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MADELEINE NASALIK
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« Quand la connexion s'établit, tout est relié et converge vers un moment d'émotion partagée, vers une affinité créatrice qui arrime chaque personne à un présent vécu comme une expérience collective. »
Printemps 2020 : alors que la crise du Covid-19 impose au monde de se calfeutrer et prive de scène des milliers d'artistes, Kae Tempest nous livre une réflexion toute personnelle sur la créativité et ce qui la nourrit. À l'heure où les réseaux sociaux nous poussent à la représentation perpétuelle, où l'apathie nous gagne au point de nous faire oublier qui nous sommes, Tempest crie l'urgence de nous reconnecter. À nous-mêmes, aux autres, à la réalité, pour que jaillisse l'étincelle vitale de la création. On retrouve dans ce texte tout ce qui fait sa force : une voix qui porte, cogne parfois, et une grâce hors du temps.
Traduit de l'anglais par Madeleine Nasalik. -
écoute la ville tomber
Kate Tempest
- Éditions Rivages
- Littérature Rivages
- 10 Janvier 2018
- 9782743642105
Becky, Harry, Leon. Ils sont jeunes, hésitent entre le cynisme et le besoin éperdu d'utopie. Chacun a des rêves, des aspirations, que la ville nourrit et feint d'encourager pour mieux les broyer. Ce roman résonne des bruits et du rythme de notre époque, dans la prose incandescente de Kate Tempest, star du hip-hop, poétesse et artiste déjà légendaire à 30 ans à peine, admirée par Virginie Despentes, Lola Lafon ou Don DeLillo. Best-seller international, ce livre impose la jeune Anglaise comme une voix majeure de la scène littéraire d'aujourd'hui.
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« La religion avait été éliminée de ma vie depuis l’enfance et j’avais cultivé à sa place une grande foi en l’amour. »
Elle ne respire que pour cela : tomber amoureuse, ressentir la pulsation, le désir. Ses rapports tourmentés avec les hommes ne l’empêchent pas d’y croire encore. Elle attend. Quand elle aperçoit Ciaran, elle est d’abord frappée par sa beauté, puis il lui inspire une tendresse inhabituelle. Elle plonge dans cette histoire comme on tombe dans une addiction. Megan Nolan nous fait vivre cet amour au plus près des corps, des ajustements qu’on croit anodins, des mensonges et des illusions qu’on se raconte pour tenir.
Récit d’une relation dévastatrice, Plus jamais explore les ambivalences et les traumas d’une femme et, au-delà, de toute une génération qui essaie de réinventer l’amour.
Née en 1990 à Waterford, en Irlande, Megan Nolan est écrivaine. Plus jamais, son premier roman traduit dans de nombreux pays, l’a imposée comme la révélation de la littérature irlandaise, dans la lignée de Sally Rooney.
Traduit de l’anglais (Irlande) par Madeleine Nasalik. -
Les petites consolations
Eddie Joyce
- Éditions Rivages
- Littérature Rivages
- 24 Octobre 2017
- 9782743641726
Dans la lignée de Stewart O'Nan ou Richard Russo, Eddie Joyce retrace l'histoire d'une famille italo-américaine. Frappés par la tragédie du 11-Septembre - le fils préféré, pompier new-yorkais, meurt dans l'effondrement des tours -, les membres du clan doivent faire leur deuil, chacun à sa manière. Addictif comme une série télé, ce roman attachant a connu un joli succès en Amérique. Car Eddie Joyce introduit dans le canevas classique de la saga une magie bien à lui : celle de l'empathie, de la grâce, des personnages inoubliables qui vous touchent en plein coeur. Une révélation traduite dans une dizaine de langues.
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Tess a sept ans lorsque sa mère meurt de la tuberculose. Nous sommes en Irlande dans les années 40, dans le vaste domaine familial d'Easterfield. Avec cette perte, se creuse en l'enfant silencieuse une solitude fondamentale.
Tess a vingt ans lorsque des études d'infirmière la poussent à Dublin ; peu après, sa sœur Claire lui propose de venir tenter comme elle sa chance à New York. La vaste métropole et le tourbillon des années 60 emportent la timide jeune femme vers son destin.
Portrait lumineux d'une vie en marge, Academy Street balaie plus d'un demi-siècle avec l'ardeur et la délicatesse de son inoubliable anti-héroïne. Sous la sobriété de la phrase, derrière la discrétion de Tess se cachent une force prodigieuse et une existence d'une beauté rare, menée à distance du bruit et de la fureur, suspendue entre la terre natale et le pays d'adoption, guidée par la puissante lame de fond des émotions.
Roman couronné par l'Irish Book of the Year Award 2014
" Avec une dévotion extraordinaire, Mary Costello donne vie à une femme qui, sans elle, se serait fondue dans la masse des fragiles et des humbles. " J. M. Coetzee
" Mary Costello a créé l'un des personnages les plus remarquables de la littérature contemporaine. Ce livre est une merveille. " Ron Rash
Originaire de Galway, Mary Costello vit à Dublin. Elle est l'auteur d'un recueil de nouvelles, The China Factory (2012), largement acclamé par la critique anglophone. Academy Street est son premier roman. Il a reçu l'Irish Book of the Year Award 2014.
Irish Book Prize 2014, attribué pour la première fois à une femme
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Traduit de l'anglais (États-Unis) par Madeleine Nasalik.
" Ici je deviens musique, ici je suis jamais allé chez les flics à cause de bobards, ici j'ai une mère et c'est pas une pute crevée du sida. Ici c'est le rythme de ma vie. "
Abdul Jamal Jones est le fils de Precious, l'héroïne de Push dont l'histoire nous avait bouleversés. Abdul a 9 ans, et sa mère vient de mourir. Recueilli dans un foyer pour orphelins à Harlem, il grandit dans un monde rendu toxique par la perversité des adultes. Sans repères, contaminé peu à peu par la violence qui l'entoure, Abdul est mal parti. Mais lorsqu'il découvre la danse, tout est transformé :
il vient peut-être de trouver là le moyen de sauver sa peau – et son âme.
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Fauchés ; vivre et mourir pauvre
Darren Mcgarvey
- Autrement
- Essais et documents
- 6 Mars 2019
- 9782746752740
"Et dans les bas-fonds de ces quartiers, entre l'alcool et la drogue, des gens tâchaient d'élever des enfants. L'un d'eux était ma mère."
Grandir dans la pauvreté, c'est grandir sur la défensive. Né dans les quartiers pauvres de Glasgow, Darren McGarvey raconte de l'intérieur ce qu'est la vie dans la misère, comment elle ronge, détruit et étouffe sous une chape de stress permanent. Au coeur des foyers, à l'école, dans la rue, en prison, partout, la pauvreté rend malade, violent, alcoolique, accro, toxico, et il est primordial de le savoir pour comprendre la complexité du fléau. Être pauvre n'est pas le sort des paresseux ou des mauvais gestionnaires, c'est un engrenage dont il est très difficile de sortir. Mais c'est possible.
Unique en son genre, phénomène au Royaume-Uni, ce témoignage est aussi un essai informé et engagé sur la possibilité d'échapper à son destin et de se réapproprier sa liberté. Fort de son histoire personnelle et de son engagement, l'auteur renvoie dos à dos les politiciens de gauche comme de droite, et remet chacun face à sa responsabilité individuelle, sans aucune complaisance.
Apparenté à la fois à Hillbilly Elegy, Pourquoi êtes-vous pauvres ? et Une colère noire, ce texte percutant éclaire d'un jour cru la colère des laissés-pour-compte. -
Dans la joie et la bonne humeur
Nicole Flattery
- Olivier (L')
- Littérature étrangère
- 18 Juin 2020
- 9782823614770
Lors d'un été caniculaire marqué par une invasion de mouches, une adolescente connaît ses premiers émois auprès d'un ouvrier australien engagé par son père.
Une enseignante explore les vicissitudes des rencontres amoureuses en ligne alors que la fin du monde approche.
Un ancien mannequin revient dans sa ville natale pour travailler dans un lieu qui n'a de station-service que le nom...
Les huit nouvelles de Dans la joie et la bonne humeur déroutent et interrogent. Si les femmes qu'elles mettent en scène sont souvent cantonnées à des rôles trop étriqués pour elles, elles ne sont pourtant jamais dupes. -
Traduit de l'anglais (États-Unis) par Madeleine Nasalik.
" Aron, c'est le nom que mes parents m'ont donné, mais mon père dit qu'ils auraient mieux fait de m'appeler "Dans quoi tu t'es encore fourré'. "
Aron a 8 ans lorsqu'il se retrouve enfermé, avec toute sa famille, dans le ghetto de Varsovie. Pour ce petit garçon pauvre, habitué à se faire corriger, le ghetto est un autre terrain de jeux, nouveau et
excitant. Mais très vite, l'horreur s'installe au coeur de la vie de tous les jours. La faim, le typhus font rage. Comment survivre ? Aron fait l'apprentissage du vol et du mensonge. Il découvre, mêlés l'un à l'autre, le sens de l'héroïsme et le goût de la trahison. Et rencontre l'homme qui va décider de son sort : le directeur de l'orphelinat, Janusz Korczak.
Désormais, Aron a une mission. Saura-t-il se montrer à la hauteur de ce que l'on attend de lui ?
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La souplesse des os
Dave W. Wilson
- Olivier (L')
- Littérature étrangère
- 13 Septembre 2018
- 9782823602845
Traduit de l'anglais (Canada) par Madeleine Nasalik.
Kootenay Valley. Dans ce coin reculé de Colombie Britannique, la rudesse des hommes et de la nature cache bien souvent des histoires secrètes et des sensibilités qui n'osent pas révéler leur profondeur. On s'y bagarre, on boit des bières, on fume au bord des lacs. Et on y fait parfois de mauvaises actions. En sabotant une balançoire, deux adolescents provoquent un drame qu'ils n'avaient pas anticipé. Un jeune homme décide de ne pas avertir son meilleur ami de l'arrivée d'une voiture sur la route. Les fils défient leurs pères et les affrontent...
Le monde de D.W. Wilson est un monde de taiseux. Les bonnes intentions y mènent à l'échec, les êtres se blessent sans le vouloir, et sans se l'avouer.
Ces douze nouvelles, liées entre elles, peuvent se lire comme un roman : leurs protagonistes disparaissent, réapparaissent, évoluent. Pleines de violence sourde et de tension, elles tracent les contours d'un territoire et le portrait des hommes qui l'habitent, obstinés, vulnérables, dignes.
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Luke O'Brien, professeur de lettres et specialiste de Joyce auquel il reve depuis des annees de consacrer un livre, est en pleine crise existentielle, en proie à l'angoisse de la page blanche et aux tourments provoques par une vie amoureuse compliquee. Il a quitte Dublin pour s'installer dans une vieille demeure a la campagne, au bord de la riviere Sullane, sur les terres familiales dont il est le dernier heritier, non loin de sa chere tante Ellen.
Un matin, une jeune voisine frappe a sa porte : Ruth. Coup de foudre. Soudain la vie reprend, s'emballe, s'illumine d'espoirs que Luke croyait a jamais disparus de son existence. Mais lorsqu'il presente la nouvelle elue de son coeur a sa tante Ellen, celle-ci reagit mal. Tres mal. Et exige qu'il cesse immédiatement de la fréquenter. Pourquoi ? En cherchant a repondre a cette question, Luke va s'engager sur un chemin interieur vertigineux.
Portrait de l'artiste en jeune homme égaré à la croisée des chemins, bouleversante histoire d'amour et de fantômes, doublée d'une méditation sur notre place au sein de la nature et du cosmos, La Capture confirme, après Academy Street (Seuil, 2015), l'immense talent de Mary Costello, qui compte desormais parmi les plus importantes figures du paysage litteraire irlandais.
Traduit de l'anglais (Irlande) par Madeleine Nasalik
« Un reve de roman, une lettre d'amour a la nature, a Joyce, a l'art et a l'amour lui-meme. » The Irish Times
« Aussi elegant que son precedent roman, mais plus fouille, plus audacieux et ambitieux. Une merveille. » The Guardian
À propos d'Academy Street :
« Une ballade irlandaise, juste et poignante, qui semble touchee par la grace. » Le Temps -
Un homme et une femme se rencontrent dans un avion. La conversation tourne à la confidence, voire à l'aveu. Un père découvre qu'il ne comprendra jamais sa fille, tout comme son propre père était resté pour lui une énigme. Un soldat à peine revenu d'Irak cherche obstinément son chien : la nuit, il traverse les champs l'arme au poing, se protégeant ainsi d'ennemis imaginaires.
D'une écriture précise, Mary Gaitskill met à nu le malaise latent dans chaque situation, la tension sexuelle, la domination sociale qui affleurent sous le vernis de l'apparence. " Pensée et émotion, chair et flux électrique " se mêlent dans ce recueil de neuf nouvelles. Proche de Joyce Carol Oates ou de Joan Didion, son style incisif révèle des personnages en équilibre instable, qui tentent de négocier avec leurs failles.
Née en 1954, Mary Gaitskill est considérée par plusieurs générations d'auteurs américains comme une icône littéraire et une nouvelliste de talent. Elle a également publié deux romans, dont Veronica, paru aux Éditions de l'Olivier en 2008.
Traduit de l'anglais (États-Unis) par Madeleine Nasalik.
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C'est le grand jour : Adam épouse Eliza. Mais si l'amour les unit, leurs familles, elles, n'ont rien en commun : les Barlow ne jurent que par Wall Street et le golf, tandis que les Cohen sont des universitaires typiquement bobos. Entre un bataillon d'avocats d'affaires et une grand-mère fantasque, une jeune femme vénérant le Dieu des Poignées de Portes et une spécialiste des scorpions fluo, la rencontre ne peut être qu'électrique...
Dans la veine de La Famille Tenenbaum de Wes Anderson et des romans de Jonathan Safran Foer, Grace Dane Mazur nous offre au fil d'une plume sensorielle et délicate une réflexion touchante sur les conséquences de nos choix de vie, que l'on ait 20, 40 ou 90 ans. -
Traduit de l'anglais (Canada) par Madeleine Nasalik.
" Comment tout a commencé – bonne question.
Qui équivaut à demander quand, exactement, la balle s'élance
vers sa cible.
Quand elle jaillit de la gueule du fusil ? Quand j'appuie
sur la détente ?
Au moment où le vendeur de l'armurerie va chercher le carton
de munitions dans sa vitrine ? "
Alan West est au chevet de son grand-père, qui lui confie une dernière volonté : revoir son fils. Alan se lance alors dans un road trip sauvage en quête de ce père qu'il n'a jamais connu.
S'éveilleront sur son chemin les fantômes du passé, les traumatismes nés de la guerre du Vietnam et les amitiés brisées. Les incendies font rage dans les Rocheuses canadiennes,
et les coeurs des hommes aussi sont prêts à s'embraser.
D'une écriture tour à tour rugueuse et poétique, Balistique signe l'irruption de la tragédie grecque dans le nature writing.