Que faire de sa vie quand on a treize ans et qu'on est une fille
pauvre, pas laide, sachant lire, sans autre protection que celle d'un
vieux curé, d'une tante prostituée et d'une veuve ronchon ? Nonne ?
Jamais. Séraphine est trop insolente. Couturière ? Non plus. Elle a
trop envie de parler et de voir du monde. Peut-être qu'un jour les
femmes pourront devenir juges, gendarmes ou avocats et faire de la
politique... Peut-être même qu'un jour Dieu Lui-même sera une femme.
Mais, pour l'instant, nous sommes en 1885, à Paris, ou plutôt à
Montmartre. Le souvenir de la Commune est encore vif chez les uns.
Les autres s'occupent de l'enterrer définitivement en bâtissant, là-
haut sur la butte, le Sacré-Coeur. Et Séraphine ne voit qu'une
solution pour mener la vie libre et sans misère dont elle rêve : s'en
remettre à sainte Rita, la patronne des causes désespérées...
Arrivée de Russie, Vera veut à tout prix s'intégrer dans sa nouvelle vie à New York mais elle se rend compte très vite que ce n'est pas facile. Ses amies vivent dans des maisons luxueuses et leurs parents peuvent se permettrent beaucoup de choses comme de les envoyer dans les meilleures colonies de vacances du pays. Vera et sa mère n'ont pas les mêmes moyens et ne peuvent pas se permettre ces privilèges. Mais cette année, elle part dans une colonie de vacances russe où elle compte bien en profiter. Cependant, rien ne se passera comme Vera l'avait prévu.
Outrages et consternation. En parcourant l'album photo avec Ellie, Tuffy apprend qu'il est né... le 31 octobre. Très ému de voir toute la famille se déguiser pour lui souhaiter son anniversaire, il déchante rapidement en comprenant que c'est en réalité Halloween que l'on prépare. Humilié, Tuffy décide d'organiser sa propre fête, à laquelle il convie tous les chats du quartier. Mais c'est sans compter sur la participation active des chiens qui s'incrustent ! La fête dégénère quand les invités de Tuffy se joignent à la famille d'Ellie... Et si Tuffy tenait sa vengeance ?
Tuffy, notre chat assassin, est de retour dans un troisième opus où il nesera plus question de chasser les lapins des voisins. Non, ici, la mamand'Elie se met à l'art. Et Tuffy, première victime de cette nouvelle passion,ne semble pas apprécier son talent et encore moins son portrait quitrône dans le salon. Ce ne sont donc pas en tuant des petits oiseaux etautres souris que Tuffy va mettre la zizanie dans la famille cette fois-cimais en massacrant ces prétendues « oeuvres d'art ».
La vie de chat peut parfois être magique. Ellie et ses parents partent une semaine en vacances. Je vais pouvoir me dorer au soleil sur les parterres de fleurs, sans leurs réprimandes et leurs cajoleries. Magique, je vous dis. À un détail près : ils m'ont trouvé un chat-sitter, le pasteur Barnham, un vrai tortionnaire. Je crois que je vais le quitter pour une perle, Mélanie. Elle m'aime parce que ma fourrure est douce. Je suis un chat, non ? Enfin, j'étais un chat. Car quand elle me mettra un bonnet en dentelle et commencera à m'appeler Janet, cela sera le début des vrais ennuis.
Tuffy n'est vraiment pas un chat fréquentable : il a mauvais caractère, adore martyriser les oiseaux et rentre très souvent avec une victime animale entre les dents, ce qui ne manque jamais de faire fondre en larmes sa jeune maîtresse Ellie. Si bien que quand il revient avec le lapin des voisins, mort, entre les pattes, il est immédiatement accusé... mais n'a pas les mots pour donner sa version des faits ! Voici son journal, qui nous dévoile tout de la psychologie de ce chat assassin.