Rayons
- Littérature
- Jeunesse
- Bandes dessinées / Comics / Mangas
- Policier & Thriller
- Romance
- Fantasy & Science-fiction
- Vie pratique & Loisirs
- Tourisme & Voyages
- Arts et spectacles
- Religion & Esotérisme
- Entreprise, économie & droit
Éditeurs
- Editions L'Harmattan (62)
- 50 Minutes (25)
- Perrin (13)
- Tempus Perrin (12)
- Tallandier (11)
- Presses Universitaires du Septentrion (9)
- Belin (4)
- Editions Sutton (4)
- Odile Jacob (4)
- SPM (4)
- BnF collection ebooks (3)
- Corsaire Editions (3)
- Gallimard (3)
- Les Belles Lettres éditions (3)
- Michalon éditeur (3)
- Presses universitaires de Rennes (3)
- Armand Colin (2)
- CNRS Editions (2)
- Collection XIX (2)
- De Vive Voix (2)
- ELLIPSES (2)
- Fayard (2)
- Flammarion (2)
- Imago (2)
- Institut de la gestion publique et du développement économique (2)
- La Documentation française (2)
- Libre2Lire (2)
- Metvox Publications (2)
- Nombre7 Editions (2)
- OXYMORON Éditions (2)
Accessibilité
Première Guerre mondiale
-
La Grande Guerre peut-elle mourir ? essai sur le référent 14-18 en France
Stéphane Audoin-Rouzeau
- Odile jacob
- 13 Septembre 2023
- 9782415006273
«?Depuis longtemps, je m'étais éloigné de la Grande Guerre. Et puis le politique a fini par me ramener vers elle, en deux occasions qui furent l'une et l'autre deux crises majeures traversées par la collectivité nationale. La première est celle de l'attentat du 13 novembre 2015, immédiatement transformé en une guerre par le pouvoir politique et les médias. La seconde, en 2020, correspond aux débuts de la pandémie de Covid. Dans les deux cas, la Grande Guerre a fourni une ressource politique de premier ordre pour encadrer une opinion publique en plein désarroi. La France, qui a célébré pendant sept ans le Centenaire du premier conflit mondial, est le seul de tous les pays occidentaux où s'impose ainsi, en temps de crise, le narratif de la Grande Guerre. Voilà qui pousse à réfléchir un peu au statut si particulier du référent 14-18 dans notre pays. À réfléchir aussi à son effacement possible?: peut-on imaginer qu'un jour la Grande Guerre cesse de véhiculer les affects puissants qu'elle continue de mobiliser chez chacun de nous ? Peut-on concevoir qu'elle puisse disparaître enfin de notre souvenir historique collectif ??» S. A.-R. Stéphane Audoin-Rouzeau est historien de la Grande Guerre, président du Centre international de recherche de l'Historial de la Grande Guerre. Ses travaux l'ont conduit à s'intéresser au phénomène guerrier de manière plus générale, et notamment au génocide des Tutsi rwandais.
-
La bataille la plus emblématique de la Première Guerre mondiale, aujourd'hui symbole de paix pour l'humanité.Dans l'écosystème des batailles de la Grande Guerre, Verdun fait figure d'exception mais non à cause des pertes, objets de tous les fantasmes, ni du nombre d'obus tirés, de la violence, de tactiques nouvelles et de mille autres superlatifs - cet affrontement n'est ni plus ou moins " violent " ni plus meurtrier que d'autres. Cependant, elle dénote bel et bien par l'intensité du feu de l'artillerie, la concentration massive d'hommes et l'accumulation des moyens matériels. De ce point de vue, Verdun rassemble déjà toutes les caractéristiques de l'hyperbataille. Pourtant, ce sont les petits groupes de combattants qui font basculer ou relancent l'un des plus longs et meurtriers affrontements de l'histoire.
Emblématique de la guerre de tranchées, immobile, Verdun est pourtant en mouvement incessant sur terre et dans les airs : la guerre de mouvement dans un mouchoir de poche. Discrète dans ses dimensions spatiales, colossale dans les moyens matériels mobilisés pour détruire la nature et tuer les hommes, cette bataille à somme nulle au plan militaire est un géant mémoriel. Une vraie métaphore de la guerre pour les Français tant dans le duel franco-allemand qu'elle représente que dans la cinématique de l'offensive.
Verdun mérite son histoire intégrale dépoussiérée, rajeunie et démythifiée, connectée à l'histoire politique, sociale, économique, technique, culturelle mais avec ses spécificités, qui tiennent à la structure des armées, à leur finalité opérationnelle, aux relations intramilitaires. Ce présent livre l'aborde à hauteur d'hommes, de la vision du caporal à celle du général, de la tranchée aux états-majors, sans être une transcription de récits et sans opposer une histoire par le bas, celle des soldats et officiers qui se battent, souffrent, meurent à une histoire par le haut, celle des généraux et des décideurs. L'une n'existe pas sans l'autre. -
Cafard et rumeurs, perte de repères, avenir fuyant, passé décomposé et présent pesant... À quel point la guerre 1914-1918 a-t-elle altéré le temps social et individuel ? Quelles stratégies furent mises en place pour tenter de le maîtriser ? Comment les sciences humaines et sociales, dès les années de guerre et d'après-guerre, ont-elles abordé cette question ? Dans un contexte de regain d'intérêt pour l'historicité et les temporalités, Nicolas Beaupré propose une relecture originale des expériences de la Première Guerre mondiale à travers le prisme du temps. À l'aide d'une grande variété de sources, cet essai interroge les expériences du temps vécu et leur perception, représentations et mises en récit. Il s'intéresse au bouleversement de l'inscription des acteurs sociaux dans le temps cyclique (alternance du jour et de la nuit, temps calendaire), linéaire (articulation entre passé et présent et projections dans l'avenir) et plus largement, dans l'Histoire.
-
La bataille de la Somme ; 1er juillet - 18 novembre 1916 ; l'hécatombe oubliée
Marjolaine Boutet, Philippe Nivet
- Tallandier
- 2 Mai 2016
- 9791021018518
1er juillet 1916. 400 000 Britanniques et 200 000 Français se lancent à l'assaut de 50 000 Allemands retranchés sur la Somme, de Gommecourt au nord à Fouquescourt au sud. Le bilan est effroyable. 57 470 Britanniques sont mis hors de combat - dont près de 20 000 perdent la vie - pour gagner 7,8 km2, soit 2,5 morts et 49 blessés par mètre carré. C'est le jour le plus meurtrier de l'histoire du Royaume-Uni.
La percée du front, espérée depuis fin 1914 et défendue par Joffre, semble à portée de main. Mais les lignes allemandes résistent au bombardement de plus de 3 millions d'obus et aux multiples assauts. Plus britannique que française du fait de Verdun, la bataille se terminera, cinq mois plus tard, le 18 novembre, sans victoire décisive.
Philippe Nivet et Marjolaine Boutet soulignent la dimension industrielle de cette bataille, où artillerie, mitrailleuses, aviation, tanks ont joué un rôle déterminant et ont profondément affecté les soldats de toutes nationalités. Ils montrent également que l'arrière-front n'est pas épargné par les combats, et que les souffrances endurées ont été terribles. Enfin, ils interrogent la place particulière de la bataille dans les mémoires nationales (française, britannique et allemande) depuis un siècle. -
Mémoires de la Grande Guerre Tome 1 : 1911-1915
Winston Churchill
- Tallandier
- 11 Février 2016
- 9791021006362
Lorsque paraissent les deux premiers volumes des Mémoires de la Grande Guerre en 1923, l'écrivain Winston Churchill est bien plus populaire en Grande-Bretagne que le politicien. Le succès est immédiat : la Première Guerre mondiale est encore dans tous les esprits - elle n'est achevée que depuis cinq ans - et ces Mémoires traitent d'une période pendant laquelle Churchill était ministre. Premier lord de l'Amirauté, il se trouve alors au coeur des affaires internationales, au plus près des leaders politiques et militaires du temps. Et ses écrits livrent donc un aperçu sans précédent des coulisses du conflit.
Pendant près de cinq ans, il oeuvre aux préparatifs de la guerre, rencontre les différents responsables, tente d'imposer ses vues, est confronté aux différentes crises gouvernementales, attaqué à la fois par les conservateurs et les membres de son parti. Jamais inactif, il se rend en octobre 1914 à Anvers où l'armée belge est encerclée. Favorable à l'opération dans les Dardanelles, Churchill passe pour l'initiateur du projet ; son échec lui est alors imputé et il démissionne en novembre 1915. S'ensuit alors une douloureuse traversée du désert.
Churchill se fait le chroniqueur des événements qui ont bouleversé l'Europe entre 1911 et 1915, et dont il a été le témoin autant que l'acteur.
Un document irremplaçable sur l'histoire de la Première Guerre mondiale. -
Mémoires de la Grande Guerre Tome 2 : 1915-1918
Winston Churchill
- Tallandier
- TEXTO
- 11 Février 2016
- 9791021006898
« C'était quelques minutes avant la onzième heure du onzième jour du onzième mois de l'année 1918. Je me tenais à la fenêtre de mon bureau en attendant que Big Ben nous annonce la fin de la guerre. Mon esprit vagabond se reportait, par-delà ces années de souffrances, à la nuit de tension à l'Amirauté où j'attendais le même carillon pour donner le signal des hostilités aux flottes et aux escadres répandues sur le monde. Et maintenant, tout était fini ! »
Ce second volume des Mémoires de la Grande Guerre s'ouvre sur l'année 1915, pour s'achever avec la victoire de 1918. Rendu responsable du sanglant échec de l'opération des Dardanelles, Winston Churchill, alors Premier lord de l'Amirauté, doit démissionner du gouvernement en novembre 1915. Mais il n'en reste pas moins actif et rejoint le front de France. C'est en tant que chef de bataillon réserviste qu'il participe aux combats dans les tranchées des Flandres jusqu'en mai 1916. Député à la Chambre des Communes, il porte un regard acéré sur cette Europe devenue un immense champ de batailles, et analyse avec justesse les batailles de Verdun et de la Somme. Nommé ministre de l'Armement en juillet 1917, il devient le Carnot de la Grande Guerre, tout en suivant le déroulement des opérations sur le terrain jusqu'à l'armistice final.
Churchill se fait le chroniqueur des événements qui ont bouleversé l'Europe et dont il a été le témoin autant que l'acteur. On y retrouve des jugements bien tranchés sur les hommes politiques et les militaires de l'époque, un ton épique, un style admirable et un humour omniprésent.
Un document irremplaçable sur l'histoire de la Première Guerre mondiale.
Préface de François Kersaudy
Traduction de l'anglais révisée et annotée par Antoine Capet -
" La biographie de Michel Winock marque une étape dans la nécessaire déconstruction de la caricature encore dominante d'un homme d'Etat qui, de héraut de la gauche radicale, se serait mué en assassin des ouvriers, en affreux réactionnaire. Sans rien lui concéder de ses faiblesses ni de ses erreurs, Winock, dans un ouvrage au ton enlevé, stimulant, rétablit une salutaire réalité " Le Monde diplomatique.
"Georges Clemenceau fut l'homme aux quatre visages : le Tigre qui fait tomber les ministères, le dreyfusard qui mène pendant neuf ans le combat du droit et de la justice, le premier flic de France qui, trois ans durant, dirige d'une main de fer le ministère de l'Intérieur, enfin le Père la Victoire qui conduit le pays à l'armistice avec l'Allemagne. Ce radical, d'abord haï par la droite pour son anticléricalisme, puis par la gauche pour son sens de l'ordre et sa lutte contre le pacifisme, est un homme apparemment contradictoire, qui se définissait lui-même comme un " mélange d'anarchiste et de conservateur ". Du premier, il avait la passion de la liberté, la philosophie individualiste, le dégoût de la " caserne collectiviste ". Du second, l'amour de la patrie, le respect de la propriété, une certaine forme de pessimisme - celui de l'homme d'action - sur la nature humaine." Michel WinockMichel Winock, professeur émérite à Sciences-Po, a publié de nombreux ouvrages, dont Parlez-moi de la France et Le Siècle des intellectuels (prix Médicis essai).Sa biographie de Clemenceau a été couronnée par le prix Aujourd'hui, et celle de Mme de Staël par le prix Goncourt de la biographie. -
Atlas de la Première Guerre mondiale ; la chute des empires européens
Yves Buffetaut
- Autrement
- Atlas
- 14 Avril 2021
- 9782746761162
Cet atlas retrace les origines, les enjeux et les conséquences de la Grande Guerre, dans toutes ses dimensions et à toutes les échelles.
Les combats en Europe, les tensions au Moyen-Orient, les révolutions russes et l'implication des États-Unis attestent de la dimension internationale du conflit.
Les grandes batailles ont marqué plus localement les pays : la Marne, les Dardanelles, Verdun, la Somme.
La chute des empires, la création de nouveaux États et les rapports entre vainqueurs et vaincus sèment les germes du prochain conflit mondial.
Grâce à plus de 80 cartes et infographies, l'auteur analyse cette période charnière de l'histoire du monde que fut la Première Guerre mondiale. -
Les vainqueurs ; comment la France a gagné la Grande Guerre
Michel Goya
- Tallandier
- 30 Août 2018
- 9791021025431
14 juillet 1919. Le défilé militaire le plus impressionnant qui ait jamais existé consacre l'armée française victorieuse. Quelques jours après la signature de la paix, le 28 juin, la cérémonie est à la fois un hommage aux 1 400 000 hommes tombés en quatre ans et une célébration de la victoire, celle de la France.
L'armée française a joué un rôle capital dans la victoire sur l'Allemagne durant la Première Guerre mondiale. Si elle fut toujours l'armée principale des Alliés - sur la Marne en 1914 ou à Verdun en 1916 -, c'est lors des combats gigantesques de 1918 qu'elle a été la plus grande, la plus moderne et, à partir de l'effondrement allemand, la plus puissante du monde grâce à une industrie de guerre aussi imaginative que performante. Arsenal des nations et force majeure des Alliés injustement oubliée de l'historiographie anglo-saxonne et française, la France de 1918 est pourtant l'équivalent de ce que seront les États-Unis en 1944 sur le front Ouest.
Grâce à son approche originale de la Grande Guerre, Michel Goya dresse le portrait de cette armée française depuis la préparation des combats du printemps 1918 jusqu'au traité de paix de Versailles et la démobilisation. Il nous éclaire sur la manière dont cette armée s'est transformée jusqu'à la victoire finale et revient sur le processus qui l'a conduite de la gloire au déclin dans les années qui ont suivi.
Un vibrant hommage aux soldats français, grands vainqueurs de la Première Guerre mondiale. -
" Menée selon une démarche d'historien cette synthèse remarquable permet de comprendre cette période charnière sans privilégier une seule approche et sans se cantonner au territoire européen. " Le Figaro HistoireLe conflit mondial de 1914-1918 ouvre tragiquement le xxe siècle. Sondant les mentalités, l'action des chefs comme des humbles, des civils comme des militaires, interrogeant les attitudes de ceux qui décident, autant que de ceux qui vivent la guerre dans le froid des usines ou dans la boue des tranchées, François Cochet englobe toutes les dimensions de ce conflit total. Synthèse d'ampleur refusant de céder à une lecture partisane et exclusivement hexagonale, l'ouvrage répond ainsi à toutes les questions sur cet affrontement dantesque.
" Ce livre demeure la meilleure synthèse disponible en français sur ce qui fut la première hyperguerre. "
XXe Siècle " Menée selon une démarche d'historien, cette synthèse remarquable permet de comprendre cette période charnière. "
Le Figaro Histoire -
Une histoire de l'URSS par son meilleur spécialiste.Une somme brillante éclairant les méandres politiques autant que sociétaux du régime soviétique de sa naissance à sa chute. En voici le sommaire :
1. A l'est, le front oublié
2. La prise du pouvoir par les bolcheviks
3. Les manuscrits censurés de Lénine
4. Feliks Dzerjinski, les débuts du KGB
5. Les pogroms des guerres civiles russes
6. De l'amour libre à l'ordre moral
7. Les paysans contre Staline
8. Comment Staline a-t-il affamé l'Ukraine ?
9. Y eut-il un génocide en Ukraine?
10. Etre communiste en URSS sous Staline
11. La vérité sur la Grande Terreur
12. Les 900 jours de Leningrad
13. Pourquoi les Soviétiques ont gagné la guerre?
14. Goulag : les vrais chiffres
15. Les derniers jours du tyran
16. URSS 1954: Opération Terres vierges
17. Révélations et silences d'un " Rapport secret "
18. Le dimanche rouge de Novotcherkassk
19. La grande stagnation
20. Tchernobyl : enquête sur une catastrophe annoncée
21.URSS : les mécanismes de la corruption
22. Les ruines de l'Empire -
L'agonie d'une monarchie : Autriche-Hongrie, 1914-1920
Jean-Paul Bled
- Tallandier
- TEXTO
- 11 Février 2016
- 9791021004474
Bâti sur les décombres de l'Europe napoléonienne, réformé en 1867 pour donner un rôle accru à la Hongrie, l'Empire austro-hongrois pouvait sembler, en 1914, l'une des puissances les plus solides du continent.
C'était un empire à l'ancienne, c'est-à-dire qu'il avait l'ambition de fédérer de nombreux peuples hétérogènes. Dans les faits, une majorité d'Allemands et de Hongrois régissaient les destinées de Slaves (Tchèques, Polonais, Slovènes, Croates, etc.) de Roumains et d'Italiens - lesquels cohabitaient d'ailleurs plutôt mal entre eux.
C'est à la suite de l'assassinat de son prince héritier François-Ferdinand que le vieil empereur François-Joseph s'est laissé entraîner dans la guerre, aux côtés de l'Allemagne. Déchiré entre des nationalités différentes, des religions antagonistes, véritable tour de Babel linguistique, l'empire n'a pas supporté le choc. Cinq ans après Sarajevo, ce sont cinq pays nouveaux, fondés sur le principe des nationalités, qui remplacèrent la Double Monarchie. En Autriche même, devenue un État croupion, le jeune empereur Charles Ier (qui avait succédé à François-Joseph en 1916) dut renoncer.
Jean-Paul Bled, qui est le meilleur spécialiste français de l'Autriche-Hongrie, retrace avec minutie l'agonie d'une monarchie qui n'a pas su s'adapter aux temps nouveaux en dépit des atouts non négligeables qu'elle détenait. Cette page capitale de l'histoire de l'Europe n'a jamais été racontée dans son ensemble. -
Renseignement et espionnage pendant la Première Guerre Mondiale
Eric Denécé, Collectif
- Ellipses
- 25 Juillet 2023
- 9782340081796
La Première Guerre mondiale, premier conflit de l’ère industrielle, se caractérise par des conditions nouvelles : l’ampleur de l’affrontement, le gigantisme des armées, la diversité des théâtres d’opération terrestres et maritimes ou encore les multiples progrès techniques. Tous ces éléments décuplent les besoins en informations des gouvernements et des états-majors. Aussi, les services de renseignement des puissances belligérantes vont connaitre un développement considérable à partir de 1914.Afin d’offrir aux lecteurs une couverture complète de la guerre secrète pendant le premier conflit mondial, cet ouvrage couvre une douzaine de thèmes.En premier lieu, les appareils de renseignement français, britannique, allemand, italien, américain et turcs sont présentés, ainsi que ceux des pays neutres qui ne sont pas épargnés par la guerre.En second lieu, les grandes évolutions en matière de renseignement observées : développement des interceptions et de la cryptographie, du renseignement aérien et économique, institutionnalisation de la propagande et de l’action psychologique, rôle important joué par les femmes dans la guerre de l’ombre, etc. Ces nouveaux registres de la guerre, n’ont cessé de voir leur rôle se renforcer depuis, jusqu’à occuper un rôle majeur dans les conflits modernes. Les auteurs dressent ainsi un tableau très riche du renseignement humain et technique et des opérations de subversion d’influence ou de sabotage au cours du conflit.
-
La Guerre des Russes blancs ; 1917-1920
Jean-Jacques Marie
- Tallandier
- 26 Novembre 2019
- 9791021042278
De 1917 à 1922, la guerre civile a ravagé la Russie. En octobre 1917, les bolcheviks ? les Rouges ? prennent le pouvoir. Les Blancs, commandés par des généraux de l'ancienne armée, s'organisent pour les renverser. Les paysans se révoltent et créent des bandes de partisans, les « Verts », engagés eux aussi dans la lutte.
L'Armée rouge, de près de cinq millions d'hommes, éliminera une à une les armées blanches jusqu'en novembre 1920. Les Blancs, persuadés que les bolcheviks ne résisteraient pas, soutenus par l'Entente mais ravagés par des divisions politiques et militaires, se demanderont longtemps comment ils ont pu perdre une guerre dont ils s'étaient vus tant de fois les vainqueurs. -
Un essai historique aussi original que profondDésigner les vainqueurs et les vaincus d'une guerre moderne n'est pas si aisé qu'il y paraît. En effet, sur quels éléments repose la notion même de victoire ? L'occupation du territoire ennemi ? L'asservissement d'une population ? A partir de quand doit-on parler de défaite ? Au moment de la cessation des combats ? Le jour de la signature du traité de paix ?
S'il est aujourd'hui communément admis que la Grande Guerre se solde par une victoire des forces de l'Entente sur l'Allemagne, la situation semble en réalité bien plus complexe : dès la signature de l'armistice le 11 novembre 1918, des voix parmi les Alliés expriment le regret que la guerre n'ait pas été portée sur le territoire allemand. Pire, le traité de Versailles est vite considéré par Foch comme " une trêve de 20 ans " et Clemenceau est affublé du sobriquet de " perd la victoire ". Finalement, depuis 1918, des arguments sont avancés, d'un côté comme de l'autre, pour présenter la Première Guerre mondiale comme une victoire allemande.
À travers la date symbolique du 11 novembre, cet ouvrage propose une relecture de la " der des der " et, surtout, une formidable enquête politique, économique et sociale sur sa postérité. Du 11 novembre 1919 après la signature du traité de Versailles, au 11 novembre 2018 qui commémore les cent ans du conflit mondial, en passant notamment par le 11 novembre 1938 au lendemain de la nuit de Cristal, Jean-Michel Steg nous montre que, en définitive, c'est bien l'ensemble des belligérants européens qui a perdu la Première Guerre mondiale. -
La Première Guerre mondiale dans le Pacifique : de la colonisation à Pearl Harbor
Maxime Reynaud
- Passés composés
- Hors collection Passés composés
- 27 Octobre 2021
- 9782379336379
Pearl Harbor, Midway, Guadalcanal, Leyte, Iwo-Jima, Okinawa... Ces noms passés à la postérité jalonnent l'histoire de l'océan Pacifique durant la Seconde Guerre mondiale. Au point de faire oublier que des opérations ont eu lieu dans cette même région trente ans plus tôt, lors de la Grande Guerre. Août 1914. Alors que le monde s'embrase, l'attention se porte sur le front français, où l'armée allemande approche de Paris. À des milliers de kilomètres, une autre Grande Guerre éclate. Le Royaume-Uni, le Japon et la France attaquent les territoires allemands dans le Pacifique et en Chine. Si les combats à proprement parler sont d'une ampleur inférieure aux hécatombes en Europe, les enjeux sous-jacents ont, eux, un impact capital sur l'avenir du XXe siècle. En dépeçant l'Empire allemand du Pacifique à son avantage, le Japon se positionne comme principale puissance régionale dès 1914 et acquiert à peu de frais des bases stratégiques qui lui permettront de prendre de vitesse toutes les armées alliées dans la région lors de sa grande offensive de 1941-1942. Outre d'être un récit d'ordre militaire, cette première histoire de la Première Guerre mondiale dans le Pacifique est aussi politique dans la mesure où on découvre que les colonies, qui n'avaient rien demandé, ont été obligées d'assumer le bellicisme de leur métropole.
-
14-18, retrouver la guerre
Stéphane Audoin-Rouzeau, Annette Becker
- Gallimard
- Folio histoire
- 15 Mai 2014
- 9782072547416
Tandis que disparaissent les derniers combattants, la Grande Guerre nous revient, dans une tout autre lumière, comme la matrice d'où sont sortis tous les désastres du XXe siècle. Romans, films, recueils de lettres et documents, collections d'objets, sites historiques : une curiosité nouvelle s'exprime de la part des jeunes générations pour ce qui apparaît comme l'énigme d'un suicide collectif de l'Europe.
Du côté historien, c'est une équipe internationale réunie autour d'une expérience de terrain, l'Historial de la Grande Guerre de Péronne, dans la Somme. Stéphane Audouin-Rouzeau et Annette Becker s'en font ici les interprètes et les porte-parole. Il ne s'agit plus de savoir, comme autrefois, qui porte la responsabilité de la guerre ou comment se sont déroulées les opérations, mais d'explorer une culture de la violence, d'analyser un nationalisme de croisade, de mesurer la profondeur d'un deuil peut-être non terminé.
Il s'opère aujourd'hui sur la guerre de 14 le même type de subversion du regard que sur la Révolution française dix ans plus tôt. Le phénomène mérite attention : en peu d'années, deux des plus gros massifs de l'histoire nationale auront connu ainsi un basculement comparable et, dans des conditions différentes, un renouvellement du même ordre. -
La Grande Guerre ; une histoire franco-allemande
Jean-Jacques Becker, Gerd Krumeich
- Tallandier
- 26 Novembre 2019
- 9791021043374
« En croisant leurs regards et les histoires nationales dont ils sont porteurs, Jean-Jacques Becker et Gerd Krumeich, deux des plus grands spécialistes de 14-18, signent l'un des livres sans doute les plus originaux et les plus stimulants. Au fil des chapitres qui embrassent largement l'histoire de la Grande Guerre, depuis l'histoire militaire jusqu'à l'histoire sociale et culturelle du conflit, notre connaissance est sans cesse renouvelée par la perspective comparée adoptée par les auteurs. » L'Histoire
-
Le front d'Orient ; du désastre des Dardanelles à la victoire finale ; 1915-1918
Max Schiavon
- Tallandier
- 4 Septembre 2014
- 9791021006706
Injustement méconnu, le front d'Orient a pourtant joué un rôle décisif dans l'issue de la Première Guerre mondiale. Max Schiavon propose de revisiter la Grande Guerre dans les Balkans.
D'avril 1915 à fin 1918, les armées alliées d'Orient (britannique, française, italienne, serbe, russe puis grecque) affrontent dans des conditions effroyables les troupes turques, austro-hongroises, allemandes et bulgares. Au plus fort de la bataille, ce sont près de 600 000 hommes de part et d'autre qui s'opposent.
Les débarquements et les combats des Dardanelles débutent en avril 1915, avec l'objectif de prendre Constantinople. Décevants, sanglants, ils vont durer neuf mois, au terme desquels les Alliés prennent conscience de l'ampleur du désastre et de l'échec de l'opération.
Puis, pendant deux ans, les tensions entre Alliés, le manque de troupes et la complexité de la situation se conjuguent et aboutissent, malgré quelques opérations, à une quasi-neutralisation du front de Salonique. Des centaines de milliers d'hommes y sont immobilisés, souvent dans l'inaction et la douleur, car loin d'avoir vécu une expédition exotique, « la fleur au fusil », les poilus d'Orient y ont connu des souffrances terribles, autant si ce n'est plus qu'en France.
Il faut attendre fin 1917 pour que le général Guillaumat, nommé à la tête des armées alliées, redresse la situation et permette à son successeur, le général Franchet d'Esperey, de disposer d'une force efficace et puissante. Ce dernier, grâce à ses talents de stratège et à son audace, va conduire les armées alliées d'Orient à la victoire, imposer des armistices à la Bulgarie et à la Turquie, accélérant ainsi la fin de la Première Guerre mondiale. -
J'étais médecin dans les tranchées ; 2 Août 1914 -14 Juillet 1919
Louis Maufrais
- Robert laffont
- 2 Octobre 2014
- 9782221120378
Août 1914. Louis Maufrais, étudiant en médecine, pense présenter l'internat quand la guerre éclate. Le jeune homme rejoint le front, découvre les tranchées. Il va y rester quatre ans. Quatre ans pendant lesquels il côtoie la mort les pieds dans la boue et les mains dans le sang, jour et nuit enterré au fond de postes de secours secoués par le souffle des obus. Quand il a un moment de repos, il prend des notes, photographie, pour raconter la souffrance, celle de ses camarades, la sienne, mais aussi l'amitié, le burlesque, l'absurde... "Voici un texte hallucinant. Oeuvre d'un médecin, qui a fait toute la Grande Guerre dans les tranchées, il est à ce jour inédit, publié pour la première fois en ce 90e anniversaire de l'Armistice. "Maufrais a été partout : d'abord en Argonne et en Champagne en 1915, à Verdun et sur la Somme en 1916, à nouveau à Verdun en 1917, enfin chirurgien dans une ambulance d'avril 1918 à janvier 1919. Non seulement il a été sur tous les fronts de la guerre, en France, mais au feu quatre années sur quatre. En cela, son témoignage est unique. Il l'est aussi en ce que son activité de médecin auxiliaire l'amenait à prendre des notes pour le suivi de ses blessés. "Ce sont ses carnets et ses photographies, sauvegardés, qui lui ont permis, soixante ans plus tard, de dicter des fragments d'une précision inégalée : des informations et souvenirs intacts, comme congelés." Marc FerroDe l'Argonne au Chemin des Dames en passant par Verdun et la Somme, la Grande Guerre racontée au jour le jour, illustrée - fait rarissime - de photos prises par l'auteur du texte.
-
Le premier opus de la série de référence sur la Grande Guerre enfin en poche ! En 1914, l'obsession de la guerre hante l'Europe. Elle occupe les esprits, s'affiche à la une des journaux, monopolise les conversations et les discours politiques sans que personne n'y croie véritablement.
Quand elle éclate en juin, à la suite de l'attentat de Sarajevo, elle s'impose comme la solution, promet l'émancipation des nationalités et l'avènement d'un nouveau monde. Autant d'illusions qui font basculer le monde dans un engrenage qui va le broyer : pendant quatre longues années, la guerre sera mondiale, totale et terroriste.
Conjuguant les approches diplomatiques, militaires, sociales et culturelles, Jean-Yves Le Naour fait revivre 1914 et renouvelle l'histoire de la Grande Guerre. -
Les révoltes de la courtine ; histoire du corps expeditionnaire russe en France (1915-1917)
Rémi Adam
- Agone
- 16 Novembre 2021
- 9782748903881
« L'histoire du corps expéditionnaire russe se situe à la croisée de l'histoire des relations franco-russes, des mutineries et de la révolution de 1917. Comment la révolution a-t-elle pu se frayer un chemin jusque dans les tranchées, loin de l'agitation politique de la Russie, apparemment hors de portée de la propagande bolchévique ? Par quels canaux cette "contagion" a-t-elle innervé l'ensemble du corps expéditionnaire ? Comment est-on passé, d'une "troupe d'élite" dont les hommes et les officiers avaient été sélectionnés avec un soin tout particulier, à la plus importante mutinerie survenue sur le front occidental ? »
En 1915, alors que la guerre s'est enlisée, le gouvernement français prend la chair à canon partout où elle se trouve. L'empire colonial y pourvoit largement, mais c'est encore insuffisant. Paris forme alors le projet de puiser dans les immenses réserves d'hommes de l'allié russe, en échange de quelques livraisons d'armes.
C'est un faible apport militaire, mais un magnifique outil de célébration de l'« amitié franco-russe » - jusqu'au moment où la contagion révolutionnaire vient briser les rêves de la propagande. Les deux brigades, arrivées en France en 1916, accueillent la nouvelle de la révolution de février dans le plus grand enthousiasme. La détestation du tsar est unanime parmi les hommes. Après le désastre de l'offensive Nivelle dans laquelle elles sont jetées en avril, les brigades se mutinent et exigent leur rapatriement. Elles sont retirées du front, internées à La Courtine, mais rien n'y fait : l'agitation persiste. Elle sera durement réprimée.
Rémi Adam est historien et enseignant. Il a consacré plusieurs livres à l'histoire de la Première Guerre mondiale. Les Révoltés de La Courtine est la première monographie complète sur l'histoire méconnue du corps expéditionnaire russe. -
Les crises d'orient t.2 ; la naissance du moyen-orient 1914-1949
Henry Laurens
- Fayard
- Divers Histoire
- 20 Février 2019
- 9782213707792
Dans ce volume, Henry Laurens montre de manière originale comment la Première Guerre mondiale est aussi une guerre pour l'islam. L'Allemagne impériale cherche à organiser un jihad contre les empires coloniaux de la France, de la Grande-Bretagne et de la Russie quand Britanniques et Français tentent de prendre le contrôle des villes saintes de l'islam.
À la faveur du Premier Conflit mondial, né de la question d'Orient, et de l'effondrement de l'Empire ottoman, une multitude d'États se constituent dont les élites travaillent avec acharnement à se libérer de la tutelle étrangère. Jusqu'à la Seconde Guerre mondiale toutefois, les Britanniques parviennent à maintenir leur monopole. Mais l'entrée en scène des États-Unis et de l'Union soviétique, qui reprend à son compte le Grand Jeu du tsarisme, déstabilisent la région. D'autant que la création d'Israël en 1948, soutenue par les Occidentaux, initie un nouveau cycle de conflits au Moyen-Orient.
Ce livre révèle une fois de plus combien l'enjeu des ingérences et des implications a façonné la réalité politique de la région et créé de terribles tragédies humaines comme la destruction de la chrétienté anatolienne ou l'exode des Palestiniens. Les drames d'aujourd'hui y trouvent leurs origines.
Henry Laurens est titulaire, depuis 2003, de la chaire d'histoire contemporaine du monde arabe au Collège de France et auteur de plus d'une vingtaine d'ouvrages d'histoire, notamment la Question de Palestine, en cinq volumes, première véritable synthèse d'une des questions essentielles de notre temps. Le premier volume de ses Crises d'Orient, consacré aux années 1768-1914, est paru en 2017. -
14-18 ; penser le patriotisme
Frédéric Rousseau
- Gallimard
- Folio histoire
- 10 Octobre 2018
- 9782072798252
S'il demeure un « mystère » dans le cours de la Première Guerre mondiale, c'est le déroulement de la mobilisation : en quelques heures, au son des cloches, des millions de Français ont quitté les leurs, leur village, parfois pour la première fois, délaissant les récoltes, ont rejoint, sans incident, leur lieu d'enrôlement, revêtu l'uniforme, pris les armes et sont montés au front.
Pour nombre d'historiens, il y aurait eu un « consentement » patriotique de l'opinion, préparé notamment par l'école, et qui aurait conduit, par une « brutalisation » des hommes et des sociétés en guerre, à prolonger le Grand Carnage par la haine de l'ennemi. Frédéric Rousseau mène une lecture différente des sources - journaux intimes et correspondances familiales au premier chef : les stratifications sociales qui constituaient la société française ont tamisé la mise en guerre de chacun, selon que l'on était paysan ou avocat, ouvrier ou professeur. Relayé par les parents restés à l'arrière, le regard que la communauté ou le voisinage portaient sur les potentiels « héros » neutralisa, dans un premier temps, toute possibilité de refuser la guerre ; mais, au fil des mois, les yeux de beaucoup se déssillèrent devant l'absurdité du sacrifice et la commune humanité des belligérants.
Le débat entre historiens est ouvert.