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Le camp de la mort lente ; Compiègne, 1941-1942
Jean-jacques Bernard
- Le Manuscrit
- Témoignages de la Shoah
- 1 Janvier 2020
- 9782379790447
La famille Bernard n'a pas été épargnée par l'occupation allemande : Tristan Bernard, célèbre homme de lettres, arrêté à Nice avec son épouse, n'a été finalement libéré de Drancy qu'à la suite d'interventions d'amis fidèles (Sacha Guitry, Arletty). Son fils, le dramaturge, Jean-Jacques Bernard a subi une terrible captivité dans le camp allemand de Compiègne, où la famine et le froid ont entraîné la mort de dizaines d'internés juifs. Quant à son petit-fils François-René, il n'est pas revenu du camp de Mauthausen où il a été assassiné par les nazis. Jean-Jacques Bernard a été libéré avec quelques autres internés de Compiègne en mars 1942 à l'article de la mort.
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Trois mois dura notre bonheur
Jacques Salon
- Le Manuscrit
- Témoignages de la Shoah
- 1 Janvier 2020
- 9782304048346
Eté 1943. En plein coeur de la guerre, Nicole et Jacques, membres de l'Organisation de secours des enfants, cachent des enfants juifs. Deux ans durant lesquels ils parviennent à soustraire 200 enfants juifs de l'antisémitisme. Mais le bonheur ne tient qu'à un fil... Le destin les rattrape: Nicole et ses enfants adoptés sont arrêtés et déportés à Auschwitz. Jacques, lui, est arrêté à Lyon, torturé et interné au Fort de Montluc avant de s'échapper du train qui le menait vers Drancy.
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Aux frontières de l'espoir
Georges Loinger
- Le Manuscrit
- Témoignages de la Shoah
- 1 Janvier 2020
- 9782304048131
Ce livre, fruit des entretiens entre un témoin et une historienne, offre le parcours remarquable d'un militant juif actif depuis l'entre-deux guerre jusqu'à nos jours. Depuis son enfance en Alsace, Georges Loinger est sensibilisé au danger que représentent pour la communauté juive les menées nazies au-delà du Rhin. C'est pour aguerrir la jeunesse aux épreuves qui se profilent qu'il s'investit dans l'éducation physique des futurs rabbins puis des étudiants de la toute jeune école Maïmonide à Paris. Prisonnier de guerre en 1940, il s'évade de son Stalag en Allemagne pour rejoindre sa femme confrontée à l'évacuation rapide de 123 enfants juifs venus d'Allemagne. Il se lance alors à corps perdu dans une autre aventure, celle de la résistance française dans le réseau Bourgogne.
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Le manuscrit de Cayeux-sur-Mer ; juillet-aout 1945
Denise Holstein
- Le Manuscrit
- Témoignages de la Shoah
- 1 Janvier 2020
- 9782304019698
Tels sont les derniers mots du témoignage que Denise Holstein rédigea à son retour de déportation durant l'été 1945. Ces trois années qui ont brisé son adolescence sont ici racontées avec la simplicité de ses dix-huit ans et la précision d'une mémoire encore imprégnée de ces événements dramatiques.
Victime des lois antijuives, elle voit son père une première fois arrêté le 6 mai 1942 et temporairement interné au camp de Drancy. La seconde fois, Denise est prise avec ses parents lors de la grande rafle des Juifs de Rouen à la mi-janvier 1943. Hospitalisée, elle bénéficie du secours que peut encore apporter l'Union générale des Israélites de France et ne réintègre pas Drancy. Au centre de Louveciennes, elle devient, à seize ans, monitrice d'un groupe d'enfants orphelins de parents déportés. Elle partage bientôt leur sort quand ses parents sont transférés le 20 novembre 1943 à Auschwitz II-Birkenau où ils sont assassinés. -
J'avais promis à ma mere de revenir
Moniek Baumzecer
- Le Manuscrit
- Témoignages de la Shoah
- 1 Janvier 2020
- 9782304048179
Moniek Baumzecer est un homme profondément marqué par ce qu'il a vécu durant la Seconde Guerre mondiale. Il ne passe pas une nuit sans que ses souvenirs le tourmentent. Il pleure alors sur sa famille et ses amis dont la quasi-totalité n'a pas échappé à la volonté des nazis d'exterminer les Juifs. Et surtout, il pleure sur sa mère qui n'aura jamais su qu'il a tenu sa promesse.
Juif de Lodz né à Radom en 1920, Baumzecer est le témoin de la défaite militaire de la Pologne, des discriminations envers les Juifs puis de leur ghettoïsation. Sportif et courageux, il répond pour sa famille à la réquisition pour le travail forcé sur les chantiers d'autoroutes allemandes. Il est ensuite transféré pour poser des câbles autour d'une usine dont dépend le camp de Christianstadt. -
Le camp juif de Royallieu-Compiègne, 1941-1943
Collectif
- Le Manuscrit
- Témoignages de la Shoah
- 1 Janvier 2020
- 9782304004755
Cet ouvrage, proposé par Serge Klarsfeld, réunit huit textes sur le camp « C », ou « camp juif », de Royallieu, un faubourg de Compiègne à 75 kilomètres au nord de Paris. Ils viennent ajouter leur voix - jusqu'alors restées confidentielles - à celles précédemment publiées dans la présente collection : la réédition enrichie du Camp de la mort lente de Jean-Jacques Bernard et les deux volumes exceptionnels et inédits du Journal d'un interné de Benjamin Schatzmann. Grâce à ce nouveau volume, le chercheur, l'étudiant ou l'honnête homme, pourra compléter sa compréhension des terribles conditions d'internement des Juifs dans ce camp de représailles nazi, sous autorité de l'armée allemande.
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L'auteur découvre l'antisémitisme très tôt quand à l'école une bande de filles commence une ronde autour d'elle en chantant : "Ah la juive! Ah la juive!" Qu'est-ce que j'ai fait? Pourquoi elles me rejettent ? se demande-t-elle. Six ans plus tard, c'est la défaite, l'Occupation et bientôt la chasse aux juifs. Le père de Mireille fait confiance à Pétain et aux lois. En dépit des signaux d'alarme, il ne peut pas croire que la vie des siens est menacée. Préfacé par Lucie Aubrac qui fut le professeur de Mireille, "Vies interdites" restitue le climat et les divers comportements des Français sous l'Occupation. La famille de Mireille n'est pas sortie indemne du grand massacre perpétré par les nazis et leurs nombreux complices.
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Retour d'Auschwitz ; souvenirs de déporté
Guy Kohen
- Le Manuscrit
- Témoignages de la Shoah
- 1 Janvier 2020
- 9782304048254
Ce livre est la réédition du témoignage rédigé et publié par Guy Kohen dès son retour de déportation. Ses souvenirs traumatisants encore très présents dans son esprit et le besoin de faire connaître au monde l'inconcevable horreur de la barbarie nazie donnent toute sa force à ce récit. Grâce à sa volonté d'objectivité et à ses qualités littéraires, Guy Kohen nous révèle la réalité des persécutions dont il a été la victime. Que ce soit son arrestation dans la Creuse, sa détention à la prison de Limoges, le camp de Drancy, les conditions de survie dans l'univers concentrationnaire d'Auschwitz et de Monowitz jusqu'à la « marche de la mort » lors de l'évacuation et sa libération, il s'emploie avec une grande pudeur à exposer ce qu'il a vu et subi du seul fait qu'il était juif.
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Mille jours de la vie d'un déporté qui a eu de la chance
Théodore Woda
- Le Manuscrit
- Témoignages de la Shoah
- 1 Janvier 2020
- 9782304048230
Les survivants de la déportation attribuent souvent à la chance les circonstances dans lesquelles ils échappèrent à une mort certaine. Ils évoquent également l'aléatoire et l'arbitraire qui régnaient dans le système concentrationnaire nazi. Théodore Woda met la chance au coeur de son témoignage car il démontre que, malgré que la destruction de tous les juifs soit programmée par le IIIe Reich allemand, la chambre à gaz ou la mort lente par la faim et/ou les mauvais traitements n'a pas toujours été la fin du parcours du déporté juif. On ne peut pas dire que la chance ait été avec lui lorsque la Gestapo, lors d'un contrôle, l'arrête au seul motif d'être juif, puis le déporte du camp de Drancy par le convoi n° 33.
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Journal de route ; 14 mars - 9 mai 1945
Jean Oppenheimer
- Le Manuscrit
- Témoignages de la Shoah
- 1 Janvier 2020
- 9782304048209
Jean Oppenheimer, libéré le 27 janvier 1945 par les troupes soviétiques à l'infirmerie d'Auschwitz III-Monowitz - non loin de Primo Levi -, est transféré dans un lieu de regroupement improvisé à Katowice. Dans l'attente de son rapatriement en France et pour tromper son ennui, il décide, le 14 mars 1945, de tenir un journal.
Ce qu'il appelle son « journal de route », initialement entrepris pour reprendre pied dans la vie en consignant les événements du retour, se transforme rapidement en témoignage de son expérience concentrationnaire. Arrivé le 23 novembre 1943 à Birkenau par le convoi n° 62, il est transféré au camp de Monowitz pour travailler à l'immense usine de la Buna.
Cette écriture quotidienne le mène sur les chemins de sa mémoire de déporté. Les derniers mots qu'il griffonne le 9 mai 1945, juste avant de toucher le sol français, sont « d'avoir enfin cet affreux cauchemar à l'état de souvenir ». Car de sa vie d'avant Auschwitz, il ne fait aucune mention : rien sur ses actions dans la Résistance, rien non plus sur son passage au camp de transit de Drancy où il creuse, avec d'autres internés, un tunnel pour tenter de s'enfuir.
Pourvu d'une rigueur intellectuelle remarquable et d'une forte personnalité, Jean Oppenheimer ne fait pas qu'exorciser ce qu'il a vu et subi lors de sa déportation. Il s'attache aussi à recueillir la parole de deux survivants qui ont connu des aspects de la barbarie nazie auxquels il a échappé : le Sonderkommando et les « marches de la mort ».
Ce texte, sorti de l'oubli où son auteur l'avait confiné, apporte à la mémoire de la Shoah la contribution d'un homme rare. -
Mes vingt ans à l'OSE ; 1941-1961
Jenny Masour-ratner
- Le Manuscrit
- Témoignages de la Shoah
- 1 Janvier 2020
- 9782304048223
« Depuis l'âge de neuf ans, ma vie n'a cessé d'être mouvementée. J'ai vécu deux guerres, deux révolutions et l'occupation de la France par les Allemands. Témoin de mon temps, j'ai bien des choses intéressantes à raconter. » Telles sont les premières lignes des mémoires de Germaine Masourt dont nous publions une partie, la plus historique, celle concernant la guerre et la reconstruction, ses vingt ans à l'OSE. Comme le titre l'indique, son itinéraire s'identifie à l'histoire de l'OSE qu'elle ne quittera qu'au moment de sa retraite. Cette oeuvre médico-sociale née à Saint-Petersbourg en 1912, repliée à Montpellier ne pouvait qu'accueillir cette jeune juive russe immigrée d'Odessa. Elle y fera toute sa carrière jusqu'à la fin des années 1970. Son récit est véritablement une
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C'est leur histoire ; 1939-1943
André-lilian Mossé, Réjane Mossé
- Le Manuscrit
- Témoignages de la Shoah
- 1 Janvier 2020
- 9782304048322
Ce sont donc deux enfants à qui les nazis ont volé leurs parents du seul fait de leurs origines juives qui ici témoignent pour leur mémoire. Ils nous racontent leur histoire parce qu'eux-mêmes étaient trop jeunes pour agir, mais pas trop pour subir... La famille réside à Angoulins-sur-Mer (Charente-Maritime) qui au lendemain de la défaite française de 1940, se trouve dans la zone côtière interdite. Le grand-père, père de huit enfants, juif non pratiquant, fait partie des notables locaux. Venue de Marseille, l'une de ses filles, Francine, réfugiée depuis l'Exode avec Lilian, Réjane et leur père, arrive à Angoulins pour voir les siens. Son arrivée de la zone « libre » dans cette zone très contrôlée jette la suspicion d'espionnage sur toute la famille. La quasi-totalité de ses membres e
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Enfant caché et fils de survivants de la déportation, Samuel Levi réunit ici ses souvenirs et les traces retrouvées de l'histoire des siens. Samuel Levi est né en 1937 à Paris dans une famille sépharade. Son père, Elia, vient de Turquie et Sol, sa mère, est originaire de Grèce. Pendant la guerre, Samuel vit séparé de son père. Engagé volontaire démobilisé, celui-ci sera emprisonné et interné à plusieurs reprises au camp du Vernet avant d'être déporté de Drancy vers Auschwitz-Birkenau par le convoi no 75 en mai 1944. A Paris, Samuel et sa mère échappent grâce à une voisine à la grande rafle des Juifs apatrides de février 1943. Avec l'aide du Comité Amelot, Samuel est caché dans le Morvan puis protégé jusqu'à la fin de la guerre dans des fermes de la région parisienne. Recherchée par la police, Sol est arrêtée en juin 1944 puis déportée à Auschwitz par le convoi no 76. A leur retour de déportation, Elia et Sol ne vivront plus ensemble. De retour sur les bancs de l'école, Samuel obtiendra son certificat d'études puis commencera à travailler à 14 ans. Pratiquant divers métiers, il vivra entre la France et Israël avant de revenir s'installer à Paris avec son épouse en 1980. Avec elle, il a pu offrir à leurs enfants la stabilité et l'amour familial dont il fut privé.
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Ici est donné à lire une fiction autobiographique. Elle relate la longue marche, au xxe siècle, d'un père né en Ukraine, à Jitomir et d'une mère née en Algérie, à Mostaganem. Siècle de deux grands totalitarismes exterminateurs. Au début de celui-ci, Jitomir comptait près de 100 000 âmes. David Sirota, mon père, y est né. Fin mars 1919, dans le quartier où se trouvait à l'époque la rue Tchoudnovskaïa, où il habitait, un massacre de masse y fut perpétré, pendant les quelques jours où l'Armée Rouge avait abandonné la ville. Semyon Petliura en était l'un des inspirateurs. Subitement orphelin, le petit Douvid, du haut de ses 7 ans, a aussitôt fui sa ville natale pour ne plus jamais y revenir. En ce temps-là, la judéophobie y étant monnaie courante, les familles juives de cette région du monde s'attendaient chaque jour au prochain pogrom annoncé. Quand vint la Seconde Guerre mondiale, Jitomir fut mise à feu et à sang par les Nazis.
Via ce Retour à Jitomir, m'imaginant marcher dans les pas de mon père, j'ai conçu un récit montrant la capacité de terreur sans limite que les plus égarés de ce xxe siècle ont infligé au plus grand nombre de leurs contemporains, provoquant des destructions massives de vies humaines et d'immenses dévastations matérielles. Ce qui a autorisé chez bon nombre, pour des décennies, une levée des interdits fondamentaux. Ce sont, en effet, les plus maffieux et thanatophores de nos populations qui, s'affichant les plus forts, offrent aujourd'hui aux yeux des plus aveugles un modèle nihiliste d'identification et un horizon fallacieusement enviable. -
Mirages est un roman nous raconte la tragédie de l'immigration africaine vers le continent européen au prix de mille sacrifices et surtout au péril de la vie de ceux qui s'y essaient encore aujourd'hui. On découvre à travers ce récit les multiples facettes des péripéties de cet exode particulier mais également les changements qui s'opèrent peu à peu sur le continent africain grâce aux luttes entreprises par ceux qui sont restés. C'est un livre sur la mélancolie et l'irrésistible besoin de retour de ceux qui sont partis.
Initialement publié en 2008, ce livre est le Lauréat 2015 du prix littéraire italien Premio Letterario Internazionale Indipendente, créé en hommage à Dino Buzzati. -
Ce nouvel ouvrage de la collection « Genre(s) et création » explore, à travers les créations d'Isabel et Mariana Otero, de Rachid Koraïchi, de Wilkie Collins, de Philip Roth, d'Alain Mabanckou, d'Audrey Pulvar et d'Evelyne Trouillot le ressort de la création : le « secret », avec au coeur même du délit... le corps de la femme toujours objet de convoitise, de règlement de comptes, de blessures. France, Algérie, Tunisie, Angleterre, Etats-Unis, Guadeloupe, Martinique, Haïti : la carte du secret ne fait pas le tour du monde mais en visite bien des lieux et montre déjà que s'il se décline différemment selon les latitudes, il fonctionne sensiblement de manière comparable dans les créations.
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Les apparences sont parfois trompeuses autour du lac d'Annecy.
Un riche entrepreneur de soixante-quinze ans meurt lors de son dîner d'anniversaire. Tous considèrent cette mort comme naturelle. Tous, sauf Anna Brandfort, sa petite-fille, qui vient d'avoir avec lui une discussion des plus troublantes. Aidée d'un journaliste, Marc Relot, et du journal intime de son grand-père, la jeune femme va tenter de deviner qui aurait bien pu le tuer.
Entre meurtres, chantage, passion et détournement de fonds, le passé et le présent s'entremêlent et la jeune femme va s'apercevoir que de nombreux proches ont des mobiles suffisamment valables pour s'en prendre à elle aussi. -
Les miroirs multiplient les images. Dans leur espace créé se déploie un monde inversé, meublé de correspondances, une symétrie où se côtoient les objets, les êtres, qui cherchent leur contraire. N'y aurait-il pas dans cette métaphore l'idée que ces reflets nous hantent, que chaque instantané du réel peut y trouver son même-opposé comme dans la réflexion de la glace ?
Les fragments constituent la vie. La continuité est tromperie, vivre est un parcours ferroviaire où les gares ne se ressemblent pas, où les voyageurs font ce qu'ils peuvent, confrontés les uns aux autres, forcés d'avancer en tirant les leçons, nomades sur leur continent de fortune ou d'infortune.
Quand les maléfices s'exhibent alors s'installent les parades où témoins et acteurs se mêlent. Puis l'histoire avance, la nuit les recouvre, même si celle-ci est aussi fertile en terrain sublime qu'en terrain effroyable. Il faudra à la longue faire confiance à la nuit accoucheuse de mystère et semeuse de richesses. -
Devant le silence qui l'entoure suite à un drame de la vie, Léna enfant se renferme dans son monde et refuse les apprentissages scolaires. Mais dans son école, il y a un Réseau d'Aide Spécialisées aux Elèves en Difficultés. Devenue une jeune adulte, elle se souvient de ce qu'elle doit à la rééducatrice, qu'elle a surnommée Dame Tartine. Elle veut tenter de comprendre ce qui s'est joué en ce temps-là, et devenir à son tour rééducatrice. Mais pour cela elle doit d'abord être enseignante. Un chemin vers Dame Tartine sur lequel elle croisera d'autres personnages, qui l'aideront à lever le voile sur le mystère de ces séances oubliées.
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L'argument choc de l'agent immobilier : « Ici, vous n'êtes qu'à une heure de Paris » avait fait long feu ; il devait résonner sans fin dans la tête de mes parents. Nous aurions tout aussi bien pu nous trouver à Tombouctou ou Zanzibar. Une heure de Paris, c'était si loin ! »
Jeune garçon de 10 ans, Alexandre est contraint de quitter Paris pour suivre ses parents en quête d'une nouvelle vie à la campagne. Commence alors une odyssée adolescente foisonnante qui nous entraîne au coeur des années 80, dans un monde rural qui ne dort que d'un oeil... -
Dans la petite ville tranquille de Chesmont, un enfant vient d'etre tue dans un drugstore.
Un mysterieux inconnu propose a son meurtrier, Joey Dobson, de retourner dans le passe pour reparer sa faute, et ce par un procede inedit dans l'histoire de l'humanite, qui ebranle nos idees recues sur la mort.
Qui est derriere tout cela ? Quelle verite se cache dans ce voyage vers le passe ? Joey est peu enclin a mener a bien sa mission et a changer sa facon de vivre et son parcours sera seme d'embuches. Parviendra-t-il neanmoins a sauver cet enfant le jour venu ? Ou laissera-t-il les evenements se reproduire ? -
L'Iran est ravagé par la guerre. Personne n'y échappe, et surtout pas les Yézidis, ces membres d'une communauté kurde persécutée par les djihadistes de l'Etat islamique (EI). Dans une forêt dense et mystérieuse, oubliée de tous, Hana, une jeune Yézidie, s'y égare et trouve refuge chez le vieux sage Malek. Traumatisée par le massacre des siens, Hana ne laisse personne l'approcher. Pourtant, progressivement, le vieil homme et la jeune fille s'apprivoisent.
Mais le fracas du monde extérieur se rappelle à eux et resurgit à leur porte, sous les traits d'un jeune soldat... -
Izya a vingt ans, l'âge des incertitudes et des élans du coeur, des convictions nouvelles et des courages insensés. Perturbée par le destin que sa caste lui réserve, elle sera confrontée aux fantômes de son pays, la Boccagrande.
Sous les Tropiques, la Boccagrande, pays imaginaire, est une ancienne dictature qui à l'instar du Brésil, n'a connu aucun procès, aucune catharsis. Rien ni personne n'a apaisé la souffrance des victimes et des familles des disparus alors que tout porte à croire que les bourreaux sont restés impunis.
Sur fond de trafic d'organes et de malversations, l'auteur nous plonge au coeur d'une aventure guidée par la recherche de la vérité et la lutte pour la justice.
« Izya » est le roman de l'amour et du courage. Il est aussi le récit de l'espoir, chevillé au corps. Parce que l'espoir est comme de l'or... -
Connaître l'échec en amour : rester seul, se faire plaquer, aimer quelqu'un qu'on laisse indifférent... Autant de raisons d'abandonner la quête naïve de l'âme soeur.
Céder au découragement ? Ne plus croire en l'amour ? Après tout, pourquoi pas... Traverser le miroir, et découvrir qu'il existe une autre façon d'aimer, ténébreuse, mais ô combien plus épanouissante !
Aimer d'une autre mort, pour ne pas mourir d'un autre amour.