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Jourdan
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Des "faux revenants" emblématiques.Au cours de l'Histoire, certains grands personnages connurent une fin étrange. L'absence de dépouille ou la croyance en une substitution de leurs corps donnaient au peuple l'espérance de leur survie. Quand ils avaient fait figure de héros, de libérateurs, leurs sujets vivaient dans le désir de les voir réapparaitre pour achever leur oeuvre. Beaucoup d'imposteurs, naïfs manipulés ou escrocs déterminés, se firent passer pour d'illustres défunts revenus après une longue absence. Ils suscitèrent engouement ou haine, espérance messianique ou calculs politiques. Découvrez la saga de ces « faux revenants » emblématiques et leurs histoires passionnantes par leurs rebondissements ! Mais étaient-ils tous vraiment « faux » ?De Néron à Paul VI, de Jeanne d'Arc à Anastasia, du tsar Dimitri à Sébastien du Portugal, saviez-vous que...- le jour suivant la « mort » d'Elvis, une certaine dame Foster aurait reçu un coup de fil du King lui annonçant qu'il abandonnait sa tournée, mais la rassura en lui affirmant qu'il se portait à merveille ?- le 2 mai 1945, la Pravda, un journal soviétique, annonçait qu'Hitler n'était pas mort et que la Russie se trouvait face à une ruse nazie ?- le mystère des enfants d'Edouard V, qui réapparurent sous divers personnages, ne trouva sa solution que plusieurs décennies après leur disparition à la Tour de Londres ?- le retour du Roi du Portugal, Sébastien Ier, disparu en 1578, nourrissait encore les espoirs messianiques des esclaves noirs et des métisses du Brésil au début du XXe siècle ?- le fameux Naundorff n'était qu'un des très nombreux faux Louis XVII ? Ou encore que sa soeur, seule survivante, fut peut-être toute sa vie cachée sous le nom de princesse des Ténèbres, alors qu'une autre femme poursuivait à sa place un destin tragique ?- certains sont persuadés que Paul VI a été remplacé par un sosie ?Découvrez les histoires d'imposteurs, naïfs manipulés ou escrocs déterminés, qui tentèrent de se faire passer pour d'illustres défunts revenus après une longue absence.EXTRAIT
Le nouvel empereur, conspué comme son père par les grands propriétaires, furieux de l'abolition de l'esclavage, fut renversé par le général de Fonseca. Les États-Unis du Brésil naquirent ainsi en 1891 et adoptèrent le statut de république laïque. L'Église et l'État étaient séparés. Cette laïcisation fut mal ressentie par une partie de la population brésilienne principalement rurale et non côtière, attachée aux traditions et volontiers superstitieuse. Le décor était planté pour qui voulait, une fois encore, faire réapparaître Sébastien en sauveur. Pendant une vingtaine d'années, un prédicateur dépenaillé avait sillonné les campagnes propageant des idées millénaristes et critiquant la laïcité et le progrès. Il se réclamait du sébastianisme toujours latent dans les campagnes. Un beau jour, cet Antonio Macel, mieux connu comme le « Conseiller », décida que le moment était venu d'ériger sur Terre la Jérusalem céleste sans plus attendre. Aussi l'installa-t-il à Canudos dans l'État de Bahia en 1897. Il commença par réunir un petit groupe de fidèles gagnés à ses idées sébastianistes d'un « monde uniquement dirigé par le Christ ». Il fonda son royaume christique dans une grande ferme abandonnée et s'entoura de quelques centaines de convaincus. -
Une série de documents qui, outrepassant l'opprobre, ont abordé ce sujet scandaleux.
Faisant fi de la censure liée à la façon d'assouvir nos fonctions les plus intimes, osons découvrir que faire « ça », activité humaine basique et quotidienne, présente des variantes insoupçonnées. Dans ce but, les voyages de l'auteure nous porteront aux quatre coins du monde, où fleuriront ses aventures en la matière. Bon nombre d'autres sources nourriront aussi le sujet, pour assouvir notre soif de connaissance et pour notre plus grand plaisir : documents historiques savoureux, extraits de littérature délectables et bien d'autres expressions artistiques qui, outrepassant l'opprobre, ont abordé ce sujet scandaleux ; sans oublier les blogs où, anonymat aidant, les auteurs... se lâchent ! Au total, un cocktail sans vulgarité, concocté avec humour, saupoudré de considérations éthiques, féministes et environnementales incontournables.
Grâce à cet ouvrage drôle et jamais vulgaire, découvrez que faire « ça », activité humaine basique et quotidienne, présente des variantes insoupçonnées.
EXTRAIT
Nombreux sont les petits coins, reliés ou pas à des fosses septiques, où il est contre-indiqué de jeter le papier, au risque d'engorger les canalisations ou de nuire à la fosse. Il est alors obligatoire de s'en débarrasser dans un panier prévu à cet effet, à portée de main. Mais pour qui a l'habitude de voir disparaître le PQ usagé, ces corbeilles à claire-voie où il s'entasse sont répugnantes au plus haut point, elles qui ne cachent rien de leur contenu, qui débordent souvent, et qui puent forcément. Ça ne sent pas la violette, aurait dit mon aïeule. On a du mal à s'y faire mais, le temps aidant, on s'y accoutume. Bien obligé. Sans aller pourtant jusqu'à développer un goût immodéré pour cette rusticité. Après de longs mois de ce régime sud-américain, ma première nuit européenne fut à Lisbonne. L'hôtel, de catégorie moyenne, offrait à mon sens des prestations époustouflantes, summum du luxe et du raffinement. Les draps étaient si blancs, si fins, empesés et doux à la fois ; la salle de bain d'une blancheur de neige. Tout était ivoirin, propre, impeccable, admirable, à ne pas en croire mes yeux.