« Je dois partir et vivre, ou rester et mourir » écrit Shakespeare, repris par Nicolas Bouvier en exergue de L'usage du monde. À l'été 1986, quelques mois après l'accident nucléaire de Tchernobyl, Nicolas de Crécy et son cousin ont à peine 20 ans quand ils récupèrent une Citren Visa moribonde. Ils remplissent la voiture de livres, qu'ils ne liront pas, ajoutent deux sacs de couchage, des cigarettes et embarquent pour un voyage qui n'a pas de destination, mais doit les mener le plus loin possible.
Ils traversent le nord de l'Italie, la Yougoslavie, la Bulgarie et descendent en Turquie, dans un périple qui les confrontent au monde autant qu'à eux-mêmes.
"Je dois partir et vivre, ou rester et mourir" écrit Shakespeare, repris par Nicolas Bouvier en exergue de "L'usage du monde".
À l'été 1986, quelques mois après l'accident nucléaire de Tchernobyl, Nicolas de Crécy et son cousin ont à peine 20 ans quand ils récupèrent une Citren Visa moribonde. Ils remplissent la voiture de livres, qu'ils ne liront pas, ajoutent deux sacs de couchage, des cigarettes... et embarquent pour un voyage qui n'a pas de destination, mais doit les mener le plus loin possible. Ils traversent le nord de l'Italie, la Yougoslavie, la Bulgarie et descendent en Turquie, dans un périple qui les confronte au monde autant qu'à eux-mêmes.
Fin juillet 1986. Après avoir traversé l'Italie, la Yougoslavie, la Bulgarie et découvert Istanbul, Nicolas de Crécy et son cousin poursuivent l'aventure à bord de leur vieille Citroën Visa... jusqu'à un village anatolien, "eden perdu" qui marque l'aboutissement de leur périple. Dans un tome plus sombre mais non dénué d'humour, l'auteur nous livre la dernière partie de son odyssée intime. Il raconte la découverte d'un mal qui ne dit pas son nom, l'angoisse de la décrépitude, l'errance médicale... convoque ses souvenirs d'enfance - et interroge par là même les fascinants ressorts de la mémoire.
Boulibel Petitelaine est à court de mûres. En temps normal, lil serait aller se promener dans la forêt pour en cueillir. Mais pas ce matin, car il a entendu... un loup ! Heureusement, le petit mouton est habile et ne manque pas d'idées. Pour passer inaperçu parmi ses dangereux prédateurs, Boulibel se confectionne un costume de loup. Ni vu ni connu !... ou presque. Un conte moderne, drôle et délicieusement sombre, où confiance et sincérité riment avec amitié.
Ellen naît en 1941 dans une famille juive de Baltimore et, petite déjà, rêve de devenir chanteuse. Sa voix est incroyable, mais sa personnalité aussi excentrique qu'attachante cache une faille de taille: Ellen est boulimique. Et grosse. Trop grosse pour espérer un jour devenir une star. Pourtant, quand à 19 ans elle devient Cass Eliot, c'est pour échapper à son avenir de vendeuse de pastrami et tenter sa chance à New York! C'est là que, happée par la folk de l'époque, Cass tombe amoureuse de Denny, le chanteur des Journeymen...
L'essai de Timothy Snyder, ici proposé dans une version illustrée par Nora Krug, est un guide de résistance. En vingt chapitres didactiques, l'historien explique les liens qui existent entre la situation politique actuelle aux États-Unis et l'histoire de l'Europe au XXe siècle, et propose une liste concise d'idées pour préserver les libertés dans les années à venir. Ce bréviaire tonique pour temps difficiles permet de mieux comprendre l'avènement de Donald Trump en 2016 et de mieux lutter contre la montée en force des extrémismes.
Du fond de la vallée, Antonio et Matelot remontent le fleuve à la recherche d'un fils disparu. Leur quête les conduit au coeur du Haut Pays, terre d'amour, de vengeance et de mort.
Un récit d'aventure mythique où la langue de Jean Giono se mêle aux aquarelles de Jacques Ferrandez pour célébrer une nature vivante et sensuelle.
Klezmer est peut-être une réponse ashkénaze au Chat du Rabbin. Les héros sont presque tous juifs mais ils passent plus de temps à jouer de la musique qu'à penser à Dieu. Ce sont des musiciens sans argent embringués dans un feuilleton slave. Ils traînent leurs instruments dans les steppes d'Ukraine, à Odessa, dans des campements gitans. Je voulais que Michel Strogoff rencontre un Juif vert de Chagall : la grande aventure rejoint le violon sur le toit. Pour les aquarelles, le rythme du récit, j'ai travaillé en pensant à Hugo Pratt. Mais aussi à Quentin Blake, et à Sempé. La mémoire, ça ne sert pas à jouer les victimes ou à exiger des égards ou des réparations. Savoir, c'est une fin en soi. Ceux qui veulent que ça serve à quelque chose n'ont pas de conscience et méprisent leurs morts. À la rigueur, on peut chanter de vieilles chansons. Fidèle à cette idée qu'il vaut mieux pratiquer des activités inutiles qu'entreprendre des actions néfastes, je mets mon souvenir dans des chants klezmer. Il est mieux là qu'ailleurs. (Joann Sfar).
'Klezmer est peut-être une réponse ashkénaze au Chat du Rabbin. Les héros sont presque tous juifs mais ils passent plus de temps à jouer de la musique qu'à penser à Dieu. (...) Ils traînent leurs instruments dans les steppes d'Ukraine, à Odessa, dans des campements gitans (...). Pour les aquarelles, le rythme du récit, j'ai travaillé en pensant à Hugo Pratt. Mais aussi à Quentin Blake, et à Sempé. La mémoire, ça ne sert pas à jouer les victimes ou à exiger des égards ou des réparations. Savoir, c'est une fin en soi. Ceux qui veulent que ça serve à quelque chose n'ont pas de conscience et méprisent leurs morts. À la rigueur, on peut chanter de vieilles chansons. Fidèle à cette idée qu'il vaut mieux pratiquer des activités inutiles qu'entreprendre des actions néfastes, je mets mon souvenir dans des chants klezmer. Il est mieux là qu'ailleurs.' Joann Sfar
Tout juste débarqués de New York, Scottie et sa soeur Swan n'ont qu'une idée en tête: intégrer les Beaux-Arts de Paris. Guidés dans la Capitale par leur cousin Edgar Degas, ils rencontrent Ingres, Manet, Fantin Latour... et découvrent que le Louvre fourmille de rapins qui copient les grands maîtres. Mais quel est le prix à payer pour intégrer ce monde en pleine effervescence? De l'enthousiasme de la découverte aux premières désillusions, la passion de l'art va façonner leur destin.
Travestie en homme, Swan est sélectionnée pour concourir au prestigieux prix de Rome. Son père, revenu de New-York, connaît le secret de sa fille et est prêt à tout pour qu'elle décroche la récompense suprême... Plus talentueuse que jamais, Swan voit pourtant son énergie vitale s'étioler sous le joug des hommes qui l'entourent. Parviendra-t-elle à aller au bout de ses ambitions et à imposer son art aux côtés des grands noms de la peinture française ?
Swan et son frère Scottie ont enfin intégré les Beaux-Arts de Paris. Mais leur vie d'étudiante s'avère plus compliquée que prévu: Scottie ne reçoit que des critiques acerbes de ses professeurs quand sa soeur, désormais travestie en homme, excelle en tout point. Son talent lui vaut même d'être pressentie pour le Prix de Rome et suscite une jalousie mauvaise chez ses camarades... Parviendra-t-elle à déjouer les pièges qui lui sont tendus? Entre rivalités et coups du sort, le destin des Manderley semble plus incertain que jamais.
Klezmer est peut-être une réponse ashkénaze au Chat du Rabbin. Les héros sont presque tous juifs mais ils passent plus de temps à jouer de la musique qu'à penser à Dieu. Ce sont des musiciens sans argent embringués dans un feuilleton slave. Ils traînent leurs instruments dans les steppes d'Ukraine, à Odessa, dans des campements gitans. Je voulais que Michel Strogoff rencontre un Juif vert de Chagall : la grande aventure rejoint le violon sur le toit. Pour les aquarelles, le rythme du récit, j'ai travaillé en pensant à Hugo Pratt. Mais aussi à Quentin Blake, et à Sempé. La mémoire, ça ne sert pas à jouer les victimes ou à exiger des égards ou des réparations. Savoir, c'est une fin en soi. Ceux qui veulent que ça serve à quelque chose n'ont pas de conscience et méprisent leurs morts. À la rigueur, on peut chanter de vieilles chansons. Fidèle à cette idée qu'il vaut mieux pratiquer des activités inutiles qu'entreprendre des actions néfastes, je mets mon souvenir dans des chants klezmer. Il est mieux là qu'ailleurs. (Joann Sfar).
Quand le jeune et joli Tristan arrive sur sa terre et massacre le dragon qui terrifiait le pays, la princesse Yseult se dit qu'elle ne détesterait pas être sa récompense. Mais si Tristan demande effectivement sa main, c'est pour son oncle, le roi Marc. Afin de ne pas condamner sa fille à un mariage hasardeux, la mère d'Yseult, grande magicienne, lui offre un filtre d'amour à partager avec Marc, le jour de leurs noces. Mais on ne confie pas un filtre d'amour à une adolescente. Tristan et Yseult seront bientôt unis d'un amour magique, magnétique, qui ne demande qu'à dévorer leurs existences.