« Mettons tout de suite les choses au point : si certains se sont procuré ce livre pour satisfaire une curiosité malsaine, ils seront déçus. Je n'ai pas le goût du scandale et il n'est pas dans mes intentions de laisser libre cours à des propos captieux, à des images morbides, à une pensée somme toute abjecte, ignoble. Non, je cherche seulement à dire ici avec le plus de simplicité, le plus d'honnêteté possible comment je suis devenu une vache. Je tenterai d'exprimer les différentes étapes de ma transformation sans chercher une dramatisation outrancière, même si encore aujourd'hui je ne peux évoquer sans larmes la première fois que je me suis fait traire. C'était il y a quelques printemps déjà et mes pis endoloris ont pu longtemps témoigner de ma singulière expérience. » Philippe Bonneval devenu Blanchette livre ses souvenirs et ses réflexions sur Dieu, la vie, l'amour, les hommes, les bovidés, répondant tout au long de ces pages à une question longuement ruminée, mais rarement traitée par la littérature : « À quoi ça pense une vache ? »
Dans le petit village de Casamance où Oumar Faye vient d'arriver avec sa jeune épouse blanche, les commérages vont bon train. Sous l'arbre de palabre, on raconte que le père Moussa a chassé son fils, que la vieille ne voulait pas de sa bru, que la Française trouvait ses beaux-parents malpropres... On murmure aussi qu'Oumar et les siens veulent chasser les Blancs et qu'après il se partageront tout... Ce classique de la littérature africaine évoque le combat d'un homme seul pour arracher son pays à une longue somnolence. A travers ce roman, Ousmane Sembene nous offre l'image d'une Afrique tourmentée, révoltée, qui veut se construire en rejetant une tradition aliénante.
"La ligne droite", c'est, pour le géomètre, le plus court chemin d'un point à un autre. Pour le coureur de fond ou de demi-fond, c'est le troncon de la piste où il faut produire le plus grand effort, attaquer puis déborder l'adversaire. Stefan Volker n'est pas seulement un dieu du Stade. Après une brillante performance qui ouvre pour lui la porte à tous les espoirs, il est mobilisé, envoyé sur le front russe et porté disparu. En réalité, blessé et physiquement diminué, il se cache sous un faux nom. Lorsque son ancien entraîneur, Julius Henckel, le retrouve, il vend des journaux à la gare de Munich. Pourtant, Henckel, avec l'aide de sa femme Helga, parviendra à refaire un athlète de cet homme déchu, déchiré. Mais Volker ne croit plus en lui, ne croit plus en rien et c'est tout le drame de La Ligne droite : peut-on, doit-on sauver les hommes malgré eux ? Dans ce livre, Yves Gibeau a su donner toute la mesure de son talent de conteur et de l'extrême sensibilité qui animait déjà ses précédents ouvrages. Un jour, Stefan foulera de nouveau la cendrée et, oublieux de son bras mutilé, tentera de forcer la victoire dans "la ligne droite" pour battre son propre record. Leçon d'affection, de courage et de ténacité. Ce récit sobre et prenant a obtenu le Grand Prix de Littérature sportive en 1957.
"Pourquoi Clemenceau ? Peut-être une nostalgie, la nostalgie d'un homme d'État à l'âme ardente et forte comme on en chercherait en vain de nos jours. Ah, on ne s'ennuyait pas avec lui ! Sa langue était terrible, sa plume aussi. C'est de lui que j'ai eu envie de tracer le portrait dans toute sa dimension, y compris dans ses traits les plus exécrables. Il en avait. Intolérant, cruel, impulsif, irascible, un monstre d'orgueil... Personnage hors du commun en une époque tumultueuse où la jeune République commençait à peine à s'enraciner dans la nation, toute sa vie a été un long combat pour la défense de ses idéaux de jeunesse, liberté et justice. (...) Le pays l'a adoré, tandis qu'il le tenait, aux heures sombres de la guerre de 14, à bout de bras ; les femmes l'ont aimé jusqu'à son dernier souffle ; ses contemporains l'ont parfois haï ; le pouvoir lui est venu tard mais, alors, quel usage il en a fait !" Françoise Giroud
« Josette avait fait pipi dans sa culotte pendant l'élévation. Les choeurs entonnaient Gloria Deus in Excelsis ; plie, plie, ponctuait Josette s'égouttant sur les dalles. Chez nous la messe était interdite, on pourfendait les calotins, mon père y vendait Le Crapouillot et proclamait « La calotte, ça radote ». Moi j'y allais pour les chants qui crevaient les murs de l'église, pour le soleil en gloire tombant des vitraux, et pour Josette dont la chevelure rousse me brûlait la poitrine, pour cette manie qu'elle avait de s'oublier un peu partout. Après, on descendait au ruisseau. Josette lavait sa petite culotte - sa mère avait des principes. Je regardais ses fesses nues sous sa robe tandis qu'elle se penchait ; les léchais des yeux, si roses et fièrement bombées, fruits d'un autre univers qu'on n'aurait pu nommer sans outrage. Je tremblais et, la nuit, rêvais de tenir entre mes mains ces globes frissonnants, d'en mordre la peau hérissée par la fraîcheur de l'air que brasse le torrent. »
Si Pierre vous invite un soir à dîner, méfiez-vous car il a une spécialité : le dîner de cons. Un dîner qui a lieu une fois par semaine et dont le principe est tout simple : chaque invité doit être accompagné d'un con. Celui qui a amené le plus spectaculaire est déclaré vainqueur. Ce soir, Pierre est ravi. Il a mis la main sur un champion du monde, François. Pierre s'apprête à passer un grand moment sans se douter de ce qui l'attend. Il va vite découvrir qu'avec François, les soirées sont toujours imprévisibles.
Contient une introduction synthétique sur la question, une anthologie des auteurs qui ont illustré cette science, des notices et des notes qui facilitent la compréhension des notions essentielles.
Les compagnons du Tour de France formèrent jadis une espèce d'aristocratie ouvrière avec ses lois et ses rites. La plupart d'entre eux élevèrent leur métier au niveau d'un art. Le héros de Jean Grangeot, parti adolescent de Saint-Aignan-sur-Cher, sera initié au travail du bois, de la pierre et du fer par des compagnons plus anciens tout en fréquentant les écoles de Saumur, Angers et Bordeaux. Devenu ingénieur, il construira, tant en France qu'en Espagne, Rhodésie et Roumanie, des ponts et des voies de chemin de fer et participera à la célébration en 1889 du centenaire de la Révolution française, puis à l'Exposition universelle de 1900. De la fin du Second Empire aux lendemains de la dernière guerre mondiale, l'auteur, au travers d'un roman historique riche en aventures et péripéties, plonge ses personnages au coeur de tous les bouleversements de la planète.
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
Après la poudre et les feux d'artifice, les Chinois ont inventé les fusées. D'une guerre à l'autre, leur usage est passé aux Mongols, aux Indiens, aux Arabes, et enfin aux Européens, qui les utilisent depuis le Moyen Âge. Dès la Renaissance, on rêve d'y installer des hommes, on trace les plans les plus fous - que reprendront les ingénieurs de notre siècle. Ce sont eux qui transformeront le rêve en réalité, grâce aux technologies les plus sophistiquées.
Hier, de tous côtés, on disqualifiait la morale. Aujourd'hui, les éthiques sont partout, affichées par les entreprises, revendiquées par les scientifiques, invoquées par les politiques. Que signifie donc cette mode nouvelle ? N'est-elle que le succédané d'une morale introuvable ? Dans la confusion régnante, il faut confronter les pompeux discours aux actes eux-mêmes. À travers l'entreprise, la communication et la recherche biomédicale, il est possible de critiquer l'éthique pour fonder une morale à venir.
Georges Poulet s'attache, ici, à l'élément constitutif de la temporalité, l'instant. Il montre combien l'instant est une réalité mouvante, qui se métamorphose au gré des oeuvres maîtresses de la littérature européenne.
Instant vide et égaré entre une transcendance divine et les abîmes de l'intériorité, chez Racine au XVIIIe siècle, instant - sans cesse renaissant et neuf - devenu le siège léger du bonheur que l'or tente de revivre sans fin chez Stendhal, instant qui se dilate jusqu'à l'éternité dans le Romantisme, avant de se scinder définitivement chez Proust.
Ainsi se clôt la magistrale enquête de Georges Poulet, vaste synthèse de l'histoire de la littérature, et investigation approfondie d'une dimension fondamentale de la conscience humaine.
Scève, Saint-Cyran, Racine, Fénelon, Casanova, Joubert, Les Romantiques anglais, Mme de Staël, Lamartine, Stendhal, Michelet, Amiel, Proust, Julien Green.
L'oeuvre de Georges Poulet est l'une des plus importantes contributions critiques à l'évolution des idées au XXe siècle, à l'égal de celles de Jean-Pierre Richard, Jean Starobinski, ou Barthes. Ces "Études sur le temps humain" sont unanimement considérées comme un des textes majeurs de la critique contemporaine.
Après des années passées auprès des Ashaninkas, dans la forêt péruvienne, Jéromine Pasteur a dû les quitter en 1989 : le Pérou vacillait sous le coup de la guerre civile, les Indiens étaient décimés, torturés ou forcés à prendre les armes. En 1994, Jéromine est repartie. Aujourd'hui, elle retrace dans ce roman vérité le destin de ce pays qu'elle aime, qui vit dans la peur et le chaos, mais qui veut retrouver l'espoir. Notomi, jeune Indien Ashaninka, et sa petite soeur Orianiki fuient leur village anéanti par la barbarie. Hors du paradis de la Selva, la tourmente. Les paysans pour survivre cultivent la coca et subissent la loi des narcotrafiquants ; les sacrifices humains perpétrés au nom de la révolution par le Sentier Lumineux se comptent par milliers ; l'armée venge ses morts : tout le Pérou chancelle. C'est « la sale guerre ». De la Selva à la sierra, des bords du fleuve Ené aux contreforts des Andes, des cabanes de colons jusqu'à Lima - où survit, encerclé par la misère, un tiers du peuple péruvien -, les deux enfants découvrent leur pays. Un pays violenté où ils croiseront des hommes avilis à jamais, d'autres enfants qui n'ont pu être nourris que de haine, et des êtres lumineux qui tentent encore d'exister et d'aimer. Notomi et Orianiki ne courberont pas la tête, ils portent en eux toute la mémoire de leur peuple et l'univers de la forêt. Ils sont Ashaninkas - celui qui est homme.
Les réseaux de communication, à l'échelle de la planète, sont au coeur de la société de l'information. Après les réseaux à bas débit et le Minitel, apparaissent, maintenant, les réseaux à haut débit, qui marquent une véritable révolution.
D'ores et déjà incontournables, ce que l'on appelle les "autoroutes de l'information" concerneront, à terme, l'ensemble des activités de l'homme - privées et professionnelles : télétravail, enseignement à distance, commerce et banque électronique, les exemples d'applications abondent. Mais, derrière les inforoutes, de formidables enjeux industriels, économiques, sociaux, et culturels apparaissent, soulevant autant de questions, que ce livre aborde de façon claire et détaillée. Un éclairage indispensable, pour qui veut comprendre et aborder les défis du prochain millénaire.
Une princesse grignotant son mari, ça n'existe pas, ça n'existe pas. Un garçon incapable de pleurer et une fille ne sachant pas rire, ça n'existe pas, ça n'existe pas. Des enfants tombés aux oubliettes, ça n'existe pas, ça n'existe pas. Et pourquoi pas ?
Dans le miroir d'un café new-yorkais, se reflète le hideux visage d'Harriet, défigurée dans un accident de voiture. En lisant un article du « New York Times », elle apprend qu'à des milliers de kilomètres de là Zelda, une jeune Égyptienne violée, déshonorée et condamnée par ses frères, subit elle aussi le pire des martyres. Qu'ont en commun ces deux tragédies ? Pourquoi ce calvaire lointain émeut-il l'Américaine jusqu'au plus profond de l'âme ? En secret, elle décide de partir à la rencontre de Zelda. Au rendez-vous de la laideur et de la souffrance, ces deux mortes vivantes vont tenter de réapprendre à vivre et à aimer en pleine lumière.
Tout ce qui s'était passé depuis qu'elle avait sonné à la porte conduisait à visage-visage. Que s'est-il passé ? Que font Laure et Thomas sous nos yeux, en temps réel, de la première à la dernière page de ce récit ? L'amour intensément, librement - cédant sans frein à leurs impulsions dans une confiance de rêve. Il faut le talent d'un écrivain d'exception pour rendre cette scène absolument unique, comme doit l'être toute rencontre d'une peau avec une autre, et pour nous épargner la moindre gêne au coeur d'un désir si cru, si authentique.
« Imaginons... oui, imaginons qu'un obscur technocrate en quête de notoriété échafaude un jour, dans l'ombre de son cabinet, un projet révolutionnaire : et si l'on décidait de faire commencer l'été le 21 décembre... ». C'est en ces termes que Claude Michelet s'attaque au décret du 20 septembre 1975 et à l'obligation de changer d'heure deux fois par an. « On ne triche pas avec le soleil », affirme l'auteur et avec lui médecins, mères de famille, enseignants, écologistes et agriculteurs s'insurgent contre l'absurdité d'une telle mesure. Ce pamphlet, étayé par une enquête rigoureuse menée notamment auprès de l'« Association contre l'heure d'été » présidée par un pédiatre, le professeur Boris Sandler, et de nombreuses personnalités, révèle les méfaits de l'heure d'été dans toute leur ampleur : l'incidence sur la santé, le comportement des enfants, les dégâts écologiques, les situations surréalistes que vivent les paysans français, belges et suisses. Il met aussi l'accent sur les prétendues économies d'énergie dont le ministère de l'Industrie n'ose même plus communiquer les chiffres.
Les sorciers et les sorcières ont existé de tout temps. À Rome, à Athènes, plus tard au Moyen Âge, ils vendaient ouvertement leurs charmes d'amour, leurs invocations à la pluie, leurs sortilèges pour le bétail, tout cela sans le moindre lien au diable. Mais tout changea vers 1450. La sorcière, qui pratiquait le petit commerce de la divination ou du simple maléfice, fut assimilée à une prêtresse du diable habituée du sabbat. Les grands massacres allaient commencer. Si la sorcellerie est éternelle, la mise à mort massive des sorcières en Occident ne fut pratiquée que pendant un temps assez court, tardif (1570-1630), et surtout sur une aire géographique restreinte, entre la Lorraine et la Westphalie, les Alpes et les évêchés rhénans. Pourquoi ? C'est ce à quoi Guy Bechtel s'est attaché à répondre. La liquidation des sorcières fait partie sans doute d'une époque, à partir des XIIe-XIIIe siècles, où l'on persécutait systématiquement les minorités jugées dangereuses : lépreux, Juifs, hérétiques, homosexuels... Et le martyre des sorcières, s'il s'enracine très loin dans l'Histoire, se poursuit encore aujourd'hui.
Les OVNI sont-ils la manifestation d'une intelligence extra-terrestre ? Ce n'est pas impossible. Jean-Claude Bourret, rédacteur en chef adjoint de TF1, apporte de nouveaux témoignages fantastiques. Notamment l'affaire du caporal de l'armée chilienne enlevé par un OVNI sous les yeux de ses soldats, le 25 avril 1977. Révélation également sur des analyses de débris d'OVNI récupérés en France et sur des traces de radio-activité relevées par la Gendarmerie sur les lieux d'un atterrissage. Enfin, Jean-Claude Bourret fait le point de la recherche aux États-Unis et en France pour tenter de trouver les réponses à ces inquiétantes questions : que nous veulent les OVNI ? D'où viennent-ils ? Depuis quand nous visitent-ils ? Pourquoi ne prennent-ils pas contact avec nous ? La Science face aux extra-terrestres est l'oeuvre d'un journaliste qui poursuit avec passion une enquête fantastique dont la dimension est à l'échelle de la science contemporaine.
Été 1888... À dix-neuf ans, Agnès de S. est encore innocente mais point idiote. Elle connaît, certes, quelques pratiques solitaires découvertes au couvent de l'Immaculée-Conception mais aspire à d'autres plaisirs moins égoïstes. Ces faits audacieux, Agnès ose les consigner dans un journal très intime... Elle y confesse les étapes d'une éducation sensuelle orchestrée par deux "institutrices" remarquables : sa femme de chambre et une aristocrate distinguée, amie de sa mère. Il y aura aussi les plaisirs donnés à un petit paysan innocent, les furtives aventures au château avec des hommes croisés au gré des visites mondaines... Un livre délicieusement subversif où l'on se délectera des sublimes audaces d'une jeune fille qui bafoue avec allégresse l'hypocrisie de la société aristocratique et bourgeoise.
« Le train quitta la gare de Tchita décorée sur fond rouge du portrait de Lénine, dépassa les dernières rues défoncées, à peine éclairées entre les isbas sombres, et s'enfonça dans la nuit sibérienne. - Philippine ! Regardez-moi. L'expression de ses yeux était tendre et émerveillée. - Darling, je sais pourquoi je suis follement amoureux de vous... Je passai sur mon front une main protégée par un gant incroyablement sale. - Voulez-vous me répéter cela ? Désireux de rendre à mon visage son éclat immaculé, Stuart tira de sa poche un mouchoir pas très propre. Soudain le train freina ; d'irrésistibles secousses me jetèrent dans des bras trop prêts à m'accueillir. - Béni soit le Transsibérien ! dit Stuart en me couvrant de baisers. » Pour simple qu'en soit l'intrigue, l'originalité d'un décor peu connu, le comique feutré des situations, la drôlerie des caractères apportent à chaque page de Chères Sibériennes le rare plaisir de la découverte.
Sous ce titre ambigu, voici une histoire d'amour. Sous des airs de se fuir, de se jouer l'un de l'autre, les héros de cette histoire souffrent d'un vieux mal : ils sont seuls et ne se rejoindront pas. A la première page du récit Laurence et Roland se quittent ; à la troisième ils se retrouvent et ne résistent pas à la tentation de risquer une nouvelle fois leur chance. L'ennemi les guette : le temps, la fierté, l'ennui, le souci obstiné de faire bonne figure. Des rues de Paris aux routes italiennes, ce voyage est une course amère au bonheur. A la lecture de ce roman, un des premiers de l'auteur, on découvre déjà l'immense talent de l'écrivain, membre de l'Académie Goncourt, critique littéraire, essayiste.
Rapatrié en 1941 à Marseille, Stéphane accepte pour survivre toutes les compromissions : vendeur de cochons, barman dans un bordel improvisé, caissier dans un bistrot transformé en salle de jeux, chauffeur d'un infirme richissime, amant intéressé de la maîtresse d'un officier allemand. Candide au sein d'un entourage composé de voyous, truqueurs, arnaqueurs, Stéphane aime la pure Nathalie, arrêtée à son domicile par la Gestapo. Il la retrouvera cependant pour le grand salut de son âme. Yves Gibeau nous offre là un roman largement autobiographique, qui se déroule dans le Marseille qu'il aime et sait si bien faire revivre...