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La baie de Somme comme cadre de ce recueil de nouvelles surprenantes !
Que feriez-vous si vous offriez par mégarde un billet de loterie gagnant à votre beau-frère ? Comment réagiriez-vous si vous découvriez un mot d'amour sur la tombe de votre conjoint ?
Au fil de ces nouvelles noires, Guillaume Lefebvre explore les déviations de la nature humaine, tel que le faisait La Bruyère en son temps. Mais cette fois, les protagonistes sont sadiques, acariâtres, manipulateurs, naïfs ou présomptueux. Ne dites pas que vous ne connaissez pas au moins une personne qui leur ressemble. Notre quotidien est la meilleure source d'inspiration.
En lisant ce recueil, vous vous laisserez charmer par l'univers pittoresque de la baie de Somme. Les personnages peuvent, eux aussi, être attachants, mais attention à la dernière marche, la chute sera surprenante.
Plongez-vous dans ce recueil de nouvelles noires au coeur de la baie de Somme et laissez-vous surprendre par la chute de chacune de ces histoires.
EXTRAIT DE Les cabines de plage
Cayeux sur mer, le 8 juillet à 16 h 22.
Un goéland argenté profitait des courants d'air ascendants pour sillonner le cordon de galets sur toute sa longueur. Les ailes largement déployées, il planait plus qu'il ne volait. Ses yeux perçants scrutaient le sol à la recherche de nourriture. Soudain, un chien le prit en chasse en aboyant. Si bruyante fut-elle, cette attaque ne parut pas l'inquiéter, il conserva son allure majestueuse et se contenta d'incliner les ailes pour prendre un peu d'altitude. Un coup de bec aurait suffi pour arracher un oeil au roquet ; mais pour l'heure, il n'avait pas de temps à perdre en agressivité inutile : il avait faim.
- Félix, reviens ici ! cria Adeline Poireau. Il est terrible ce chien, il ne peut pas voir un goéland sans lui courir après.
Félix était un boxer anglais de petite taille. Son museau atrophié ne lui donnait pas une allure engageante, deux crocs fins comme des aiguilles lui remontaient les babines vers la truffe. La crainte qu'il inspirait tenait essentiellement de sa laideur et de son arrogance, car il n'avait jamais mordu autre chose que les biscuits de sa maitresse. Grand amateur de déjections canines, il explorait régulièrement la base des pylônes électriques du quartier, un espace qu'il considérait comme son territoire.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Natif de la Baie de Somme, Guillaume Lefebvre eut une enfance bercée par les récits de marins. Le soir, il lisait les aventures de Pierre Loti, de Jack London, de CS Forester ou d'autres auteurs qui avaient connu le vent du large. Leurs récits lui permettaient de supporter l'atmosphère restreinte de l'internat du lycée. Après un baccalauréat scientifique, il fit des études supérieures afin d'obtenir son brevet de capitaine de navire. Dès lors, il n'a cessé de parcourir les océans pour réaliser ses rêves, les terres lointaines, tant désirées, apparaissaient maintenant sur la ligne d'horizon. Les personnages rencontrés au cours des escales ou durant sa carrière furent une source d'inspiration inégalable, ce qui l'incita à prendre la plume.
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Bertrand Keller, quinquagénaire bordelais, vit avec sa femme Véronique dans leur échoppe de la place Amédée Larrieu. Leurs fils partis de la maison, ils partagent leur vie entre leur travail et leurs amis, Brigitte et Marc. Les deux femmes, cadres de santé au CHU Pellegrin, se connaissent depuis leurs études d'infirmières. Les maris, eux, ont appris à s'apprécier avec le temps. Chaque été, ils partent ensemble profiter du soleil méditerranéen sur la petite île de Paloggia, au sud de Gênes.
Mais depuis quelques mois, Bertrand, fondateur d'un cabinet de stratégie entrepreneuriale, fait face au burnout de son associé. Débordé, il ne compte pas ses heures. Lors d'un séminaire à Pau, il fait la connaissance d'Amélie, une journaliste économique dont il tombe sous le charme.
Leur liaison est un véritable tsunami pour lui. Ballotté entre passion et culpabilité adultérine, Bertrand plonge alors dans un questionnement solitaire sur ses choix de vie passés et futurs. Jusqu'à ce que survienne, à Paloggia, en plein coeur de l'été, un événement inattendu qui va le mettre au pied du mur...
À PROPOS DE L'AUTEURE
Valérie de la Torre a écrit une vingtaine d'albums et romans jeunesse depuis 2011. Son goût pour l'éclectisme et son besoin d'expérimenter des choses l'ont incité depuis peu à élargir ses perspectives. Plusieurs de ses nouvelles sont parues dans des revues. Paloggia est son premier roman en littérature générale. -
Avec ce recueil, découvrez un inventaire poétique et étonnant des tranches les plus singulières du quotidien...
Que reste-t-il ?
Trois fois rien, et pourtant, sur le bord d'une assiette, sous la table d'une salle de classe, ou bien là sur la peau, à la commissure des lèvres d'un jeune homme amoureux : partout autour de nous, des recoins dans lesquels l'instant passé s'accroche en une trace, une miette... Un monde d'échos fragiles fait de témoins discrets. Un microcosme hésitant, ni contemporain, ni caduc, où le temps n'a pas su trancher.
Au gré d'un inventaire inattendu, ce recueil nous révèle la singularité de ces petits vestiges du quotidien où se racontent en creux les histoires et les bouts de vie.
Par un jeu de mise en page judicieux, cet ouvrage nous laisse ressentir, imaginer, suspecter la nature du sujet abordé et parfois nous tromper et emprunter de fausses pistes comme des faux-semblants, pour mieux nous surprendre au détour de la page suivante.
Car ici les choses ne disent pas leurs noms.
Laissant le lecteur aborder chaque nouveau chapitre sans idée préconçue, les textes ne dévoileront leurs titres -et par là même leur sens véritable- qu'une fois la page tournée.
Grâce à une mise en page astucieuse, ce recueil vous emportera pas à pas dans son microcosme inédit et surprenant, semé de fausses pistes !
EXTRAIT
5
Un jour, une forêt.
Puis un million d'années dans le noir, enfermée,
pour se voir un beau jour extirpée de sa tombe.
Ça devait forcément porter malheur,
remonter à l'air ce fantôme.
5 : Pétrole
À PROPOS DE L'AUTEUR
Renaud de Chaumaray vit dans son pays Basque natal avec sa femme et ses deux filles. Il y exerce la profession de conseiller en écoconstruction. Contemplatif assidu, son environnement proche est pour lui une source intarissable d'inspiration. Que reste-t-il est son premier recueil à être publié. -
La province d'Almería, dans une Espagne encore Franquiste. Niria et Sylvano s'aiment et sont sur le point de se marier. Tout semble parfait dans la vie de Niria qui s'écoule paisiblement près de l'amanderaie de son père. Mais « la perfection est un rêve de petite fille, ça ne peut pas durer » et l'idylle se transforme rapidement en cauchemar. En un instant de luxure, l'innocence de Niria est déchirée.
En 1997, une de mes meilleures amies a disparu tragiquement, violée et assassinée. L'histoire de Niria est donc née de la question qui me hantait. Comment survivre à un événement aussi traumatisant que le viol ? Puis cette question a amené d'autres questions. Et si cet événement traumatisant se reproduisait ? Ou si la victime connaissait ou devait vivre avec son agresseur ? Cette histoire existe depuis la nuit des temps et continue d'exister aujourd'hui dans de nombreuses régions du monde. C'est pourquoi je voudrais dédier cette pièce aux nombreuses personnes dont le corps et l'âme ont été, agressés ou violés. Mon coeur saigne pour chacun d'entre eux.
À PROPOS DE L'AUTEURE
Comédienne formée à Paris, Samantha s'implante à New York en 2005 où elle obtient une Maîtrise de Théâtre de l'université Hunter College et écrit plusieurs pièces. À son retour en France en 2018, elle fonde la compagnie IDEALS Théâtre au sein de laquelle elle écrit et crée plusieurs spectacles. -
Entre la douleur du deuil et la nécessaire découverte de la sexualité, l'adolescence de l'héroïne se révèle être une période unique.
Texte d'autofiction, « cette promenade sinueuse et hâtive dans les chairs d'une jeune femme aux abois », raconte avec fraîcheur et naïveté les tribulations d'une adolescente qui a grandi dans le Perche au sein d'un lotissement pavillonnaire. L'essentiel du récit se déroule au coeur d'un chef-lieu de canton rural, où son père est cantonnier, sa mère femme de ménage. L'année de ses quatorze ans, tout bascule : son frère meurt ; elle découvre les strass de la Côte d'Azur. Entre humour et violence, dans un style acéré, la narratrice relate un deuil impossible, la déflagration d'une cellule familiale, mais aussi l'apprentissage sauvage du sexe et de la politique. Malgré les années S.I.D.A, la jeune fille explore des corps à corps de plus en plus tordus affectivement et sexuellement. Elle affronte aussi et tente d'assumer sa condition de prolétaire provinciale en jouant toutes les gammes émotionnelles et charnelles d'une partition que seule l'adolescence autorise. Entre souffrance et curiosité littéraire, parviendra-t-elle à conjurer l'ordalie qui caractérise sa jeunesse ?
Découvrez, au travers d'une autofiction originale, le récit d'une jeune fille qui découvre la sexualité en même temps que les déchirures d'une famille en deuil.
EXTRAIT
Cet été-là, j'ai quatorze ans et tout bascule. Je séjourne à Grasse chez tata Gertrude et oncle Smirnoff. Ils ont la gentillesse de m'accueillir dans leur pavillon de location qu'ils appellent villa. De ma Normandie natale, j'imaginais une maison énorme, une piscine et des palmiers. C'était sans compter sur l'univers de tata Gertrude, spécialiste de la double vie. La sienne ne lui suffit pas, alors elle s'arrange avec son passé, gomme ses origines et se soustrait à la réalité. Pour entretenir un bronzage permanent, tata Gertrude s'expose sans crainte au soleil et se dandine en string le plus souvent possible. La nocivité des rayons U.V ne l'atteint pas.
Tata Gertrude, il faut l'imaginer revenir dans sa ferme natale, les cheveux blonds bouclés à la Polnareff, le teint hâlé de Dalida, vêtue de cuir, toute son élégance juchée sur des talons-aiguilles, au bras d'un ami qui a traversé la France pour lui permettre de revoir sa famille. Une fois sur deux, l'ami est un amant qui renouvelle sa garde-robe. C'est pourquoi chaque année, elle se déleste de vêtements dont elle nous fait cadeau dans une valise aux allures de coffre-fort. Tailleurs, bustiers, jupes, pantalons en cuir, chemisiers en dentelle, mais aussi bijoux en or ornés de saphir, d'émeraude ou de rubis, ce butin nous fait oublier Eram et Pantashop.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Sarah Poulain est née en 1973 dans le Perche, où elle a choisi de rester vivre. Auteure de nouvelles, amatrice d'ateliers d'écriture et animatrice de cafés-littéraires, Belle de vie est son premier roman, après la participation en 2017 au roman collectif Le dernier voyage du Lancastria.
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Janvier 2013. Un simple entrefilet à la rubrique « faits divers » d'un quotidien de la presse locale. Deux squelettes viennent d'être retrouvés dans le puits désaffecté d'une ancienne ferme des environs de Poitiers. Des meurtres ? Sans doute... Mais le plus récent aurait été commis près d'une quarantaine d'années plus tôt.
Un « cold case » vite classé par la police après quelques investigations qui n'aboutissent à aucune piste.
Pourtant certains se souviennent... Du « bon vieux temps » où ils ont vécu dans cette ferme au sein d'une bande de jeunes animés d'un idéal communautaire à la mode à l'époque. Le bon vieux temps vraiment ? Francine Jamin et Jean Nodier n'ont jamais oublié la disparition aussi soudaine qu'inexpliquée de François, l'un d'entre eux. A-t-il fui vers les Etats-Unis pour vivre pleinement une homosexualité difficile à assumer dans la France giscardienne des années 70 ?
Et s'il n'avait jamais quitté la ferme ?
Afin d'entrevoir la vérité, Francine et Jean devront affronter le passé et ses fantômes. Une quête initiatique pour ces âmes tourmentées par la culpabilité...
À PROPOS DE L'AUTEURE
Isabelle Pons naît en 1956. Elle passe une partie de sa jeunesse dans les environs de Poitiers, région qui sert de cadre à Puits d'ombre, son premier roman. Après des études de lettres, elle exerce divers métiers avant d'enseigner. Elle se consacre aujourd'hui à l'écriture. -
Les chemins d'Andrew et de Milton se recroisent quinze ans après le lycée. Irrésistiblement attirés l'un par l'autre, les deux hommes doivent pourtant résoudre une enquête concernant des crimes violents !
Lors d'une fête d'anciens élèves du lycée Old Quay, Andrew Wells, enquêteur de la Criminelle à Londres, croise le docteur Milton Montgomery, un psychiatre récemment embauché par son chef. Dès le premier regard remontent à la surface des souvenirs au goût de peur, de sang... et une attirance irrépressible qui l'avait brisé. L'homme qu'il est devenu s'est enfermé dans un royaume de solitude et de coups d'un soir, courant après l'oubli et la jeunesse éternelle au fond des backrooms. Lorsqu'il apprend qu'ils vont devoir collaborer pour la résolution d'une série de crimes violents, Andrew craint que le cauchemar ne reprenne. Mais Milton a profondément changé lui aussi, il n'a plus rien du tourmenteur d'alors. Derrière les quêtes de pardon et de pouvoir, des sentiments vieux de quinze ans peuvent-ils reprendre vie ? Entre la colère ardente et la fournaise d'une attraction irrésistible des corps, les deux hommes se jettent l'un contre l'autre, au risque de se brûler les ailes. Explosion ou embrasement, après tout, ce n'est qu'une histoire de cordons à franchir...
Entre homo-romance et enquête, cette fiction érotique emportera le lecteur par sa qualité d'écriture et son style fluide !
CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE
"J'ai vraiment passé et adoré un excellent moment de lecture avec Andrew et Milton. L'auteur a une très belle plume fluide, c'est un magicien avec les mots !" - gilles76130, Babelio
"J'ai eu la chance de pouvoir lire ce livre en ebook en avant première... Jeanne Malysa a assurément eu du flair en sélectionnant cet ouvrage dans sa collection ! Quelle écriture ! Quel sens des mots ! Quel style ! J'ai dévoré littéralement les pages en me délectant des aventures d'Andrew et de Milton. C'est osé mais jamais vulgaire et l'auteur sait faire surgir des images magnifiques..." - catmo0105, Babelio"Le mot qui définit le mieux la plume de cet auteur est "délicieuse''. Délicieusement poétique et érotique, délicieusement romantique et élégante, délicieusement gracieuse et captivante. Un délice qui nous emporte entre les bras de ses héros incroyablement attachants, dans une histoire qui nous parle d'Amour et de pardon. " - nanonoel, Babelio -
Monologues pour comédiennes.
Tantôt naïves, drôles, caustiques ou révoltées, des femmes se racontent.
Elles attendent, espèrent, rêvent, dénoncent, questionnent.
Quelquefois le quotidien les a salement meurtries.
Mais elles ne perdent ni l'humour, ni la vitalité, ni la force d'affirmer qu'elles sont femmes avant tout, fières d'être femmes malgré tout.
Le prince charmant les a oubliées. Ou son cheval n'est pas passé très loin.
Elles ont fini par se dire que le plus important dans « prince charmant » c'est charmant. Alors elles referment le livre d'images et dévisagent la vie avec gourmandise.
Chaque portrait renferme en lui un concentré d'humanité.
27 monologues féminins
À PROPOS DE L'AUTEURGérard Levoyer est auteur, comédien, metteur en scène. Il a écrit à ce jour 120 dramatiques radiophoniques dont une soixantaine pour France Inter et 50 pièces de théâtre toutes jouées. Il a reçu le Prix SACD de la Radio en 2003 et le Prix Mounet Sully 95 décerné par la Société des Poètes Français.
L'auteur vit Dans le Val-de-Marne en région Parisienne -
Moi, Julienne David ; corsaire, nantaise, jamais soumise
Thérèse André-abdelaziz
- Ex-Æquo
- 7 Avril 2017
- 9782359622775
Quand histoire et fiction s'entremêlent.
Ni biographie, ni roman de cape et d'épée, ce récit ne prétend aucunement raconter l'histoire véridique de Julienne David mais, m'appuyant sur des faits relatés, dates historiques, actes de naissance, de décès, extrait du bordereau de recensement du 3ème canton de la ville de Nantes en 1841, j'ai réinventé l'existence tumultueuse de cette corsaire nantaise. Ce récit s'articule autour des manques, des silences et des interrogations, mêlant histoire et fiction. L'écriture est née de tout cela. Au plus serré.
« Les bons romanciers écrivent dans les blancs de l'histoire. » (François Busnel, l'Express)
J'ai été particulièrement captivée par le destin de cette femme haute en couleurs, qui malgré son époque a su se forger un passage dans le monde des hommes au fil de son épée et de sa volonté. Le reniement de sa féminité est une invite à se pencher sur le destin des femmes dans les sociétés d'hommes...
Mais là ne s'est pas arrêté le talent de Thérèse André-Abelaziz qui nous emmène dans une magnifique balade, poignante de réalisme, mais d'où la poésie et la violence des émotions n'est jamais absente. En voici l'expression dans ce court extrait : « Ta peau que Guillaume a trouvée si douce, mais qui est recouverte de scarifications, l'aimerait-il encore ? Ah, soupires-tu, s'ensevelir au moins une fois jusqu'au vertige dans cette tiédeur pour oublier le faible renflement de tes mamelles, dont les pointes encore sensibles sont en train de devenir grises avant d'être incolores. Oublier ce bas-ventre désert que tu fouilles encore certaines nuits à grands coups jusqu'à hurler d'impuissance. » Laurence Schwalm - Editeur
Grâce à ce roman historique, découvrez l'existence tumultueuse d'une corsaire nantaise ayant réellement vécu.
EXTRAIT
« La rouquine est capable de réveiller un mort ! » Avec les herbes des sorcières et des magiciens : jusquiame noire, belladone sans tige, « les plantes du Malin » dit-on, comme la mandragore qui a forme humaine... Julienne les connaît toutes. Ortie pour soulager les menstrues des femmes. Coquelicot et moutarde pour calmer la toux. Armoise et épilobe contre la fièvre. Menthe pouliot pour les méninges. Chardon de Marie si précieux en cas d'intoxication alimentaire. Julienne a grandi. On commence à la connaître dans le pays. On fait appel à ses médecines. D'ailleurs, elle les porte toujours à même la peau, dans une bourse de toile retenue par une cordelette. Leur odeur est si forte qu'elle suffit à éloigner les importuns. On craint cette femelle rousse des terres noires à la beauté sauvage, haute stature, oeil vif, visage piqué de taches de son.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Ecrivain pluri-indisciplinaire, Thérèse André-Abdelaziz explore toutes les formes d'écriture, de la poésie à la dramaturgie en passant par les nouvelles, le roman et les faits de société. Elle a publié sept ouvrages dont Quelque part une île (1980) Ed. du Cerf, Je, femme d'immigré (1987) Ed. du Cerf, réédition (2004) La Part Commune, Je m'appelle Atlantique (2006) Ed. La Part Commune, ainsi que L'Estuaire (2011) et Moi, Julienne David, corsaire nantaise jamais soumise (2012) Ed. Ex Æquo.
Elle est l'auteur également de sept pièces radiophoniques et neuf pièces théâtrales. -
Expressions d'une humanité pleine de nuances.
« Est-ce que tu veux bien sortir avec moi ? » Et David a dit oui, accompagnant ma poésie de son trait de génie, blanc et noir, comme l'humour, toujours en filigrane, contrasté comme la vie, pourtant peuplée d'une humanité pleine de nuances... Nous avons mêlé nos sangs d'encres, dans un monde exaspérant mais pas désespéré, un univers « sans Dieu, ni Maître » si ce n'est l'Amour ».
L'auteur visite l'Humain comme un cabinet de curiosités, canalise tout ce qu'elle a pu en saisir, passant à la moulinette les petits monstres et les héros du quotidien. Son écriture oscille entre formes poétiques et textes hybrides, caustiques et réflexifs qu'elle nomme « cruosités » !
Découvrez un recueil qui oscille entre formes poétiques et textes hybrides, caustiques et réflexifs : des cruosités !
EXTRAIT
POMMES
Plus de parenthèse,
Plus de pointillés...
Cette fois-ci
Je l'ai paumée !
Lorsqu'une virgule lui déplaisait,
Elle mettait un point final.
Peut-être lui manquait-il une touche...
D'humour !
À PROPOS DES AUTEURS
Historienne de l'art et ethnologue, Florence Barucq « fait » du journalisme dans la presse locale et spécialisée. Basque des racines à l'âme, Biarrote de naissance et de coeur, l'écriture est sa maison.
David Lanaspa, DA, est né à Paris avec des crayons à la place des doigts ! Graphiste et illustrateur, amoureux de BD, il vit sur la Côte Basque. -
Fécamp est mis sous cloche et coupé du reste du monde par une brume inquiétante...
Une brume inquiétante envahit la côte d'albâtre. Fécamp et ses environs se retrouvent brutalement coupés du monde extérieur, comme mis sous cloche durant des jours, des semaines et des mois. La municipalité ne sait plus comment endiguer l'exode et la violence d'une population affamée. L'armée intervient mais ne peut empêcher les révoltes, les pillages et même les assassinats de notables.
Jean-Mary, artiste peintre local, décide de fuir vers la Seine. En chemin il croisera des personnages surprenants puis une femme mystérieuse qui le ramènera au port.
La brume obsédante semble vouloir nettoyer cette portion de terre, lessiver l'âme de ses habitants confrontés aux grands choix. Est-ce leur part d'ombre qui se cache au milieu des gouttelettes assassines ?
A travers ce roman, découvrez comment les gouttelettes d'une brume obsédante fait ressortir la part d'ombre des habitants de Fécamp.
EXTRAIT
Il arriva à vive allure. À quelques mètres de la plage de galets, je pouvais maintenant me rendre compte qu'il ne s'agissait ni d'une vague géante ni d'un quelconque cyclone à l'horizontale. Haut d'une centaine de mètres, comme les falaises de craie, entonnoir géant ouvrant l'accès au port, il ressemblait à un mur obscur chargé de gouttelettes d'eau. Ce brouillard monstrueux s'approchait, oppressant, il touchait maintenant les escaliers de la digue. Je compris soudain mon erreur de ne pas avoir suivi le troupeau. Non seulement il me serait impossible de prendre la moindre photographie, mais ce nuage gigantesque qui s'apprêtait à recouvrir la ville me rendait soudain aveugle sous l'épaisseur de ses membres cotonneux qui me bandaient les yeux et enveloppaient mon corps de sa housse adipeuse et glaciale. M'agrippant à la statue de pierre, je me laissai dévorer par ce monstre humide et d'un coup, ne vis plus à un mètre de mes pieds. Je ne percevais absolument rien sinon le socle granitique et déformé de ma chère sculpture. Nous étions seuls sur la digue promenade, seuls dans le silence d'une nuit artificielle, engloutis à attendre la conclusion de ce cauchemar d'une fin d'après-midi estivale pas tout à fait comme les autres.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Jean-François Rottier est depuis l'adolescence un passionné de l'écrit. D'abord travailleur social, son dernier métier sera d'occuper les fonctions de directeur des services municipaux de la ville de Fécamp sur le littoral normand.
Après toutes ces années au service d'une population attachante, il gardera en mémoire bon nombre de témoignages et d'anecdotes qui nourriront son imaginaire. En retraite depuis 2015, il se consacre presque exclusivement à l'écriture et poursuit sa dissection des êtres d'une plume acérée et tendre. Dans ses livres, les paysages marins contribuent pour beaucoup à l'étrangeté des situations et à la complexité des relations humaines, comme si les marées et les tempêtes successives se chargeaient d'organiser la vie de ses personnages. -
Les retrouvailles de trois amies d'enfance se transforment en commando meurtrier...
Mia, Rosine et Chloé se connaissent depuis l'école maternelle. A présent trentenaires, elles se retrouvent, à chaque changement de saison, pour une soirée riche en confidences. Cette année, elles font toutes trois l'expérience d'une relation déstabilisante, qu'elles se racontent au fil des rendez-vous. Mia craint pour l'équilibre de sa famille depuis l'arrivée surprise d'un premier enfant ignoré de son mari. Chloé vit une passion chaotique avec son patron libraire, marié à une femme dépressive, et Rosine, riche propriétaire, subit les caprices de son bel amant. Le rendez-vous de l'hiver a lieu dans un restaurant où les trois femmes font la connaissance de Célie, la serveuse. Cette rencontre cristallise leur révolte et leur désir de se venger des abuseurs. Elles se liguent en un commando meurtrier à bord d'un allié d'exception : le 4x4 de Rosine.
Découvrez les récits de vie de trois femmes qui, blessées par des relations déstabilisantes, se liguent pour assouvir leur désir de vengeance.
EXTRAIT
Les jours suivants toutefois, son empressement s'attiédit. Et son humeur devint fantasque. Quand Rosine se hasardait à demander des nouvelles du cousin, la réplique était cinglante :
- Tu crois qu'il n'a que ça à faire ? C'est facile, pour toi, de commander !
Elle eut de plus en plus souvent les larmes aux yeux. Il envenimait leurs meilleurs moments de petites phrases assassines, ?achète donc des chaussures plus élégantes que ces savates, tu peux te le permettre, non ? Et puis, si tu pouvais t'habiller un peu plus sexy, franchement...? Des piques qu'elle mettait sur le compte de ses angoisses, l'acheteur du bar ne se décidait pas, et Stéphane devait encore compter sur elle pour aller de l'avant. Beaucoup profiteraient sans scrupules de cette chance, se disait-elle, mais lui, il est de ces hommes dont la fierté consiste à ne rien demander à personne, un destin contraire l'y force et il se venge sur moi quand son orgueil souffre trop. Elle s'expliquait ainsi chaque coup d'épingle, en espérant toujours que ce serait le dernier.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Mireille Maquoi est docteur en philosophie et lettres. Elle a travaillé au Fonds National de la Recherche Scientifique puis enseigné dans une école de futurs officiers à Bruxelles et à l'Atelier de français qu'elle avait créé à Namur. Elle se consacre actuellement à l'écriture. Elle a publié trois romans et deux récits de vie. -
Et si un radiateur racontait ce qu'il avait vu et entendu durant un siècle d'existence ?
Nul ne saura pourquoi Flambeau, majestueux radiateur de fonte, est sorti de sa condition d'objet inerte pour emprunter la pensée des humains ! En un siècle d'existence à Paris, il aura accumulé de multiples vécus, des plus heureux aux plus terrifiants. D'abord éveillé aux sentiments par Momo Cavetoux, un aimable plombier qui l'installe et le met en eau, il partage la vie du jeune Joseph Poulait et de sa mère jusqu'à la fin de la guerre. À leur départ, l'appartement est transformé en cabinet de psychanalyste. Flambeau découvre alors Edmée Missoufle qui exerce devant lui et il passe plusieurs décennies à l'écoute des patients. Au décès de celle qui est devenue son mentor, il entre dans un état d'isolement et d'errance mentale. Dans le bureau abandonné puis saccagé par des marginaux, il affronte la violence et la destruction. Remis à neuf, devenu un quasi objet d'art, ce Penseur de fonte se penche avec sensibilité et humour sur ses cent années d'amours, de souffrances et de rêves : Flambeau nous dit tout sur l'enfance, le doute, le destin, le corps, la folie, le deuil, la solitude et la mort.
Découvrez le témoignage étonnant d'un majestueux radiateur de fonte qui se penche avec sensibilité et humour sur ses cent années d'amours, de souffrances et de rêves.
EXTRAIT
C'est là que Missoufle apparut. Elle faisait mine de ne pas me voir, s'asseyait derrière son bureau, se contentant de répéter ses gestes habituels. A peine étais-je surpris de ne pas avoir entendu le bruit des clés, de ne pas l'avoir vu passer la porte et accrocher son vêtement au porte-manteau. Rien ni personne dans la pièce et d'un seul coup, elle était là, au milieu de ses objets familiers. A sa table, le dos à demi tourné, elle travaillait à son livre inachevé... Je guettais le moment où elle tendrait la main pour chercher les reliefs qu'elle aimait. Là, sur le haut de mes épaules, les petites courbures ciselées qu'elle suivait de son index. Mais juste sa présence silencieuse...
Elle disparaissait aussi vite qu'elle était venue. Deux heures plus tard ou le lendemain, Edmée était là de nouveau. Combien de fois ai-je essayé, par la seule force de ma pensée, de la conserver sous mes yeux ! Je ne suis jamais parvenu à la moindre maîtrise de ses apparitions. Les premières fois que cela arriva, je ne sus pas que c'était le fruit de mon trouble. Les années passées auprès d'elle m'avaient tout appris sur les capacités de l'âme humaine à se forger des illusions, mais je savais Edmée trop rigoureuse pour singer sa présence auprès de moi.
Alors je cessai de me poser des questions, j'acceptai simplement qu'elle soit là. J'avais bien eu dans le passé, des croquemitaines buvant goulument mon eau. Pourquoi pas l'irruption externe, de l'ectoplasme de mon Edmée ?
A PROPOS DE L'AUTEUR
Claude Dantan vit à Niort où il a travaillé comme psychologue clinicien dans des établissements d'accueil et de soins pour enfants. Son goût pour la créativité l'a conduit, entre autres, aux plaisirs de l'écriture. Le monde selon Flambeau est son premier roman. -
Hannibal envoie en mission secrète l'un de ses plus brillants officiers et ami d'enfance : Archélaos.
218 avant Jésus-Christ. Après avoir traversé les Alpes et après une première défaite infligée aux Romains, Hannibal envoie en mission secrète l'un de ses plus brillants officiers et ami d'enfance : Archélaos. Ce dernier doit trouver les restes du trésor d'Alexandre le Grand et tester la volonté d'alliance de Philippe V de Macédoine et d'Antiochos III de Séleucie, dans une guerre totale contre Rome pour la suprématie méditerranéenne. Ce parcours mouvementé à travers Carthage, l'Ibérie, la Gaule, l'Italie, la Macédoine, la Syrie et l'actuelle Anatolie confronte Archélaos aux réalités de la guerre, à l'amour et à la trahison. Finalement, il découvrira un trésor bien plus précieux que les quatre mille sept cents tonnes d'argent, qui furent gardés par les Macédoniens dans la citadelle d'Ecbatane, entre Babylone et la mer Caspienne.
Suivez le parcours périlleux d'Archélaos, en 218 ACN, et voyagez avec lui à travers Carthage, l'Ibérie, la Gaule, l'Italie, la Macédoine, la Syrie et l'actuelle Anatolie.
EXTRAIT
Lors des cours de rhétorique, il les poussait dans leurs retranchements, les obligeant à argumenter et à défendre leurs positions. Archélaos constata à quel point Hannibal avait, malgré son jeune âge, une vision très acérée des situations. Il faisait déjà preuve d'un discernement bien plus marqué que beaucoup d'adultes. Archélaos avait d'ailleurs noté le petit rictus au coin des lèvres de Sosylos quand Hannibal s'opposait à lui lors de discussions âpres. Le Lacédémonien ne cherchait à plus à cacher son admiration pour le fils aîné d'Hamilcar. Il avait parfaitement compris qu'il avait entre les mains de l'or pur. Sa responsabilité de tuteur n'en était que plus grande et la confiance d'Hamilcar d'autant plus gratifiante.
Sosylos leur enseigna l'histoire de Thucydide et d'Hérodote, la géographie de Strabon, la philosophie de Socrate, de Platon et d'Aristote, la grammaire et la rhétorique. Le général voulait pour ses fils une solide culture et un enseignement de très haute qualité.
A PROPOS DE L'AUTEUR
L'auteur, Christophe Aubin, passionné d'histoire, nous entraine dans une aventure à l'intrigue haletante et maitrisée. Nous sommes littéralement transportés il y a vingt-trois siècles, au moment où se forment les puissances qui dessineront le futur bassin méditerranéen. -
Cinq générations se rencontrent et discutent d'une époque où l'Europe n'était pas encore celle que l'on connait aujourd'hui.
La toile de fond : les premiers fronts de 1914. Les hommes se sont entremêlés dans l'horreur que l'on sait. Le lecteur va pourtant retenir la petite musique aigrelette de cette danse d'un soir, car son écho résonne encore sur les années.
Se profile un autre souvenir, celui d'une aquarelle... Alors va se livrer une histoire étrange, un récit fait de douceur, comme peut l'être la vie, parfois. Comme le sont, peut-être, les vraies rencontres. Si le front est présent en filigrane, le texte, lancinant, est centré sur cinq générations de personnages qui vont se parler. Plutôt une conversation lente et pudique où le premier interrogera patiemment le deuxième ; lequel se retournera vers lui pour l'aider ; quant au dernier, aura-t-il, lui, attendu les deux autres ?
La voix fédératrice de la préface ainsi que celle, plus insistante, de la narration, interpellent le lecteur jusqu'au dénouement d'une quête qui ne laissera pas indifférent. Aux balbutiements d'une Europe en construction, le souci pressant de réunir les hommes est donc devenu nécessaire. Enfin !
Un roman qui interpelle et ne vous laissera pas indifférent ! -
Juin 1653
Pierre Saratxaga, membre de la Confrérie de l'échelle, doit se rendre en urgence à Bayonne où son frère Xabi vient d'être emprisonné sous un motif obscur. Que feriez-vous si l'un de vos amis se trouvait dans la difficulté ? Alexandre d'Embrelat, lui, n'hésite pas une seconde, il faut dire que l'aventure lui manque. Il décide de l'y rejoindre sur le champ, accompagné de son fidèle compagnon Angélo. Dans ce si lointain Pays Basque, ils découvrent des paysages merveilleux et des habitants sincères. Ils plongent surtout dans une affaire bien étrange. Comment un simple contremaitre peut-il se retrouver ainsi au coeur d'une histoire de faux-monnayage ? Parviendront-ils à faire libérer l'infortuné et à dénouer le fil de cette intrigue ?
Alexandre n'a certes pas oublié la bienveillance et la tolérance qui marquent son caractère mais cela ne suffit pas face aux multiples dangers qui le guettent, lui et ses partenaires. La ruse, l'ardeur au combat et parfois la violence seront également de la partie qui se joue à des centaines de lieues du bureau du Cardinal Mazarin.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Né en 1962, Eric Lambert réside au Pays Basque. Passionné de romans historiques, principalement sur la période du XVIIe siècle au tout début du XXe, il a publié en 2021 un premier roman, la Confrérie de l'échelle. Cette confrérie est donc de retour avec une nouvelle aventure au coeur du XVIIème siècle. -
L'OEuvre des Wachowski tente de comprendre et d'analyser l'oeuvre des soeurs Wachowski, trop souvent incomprises du grand public. Les Wachowski ont connu une longue carrière de réalisatrices, productrices, scénaristes pour le cinéma, la télévision, les comics ou le jeu vidéo. En près de vingt-cinq ans, elles se sont imposées comme des figures incontournables de la pop culture et du cinéma hollywoodien. Pourtant, en raison de longs-métrages parfois trop expérimentaux voire avant-gardistes, elles n'ont pas réussi à fédérer et faire l'unanimité avec leurs réalisations postérieures au premier Matrix. Si elles se refusent toujours à expliciter le sens de leurs films, les Wachowski hésitent moins à exposer leur conception du cinéma. Selon elles, il est à la fois un art esthétique, c'est-à-dire qui tire son sens non seulement de ce qu'il représente mais surtout de comment il le représente, et un art social, produit d'une collaboration d'artistes destiné à avoir un impact sur l'ensemble du public. Ce sont ces deux axes que les auteurs de L'OEuvre des Wachowski. La matrice d'un art social ont choisi afin d'analyser l'oeuvre aussi dense que passionnante des deux soeurs. Découvrez et comprenez l'art et la pensée des réalisatrices de Matrix !À PROPOS DES AUTEURSJulien Pavageau est, dans le désordre, cinéphile, père de famille, trentenaire, Nantais et infographiste free-lance. Plutôt que d'embêter son entourage n parlant tout le temps de cinéma, il a créé une petite série animée pour lui servir d'exutoire et analyser le septième art en toute quiétude : Le Ciné-club de M. Bobine. Depuis, il s'est formé un petit collectif autour de M. Bobine, dont font partie ses coauteurs Auréliens Noyer et Yoan Orszulik.Aurélien Noyer est un développeur informatique mais il trouve un terrain d'expression pour ses obsessions (cinématographiques, musicales, pop culturelles) en écrivant pour Rockyrama, Capture Mag et, bien évidemment, Le Ciné-club de M. Bobine.Yoan Orszulik a fait de sa passion du cinéma une aventure professionnelle. Touche-à-tout, il a écrit pour différents sites avant de rejoindre l'équipe du Ciné-club de M. Bobine. Il collabore également avec le site Furyosa et le podcast La 36ème chambre du cinéphage. Il prépare plusieurs projets en lien avec le cinéma et l'Asie.
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Ce roman d'apprentissage et d'initiation amoureuse part du traumatisme subi par une adolescente harcelée par son beau-père. Sa vie sera bouleversée, minée par ce secret inavouable. Elle trouvera dans l'art et la nature des sources de consolation, de poésie. Elle cherchera dans son métier de galeriste sa propre identité d'artiste. La providence mettra sur son chemin des rencontres réparatrices, stimulantes pour sa longue reconstruction. Sa vie de femme s'accomplira enfin dans l'amour : le regard d'un peintre saura la recréer, la conduire au-delà du tableau, après la traversée des apparences. Ce roman engage toute la dimension spirituelle de l'être, ouvre sur le mystère de l'âme féminine. L'histoire de Lysia sonne juste humainement. L'auteur des « lilas de Bellême » insuffle à sa narration la force poétique, lyrique de son écriture. Ses descriptions de la forêt de son pays natal, le Perche, sensitives, à fleur de peau, sont proches de celles de Colette.
À PROPOS DE L'AUTEUREAprès une maîtrise de lettres à la Sorbonne, des études de bibliothécaire, Céline Posson-Girouard enseigne à l'Université d'Aix-Provence. Directrice de la bibliothèque de Viroflay, elle organise des rencontres avec des écrivains. Elle anime depuis des ateliers d'écriture en librairie. Elle écrit des poèmes, des albums et des romans. -
Hyper : préfixe provenant du grec « huper », signifiant « sur ». Il est souvent utilisé pour marquer une forme d'intensité ou de supériorité dans l'espace.
Le but du jeu est simple : chaque saynète a pour thème un mot commençant par « hyper ». L'arbitraire décidera du sort de nos personnages.
Au fil du recueil, ceux-ci se croisent ou se manquent, les unions se nouent et se dénouent, dans un rythme effréné, celui de la surabondance, de l'hyperactivité, démultiplication des rêves, des ambitions, des espoirs et des besoins de conquêtes. Alors que Brunehilde, tout droit venue du Moyen-âge, se familiarise avec l'hyperespace et le voyage multidimensionnel, Manon et Marc errent dans un hypercube dont ils peinent à trouver la sortie. Hannah l'hypermnésique lutte pour sauver la mémoire collective, Rémi l'hyperlaxe cherche un but et Icare renonce à sa destinée. 3G, 4G, 5G, 3D, 4D... Chacun rêve en grand et occupe le plateau le temps d'une confidence.
Mais si le Destin de l'univers ne tenait qu'à un fil ? Ou, arbitrairement, si tout ne reposait que sur un hypercube, un orgasme et un plat de pâtes ?19 saynètes
19 personnages et une voix off
Distribution : à partir de 2 femmes et 1 homme
Décor : un canapé
Durée : environ 1h30
À PROPOS DE L'AUTEUREComédienne, metteuse en scène et autrice, Claire Poirson dirige la compagnie L'Extra théâtre à Bordeaux et intervient en tant qu'enseignante d'écriture théâtrale à l'école des 3M. Elle rejoint les Écrivain.e.s Associé.e.s du Théâtre en 2022. Quelques mois après Merde !, Hyper est son sixième ouvrage. -
Dire le vieillissement de la mère est difficile.
Dire le vieillissement de la mère est difficile. L'urgence de l'écriture s'est imposée sur plusieurs saisons, pudique, entre tâtonnements, tendresse et silences.
Plongez dans ce roman pudique, entre tâtonnements, tendresse et silences.
EXTRAIT
A l'intérieur de ma tête ça tourne à vide. Une poulie ou je sais quoi, des mots et des choses que j'essaie d'effacer. Mais tu lis dans ma tête et je lis dans la tienne, ma fille, quand on se parle comme aujourd'hui. Avec notre langage à nous, le langage de nos doigts qui se rencontrent et qui s'étreignent sous la tablette où sont posés mon étui à lunettes, mon goûter chocolat pain d'épice et le programme télé que je feuillette même pas.
On s'absente des autres si les autres sont là, on les entend plus on est comme seules toi et moi. Nos doigts se disent tellement de choses maintenant ! Et nos yeux aussi. Plus que dans toute notre vie ensemble et après. C'est vrai que je cause pas, que tu causes pas, c'est vrai que je fais que te regarder et que tu fais que me regarder. C'est vrai que nous plongeons dans les pensées de l'autre très loin si loin comme jamais nous n'avons plongé. C'est vrai que tu lis en moi et que je lis en toi. Tout est devenu simple on dirait. Si simple que les mots ne servent à rien et qu'on se rejoint comme quand je te portais dans mon ventre (...)
Tes doigts me rassurent ils sont aimants. J'ai toute ta main dans la mienne sur mes genoux maintenant...
À PROPOS DE L'AUTEUR
Ecrivain pluri-indisciplinaire, Thérèse André-Abdelaziz explore toutes les formes d'écriture, de la poésie à la dramaturgie en passant par les nouvelles, le roman et les faits de société. Elle a publié sept ouvrages dont Quelque part une île (1980) Ed. du Cerf, Je, femme d'immigré (1987) Ed. du Cerf, réédition (2004) La Part Commune, Je m'appelle Atlantique (2006) Ed. La Part Commune, ainsi que L'Estuaire (2011) et Moi, Julienne David, corsaire nantaise jamais soumise (2012) Ed. Ex Æquo.
Elle est l'auteur également de sept pièces radiophoniques et neuf pièces théâtrales. -
Deux femmes cheminent ensemble jusqu'aux rebords de la vie.
Line est mandatée par le tribunal pour protéger les intérêts d'une vieille femme précaire. Celle-ci refuse la tyrannie de la longévité à tout prix : elle ne veut plus végéter dans un mouroir les yeux rivés au plafond. Les deux femmes s'opposent puis concluent tacitement un terrible pacte. Elles vont cheminer ensemble sur le rivage de l'Atlantique jusqu'aux rebords de la vie.
Dans un texte profondément humaniste, Anne Bert propose une réflexion sur le délicat sujet du dénuement de la vieillesse et de la fin de vie. La mort est aujourd'hui devenue plus taboue que le sexe. Mais la longévité a souvent un prix : celui de la pauvreté, de la solitude et de la misère. En évitant l'écueil du pathos, avec tendresse et même humour, ce roman bienvenu dérange et bouscule. (Ce texte est une 2ème édition, initialement paru sous le titre Épilogue aux éditions Edicool en format numérique, nominé pour le Prix du livre numérique 2013).
A travers ce roman, découvrez une réflexion humaniste sur le dénuement de la vieille et de la fin de la vie.
EXTRAIT
Marguerite était douce et rugueuse comme une pierre ponce. Patiente, si patiente à s'user, longuement, interminablement... ne laissant filtrer que de microscopiques poussières témoins de son existence.
Line allait à elle comme on va au rebord, à l'extrémité d'un équilibre, d'un corps, d'une existence. Voilà ce qu'était Marguerite : une vie en suspens. Une minuscule vie insignifiante de rien du tout qu'habitait le genre humain.
Line ne savait pourquoi cette vieille femme plutôt que les autres - pourtant plus déglingués - retenait toute son attention. Peut-être parce que le corps et l'esprit étaient épargnés et que seules la misère, la solitude et la pauvreté l'avaient laissée sur le bas-côté. Sans doute aussi parce Marguerite était une femme en latence, tramant derrière ses petits yeux parcheminés quelque chose qui lui échappait. Certainement parce que Marguerite était vieille et lourde de tant d'années.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Anne Bert publie des romans et des nouvelles depuis 2009. Elle s'intéresse particulièrement à ce qui se passe derrière les écrans opaques de la bienséance. Après avoir écrit plusieurs livres érotiques, elle entend poursuivre l'exploration de ses thèmes de prédilection, l'intime, l'impermanence des choses et l'hypocrisie de la convenance. Elle tient le blog Impermanence et chronique également sur le webzine « le Salon Littéraire ». -
Ne jamais sous-estimer les conséquences de la phobie administrative...Lorsque Tony attrape une administrite aiguë, maladie due à une overdose de documents administratifs, son mari, Marc, essaie de l'aider. Mais l'Administration française n'a pas dit son dernier mot... Codes à 10 chiffres dont trois majuscules et deux caractères spéciaux, redirections de plateformes téléphoniques en plateformes téléphoniques, dossiers perdus entre les services, la grande machine administrative redouble de créativité pour les pousser à bout. Tony, dont la maladie empire, se transforme progressivement en document Cerfa. Marc devra combattre vaillamment pour sauver son mari.
Qui ne s'est jamais énervé devant un document Cerfa au point de sentir ses poings se serrer, les larmes monter et une violente envie de déménager sur une île déserte où il n'existe aucune administration ? Qui n'a jamais envisagé une formation dans un temple de maîtres zen en voyant dangereusement arriver le moment des déclarations fiscales de fin d'année ? Si ces simples évocations vous crispent, tapez 1. Si vous êtes toujours serein.e, tapez 2. Sinon, merci de revenir au menu principal.
Un intermède léger et désopilant sur les pires absurdités de l'Administration française.
À PROPOS DE L'AUTEURE
Formée au conservatoire de théâtre de Mérignac, Claire Poirson est titulaire d'un master en lettres modernes et d'un master en mise en scène et scénographie. Elle est directrice artistique et metteuse en scène de la compagnie L'Extra théâtre (Bordeaux), professeuse d'écriture théâtrale et comédienne. -
Cet ouvrage passe en revue la condition des animaux, qu'ils soient domestiques, de compagnie, de loisirs ou sauvages comme le loup, l'ours, le lynx ou l'éléphant... et touche, l'élevage, la pêche, la chasse, la corrida, les zoos, les parcs animaliers, la faune sauvage, la disparition de la biodiversité etc...
L'auteure dénonce l'envers du décor, les coulisses des abattoirs, les pratiques des élevages industriels et du monde de la chasse, le marché de la vivisection, les dessous des zoos, la disparition des espèces. Elle conclue avec les courants animalistes, la communication animale, et notre rapport à la Nature. La pandémie, a-t-elle changé notre relation à l'animal ?
Darwin, qui militait pour la cause animale, disait que les différences entre l'homme et les autres espèces étaient une question de degré et non de nature ! Alors pourquoi maltraiter les animaux, si l'humain est aussi une espèce animale ? Nous sommes tous des êtres sensibles !
Les animaux auront-ils dans un avenir proche, une meilleure condition ? Ou, se révolteront-ils un jour ?
Vibrant plaidoyer pour le respect de la biodiversité, de la nature et de la consommation éclairée, cet ouvrage propose une réflexion sur la condition animale à travers l'Histoire.
À PROPOS DE L'AUTEURE
Marie-Pierre Hage milite pour la défense de la Nature, et de la cause animale comme humaine.
Elle est l'auteure d'une dizaine de publications, des romans, des documents et des essais sur l'écologie ou les animaux, et se passionne pour l'histoire des Amérindiens. Son dernier roman est publié chez Ex Aequo. -
Nous sommes en 2038. Le nombre des naissances de garçons est en chute libre depuis une vingtaine d'années, sans raison apparente. L'homme rejoint les espèces en voie de dispari-tion. Les politiques tentent d'apporter des solutions sur le court terme, et les chercheurs des explications plausibles auxquelles se raccrocher. Face à l'urgence de la situation et au vi-sage changeant de la société, les hommes et les femmes n'ont pas d'autre choix que de se repositionner, en quête d'une identité redéfinie à la lueur d'une réalité nouvelle.
Et si les hommes disparaissaient ? Sans Y, il reste X et une vision moins polarisée de la so-ciété. Pièce d'anticipation s'inspirant des dernières études scientifiques, Y, la disparition est une dystopie laissant entrevoir un futur qui redessine la frontière des genres.Durée de la pièce : environ 1h20
Comédie en trois actes
Acte 1 : 5 scènes
Acte 2 : 6 scènes
Acte3 : 5 scènes
À PROPOS DE L'AUTRICEJournaliste depuis plus de vingt ans dans le domaine de la santé et de la culture, Ange Lise écrit en fourmi qui accumule les manuscrits dans les tiroirs, en boulimique qui savoure les mots comme des gâteaux, en naufragée qui compte bien construire un radeau avec ses lignes pour éviter de se noyer trop vite.