Fayard
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Avez-vous un bon médecin ? 40 histoires extraordinaires pour ne plus passer à côté du bon diagnostic
Philippe Humbert
- Fayard
- Documents
- 24 Janvier 2018
- 9782213707174
Pourquoi tant de malades se déclarent-ils déçus de leur prise en charge ? Pourquoi tant de médecins sont-ils frustrés d'avoir été dépossédés de leur diagnostic par un autre confrère, alors qu'ils avaient entre les mains les mêmes éléments pour l'établir ? Pourquoi le corps se trouve-t-il comme découpé par parties et par spécialités, au détriment d'un bon diagnostic ?
En mettant en relation tous les organes et leurs divers symptômes, des causes insoupçonnées, des mécanismes d'abord inimaginables sont mis en lumière. Le patient et le médecin partagent un même objectif : établir la nature de la maladie qui fait souffrir pour mieux la vaincre, une maladie qui dissimule souvent de nombreux signes permettant son diagnostic.
Tout comme le métier de médecin, le « métier » de patient s'apprend, et mieux on le possède, mieux le médecin saura utiliser chaque information pour construire le bon diagnostic. Le malade doit apprendre à gérer les innombrables données médicales qu'il détient sans le savoir.
Au travers d'une quarantaine de récits de consultations et d'histoires vraies de malades en quête d'une réponse, Philippe Humbert, le « Docteur House français », démontre comment des signes insoupçonnés peuvent se révéler la clé du problème.
Après la lecture de ce livre, vous ne serez plus le même patient, vous saurez qu'il y a toujours quelque chose à faire, et que la cause, l'origine de vos troubles n'est pas forcément là où vous le pensiez.
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La vie, la mort, la vie ; Louis Pasteur 1822-1895
Erik Orsenna
- Fayard
- Documents
- 16 Septembre 2015
- 9782213699479
Treize années durant, chaque jeudi après-midi, l'Académie française m'a offert le privilège d'avoir comme voisin le Prix Nobel de médecine, François Jacob.
Comme deux potaches, nous bavardions. Mon ignorance abyssale en biologie l'accablait.
C'est lui qui m'a donné l'idée de ce livre : "Puisque, par on ne sait quel désolant hasard, tu occupes le fauteuil de Pasteur, plonge-toi dans son existence, tu seras bien obligé d'apprendre un peu !"
Voici, racontés par un ignorant qui se soigne, quelques-uns des principaux mécanismes de la vie.
Voici mises à jour les manigances des microbes, voici dévoilés les sortilèges de la fermentation, voici l'aventure des vaccinations. Voici, bien sûr, la guerre victorieuse contre la rage.
Voici Marie : plus qu'une épouse, une complice, une organisatrice, une alliée dans tous les combats.
Voici un père qui a vu trois de ses filles emportées par la maladie à deux ans, neuf ans et douze ans. La mort ne lui aura jamais pardonné d'avoir tant fait progresser la vie.
Dans ce XIXe siècle assoiffé de connaissances, voici LE savant. -
Le mythe de Mathusalem
Jean-pierre Bois
- Fayard
- Nouvelles Etudes Historiques
- 28 Mars 2001
- 9782213648729
Des potions à base de gentiane aux concoctions de fortifiants variés, chaque époque a inventé des remèdes pour vivre vieux et en bonne santé. Les élixirs de longue vie que préparaient les alchimistes du Moyen Age nous font à présent sourire. Mais il n'y pas si longtemps l'eau de jouvence du Dr Schulz, les liqueurs organiques du neurologue Brown-Séquard, le sérum du biologiste soviétique Bogomoletz ont fait croire que la vieillesse était une maladie dont on pouvait guérir. Et si notre époque a inventé le mot " supercentenaire ", dès l'Antiquité les historiens recensaient déjà de longues listes de personnes illustres aux longévités extraordinaires, même si elles n'atteignaient pas les 969 ans de Mathusalem.
Depuis l'aube des temps, l'homme a rêvé de vivre le plus longtemps possible. C'est l'histoire des innombrables méthodes qu'il a inventées pour réaliser ce rêve que raconte cet ouvrage. Un rêve - ou un fantasme - qui resurgit aujourd'hui avec la méthode de " restriction calorique " et autre " immortalité cybernétique ". Une aspiration qui est aussi en train devenir réalité, puisque la population ne cesse de vieillir et qu'atteindre le cap des 100 ans ne paraît presque plus être un exploit.
Jean-Pierre Bois, ancien élève de l'Ecole normale supérieure de l'enseignement technique, professeur à l'université de Nantes, est l'auteur de plusieurs ouvrages, dont Les Vieux, de Montaigne aux premières retraites (Fayard, 1989). -
La médecine médiévale dans le cadre parisien
Danielle Jacquart
- Fayard
- Divers Histoire
- 2 Décembre 1998
- 9782213660301
Au fil d'une lecture attentive et renouvelée des écrits laissés par la Faculté et ses maîtres se dessinent les traits marquants de la médecine parisienne aux deux derniers siècles du Moyen Age.
Les limites chronologiques sont fournies par deux oeuvres majeures : la Chirurgie d'Henri de Mondeville, commencée en 1306, qui incite à une réévaluation des rapports entre médecins et chirurgiens, trop souvent interprétés selon des critères inadaptés à la période médiévale ; le commentaire de Jacques Despars au Canon d'Avicenne, terminé en 1453, qui, par son ampleur et son originalité, offre un bilan contrasté de la pensée et de la pratique médicales à l'aube des temps humanistes.
Sensibles aux demandes de la société et à la diversité des influences, les universitaires parisiens des XIVe et XVe siècles témoignent à la fois des permanences inhérentes à la démarche médicale et des conditions propres à leur époque. Grâce à ce double regard porté sur leurs écrits, la présente étude se rattache autant à l'histoire de la médecine qu'à celle de la civilisation médiévale.
Titulaire de la direction d'études "Histoire des sciences au Moyen Age " à l'Ecole pratique des hautes études (Sciences historiques et philologiques), Danielle Jacquart est l'auteur de plusieurs ouvrages et de nombreux articles sur l'histoire de la médecine au Moyen Age, depuis Le Milieu médical en France du XIIe au XVe siècle (Genève, 1981) jusqu'au recueil paru en 1997 sous le titre La Science médicale occidentale entre deux renaissances (XIIe-XVe siècle). -
L'hôpital va mal. Il va mal parce que la société va mal. Et notre société va mal parce que les valeurs collectives sont ébranlées par deux processus simultanés: la technicisation qui libère l'homme de la nature, mais peut le rendre esclave de la technique; la marchandisation qui transforme tout, y compris les rapports humains les plus essentiels, ceux qui engagent la vie et la mort, en un simple commerce.
Enfant des CHU, André Grimaldi ne se résigne pas au renversement des valeurs actuelles qui font du médecin un producteur de soins, du malade un consommateur, de la médecine une affaire. Médecin salarié convaincu que l'application du «juste soin au juste coût» exigée par son éthique professionnelle s'accompagne mal des conflits d'intérêts, l'auteur critique les réformes mises en oeuvre qui visent à faire de la santé une marchandise comme les autres et de l'hôpital une entreprise : la tarification à l'activité dite «T2A» qui pousse les médecins à multiplier les actes rentables, le numerus clausus qui a conduit à la pénurie médicale actuelle et à l'importation de médecins étrangers, le développement de consortiums de cliniques privées commerciales, l'arrivée des assureurs privés sur le «marché de la santé». Quel monde allons-nous laisser à notre jeunesse?
À partir de son expérience personnelle, le professeur Grimaldi nous livre de nombreux exemples de cette déshumanisation à l'oeuvre dans le service public, très souvent des cas ubuesques qui défient le bon sens. Une autre voie est pourtant possible: un système basé sur la solidarité faisant coexister un service public et un secteur privé à but non lucratif.
André Grimaldi, chef de service à la Pitié-Salpêtrière, est connu pour son engagement contre la réforme actuelle de l'hôpital ; ilest l'instigateur de l'appel du 18 juin 2008 pour sauver l'hôpital public (www.appel-sauver-hopital.fr). Diabétologue, il travaille surles complications du diabète et sur l'éducation thérapeutique du patient. -
Manger salé, d'où vient cette habitude alimentaire, la plus ancienne et la plus universellement répandue? Du plus lointain passé de notre espèce, de son origine marine, répond Philippe Meyer qui entreprend ici de retracer l'histoire du sel dans sa relation avec l'homme.D'aliment biologique nécessaire, le sel s'est mué progressivement en une sorte de drogue parée de toutes les vertus et recherchée par tous les peuples. A la faim naturelle du sel s'est substituée une passion pour le sel, devenu même, un temps, source de rivalités entre les Etats.De nécessité, le sel s'est transformé en malédiction politique et fiscale d'abord, médicale ensuite.L'historien doit alors céder la place au médecin et au chercheur pour étudier les rapports entre la consommation du sel et les maladies invalidantes qui lui sont consécutives. Au fil des pages, le débat de l'inné et de l'acquis, la question de la part respective de l'hérédité et de l'environnement, de la prédisposition et de l'alimentation dans la genèse de la maladie, s'éclairent des recherches les plus récentes.Philippe Meyer est médecin et professeur à la Faculté de Médecine, Necker _ Enfants malades, et directeur de laboratoire de recherché à l'INSERM et au CNRS.Il est l'un des grands spécialistes français de l'hypertension artérielle.
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La révolution des médicaments ; mythes et réalités
Philippe Meyer
- Fayard
- Temps des sciences
- 3 Octobre 1984
- 9782213673998
Quelques dizaines de médicaments seulement au début du siècle; plus de vingt-cinq mille spécialités pharmaceutiques aujourd'hui. Des progrès déjà considérables: les maladies infectieuses jugulées; les affectations cardiaques et artérielles soulagées; la moitié des cancers guéris. Mais des perspectives thérapeutiques encore plus impressionnantes à l'horizon, qui toucheront probablement à des domaines de la vie considérés aujourd'hui comme inviolables _ troubles de la pensée et du comportement, atteintes du vieillissement, erreurs de l'hérédité, _ et qui entraîneront probablement des conséquences décisives pour notre conception de l'homme et l'organisation de nos sociétés.De l'histoire des médicaments à la prospective de pointe, de l'étude des problèmes économiques de l'industrie pharmaceutique à l'analyse des questions d'éthique que posent les progrès prévisibles, c'est à un bilan complet que se livre Philippe Meyer dans cet ouvrage essentiel pour comprendre les acquis et les enjeux de l'un des plus fabuleux témoignages de la créativité humaine: l'invention et la révolution des médicaments.Professeur de Pharmacologie clinique à la Faculté de Médecine Necker-Enfants Malades, directeur de laboratoire de recherche à l'INSERM, au CNRS et à l'association Claude Bernard, correspondant de l'Académie des Sciences, Philippe Meyer est l'un des grands spécialistes français de l'hypertension artérielle. Il est l'auteur de l'Homme et le sel (Collection " le Temps des Sciences ", Fayard, 1982).
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L'homme et les microbes ; XVII-XX siècle
Pierre Darmon
- Fayard
- Nouvelles Etudes Historiques
- 13 Janvier 1999
- 9782213652306
En 1674, le micrographe hollandais Leewenhoeck découvre qu'une goutte d'eau de pluie grouille d'animalcules. Ainsi commence, fort modestement, la saga des microbes. Longtemps les micro-organismes resteront des êtres marginaux indignes de l'attention des grands savants, et c'est dans les salons et les cabinets d'amateurs que le microscope trouvera d'abord refuge, bien que les premières théories microbiennes des maladies infectieuses aient été imaginées dès le XVIIe siècle.
A partir de 1880, la révolution pasteurienne submerge tout. Enfin démasqués, les germes pathogènes se heurtent à l'arsenal des vaccins et des sérums. L'ancienne hygiène hippocratique, fondée sur les apparences et plus dangereuse que bienfaisante, s'efface derrière la nouvelle hygiène antimicrobienne qui s'attaque enfin aux sources vives de la maladie infectieuse. La purification des eaux potables, des eaux-vannes et de l'air, la lutte contre cette pollution microbienne qui tue les êtres par millions en sont les enjeux. Elles réforment les habitudes, remodèlent le paysage.
C'est cette histoire que Pierre Darmon retrace pour la première fois dans sa totalité. A travers le récit des découvertes scientifiques et de toutes les maladies infectieuses, depuis la peste jusqu'aux maladies de la vache folle et du légionnaire, son livre brosse un tableau des hommes de la microbiologie, de la société et de la vie quotidienne.
Docteur d'Etat et directeur de recherche au CNRS (centre Roland-Mousnier), Pierre Darmon est historien de la médecine. Il est l'auteur de plusieurs livres sur l'histoire des sytèmes de génération, de la sexualité, de la variole, du cance et de l'anthropologie criminelle. Il a récemment publié une biographie de Pasteur (Fayard, 1995). -
La mort est souvent perçue comme une injustice, un échec, une souffrance continue. L'allongement de l'espérance de vie dans nos sociétés occidentales, qui nous a éloignés des réalités de notre condition de mortels, y est assurément pour quelque chose. La pratique médicale aussi, qui a tendance à multiplier les soins et les traitements coûte que coûte, même quand l'espoir n'est plus permis.Face à cet état de fait, le chirurgien Atul Gawande s'interroge sur la mort et les limites de la médecine, et pose une question fondamentale : au crépuscule d'une vie, comment continuer à mener une existence aussi riche que possible ? Nombre de solutions existent, et une structure adaptée permet de gagner en qualité de vie. Atul Gawande l'illustre en racontant des histoires, parfois bouleversantes, et livre un véritable plaidoyer pour une médecine qui saurait écouter et discuter avec les patients de leurs désirs et de leurs peurs. À travers son approche humaniste de la question de la fin de vie, Atul Gawande a provoqué un vrai phénomène aux États-Unis, démontrant que la mort peut être apprivoisée et acceptée, et que l'on peut profiter jusqu'à la fin d'une vie pleine de sens, de satisfactions et de plaisirs.
Traduit de l'anglais (États-Unis) par Odile DemangeAtul Gawande est un chirurgien américain réputé, professeur de médecine et rédacteur pour le New Yorker. Ses précédents ouvrages, Complications, Better et The Checklist Manifesto ont rencontré un très grand succès aux États-Unis. -
Ayez les bons réflexes ; comment sauver des vies
Gérald Kierzek
- Fayard
- Documents
- 2 Novembre 2016
- 9782213703886
Anticiper les risques permet de sauver des vies. Du terrorisme aux catastrophes naturelles, la France vit au rythme des « bilans humains » et compte ses victimes. Pourtant, si nous étions mieux préparés, à l'instar d'autres pays, nous pourrions très souvent limiter les conséquences de ces événements. Anticiper, se préparer, préparer sa maison et sa famille, mais aussi analyser, protéger et secourir : autant de réflexes à acquérir pour développer une « culture du risque » salvatrice.
Chacun de nous est en mesure de se former et d'adopter les comportements qui sauvent, dont ce livre dresse une synthèse claire.
Gérald Kierzek, médecin urgentiste, diplômé en médecine de catastrophe, expert près les tribunaux, est impliqué au quotidien dans la médecine d'urgence et dans la préparation des hôpitaux et plans de secours, notamment à l'Hôtel-Dieu de Paris où il exerce. -
Inattendu, cet ouvrage signé par Robert Hue, figure familière du paysage politique français dont il s'est éloigné ces dernières années.
Son nouvel engagement : un combat humaniste pour faire sortir de l'oubli une maladie méconnue et meurtrière : la drépanocytose. Cette maladie génétique, la plus fréquente au monde, affecte l'hémoglobine et se manifeste par des crises particulièrement douloureuses. Elle tue chaque année, principalement sur le continent africain, des centaines de milliers de personnes, en particulier des enfants.
A l'issue d'une rigoureuse enquête, Robert Hue nous révèle que l'indifférence à l'égard de cette maladie ne tient nullement au hasard, mais traduit probablement l'un des « inconscients raciaux » les plus stigmatisants à l'encontre de l'Afrique.
Il démontre à travers l'histoire de la drépanocytose, malgré les progrès majeurs accomplis depuis près de cinquante ans, que seule une mobilisation individuelle et collective peut permettre un engagement des institutions internationales en mesure de dégager les moyens d'une réelle priorité de santé mondiale.
L'auteur donne à cet essai la force d'un manifeste, plaçant les sociétés africaines et la communauté internationale au coeur de l'action pour vaincre cette maladie oubliée et les préjugés qu'elle porte encore.
Robert Hue, né en 1946, fut secrétaire national du Parti communiste français en 1994, parti dont il s'est éloigné en 2008. Mettant un terme à son activité politique parlementaire en 2017, il fonde l'ONG humanitaire Drep.Afrique pour lutter contre la drépanocytose. -
Les vaccins sont souvent considérés comme le symbole du progrès scientifique accompli dans la prévention des maladies au cours des cent dernières années. Ils sont aussi considérés comme le triomphe d'une médecine simple et peu coûteuse, applicable à l'ensemble de la patrie.
Pourtant, leur histoire n'a pas commencé à la fin du siècle dernier, leur mise au point a été lente, difficile, marquée par de nombreuses péripéties avec ses héros et même ses martyrs. Progressivement, les vaccins improvisés d'autrefois se sont transformés en produits raffinés et coûteux. De la paillasse de labo au fond de la brousse, le chemin est long.
Des médecins et des biologistes commentent ici leur propre histoire; historiens, sociologues, anthropologues et économistes en révèlent les multiples facettes. Le livre n'esquive ni les contradictions ni les questions, pas même le problème crucial du bien-fondé d'un choix prométhéen qui a modifié le destin de l'espèce humaine.
Après l'éradication de la variole, le recul de la poliomyélite et de la tuberculose, les maladies infectieuses font parler d'elles de nouveau. Le sida et les maladies émergentes attendent encore leur vaccin. L'aventure continue.
Anne-Marie Moulin est directeur de recherche CNRS à l'INSERM et professeur associé à la faculté de médecine de Genève. Docteur en médecine, agrégée de philosophie, elle a été le trait d'union de cet ouvrage. Elle est l'auteur du Dernier Langage de la médecine. Histoire de l'immunologie, de Pasteur au sida (PUF, 1991). -
Guérir et mieux soigner ; un médecin à l'école de sa maladie ; chronique d'un cancer
Pascal Hammel
- Fayard
- Documents
- 12 Mars 2008
- 9782213646169
Etre médecin, travailler dans un grand service hospitalier, diagnostiquer régulièrement des cancers, ordonner et surveiller des traitements chaque jour plus efficaces, guérir ou améliorer le sort de ses patients : tout cela ne met pas le soignant à l'abri d'une maladie qui frappe 350 000 Français par an. Sa connaissance scientifique, ses relations professionnelles et ses amitiés viennent-elles au secours du médecin lorsqu'il est frappé dans sa propre chair ? Sait-il mieux ce qui se passera pour lui de l'autre côté de la perfusion, dispose-t-il de ressources morales et intellectuelles particulières ? S'il recouvre la santé, le doit-il à ses confrères et au système de soins français, à lui-même ou bien encore à la chance, voire à la Providence ? Ou un peu à tout cela ?
Autant de questions troublantes qui agitent le corps médical, mais aussi l'homme de la rue. Atteint lui-même d'un cancer, le professeur Hammel raconte ici au jour le jour les affres par lesquelles, comme tout un chacun, il est passé. Malade, il mesure les bienfaits de l'hôpital public qui l'a guéri, médecin, il tire de cette expérience des enseignements qui l'aideront à mieux soigner. En expert du
système de soins dont il vient de bénéficier, il cherche à éclairer les Français sur les dangers qui menacent son excellence et sa pérennité.
Le professeur Pascal Hammel est gastro-entérologue, spécialisé dans le traitement des cancers de l'appareil digestif. Il exerce dans un grand hôpital parisien.