes à griffes qui m'entaillent les poignets et me poussent hors de la cellule. Une traction noire avec un soldat au volant attend. On me projette sur la banquette arrière du véhicule qui démarre en trombe. Je connais ma destination. La voiture s'arrête devant un bâtiment imposant protégé par des barbelés. Je grimpe un étage puis on m'arrête devant une porte. Je devine que derrière elle m'attend celui qu'on appelle le boucher de Lyon.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Nathan Saint-Cames est un jeune auteur de 28 ans, originaire du sud-ouest et vivant à Bordeaux. Il signe avec Dernier Combat son premier roman. Passionné par l'histoire et la littérature du XXe siècle, il trouve son inspiration auprès des grands hommes qui ont façonné le monde physique et intellectuel contemporain. Jean Moulin, 70 ans après sa disparition, est le premier d'entre eux. -
Une langue tue est une langue morte.
S'il est un sujet qui est passé sous silence dans la campagne présidentielle, c'est bien celui de la langue française. Même les discussions sur la culture, si fréquentes, s'en détournent et l'ignorent. Pourtant le français, dans les instances internationales, dans la communication planétaire, en France même, se délabre chaque jour sous les coups de boutoirs des ayants voix. Plus la France s'efface dans l'Europe, dans l'OTAN et dans le monde, et moins sa langue est parlée. Que peuvent les sans voix si les partis de gouvernement convergent sur et aboutissent à la pensée unique : l'acceptation de la fin de la culture française ? Les Français parlent français.
Marie-Pierre Pruvot, citoyenne "d'en-bas", s'est donné pour tâche de feuilleter le journal Le Monde, d'en relever des titres et des commentaires parus sur une période de près de soixante-dix années pour constater qu'en dehors du général de Gaulle, si ferme dans son combat pour la langue française, tous les autres, par esprit de compromis, par négligence, ou par volonté de détruire, se résignent à notre déclin ou nous y précipitent. Un cri du coeur : parle français. Si tu le tais, tu le tues. Une langue tue est une langue morte.
Découvrez un essai passionnant qui milite contre la résignation face au déclin de la langue française. Un cri du coeur : parle français.
EXTRAIT
On peut affirmer qu'à terme, si une immigration massive se poursuit et que progressent vers le fiasco la société et son école, l'intégration des étrangers ne pourra se faire et l'état sera détruit par les différents replis qui menacent déjà. Si l'état se tient et gouverne et si l'école des quartiers d'accueil et d'ailleurs remplit son rôle, les migrations venues du sud et de l'est sont moins redoutables à la survie de la France que ceux-là même qui, malgré l'opposition des peuples, veulent imposer la supranationalité, le morcellement du pays, la dissolution de l'état.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Marie-Pierre Pruvot est née en 1935 en Algérie. Elle s'installe à Paris à l'âge de 18 ans et devient une figure emblématique des nuits parisiennes sous le nom de scène de « Bambi ». Dans les années 60, Marie-Pierre reprend ses études, passe le bac en 1969 et devient professeur de Lettres modernes en 1974. Aujourd'hui à la retraite, elle est l'auteure de plusieurs ouvrages aux éditions Ex-Aequo : J'inventais ma vie en trois tomes, France, ce serait aussi un beau nom et Marie parce que c'est joli (aux éditions Bonobo). -
Gévaudan ; petites histoires de la grande bête
Benoit Baud'hui, Alain Bonet
- Ex-Æquo
- 4 Mai 2018
- 9782378730710
Histoires d'une bête insaisissable.
Lorsque Charles Perrault publia Le petit Chaperon Rouge en 1697, il était sans doute loin de se douter que son conte trouverait une forme de réalité près de 70 ans plus tard dans des attaques cruelles et féroces perpétrées par une bête insaisissable dans le Gévaudan entre 1764 et 1767. Les auteurs de Gévaudan - petites histoires de la grande bête sont tous deux spécialistes de cette tragédie et nous livrent ici une oeuvre singulière en choisissant de faire le récit du côté des victimes. Ils réalisent une enquête très complète et documentée sur les circonstances des attaques effroyables dont furent victimes les habitants de la région obligés de s'armer pour tenter de faire face et de se protéger maladroitement. Cet ouvrage est une sorte d'hommage à tous les enfants, femmes et hommes sauvagement mordus, voire tués par le monstre. On peut suivre son parcours sur le vaste territoire équivalent à l'actuel département de la Lozère et comprendre comment la Bête déjoua toutes les battues mises en oeuvre pour faire cesser ses actions. Cet ouvrage vous donnera peut-être envie d'aller sur place pour suivre les traces encore vivaces du passage de la Bête en chantant dans les bois « Loup y es-tu, que fais-tu ? »
Découvrez une enquête très complète et documentée sur les circonstances des attaques effroyables dont furent victimes les habitants du Gévaudan entre 1764 et 1767.
EXTRAIT
N'ayant pas eu le temps d'en faire mention dans le procès-verbal, je vous supplie de vouloir bien m'envoyer un certificat particulier sur cette observation, joint aussi avec l'oeil droit et le côté représentant la même blessure qu'il a reçue de moi tant de la balle qu'il a à l'oeil que des postes. Je vous prie de trouver bon que je paye au peintre, au sculpteur ce tableau et toutes les dépenses concernant ce loup, et que j'aie l'honneur de vous en présenter un comme un hommage qui vous est si légitimement dû sur toutes les bontés dont vous m'avez bien voulu honorer, ce qui n'est pas étonnant, étant parent de mes plus chers bienfaiteurs.
Ledit loup bien représenté tant par le sculpteur en bois, doit y prendre le contour de ce loup, au-dessus de la peau, et plus fort qu'il n'est, parce que quand la peau de ce loup sera passée en la posant sur ledit modèle en bois dudit loup, ce que ladite peau ne pourra pas recouvrir, il sera [assez ?] à temps d'ôter le superflu du bois que ladite peau ne pourra pas contenir, ainsi il sera bien recouvert de sa peau après qu'elle aura été passée, le représenter debout sur ses quatre pieds, après quoi nous l'emporterons à Versailles pour être vu du Roi, des princes et des ministres.
A PROPOS DES AUTEURS
Alain Bonet effectue des recherches sur la Bête du Gévaudan depuis 2001. Il a mis en ligne la « chronodoc », la plus importante documentation sur l'affaire en accès libre, utilisée par de nombreux chercheurs et auteurs.
Benoît Baud'huin, vétérinaire et connaisseur de la chasse, a effectué l'essentiel des recherches nouvelles en Gévaudan et dans les archives, et a eu la chance de découvrir des témoignages pas ou peu connus. -
Le cadavre d'Hitler : Les derniers secrets du corps 12
Laurier Eric
- Ex-Æquo
- 15 Septembre 2024
- 9791038808775
En mai 1945, une commission médico-légale de l'Armée rouge autopsia 13 corps trouvés près de la chancellerie du Reich à Berlin. 13 procès-verbaux furent alors dressés. L'acte 12 attribué à un cadavre calciné présumé être celui d'Hitler, fut tenu secret jusqu'en 1968, date de sa divulgation en Occident par un historien soviétique. Depuis, les autorités russes affirment détenir comme vestiges d'Hitler, des mâchoires et une calotte crânienne, le reste du corps ayant été incinéré en 1970 par le KGB. L'auteur porte un regard critique sur l'enquête menée par l'Armée rouge à Berlin en mai 1945 autour du cadavre 12 et de dépouilles d'autres dignitaires nazis. Il décrit pour la première fois, les conditions dans lesquelles les légistes soviétiques ont dû officier, ce qui n'a pas été sans conséquences sur les conclusions de certains de leurs rapports d'autopsie. L'auteur s'est alors efforcé de déceler quels secrets se trouvaient dissimulés dans l'acte 12 et d'en comprendre les raisons.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Eric Laurier est médecin légiste, diplômé d'Études Approfondies de Préhistoire, Ethnologie, Anthropologie (Paris 1). Expert judiciaire, il dirige l'unité médico-légale du CH de Valenciennes et est chargé d'enseignement à l'Université de Lille et à l'Université Polytechnique Hauts-de-France. -
La plenitude de l'equilibre - physique et philosophie vers la coherence ?
Dubost Jean-Luc
- Ex-Æquo
- 23 Mars 2020
- 9782378739027
Notre rapport au réel mis en question.
Les assertions de la science décident de notre façon de penser, tandis que ses non-dits laissent libre court à nos fantasmes. Auguste Comte disait en substance que les lois que la science invente ont un double pouvoir : spirituellement elles posent les règles de notre logique, matériellement elles nous donnent de puissants moyens de contraindre la nature. Le constat de départ de l'auteur est que cette vision s'est trouvée dramatiquement confirmée par les faits en nous menant à ce désastre généralisé, tant du point de vue spirituel que matériel.
Un essai qui touche à la vérité !
EXTRAIT
Voilà, dans la version la plus concise qu'il m'a été possible de poser sur le papier, la livraison de bientôt vingt années de travail à la recherche de quelque vérité absolue dans ce monde ou tout semble devoir être absolument relatif. Ceci n'est-il pas devenu particulièrement évident depuis qu'Einstein nous a montré que même les concepts de temps et d'espace, qu'avec Newton nous pensions simples et absolus, étaient en vérité relatifs ?
Je dirai plus tard mon idée là-dessus. Le plus préoccupant, me semble-t-il, c'est de constater la situation pitoyable dans laquelle presque toutes les sociétés humaines se trouvent placées, en ce début de XXIe siècle, empêtrées dans leurs récurrentes contradictions face à un destin menaçant, malgré les succès incontestables d'une science qui semble triomphante. Que ne pourrait pas penser de nous une civilisation extra-terrestre qui viendrait observer nos inconséquences, nos puériles gabegies, nos égoïsmes ridicules et destructeurs, notre piètre connaissance des lois intimes de la nature et de nous-mêmes et finalement notre extraordinaire fatuité ?
À PROPOS DE L'AUTEUR
Jean-Luc Dubost : Au coeur d'une société française déboussolée, fragmentée, angoissée qui semble être désespérément à la recherche de nouveaux repères fiables, loin de la civilisation du tweet et de la superficialité, l'auteur, autodidacte, a consacré quelques années de sa vie à explorer les concepts fondamentaux qui fondent notre logique et celle de la physique. Son analyse et les déductions auxquelles elle conduit sont de nature à révolutionner notre conception de la spiritualité, notre rapport au réel, donc à la nature et à autrui.