« En ces temps de misères omniprésentes, de violences aveugles, de catastrophes naturelles ou écologiques, parler de la beauté pourrait paraître incongru, inconvenant, voire provocateur. Presque un scandale. Mais à cause de cela même, on voit qu'à l'opposé du mal, la beauté se situe bien à l'autre bout d'une réalité à laquelle nous avons à faire face. Nous sommes donc convaincus qu'au contraire nous avons pour tâche urgente, et permanente, de dévisager ces deux mystères qui constituent les deux extrémités de l'univers vivant : d'un côté, le mal, et de l'autre, la beauté ... Ce qui est en jeu, nous n'en doutons pas, n'est rien moins que l'avenir de la destinée humaine, une destinée qui implique les données fondamentales de la liberté humaine. »Confronté très jeune à ces deux « mystères » par la fréquentation de l'époustouflant site du mont Lu dans sa province natale d'une part, et par le terrible massacre de Nankin perpétré par l'armée japonaise de l'autre, François Cheng livre ses réflexions sur les questions existentielles les plus radicales. Ce faisant, il nous fait revisiter les moments phares de la culture d'Orient et d'Occident.
« Yin-Yang » est le nom donné en chinois au fonctionnement de tout le vivant. Cette unité changeante, ce mouvement incessant, cette danse de tout l'univers se dit en un seul mot. Or, en français comme dans toutes les langues occidentales, « Yin » et « Yang » sont deux mots. Voilà où commence le quiproquo.Avec le talent narratif et pédagogique qui a fait le succès de ses nombreux livres, Cyrille Javary nous introduit dans l'esprit chinois à travers cette clé essentielle : « Yin » n'est pas plus une entité que « Yang », ils n'ont pas d'existence propre. Car l'hiver n'est pas « l'hiver », mais ce qui deviendra l'été, avant de redevenir hiver... Chacun est le futur et le passé de l'autre, sans qu'on puisse leur attribuer une substance, une quelconque fixité. S'il heurte toutes nos habitudes de pensée, ce genre d'énoncés peut nous conduire à une compréhension plus subtile du monde, et nous aider à mieux aborder les problèmes que nous rencontrons. Ainsi que l'écrit Danielle Elisseeff dans sa postface, « cet ouvrage opère une petite révolution. Tout se passe comme s'il parvenait à déplacer le curseur de nos perceptions et de nos émotions... » À travers mille exemples concrets, l'auteur nous entraîne dans un passionnant voyage dans le temps, jusqu'à l'aube du néolithique...
Au XIIIe siècle, un personnage légendaire pose son regard de sage (ou de fou) sur nos comportements, nos imperfections. Ainsi naissent les histoires de Nasredin qui, depuis, ont voyagé à travers le monde et le temps, de la Turquie à la Mongolie, en passant par l'Inde ou l'Iran.
Ilios Kotsou et Matthieu Ricard dévoilent ici leurs récits préférés afin de nous guider au quotidien. Car ces histoires pleines d'humour invitent à la réflexion : Nasredin n'a pas peur de balayer les faux-semblants, de critiquer le pouvoir et de mettre en scène ses nombreuses faiblesses. Derrière le rire, la lucidité conduit au discernement et à la liberté intérieure.
Ce livre remet en perspective les grandes interrogations qui nous animent, avec de nouveaux éclairages : Comment changer de regard ? Nous libérer de nos fabrications mentales ? Comment être authentique ? Agir de façon juste ?
Écrit il y a près de 300 ans, le Hagakure est l'un des textes japonais les plus influents. Yamamoto Tsunetomo y résume l'essence même de la voie du samouraï. Son influence est prépondérante au Japon, bien sûr, mais aussi à travers le monde. Alexander Bennett, chercheur universitaire, a réuni dans cet ouvrage l'intégralité des livres 1 et 2 du Hagakure consacrés aux préceptes ainsi que des morceaux choisis des autres livres, plus historiques. Très accessible, très complet, ce livre, annoté de commentaires visant à combler les lacunes culturelles ou historiques du lecteur, se concentre sur les messages et les enseignements universels et intemporels. La combinaison de propos accessibles par tous et de rigueur universitaire, apporte à la traduction d'Alexander Bennett un avantage qui la distingue.
Un panorama des sagesses et croyances en Asie
Dans les mondes indiens (en sus de l'Inde toute l'Asie australe, Birmanie, Bali, Thaïlande, Laos, Cambodge...) et chinois (Asie orientale, soit Chine, mais aussi Japon, Corées, Mongolie, Viêtnam, Sibérie), des pensées, des religions, des philosophies ont prospéré depuis longtemps. On les dit " sagesses ", parce qu'on attend souvent d'elles des réponses que nous désespérons de trouver dans nos idéologies occidentales.
Dans l'univers indien, on trouve la spiritualité de l'hindouisme comme du soufisme, l'exotisme du sikhisme ou du jaïnisme, la sérénité du bouddhisme des Anciens...
Du monde chinois, on retient la méditation du bouddhisme du Grand Véhicule, les panthéons turbulents du bouddhisme tantrique ou du shintô, la morale confucéenne, la reconnexion taoïste ou chamanique avec la nature...
Tout cela a une histoire, longue, complexe. Que nous allons explorer en détail. Nous verrons que les religions, en Orient comme ailleurs, sont faites de tolérance et de violence ; d'art et de négation ; de philosophie et d'idolâtrie... Bref, qu'on y trouve toujours ce que l'on cherche.
Un livre introductif à l'oeuvre de Guénon
Ce livre trace la ligne de démarcation entre l'Occident, voué depuis deux siècles au progrès matériel et à ses illusions, et l'Orient spirituel, soucieux de l'unique nécessaire. On y trouve en germe ce qui fait la thématique principale de l'oeuvre de René Guénon : l'opposition entre la civilisation matérielle et la spiritualité qui est la fin de l'homme. L'auteur expose les conditions qui rendraient possible un retour de l'Occident à une civilisation harmonieuse et à une entente avec l'Orient sur les principes métaphysiques, ces principes étant un élément fondateur de son oeuvre. Bien que ce livre ait été écrit en 1924, il revêt aujourd'hui une singulière actualité. La civilisation matérialiste de l'Occident moderne - qui a peu à peu envahi l'Orient - est confrontée à de graves difficultés, faisant ressortir la justesse des mises en garde de René Guénon.
Le récit vibrant d'une passion pour l'Inde et sa danseL'histoire vraie d'une jeune kinésithérapeute parisienne, Maya, qui passionnée de Bharata Natyam, part seule à Thanjavur, berceau de cette danse classique de l'Inde du Sud, auprès d'un vieux maître issu d'une lignée ancestrale.
Ce voyage devient leçon de vie à travers les rencontres merveilleuses, les épreuves et les efforts constants jusqu'au point culminant de l'arangetram, véritable mariage avec la danse. Il est alors demandé à Maya, dernière élève de Guru Kittappa Pillai, de transmettre à son tour dans son pays la tradition dont elle est devenue dépositaire.
Si le mot « zen » a pris place dans notre vocabulaire, son sens est très éloigné de la pratique d'une sagesse orientale qui se fonde sur une discipline stricte du corps et de l'esprit afin de voir clair dans sa propre nature.Zen signifie « méditation ». Originaire d'Inde, l'école bouddhiste dhyana en sanscrit, samten en tibétain, thiên en vietnamien, chán en chinois, sôn en coréen devient le zen au Japon. Cette pratique prône la prise de conscience de soi en tant que Bouddha grâce à un enseignement, une transmission, au-delà des mots d'un maître à un disciple : « De mon coeur à ton coeur », comme le formulent les sages instructeurs.Il n'y a rien de mystérieux dans l'expérience zen. La Voie (dô) commence là où nous sommes.
Première traduction mondiale d'un recueil d'entretiens et de sermons de l'un des plus célèbres maîtres du Tch'an (Zen) vers la fin de son âge d'or en Chine, à l'époque des T'ang. Lin-tsi (prononciation japonaise: Rinzai) disciple de Houang-po, est le fondateur de la branche la plus radicale de l'école; celle qui devait mettre en pratique l'usage des koung-an (japonais: Koan). Cette école fleurit encore aujourd'hui au Japon où elle compte beaucoup de monastères.Dans un style direct, inimitable et très vert, qu'à su rendre en français le grand sinologue Paul Demiéville, nous avons enfin dans son expression la plus forte, son accent le plus humain et sa portée la plus large, la révélation complète d'un enseignement spirituel absolument unique en son genre. Il apprend à nous délivrer de la lettre et à chercher la vérité en nous-même en dégageant l'homme vrai, l'homme vivant des vaines spéculations et des recherches érudites. " Simplifiez-vous, détendez-vous, lâchez prise ", voilà les thèmes essentiels de cette doctrine sans système qui allait se propager comme une traînée de poudre dans tout l'Extrême-Orient... et tant séduire aujourd'hui un Occident fatigué par des siècles de ratiocinations.Par ses nombreux commentaires, M. Paul Demiéville nous fournit, de surcroît, des détails inédits sur le Tch'an, cette forme du bouddhisme qui nous met en présence avec ce dont nous n'avons plus la moindre idée! Le vécu, dans son expression immédiate, ou quelque chose de tel, que le penser, entièrement libéré de toute détermination, ne peut plus être du ressort d'aucune philosophie, ni d'aucune théologie. En somme, une praxis dans son fondement le plus naturel et le plus absolu.Lin-tsi vécut sous la dynastie des T'ang, au IXe siècle de notre ère. Natif de Nan-houa (aujourd'hui: Tsou-hsien) il mourur vers 867 dans cette partie nord-est de la Chine, à peu près à mi-chemin entre Pékin et Hankeou. Son enseignement, qui lui valut de son vivant une célébrité nationale, nous est connu par ces Entretiens compilées par un de ses disciples. Consignés dans la langue parlée de l'époque, ils avaient résisté jusqu'ici à tout essai de traduction.
Un livre poétique qui établit un pont entre deux traditions spirituelles majeures.Ce petit ouvrage se voudrait simplement le témoin d'une double résonance, l'une plus intime, celle des poèmes de Milarepa, l'autre plus rationnelle et culturelle entre la tradition bouddhiste tibétaine et la tradition chrétienne orthodoxe à propos des " trois voies " qui éclairent l'une et l'autre.
Milarepa (1052-1135), magicien, yogi et poète tibétain, fut un des plus grands maîtres du bouddhisme tibétain. Jean-Yves Leloup se met ici à l'écoute des poèmes extraordinaires du mystique tibétain afin de vivre dans l'ouverture, cette ouverture qui nous conduit au-delà des formes figées du bouddhisme et du christianisme dans l'intuition ou l'intimité de " Cela qui a tous les noms et qu'aucun nom ne peut nommer " : l'infini et invisible Espace.
Dans un deuxième temps, Jean-Yves Leloup rapproche bouddhisme et christianisme à partir d'un texte de Gambopa, le fameux disciple de Milarepa. Dans le bouddhisme on parle de petit véhicule (hinayana), de grand véhicule (mahayana) et du véhicule de diamant (vajrayana). Ne peut-on pas retrouver dans le christianisme ces trois étapes classiques qui transmettent les paroles et les pratiques utiles aux " commençants " (voie purgative), puis aux " progressants " (voie illuminative) et enfin aux " accomplis " parfaits (voie unitive) ?
Jean-Yves Leloup tisse ici des liens passionnants entre le bouddhisme et le christianisme.
" Lors de mon pèlerinage au mont Kailash l'écoute de certains poèmes de Milarepa me laissa bouche bée, les yeux grands ouverts. " Jean-Yves Leloup
Quatre médiums prouvent la survivance de l?âme
En l'espace de trois mois, Jean-Marc Bernad perd ses deux parents tant aimés. Le départ de François, puis celui de Michèle, le foudroient. Déraciné, que peut-il espérer de cette vie qui vient de lui briser le coeur ? Contre toute attente, une multitude de signes se manifestent au fil des jours, ébranlant son esprit cartésien d'une lueur d'espoir sur l'hypothèse d une vie après la mort. S'ensuit une enquête minutieuse, telle une quête pour réunir les preuves que ses parents sont toujours vivants, dans cet " ailleurs " sur lequel il espère lever le voile. Il décide alors de consulter quatre médiums des plus renommés, ceux-là mêmes que sa mère désirait rencontrer pour entrer en contact avec son défunt mari. Avec beaucoup de respect, mais sans complaisance, l'auteur retranscrit fidèlement le déroulé des entrevues avec Henry Vignaud, Alain Joseph Bellet, Florence Hubert et Céline Franoux, avant d'en restituer une analyse objective, étayée et solide. Au-delà des apparences, il obtient les réponses qu'il cherchait sur la survivance de l'âme, des centaines de révélations probantes à l'appui. La valeur de ce témoignage unique et poignant, vibrant de tendresse et d'authenticité, réside dans l'ouverture d'esprit, la lucidité et l'exigence de vérité de son auteur. Outre les précieux conseils qu'il prodigue, permettant de jauger la qualité effective d'un contact médiumnique, il nous interpelle sur le fait que l'amour perdure, bien au-delà de la mort, et que rien ne saurait jamais nous séparer de nos êtres chers !
" Vous pouvez très bien ne pas être né dans un pays ou une famille bouddhiste, ne pas porter la robe ni vous raser la tête, être carnivore et idolâtrer Eminem et Paris Hilton, cela ne vous empêchera pas d'être bouddhiste. "
Beaucoup aujourd'hui se réclament du bouddhisme et en singent les attributs sans en épouser vraiment la philosophie profonde. Alors que signifie vraiment être bouddhiste ? L'auteur nous donne la réponse sans mâcher ses mots : la différence fondamentale entre le bouddhisme et toutes les autres religions réside dans le respect et la compréhension des " quatre sceaux " : Toute chose composée est impermanente... Toute émotion est douleur... Aucune chose n'existe en et par elle-même... Le nirvana est au-delà des concepts... Une fois n'est pas coutume, ces notions subtiles nous sont expliquées en des termes immédiatement compréhensibles, assortis d'un humour provocateur. Parce que si le bouddhisme ne se réduit pas " au végétarisme, à la non-violence, à la paix et à la méditation, [...] un peu de légèreté ne vous empêchera pas de devenir bouddhiste ". Une réflexion irrévérencieuse et drôle sur un sujet profond.
Dans la mythologie de l'Inde ancienne, le dieu Yama, fils du Soleil, est aussi le premier mort : il fait l'expérience de la mort pour reconnaître le chemin que les hommes, après leur trépas, emprunteront pour accéder à l'au-delà.
Roi des ancêtres, préposé à la mort, juge des morts, yama fait connaître et impose aux hommes leur condition de mortels. Il est parmi les dieux celui qui veille sur les contraintes et les devoirs qui ordonnent la vie sociale et individuelle. A ce titre, son pouvoir (son "bâton") est le modèle du pouvoir royal ici-bas.
Yama a une sœur jumelle, Yami. Bien qu'il se soit dérobé, par peur de l'inceste, à l'amour qu'elle lui offrait, elle le pleure quand il meurt, puis transforme sa douleur en deuil et crée des formes nouvelles de remémoration et de tendresse entre frères et sœurs.
Dans ce livre, Charles Malamoud analyse les relations que la sagesse et les folies de l'Inde ont su déceler entre la mort, la loi, la répétition et l'écriture. Il met en perspective les rites et les mythes de l'Inde védique et brahmanique qui disent comment vivent les mortels, comment les générations se succèdent.
Printemps 2008 : deux femmes se rencontrent. L'une, Yolande, vit depuis cinq années une expérience indicible, basculement soudain, éternellement répété, de tout son être au tréfonds de l'Être. Cet état - ce non état - se manifeste par un silence intense, un vide, une plénitude à la fois si extraordinaires et si simples qu'elle n'a longtemps pas eu de mots pour le dire. Étonnée d'abord, puis de plus en plus amoureuse de " cette chose " en elle qui a pris le pouvoir sur tout, Yolande se laisse guider, enseigner par elle. Et ressent de plus en plus le goût de partager ce Silence, cette manière d'être au monde empreinte de légèreté et de simplicité. L'autre, Laurence, autrefois journaliste, se consacre à l'écriture, à la pratique du yoga et à la fréquentation des textes inspirés, qu'ils soient de métaphysique non duelle ou de mystique chrétienne et soufie. Entre Yolande et Laurence, l'idée d'un livre germe. Elles ont du temps toutes deux, s'abandonnent au hasard providentiel de leurs conversations et de leur amitié naissante. Les mois passent... bientôt une année... Le Silence guérit en est le fruit. À la fois tentative de dire cet indicible qu'on appelle l'Éveil et regard du témoin, Laurence, qui donne à voir Yolande dans sa vie de tous les jours et se trouve elle-même gagnée par des espaces de présence silencieuse, ce livre à quatre mains fait se tenir côte à côte une vie touchée par la grâce, une autre par l'espérance. Hors de tout courant spirituel ou religieux, puisque né d'une Libération intérieure spontanée, il témoigne du saisissement par l'ultime Réalité de soi-même et de tout. Saisissement, Silence qui est " l'ultime guérison, puisqu'il guérit de l'idée d'être une personne... "
Yogin et alchimiste
L'univers du Tantra ne cesse de dévoiler des figures spirituelles hautes en couleur, tel Goraksa, de la légendaire lignée des Nathayogin. Chercheurs d'éternité, fins observateurs de la dimension invisible de l'être, ces yogin se font explorateurs du corps subtil qu'ils considèrent comme le réceptacle des souffles et énergies cosmiques, ainsi que de la Conscience universelle. Au XIIe siècle, Goraksa transmet ainsi une méthode de réalisation (sadhana) qui dévoile à chacun son "corps de lumière". Cette étude fondée sur les Paroles de Goraksa présente l'art alchimique du yoga tout à la fois comme métamorphose intérieure et retour à l'originel. C'est ainsi qu'il fut pratiqué en Inde mais également dans le taoïsme chinois. Ce premier volume abordant le contexte tantrique et yoguique dans lequel évolua Goraksa, prélude à un second ouvrage à paraître prochainement, proposant la traduction des cent-soixante-douze versets composant le Goraksa-vacana-samgraha, soit le Recueil des Paroles de Goraksa.
A la découverte de soi
Voyage vers l'Inde intérieure est le récit d'un passionnant parcours spirituel. L'ouvrage s'ouvre sur la rencontre de l'auteur avec son maître spirituel Babaji, disciple de Shri Swami Ramanandji Maharaj, une rencontre qui donnera une nouvelle dimension à
Ce texte visionnaire paru en 1947 semble coïncider avec notre époque. De profonds changements s'imposent non seulement dans la structure de la société, mais en nous-mêmes. Nous sommes le monde : le monde et nous ne faisons qu'un. Sans réelles convictions, une révolution économique est inutile, car l'économie contribue au développement du matérialisme, de la jalousie et de la haine. Nous ne pouvons pas être en paix si nous n'abandonnons pas nos positions, nos certitudes.
Dans cet ouvrage rassemblant des textes inédits en français, Krishnamurti rappelle les principes spirituels fondateurs de sa pensée : il faut libérer notre mental, engoncé par les conditionnements et les savoirs. Le chemin vers la libération intérieure passe par la prise de conscience de ce que l'on est.
Accessible et non politisé, l'enseignement de Krishnamurti apparaît aujourd'hui comme une nouvelle manière de comprendre notre monde et de retrouver espoir.
Est-ce que le bouddhisme est devenu tellement détaché, silencieux et calme, que le Bouddha s'est endormi ? Comment la Soka Gakkai a-t-elle réalisé ce qu'aucune école bouddhique n'a fait au Japon ou ailleurs ? Comment a-t-elle fait ce bond en avant qui l'a fait passer du statut d'organisation religieuse nationale à celui de mouvement spirituel international ? La Soka Gakkai n'a pas seulement découvert une nouvelle forme de bouddhisme, mais une nouvelle manière d'être religieux.
Un ensemble de dialogues qui pontent vers l'essentiel : notre libération !Voici une sélection de dialogues entre Mooji, maître spirituel contemporain et des chercheurs de paix, de vérité et de liberté. Parfois plein d′humour, parfois tendre, parfois tranchant, Mooji répond à ceux qui le questionnent au sujet de la peur, de la souffrance, de la confusion, des relations humaines, de la pratique spirituelle et sur la façon de vivre leur vie en paix. Ses paroles constituent de fermes invitations à sonder la nature du Soi et à demeurer sans effort dans la plénitude et la vacuité de l′Être lui-même. Ses réponses encouragent, provoquent et ne manquent jamais d′apporter la lumière. Illustrés de libres calligraphies du pinceau de Mooji, ces entretiens agissent comme une épée, qui tranche le mental, et qui nous permettent de nous ouvrir au Soi et à notre paix intérieure. " Quel sens y a-t-il de donner aux gens des tas d′exercices alors qu′on peut les diriger directement vers la Vérité ? " Mooji
Quelle convergence existe-t-il entre le cheminement spirituel du maître théravadin Ajahn Mun et Madame Guyon, la grande mystique chrétienne encore méconnue ? Entre Gerta Ital, qui emprunta la voie de l'école Rinzaï du bouddhisme zen, et Swami Ramdas, qui pratiqua le bhakti-yoga, le chemin de la dévotion ? Quels sont les dénominateurs communs à ces êtres hors de l'ordinaire qui, de façon apparemment tellement différente, ont gravi les échelons menant à la réalisation ultime ? Ne s'agit-il pas d'une question de la plus haute importance pour un chercheur en quête de Vérité ? Cela ne revient-il pas à s'interroger sur ce qu'est le coeur d'une pratique spirituelle, au-delà des facteurs propres à une culture, à une époque, à une religion ? Trouver l'universel derrière le particulier, c'est la démarche de la science, c'est aussi la démarche nécessaire pour dégager l'essence de la spiritualité de contextes culturels et historiques. Cinq femmes, cinq hommes, bouddhistes, chrétiens, hindous, dix parcours différents, dix chemins différents : ce sont les vies de ces êtres inspirants qui sont retracées ici, d'une part pour montrer qu'il y a et qu'il y aura toujours, quelle que soit l'époque, des personnes qui s'engagent totalement pour répondre à l'appel intérieur, et d'autre part pour mettre en lumière ce qu'elles ont en commun, de sorte non pas à définir un seul chemin possible, mais à repérer les passages obligés, les étapes nécessaires si l'on veut espérer aborder un jour, comme elles, en des pays d'éveil et de sainteté.
L'étude d'un chercheur indépendant vient bouleverser l'histoire des religions entre Orient et Occident et jeter une nouvelle lumière sur l'émergence encore inexpliquée du Grand Véhicule bouddhiste au Ier siècle après J.-C., démontrant l'influence des premiers Chrétiens sur la naissance du Mahâyâna, dans l'espace fortement hellénisé de l'empire Kushana (Chine, Afghanistan, Pakistan, Cachemire, Nord de l'Inde), héritier des conquêtes d'Alexandre, où le grec et l'araméen étaient les langues couramment parlées et écrites. L'idéal du bodhisattva renonçant au Nirvana et se sacrifiant par compassion pour l'Humanité devenait la valeur suprême du nouveau Dharma se destinant à sauver l'ensemble des êtres. La double révolution simultanée du Christianisme au Proche-Orient et du Grand Véhicule en Orient, respectivement au sein du Judaïsme et du Bouddhisme, transforma l'Europe et l'Asie, mais fut-elle vraiment une coïncidence ? Un même être et ses disciples peuvent-ils en être à l'origine ? Plus d'un milliard de croyants sur plusieurs continents prient-ils aujourd'hui sans le savoir un même homme et suivent-ils des enseignements très proches en croyant que tout les oppose, trompés par la coloration culturelle des faits historiques ou des dogmes ? À travers une plongée historique, iconographique et théologique dans le Christianisme et le Bouddhisme Mahâyâna à l'aube de leur apparition, ainsi que dans leurs textes fondateurs et leurs évolutions au cours des premiers siècles de notre ère, l'auteur ne craint pas d'affirmer les origines communes du Christianisme et du Grand Véhicule bouddhiste et de lancer un message de connaissance réciproque et de réconciliation aussi bien aux représentants religieux et aux universitaires qu'aux Bouddhistes et aux Chrétiens du quotidien.
Un petit livre relié élégant, recueil de citations consacrées au jardin et à sa philosophie, dans la lignée de L'arbre philosophe (11 000 ex vendus).
Un hommage aux charmes de la natureLa Nature est un temple où de vivants piliers / Laissent parfois sortir de confuses paroles..." Dans son poème Correspondances, Baudelaire nous dit combien est mystérieuse la nature. "Une forêt de symboles", mais qui "observe l'homme d'un regard familier". Parfois considérée comme ennemie, plus souvent comme amie - voire comme maîtresse -, la nature n'a cessé d'inspirer.Dans cette anthologie, Erik Pigani rassemble quelque 100 aphorismes, poèmes et extraits littéraires ; autant d'évocations s'adressant à tous les amoureux de Dame Nature et classées par thèmes : jardins, plantes, fleurs, arbres, temps de saison. Leurs auteurs, philosophes (Confucius, Montaigne, Rousseau, dalaï-lama) ou écrivains (Colette, Gide, Le Clézio), ont su, chacun avec sa sensibilité, exprimer les bonheurs que recèle le jardin."
Une synthèse de découverte scientifique et d'expérience spirituelle
Swami Ramananda (1916-1952) naquit à Lalitpur, ville de l'ancien royaume de la reine martyre de Jhansi, qui fut célébrée comme la Jeanne d'Arc de l'Inde, pour sa quête de liberté et son sacrifice. Il avait une connaissance extraordinaire du sanskrit et de la philosophie. Ses oeuvres principales en hindi traitent de la philosophie de l'évolution spirituelle et de sa pratique. Dans Evolution spirituelle, publié ici pour la première fois en français, Swami Ramananda présente un système de pensée fondé sur ses études et son expérience spirituelle. Il le décrit lui-même comme une "philosophie de la vie" qui peut offrir un système de pensée intégral et intelligent. Il étudie les lois de l'évolution depuis les stades biologiques jusqu'aux stades spirituels. Ce qui est unique dans ce système, c'est que les récentes découvertes scientifiques sont en accord avec les lois de l'évolution spirituelle. Que ce soit donc dans le monde physique ou spirituel, il n'y a qu'un seul processus d'évolution. Dans cet ouvrage unique, nous trouvons des réponses aux questions importantes de l'existence. Swami Ramananda nous aide à comprendre la signification de la vie, son but, et ce qui la rend digne d'être vécue.
Cet ouvrage est un ensemble de réflexions portant sur la spiritualité chrétienne dans son rapport avec la société contemporaine. Nous vivons dans un monde en mutation profonde. D'un côté une sécularisation galopante instaurant une société athée, consumériste et superficielle. De l'autre, le réveil des fondamentalismes les plus obscurantistes. Pourtant, entre ces deux extrêmes, existe la voie étroite, celle de la quête de sens, de la quête de Dieu et de nous-mêmes. Ce chemin est celui d'une synergie entre l'homme et Dieu. Collectivement, il appartient à l'humanité de renouer avec l'extraordinaire destin qui est le sien : être l'agent de la volonté divine dans l'Univers. Seule une prise de conscience collective permettra de baser les règles de la société non sur la course au profit mais sur une authentique fraternité spirituelle. Les sujets abordés dans ce livre sont multiples et d'importance : identité chrétienne, rôle de l'homme dans la Création, rôle de l'Église, mysticisme, combat spirituel... Jamais complaisant, souvent audacieux, inattendu et non conventionnel, ce livre n'a pas la prétention d'apporter des réponses toutes faites, plutôt de provoquer une réflexion salutaire et essentielle sur les grandes questions qui agitent l'humanité. Historien d'Art et journaliste, Sébastien Morgan est un chercheur insatiable dans le domaine de la spiritualité. Attaché à la pensée libre, il tente de concilier Tradition et progressisme, enracinement et ouverture. Son approche engagée, poétique, romantique et profondément mystique peut être qualifiée de chevalerie spirituelle.