Connaissances & Savoirs
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La loi du 11 septembre 1941 ; origine, contenu et conséquences sur la pharmacie actuelle
Anthony Puzo
- Connaissances & Savoirs
- 17 Juin 2016
- 9782342052503
La pharmacie est le résultat des évolutions scientifiques, thérapeutiques, juridiques, politiques et sociales survenues au cours des siècles. La loi du 11 septembre 1941 s'inscrit dans la lignée des textes fondamentaux pharmaceutiques faisant suite à la déclaration royale du 25 avril 1777 puis de la loi du 21 germinal an XI. Ce texte, élaboré dans le contexte de la seconde guerre mondiale, a permis sa mise en adéquation avec le XXe siècle notamment marqué par l'essor de l'industrie. Il réglementa l'exercice officinal, la vente en gros et restructura l'inspection pharmaceutique. En outre, cette loi marqua la fin de l'herboristerie en tant que profession. Elle institua une organisation professionnelle nationale chargée de défendre les intérêts moraux et matériels de la profession : le Conseil supérieur de la pharmacie avec ses ramifications régionales et départementales. Cette structuration aboutit à la reconnaissance de fait des trois métiers de la pharmacie : officine, fabricants et droguiste-répartiteurs. Au moment de la libération, l'ordonnance du 5 mai 1945 instaura l'Ordre national des pharmaciens et celle du 23 mai 1945 réglemente la pharmacie. De nombreux éléments présents dans la loi du 11 septembre 1941 se retrouvent dans ces deux textes, actuel fondement de la réglementation pharmaceutique.
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Les risques de l'assistance médicale à la procréation ; pourquoi tant de mystères ?
Catherine Batias
- Connaissances & Savoirs
- 6 Juillet 2018
- 9782342162219
Le développement des techniques en lien avec la procréation est une source de questionnement éthique. Le positionnement éthique est en évolution, sans cesse remis en question. Jusqu'alors les questions éthiques relatives à la procréation médicalement assistée n'ont pas considéré la notion de risque comme un élément déterminant à prendre en compte, peut-être parce que les risques ont été peu décrits ou omis, sont inconnus ou niés, inaccessibles aux personnes concernées. Le risque est-il tabou dans le domaine de la procréation ? Une évaluation des risques en lien avec la procréation médicalement assistée est proposée. Qui est touché ou concerné par ces risques ? La prise de risques est-elle volontaire ? Quels sont les risques et leurs bénéfices ? Nous tenterons d'identifier comment ces risques sont perçus et pourquoi ils sont acceptés ou refusés. Par quels moyens peut-on influencer leur perception ? Est-ce que les seuils d'acceptation du risque sont définissables ou modifiables ? Enfin, nous tenterons de déterminer si ces risques ont un rôle à jouer dans le questionnement éthique lié à la procréation médicalement assistée. Existe-t-il une ambiguïté entre d'une part une volonté forte d'éviter les risques chez les enfants à naître et d'autre part une prise de risque considérée comme acceptable pour la mère ou la donneuse ?