Filtrer
Langues
Accessibilité
Prix
MARC AMFREVILLE
-
Là où chantent les écrevisses
Delia Owens
- Seuil
- Romans étrangers (H.C.)
- 2 Janvier 2020
- 9782021412871
Traduit de l’anglais (Etats-Unis) par Marc Amfreville
Pendant des années, les rumeurs les plus folles ont couru sur « la Fille des marais » de Barkley Cove, une petite ville de Caroline du Nord. Pourtant, Kya n’est pas cette fille sauvage et analphabète que tous imaginent et craignent.
A l’âge de dix ans, abandonnée par sa famille, elle doit apprendre à survivre seule dans le marais, devenu pour elle un refuge naturel et une protection. Sa rencontre avec Tate, un jeune homme doux et cultivé qui lui apprend à lire et à écrire, lui fait découvrir la science et la poésie, transforme la jeune fille à jamais. Mais Tate, appelé par ses études, l’abandonne à son tour.
La solitude devient si pesante que Kya ne se méfie pas assez de celui qui va bientôt croiser son chemin et lui promettre une autre vie.
Lorsque l’irréparable se produit, elle ne peut plus compter que sur elle-même…
Delia Owens est née en 1949 en Géorgie, aux Etats-Unis. Diplômée en zoologie et biologie, elle a vécu plus de vingt ans en Afrique et a publié trois ouvrages consacrés à la nature et aux animaux, tous best-sellers aux USA.
Là où chantent les écrevisses est son premier roman. Phénomène d’édition, ce livre a déjà conquis des millions de lecteurs et poursuit son incroyable destinée dans le monde entier. Une adaptation au cinéma est également en cours.
« Un roman à la beauté tragique. » The New York Times Book Review
« Une histoire déchirante, un hymne sublime à la nature et à la solitude. » Entertainment Weekly
« Un premier roman magnifique. » People -
L'Appel de la forêt est un roman de formation. Ou plutôt de dé-formation : La métamorphose d'un étrange chien des terres du Sud en un loup affrontant les déserts blancs du Grand Nord. C'est l'histoire d'un retour aux origines primitives, du réveil des instincts sauvages trop longtemps anesthésiés par la domestication. En s'identifiant au chien-loup, le lecteur éprouve toutes les passions qui se bousculent dans une vie et un coeur d'homme au hasard des rencontres.
Au-delà d'un grand récit sur la conquête de la liberté individuelle et sur l'amour qui transcende l'hostilité d'un monde cruel, London défend ici l'idée d'une intelligence animale : pour lui, elle se manifeste par des sensations, des émotions et une forme de conscience et de raison rudimentaires. Ce chien sent, aime, comprend, souffre : il est notre frère. En donnant à son héros la dignité d'un membre de la famille 'différent', London anticipe nos débats contemporains sur la place de l'animal dans la société et sur l'acceptation de la différence. Buck, le chien-loup qui voulait vivre parmi les hommes, est à jamais une figure de notre humanité, et l'un des plus grands personnages de notre littérature. -
« - Le chinook, c'est un vent qu'on a là-haut et qui vient des montagnes. Ils disent qu'il ne souffle qu'en hiver. On peut alors passer facilement de -25° à 10° ou 15° au-dessus de 0 en une heure ou deux. Il fait fondre toute la neige, les routes sont complètement inondées. Mais quand il a fini de souffler, les vieilles températures reviennent et tout recommence à geler. Quand même, les gens l'adorent. C'est comme un souffle d'été au milieu de l'hiver. »
En toile de fond de ces nouvelles qui parlent d'amour, de solitude et de fidélité, le chinook surgit parfois pour balayer le Montana.
Avec toute sa tendresse et sa sensibilité, Pete Fromm montre comme personne combien des gens ordinaires sont dans leur fragilité bien plus grands qu'il n'y paraît.
Toute la tendresse et le talent de Pete Fromm à travers seize nouvelles au coeur du Montana. -
Texas, 1895. Un propriétaire terrien voit la seule femme qu'il a jamais aimée mourir en mettant au monde leur quatrième fils, Karel. Vaincu par la douleur, l'homme entraîne ses enfants dans une vie austère et brutale.
Pour lui, seuls comptent désormais ses chevaux de course montés par Karel, et les paris qu'il lance contre ses voisins pour gagner toujours plus de terres. Mais l'enjeu est tout autre lorsqu'un propriétaire espagnol lui propose un pari insolite qui engage l'avenir des quatre frères.
Karel s'élance alors dans une course décisive, avec pour adversaire une jeune fille qui déjà l'obsède.
Premier roman éblouissant, Le sillage de l'oubli a valu à son auteur d'être comparé à William Faulkner ou Cormac McCarthy. -
Sam Simoneaux, dont la famille a été massacrée quand il avait six mois, débarque en France le jour de l'Armistice. De la Première Guerre, il ne connaîtra que le déminage des champs de bataille de l'Argonne. À La Nouvelle-Orléans, devenu responsable d'étage aux grands magasins Krine, il ne peut empêcher l'enlèvement de la petite Lily Weller. Licencié, sommé par les parents Weller de retrouver leur enfant, il embarque comme troisième lieutenant – maintenir l'ordre et à l'occasion jouer du piano – sur l'Ambassador, bateau d'excursion à aubes qui sillonne le Mississippi. Le roman se déploie alors le long du fleuve, scandé par la musique de jazz – orchestre noir, orchestre blanc et alcool à volonté. Au gré des escales et des bagarres, Sam met au jour un commerce d'enfants mené par quelques spécimens peu reluisants de la pègre des bayous.
Chatoyante fresque striée de noir, Nos disparus explore, outre des thèmes déjà abordés dans Le Dernier Arbre – le destin des hommes au retour de la guerre, la force des liens du sang –, celui de l'inanité de la vengeance.
Né en 1947 à Morgan City, Louisiane, Tim Gautreaux est le fils d'un capitaine de remorqueur. Professeur émérite d'anglais à la Southeastern Louisiana University, il est l'auteur de deux autres romans, dont Le Dernier Arbre (Seuil, 2013), et de nouvelles publiées par The Atlantic Monthly, GQ, Harper's Magazine et The New Yorker. Ses pairs l'ont qualifié de " Conrad des bayous ".
Traduit de l'anglais (États-Unis) par Marc Amfreville
Professeur de littérature américaine à la Sorbonne, Marc Amfreville a traduit une trentaine de romans contemporains, cinq volumes des Nouvelles complètes de D.H. Lawrence, et participé à l'édition et à la traduction de divers romans de Melville et de Fitzgerald dans la " Bibliothèque de la Pléiade ". Il a reçu en 2006 le prix Maurice-Edgar Coindreau.
-
Traduit de l'anglais (États-Unis) par Marc Amfreville.
Pour Russell et Corrine Calloway, la vie est belle : lancements de livres et vernissages succèdent aux sorties dans la haute société new-yorkaise. Ils ont des métiers qu'ils adorent, une vie de famille parfaite, habitent à TriBeCa et passent leurs vacances dans les Hamptons.
Mais derrière cette façade de rêve se cache une réalité de plus en plus rude : Russell peine à faire vivre sa maison d'édition indépendante. Alors qu'il se lance à corps perdu dans la publication d'un roman dont il veut faire un succès, Corrine, elle, retrouve Luke, l'homme avec qui elle avait eu une liaison au lendemain du 11-Septembre. Une fois de plus, leur couple est mis à rude épreuve...
Les héros iconiques de Jay McInerney ont vieilli. Ils sont bien loin, la folle énergie des années 1990 et le cynisme des années 2000. Le New York des années Obama se réveille avec la gueule de bois et une bonne dose de nostalgie. Dans le plus "salterien " de ses romans, Jay McInerney dépeint l'époque avec férocité, légèreté et toujours autant d'humour.
-
Né en 1935 à Brooklyn, Woody Allen commence sa vie professionnelle à l'âge de seize ans en rédigeant des gags pour des journaux de Broadway, avant d’écrire pour la radio, la télévision, le théâtre, le cinéma et le New Yorker. Il quitte ensuite la solitude du bureau de l'écrivain pour devenir humoriste dans des night-clubs, puis le célèbre réalisateur que l’on sait.
Woody Allen revient ici sur soixante ans de carrière cinématographique, auréolée de nombreuses récompenses, et sur ses relations amicales et amoureuses.
Sur un ton souvent désopilant et d'une honnêteté absolue, voici le récit d'une icône américaine qui vous dit tout ce que vous avez toujours voulu savoir sans oser le demander...
Jean-Luc Kayser est la voix française officielle de Woody Allen depuis près de 30 ans. Écoutez-le : en un instant, il fait surgir Woody Allen devant vous, son ton désabusé, sa gouaille new-yorkaise, son humour en demi-teinte, tout y est !
Durée : 13H50
© 2020 by Woody Allen. © Skyhorse Publishing, Inc. 2020. © 2020, Éditions Stock © et (P) Audiolib, 2020 -
Traduit de l'anglais (États-Unis) par Marc Amfreville
La Seconde Guerre mondiale touche à sa fin. À bord d'un porte-avions au large du Japon, Philip Bowman rentre aux États-Unis. Il a deux obsessions, qui l'accompagneront tout au long de sa vie : la littérature et la quête de l'amour. Embauché par un éditeur, il découvre ce milieu très fermé, fait de maisons indépendantes, et encore dirigées par ceux qui les ont fondées. Bowman s'y sent comme un poisson dans l'eau, et sa réussite s'avère aussi rapide qu'indiscutable. Reste l'amour, ou plutôt cette sorte d'idéal qu'il poursuit, et qui ne cesse de se dérober à lui. L'échec d'un premier mariage, l'éblouissement de la passion physique et le goût amer de la trahison sont quelques-uns des moments de cette chasse au bonheur dont l'issue demeure incertaine.
Ce livre magnifique est comme le testament d'une génération d'écrivains, derniers témoins, sans le savoir, d'un monde promis à la disparition. Parce que l'art est le seul lieu où les contraires coexistent sans se détruire, il noue d'un même geste la soif de vivre de la jeunesse et la mélancolie de l'âge mûr, la frénésie érotique et le besoin d'apaisement, la recherche de la gloire et la conscience aigüe de son insignifiance.
-
L'avenir de la planète commence dans notre assiette
Jonathan safran Foer
- Olivier (L')
- Littérature étrangère
- 17 Octobre 2019
- 9782823615715
" Des millions de gens vont mourir à cause du réchauffement climatique. Des centaines de millions de gens vont devenir des réfugiés climatiques. Ces chiffres comptent, parce que ce ne sont pas seulement des chiffres – il s'agit d'individus, avec chacun une famille, des habitudes, des phobies, des allergies, des aliments préférés, des rêves récurrents, une chanson qui lui est restée dans la tête, des empreintes uniques et un rire particulier. [...] Il est difficile de prendre en charge des millions de vies. Mais il est impossible de ne pas prendre soin d'une seule. Cependant, peut-être n'avons-nous pas besoin de nous soucier de ces millions de gens. Il nous suffit de les sauver. "
Après l'immense succès de Faut-il manger les animaux ?, Jonathan Safran Foer revient à la charge : l'élevage intensif des animaux est responsable du dérèglement climatique. L'extinction de la planète aura lieu parce que nous mangeons trop de viande. Avec empathie, avec humour, l'auteur analyse les défis auxquels nous devons faire face. Parce qu'il n'est pas trop tard pour inverser la tendance. Et que l'avenir de la planète commence maintenant, dans notre assiette.
Traduit de l'anglais (États-Unis) par Marc Amfreville.
-
Derniers feux sur Sunset
Stewart O'nan
- Olivier (L')
- Littérature étrangère
- 18 Août 2016
- 9782823605303
Traduit de l'anglais (États-Unis) par Marc Amfreville.
Nous sommes en 1937, et tout va mal pour Francis Scott Fitzgerald. Il est ruiné, miné par l'alcool, en panne d'inspiration, et Zelda, l'amour de sa vie, est internée dans un asile. Elle est loin l'époque où leur couple défrayait la chronique. L'Âge du Jazz est terminé, avec ses fêtes, son glamour, ses extravagances. Répondant à une proposition de la Metro Goldwyn Mayer, Fitzgerald joue sa dernière carte et débarque à Hollywood comme scénariste. Ses collègues se nomment Dorothy Parker, Ernest Hemingway, Humphrey Bogart. Dans une soirée, il croise la ravissante Sheilah Graham, une journaliste mondaine dont il tombe follement amoureux. Il se remet à écrire, s'efforce de ne plus boire, rend visite à Zelda avec sa fille Scottie.
Mais comment continuer à vivre quand le monde semble s'effriter autour de soi ? " Toute vie est un processus de démolition ", avait-il écrit dans La Fêlure (1936). Quelques années plus tard, cette phrase sonne comme un avertissement du destin.
Avec grâce et subtilité, Stewart O'Nan trace le portrait romanesque du plus attachant – parce que le plus fragile – des écrivains de la " Génération perdue " inventée jadis par Gertrude Stein.
-
Tous les vivants ; le crime de Quiet Dell
Jayne anne Phillips
- Olivier (L')
- Littérature étrangère
- 7 Janvier 2016
- 9782823603538
Traduit de l'anglais (États-Unis) par Marc Amfreville.
En 1931, à Park Ridge (Illinois), un certain Cornelius O. Pierson assassina une jeune veuve, Asta Eicher, et ses trois enfants. En enquêtant sur leur disparition, la police découvrit que Pierson n'était autre que Harry Powers, un serial killer qui recrutait ses victimes par le biais d'annonces matrimoniales. Cette affaire qui bouleversa l'Amérique inspira à Charles Laughton son admirable film, La Nuit du chasseur.
Tous les vivants est le " roman vrai " de cette histoire. Jayne Anne Phillips reconstitue avec minutie le déroulement de la tragédie, la traque du meurtrier et son arrestation. Mais c'est d'abord son extraordinaire imagination romanesque qui frappe à la lecture de ce livre. La voix de la petite Annabel, assassinée par Powers, se mêle à celle des vivants, qu'ils soient réels ou inventés de toutes pièces, comme Emily Thornhill, la journaliste qui mène les investigations.
Porté par un souffle puissant, Tous les vivants explore un territoire où se mêlent le réel et le surnaturel, l'innocence et la perversité, la beauté et l'horreur. C'est aussi une radiographie de l'Amérique profonde des années 30, de ses peurs et de ses espoirs, au lendemain de la " Grande Dépression " qui l'a dévastée.
-
Un mariage sur écoute
John Jay Osborn
- Olivier (L')
- Littérature étrangère
- 3 Janvier 2019
- 9782823614046
Gretchen et Steve ont été mariés longtemps. Ils ont deux enfants, des métiers prenants. En bref, des vies bien remplies. Tout allait bien, jusqu'au moment où ils se sont séparés.
Pour trouver une issue au conflit qui les déchire, ils ont décidé d'aller consulter un conseiller conjugal. Entre les murs du cabinet, ces deux personnages vont parler, tenter de tout se dire : vexations, rancœurs, ambiguïté des sentiments, tout y passe. Ce couple en crise essaye de surmonter la fracture, mais un tel projet peut-il aboutir? Se parler, est-ce suffisant pour créer la voix d'un couple?
Un mariage sur écoute est un huis-clos d'un genre un peu spécial : il n'est jamais question d'un crime, mais de la mort d'un amour. Dans ce roman presque entièrement dialogué qui rappelle le dispositif narratif de la série In Treatment (En analyse), John Jay Osborn explore le mariage avec tendresse, férocité, et un sens redoutable de la mise en scène.
Traduit de l'anglais (États-Unis) par Marc Amfreville.
-
La saison des fleurs de flamme
Abubakar Adam Ibrahim
- Éditions de l'Observatoire
- 22 Août 2018
- 9791032903056
Lorsque Hajiya Binta Zubaïru surprend Reza en pleine effraction chez elle, couteau à la main, son destin s'enlace à celui du jeune dealer. Malgré l'étrangeté de leur attirance réciproque, à leurs yeux interdite, éclot entre cet homme de main d'un politicien corrompu et cette veuve musulmane de trente ans son aînée une passion illicite, sensuelle et déchirante. À travers l'histoire tragique de cette union au parfum de scandale, composée de colères contenues et d'émotions taboues, de couleurs vivaces et d'odeurs éternelles, Abubakar Adam Ibrahim capture l'essence provocante du Nigéria comme peu d'autres romanciers ont osé le faire.
-
" Tôt ou tard, où que nous vivions, il nous faut partir en diaspora, nous aventurer loin de nos parents biologiques pour découvrir notre famille logique, celle qui pour nous fera véritablement sens. Il le faut, si nous ne voulons pas gâcher nos vies. "
Cette famille dont Armistead Maupin s'est éloigné est une famille du Sud américain, volontiers conservatrice, parfois réactionnaire. Et la " famille logique " qu'il a longtemps cherchée, il l'a trouvée à San Francisco, au début des années 1970. Là-bas, la libération sexuelle et amoureuse se conjugue aux expérimentations narcotiques. Autant d'années folles qu'il a consignées dans ses Chroniques de San Francisco.
Mais entre le moment où il a quitté sa Caroline du Nord natale et celui où il est " devenu ce qu'il est ", il lui aura fallu remettre en cause les idées qu'il avait reçues en héritage. Il aura dû se réinventer plusieurs fois.
Cette autobiographie n'est pas que le récit d'une lente acceptation de soi. C'est aussi l'exploration d'un demi-siècle d'histoire américaine, de la guerre du Vietnam à l'émergence des mouvements gays et lesbiens. Avec l'humour et le talent qu'on lui connait, Armistead Maupin fait revivre une ville en ébullition, et entrouvre la porte du cabinet d'écriture où sont nés le 28 Barbary Lane et Anna Madrigal. C'est une vie bigger than life, et c'est tout un roman.
-
« On retrouve Thomas McGuane au sommet de son art avec un opus mélancolique et excentrique, Sur les jantes. [...] Avec une rare finesse, il brosse le portrait d'un type attachant qui « ne pige absolument rien au base-ball » et écoute ZZ Top en posant des points de suture. Un Berl Pickett qui aime les chevaux, les chiens d'arrêt et la nature. [...] Un livre simple et profond. » Alexandre Fillon, Le Journal du Dimanche
« Berl Pickett reconstruit peu à peu son passé et égrène ses souvenirs, une rafale d'émotions souvent douloureuses qui viennent se cogner en lui « comme des insectes sur un pare-brise ». [...] Attentif aux corps et aux âmes, il en sait long sur les êtres, même s'il a du mal à les comprendre. Parce qu'il est éternellement décalé. [...] Sa confession est un chef-d'oeuvre de psychologie et son cabinet médical ressemble à la librairie de Montaigne - un observatoire de l'existence. » André Clavel, Lire
« Le livre fait penser à ces riches buffets garnis où il est permis de piocher à volonté. Il y en a pour tous les goûts. Sens de la nature, détails cocasses, morceaux d'émotion, lyrisme et imagination en roue libre, scènes de la vie provinciale: le talent de McGuane est tout-terrain. » Eric Neuhoff, Le Figaro
-
Tout absorbés qu’ils sont par leurs affaires de cœur, de foi, d’argent, par leurs marottes diverses et variées, occupés à peser les avantages et les inconvénients de la vie au sein de petites communautés aussi soudées que scrutatrices, les personnages de ces nouvelles tentent d’affronter les déceptions du quotidien. Ce sont des voix discrètes, rarement entendues, des vieilles filles un peu tristes, des ferrailleurs, des artisans, des retraités… souvent détestables, parfois admirables.
Sur les rives du Mississippi, sous la neige du Minnesota ou dans les montagnes de Caroline du Nord, Tim Gautreaux cartographie des existences bien loin des mondanités et des grands drames. Il manie la malchance sans sentimentalité, nous offre dans une prose ciselée des histoires bouleversantes ou hilarantes et, surtout, nous rappelle avec humour et empathie qu’il est, en général, inutile de prendre les choses trop au sérieux.
Né en 1947 à Morgan City, Louisiane, fils d’un capitaine de remorqueur, Tim Gautreaux est professeur émérite d’anglais à la Southeastern Louisiana University. Il est l’auteur de trois romans publiés au Seuil : Le Dernier Arbre, Nos disparus et Fais-moi danser, beau gosse. Ce que nous cache la lumière, recueil rassemblant le meilleur de ses nouvelles depuis le début de sa carrière, révèle une nouvelle facette de cet écrivain qualifié par ses pairs de « Conrad des bayous », dans la lignée de John Cheever ou de Raymond Carver.
« Gautreaux sait dénicher l'extraordinaire au sein des vies les plus ordinaires, dans une prose aussi précise et mémorable que de la poésie. » Ron Rash
Traduit de l’anglais (États-Unis) par Marc Amfreville -
Nul endroit aux États-Unis n'a autant résisté à l'avancée de la civilisation que la partie des montagnes Rocheuses qui s'étend du plateau du Colorado au Nord du Mexique.
Baroudeur mélancolique, Rob Schultheis nous entraîne dans cette terra incognita entrecoupée de canyons et de terres indiennes sacrées, et nous convie à un voyage initiatique dans des régions magiques aux caprices tumultueux.
Véritable conteur né, il parcourt les paysages rares et mystérieux de l'Ouest avec le regard d'un poète à l'humour féroce. Sortilèges de l'Ouest est l'un des plus beaux textes sur les grands espaces américains, un récit mémorable qui nous fait découvrir ces territoires familiers aux lecteurs d'Edward Abbey et où ne passe aucun touriste.
Ce classique inédit en français est une ultime célébration de la « Frontière » américaine et de sa démesure.
"Rob Schultheis nous convie à un voyage initiatique sur les terres sacrées de l'Ouest amérindien. [...] Une stupéfiante virtuosité." - William Bourton, Le Soir
"Un livre fascinant sur les contrées perdues de l'arrière-pays américain. Empreint de poésie et d'un humour féroce, le récit nous dépeint des paysages à la fois fantômatiques et douloureux." - Caroline Pluvinage, La Tribune -
À l'approche de la soixantaine, au sommet d'une brillante carrière, Anders Hill s'attend à récolter les lauriers de son dur labeur. Mais contre toute attente, c'est le sentiment d'un grand vide existentiel qui l'envahit. Rongé par l'insatisfaction, il divorce de sa femme, abandonne le confort de leur énorme maison du Connecticut et prend sa retraite anticipée d'une grande banque de New York.
Alors que les festivités de Noël se préparent, Anders commence pourtant à réaliser que tout envoyer valser n'était peut-être pas la meilleure option. Un an à peine après avoir pris sa décision, il doit déjà envisager la possibilité que le monde qu'il a rejeté soit en fait le seul qui lui convienne.
Ted Thompson passe avec une habileté remarquable de l'ironie réjouissante au tragique absolu. Analysant quarante ans de mariage, il réussit à cerner les sentiments contradictoires d'un homme d'âge mûr, les attentes d'une femme qui a consacré sa vie à s'occuper des autres, et le désarroi adolescent qui parfois se prolonge à l'âge adulte. -
L'or des fous : vies, amours et mésaventures au pays des Four Corners
Rob Schulteis
- Gallmeister
- Nature Writing
- 6 Mars 2008
- 9782404005454
En 1973, Rob Schultheis retire ses maigres économies de la banque et prend la route de l'Ouest au volant de son minibus Volkswagen. Il débarque à Telluride, dans le Colorado.
À l'époque, Telluride n'est qu'une petite ville minière coupée du monde, où vivent quelques familles isolées et où rodent encore loups et grizzlys, le genre d'endroit où l'on vous passe à tabac si vos cheveux sont trop longs.
Trente ans plus tard, elle est devenue une destination de villégiature pour les riches skieurs du monde entier. Le rêve américain s'exprime ici dans toute sa folie, du médecin local qui chasse les ovnis à bord de son Cessna à la magie sinistre des fantômes qui peuplent le désert indien.
Avec un style tout aussi indomptable que son sujet, L'or des fous entraîne le lecteur à travers un voyage inoubliable et lui fait entrevoir le visage changeant et méconnu de l'Ouest américain. -
Traduit de l'anglais (États-Unis) par Marc Amfreville.
« Le type qui travaillait de neuf à cinq sous un masque de poulet, c'était moi, même si j'avais fait d'assez longues études en gestion commerciale, même si je présentais plutôt bien et si je ne parlais pas trop mal, même si je venais de ce qu'on appelle une bonne famille. »
Ils peuplent les fast-foods, les agences d'évènementiel ou le monde de la finance. De l'extérieur, tout va bien pour les héros de Démonologie. En réalité chacun lutte pour garder l'équilibre. Et la chute n'est jamais loin.
La mort d'une soeur, l'aliénation, un amour impossible, une addiction : comme un vernis qui se craquelle, le quotidien laisse affleurer à sa surface les failles les plus intimes.