À onze ans, la petite Verte ne montre toujours aucun talent pour la sorcellerie. Pire que cela, elle dit qu'elle veut être quelqu'un de normal et se marier. Elle semble aussi s'intéresser aux garçons de sa classe et ne cache pas son dégoût lorsqu'elle voit mijoter un brouet destiné à empoisonner le chien des voisins. Sa mère, Ursule, est consternée. C'est si important pour une sorcière de transmettre le métier à sa fille. En dernier ressort, elle décide de confier Verte une journée par semaine à sa grand-mère, Anastabotte, puisqu'elles ont l'air de si bien s'entendre. Dès la première séance, les résultats sont excellents. On peut même dire qu'ils dépassent les espérances d'Ursule. Un peu trop, peut-être.
Il aimerait tant faire le beau pour quelqu'un. Il s'appelle Chien Pourri. Il sent la sardine, il est couvert de puces, et son pelage ressemble à une vieille moquette râpée. Pour ne rien arranger, il est aussi bête qu'il est moche. Un jour, il décide de courir le vaste monde à la recherche d'un maître. Hélas, les gentils maîtres ne courent pas les rues, et le vaste monde se révèle truffé de pièges...
Souvenez-vous.
Nous avions laissé Verte, l'apprentie sorcière rebelle, rayonnante.
Entourée de femmes, comme depuis toujours : sa mère Ursule et sa grand-mère Anastabotte. Mais aussi, c'était nouveau pour elle, d'hommes : Soufi, le garçon de sa classe grâce à qui elle avait retrouvé son père, et celui-ci, Gérard, l'entraîneur de foot.
Les choses pourraient être simples désormais.
Et bien sûr, elle ne le seront pas.
Car Soufi déménage et Gérard a un père, lui aussi : Raymond, un ancien commissaire de police. Verte pleure, Verte rit, Verte est très entourée soudain et pourtant elle se sent seule.
Heureusement, une fille vient d'emménager avec sa mère dans le bâtiment B.
C'est Pome.
Verte se dit que c'est un nom parfait pour une alter ego, une future meilleure amie, une pareille en tout.
En tout ? Même en sorcellerie ?
C'est officiel. Margot tient la lettre entre ses mains. Elle est admise en sixième au collège du Parc des Grands Pins. Enfin elle entre dans la cour des grands ! Mais avant tout, les préparatifs : acheter un carnet de correspondance, faire des photos d'identité, photocopier les certificats de vaccination... et surtout décider de la tenue qu'elle portera pour le premier jour. Sa soeur aînée est catégorique : jean, et surtout pas de cartable ! Le jour tant redouté arrive. Tout le monde a un cartable, et quasi toutes les filles sont habillées en jupe... Une déconvenue qui n'empêchera pas Margot de se présenter aux élections des délégués de classe. Car Margot rêve de devenir populaire...
Mais... mais qu'est-ce qui se passe, en ce moment ? Pome est d'une humeur terrible, Verte va s'enfermer dans sa chambre. On les connaît pourtant, cela ne leur ressemble pas du tout. Une crise d'adolescence ? Ce serait trop facile. La fatigue ? Certainement pas.
Lorsque Pome revient des cours avec un bleu au visage, le doute n'est plus permis : quelque chose ne va pas. Depuis l'arrivée d'une nouvelle au collège, tout semble détraqué.
Une nouvelle... quelle nouvelle ? Verte et Pome ne veulent absolument pas en parler. Dès que l'on prononce son nom, une scolopendre surgit !
Et que fait la police dans ces cas-là ?
Et que font les sorcières ?
Dans la forêt de Bellécorce, au creux du chêne où Archibald Renard tient sa librairie, chaque animal qui le souhaite peut déposer le livre qu'il a écrit et espérer qu'il soit un jour acheté. Depuis que ses souvenirs le fuient, Ferdinand Taupe cherche désespérément à retrouver l'ouvrage qu'il a écrit pour compiler ses mémoires, afin de se rappeler les choses qu'il a faites et les gens qu'il a aimés. Il en existe un seul exemplaire, déposé à la librairie il y a des années. Mais justement, un mystérieux client vient de partir avec... À l'aide de vieilles photographies, Archibald et Ferdinand se lancent sur ses traces en forêt, dans un périple à la frontière du rêve, des souvenirs et de la réalité.
Ernest a dix ans. Dix ans de vide : sa mère est morte le jour de sa naissance et son père a disparu. Dix ans d'ennui : sa vie avec sa grand-mère, prénommée Précieuse, n'a rien de très exaltant : école, goûter, devoirs, soupe. Pas de téléphone, pas de télévision. Seule distraction : une mystérieuse lettre que le grand-père d'Ernest avait envoyée du front pendant la guerre, une lettre indéchiffrable. Ernest est bon élève, solitaire et taciturne, pour ne pas dire muet. Jusqu'au jour où Victoire de Montardent arrive dans sa classe et jette son dévolu sur lui. Car Ernest est beau, ce que les autres filles de la classe avaient déjà remarqué...
«Douze février. On peut ruiner sa vie en moins de dix secondes. Je le sais. Je viens de le faire. Là, juste à l'instant. J'arrive à la porte de l'immeuble, une modeste baguette dans la main et la modeste monnaie dans l'autre, quand Merveille-Sans-Nom surgit devant moi. Inopinément. À moins de cinq centimètres (il est en train de sortir et je m'apprête à entrer, pour un peu on s'explose le crâne, front contre front). Il pose sereinement sur moi ses yeux sublimes. Je baisse les miens illico, autant dire que je les jette quasiment sous terre, bien profond, entre la conduite d'égoût et le tuyau du gaz. Sa voix amicale résonne dans l'air du soir : - Tiens ! Aurore ! Tu vas bien ? Je reste la bouche ouverte pendant environ deux millions de secondes, avant de me décider et lui hurler à la figure : - Voua ! Merdi !»
Jamais une psychothérapie n'a autant ressemblé à une enquête policière que dans cette saison 6. Qui est cet homme qui veut être reçu à 7 heures du matin au 12, rue des Murlins et qui a l'air de connaître la maison de Sauveur comme s'il y avait déjà vécu ? D'où vient Gilbert le Démon qui persécute la jeune Sarah en lui criant à l'oreille des insanités ? Pourquoi Ghazil Naciri a-t-elle volé une clé dans le sac de sa prof de SVT ? Qu'est-ce que Kimi va faire de ce revolver qui lui est tombé entre les mains ? Et Jovo, mythomane ou psychopathe ? Va-t-on enfin connaître son passé ? Si vous n'avez pas toutes les réponses en saison 6, c'est qu'il y aura une saison 7.
Jocelyn Brouillard, 16 ans et demi, boursier, français, débarque un soir d'automne de 1948 à la pension Giboulée. C'est une erreur, un parfait malentendu. Il est à New-York et on l'a pris pour une demoiselle à cause de son prénom.
Car la Pension Giboulée est une de ces boarding houses exclusivement réservées aux jeunes filles qui veulent demeurer à l'abri des loups de Wall street et de la 42ème Rue.
La gente masculine y est résolument interdite.
Heureusement, Jocelyn joue très bien du piano...
Venues de tous les coins d'Amérique, ces jeunes filles rêvent de conquérir la grande ville, de voir leurs noms en haut des théâtres de Broadway.
A Giboulée, elles sont au nombre de 6.
Il y a Chic qui fait des publicités pour du shampooing aux oeufs très rose, ou pour des soupes Campbell's avec de la tomate très rouge qu'elle déteste, et qui se fait offrir des chausse-pieds par ses nombreux soupirants...
Il y a la baroque Ursula, qui chante à la radio, Etchika qui conduit une voiture au prénom de femme fatale...
Et comme si ce n'était pas assez, dans la maison juste à côté habite Dido, une collégienne qui a des problèmes avec le FBI.
Et que diraient leurs logeuses, la respectable Mrs Merle et son dragon de soeur, si elles apprenaient que, derrière ses lunettes de fille sérieuse, l'énigmatique Manhattan donne de mystérieux rendez-vous à des messieurs dans les bars à Greenwich Village, ou que Page aux charmantes tresses blondes est amoureuse de celui qu'il ne faut pas ?
Enfin, il y a Hadley, qui vend des doughnuts le jour et des allumettes le soir, et qui est peut-être la plus insaisissable de toutes. Hadley est la fille chanceuse qui a un jour dansé avec Fred Astaire...
Oui, l'immense Fred Astaire ! Mais alors pourquoi a-t-elle subitement arrêté la danse ?
Ce diptyque doit son titre au Broadway Limited, le train fabuleux et mythique qui reliait Chicago à Pennsylvania Station au centre de New York... Car ce roman prend aussi le train.
BROADWAY LIMITED conte la découverte, par un jeune Français, de l'american way of life dans le New-York de l'immédiat après-guerre, sa vitalité, son énergie, le jazz, le swing, Broadway, la pizza, la radio, ses tempêtes de neige renversantes, le base ball...
Mais aussi ses phobies, le début de la guerre froide, la chasse aux sorcières, la ségrégation...
Depuis la mort de ses parents, Frankie Zilensky vit chez sa tante Paulie dans une grande maison où majordomes et cuisiniers s'activent constamment. Tandis que Frankie, qui déteste se coiffer ou se regarder dans un miroir, préfère rester seule dans sa chambre à regarder des films, la très élégante et très imprévisible Tante Paulie, elle, a toujours d'autres projets pour enchanter les journées, comme bavarder, bouger, voyager, ou organiser de grands dîners.
Alors quand, pour le dixième anniversaire de Frankie, Paulie imagine une surprise détonnante, on peut s'attendre à ce que les choses tournent mal. Voire encore plus. Mais Tante Paulie n'est pas du genre à renoncer. Quitte à frôler la catastrophe ! Frankie saura-t-elle résister à cette journée infernale ?
Enid doit faire dix-sept pas de l'abribus jusqu'à l'impasse de l'Atlantique qui mène à sa maison, la Vill'Hervé. Un de moins que l'été dernier. La preuve que ses jambes allongent, donc qu'elle a grandi. N'empêche qu'elle est toujours la plus petite des cinq soeurs Verdelaine. Personne ne la croit quand elle dit qu'elle a entendu un fantôme hurler dans le parc et faire de la musique. Ni Charlie, trop occupée à réparer Madame Chaudière pour l'hiver et à arrêter de fumer pour faire des économies. Ni Bettina et ses copines Denise et Béhotéguy, dites DBB (la Division Bête et Bouchée), concentrées sur leur nombril. Ni Geneviève, mobilisée par son propre secret très difficile à préserver. Ni Hortense, plongée dans la rédaction de son journal intime. Ni Tante Lucrèce qui n'écoute qu'Engelbert Humperdinck, son crooner préféré. Ses parents la croiraient peut-être, mais ils sont morts depuis dix-neuf mois et vingt-deux jours. Swift, sa chauve-souris, l'écouterait sûrement mais elle a disparu dans la tempête, la nuit où le vieux sycomore du parc s'est mis à faire le poirier au fond du puits. Il faut qu'Enid se résigne : « Convaincre les grands, c'est comme vouloir qu'un chewing-gum mâchouillé une heure conserve son goût du début. »
Jérémie, 11 ans, est arrivé dans son collège juste après les vacances de Noel. « Tu te feras de nouveaux amis », lui avait promis sa mère. Mais après Noel, c'était trop tard, les groupes étaient déjà faits. Alors, sa mère lui a payé un vélo, un vieux vélo avec lequel il sillonne le quartier. C'est peut-être comme ça qu'il va se faire des amis, en croisant par hasard des élèves de sa classe... Lily, par exemple ? Un jour, elle va lui proposer de signer une mystérieuse « validation de reconnaissance »... Jérémie ne sait pas trop ce que c'est, mais à l'idée de la signer, il se sent très heureux tout à coup.
Les parents de Violette sont morts. Elle ne peut pas habiter toute seule, elle n'est qu'en CM1. L'assistante sociale qui s'occupe d'elle lui a dit que maintenant elle irait habiter chez son oncle, le frère de sa mère. Elle ne l'a pas vu depuis six ou sept ans mais elle s'en souvient très bien : il était vieux, gros et il puait. Quand elle arrive à Versailles, elle découvre que Régis-le-puant n'a pas changé et que sa maison est aussi horrible que lui. Violette est sûre d'une chose : elle ne peut pas vivre ici.
Ce qui peut arriver de pire à un génie du mal, c'est d'être condamné à faire le bien. Puni pour avoir échoué lors de sa dernière mission, Raymond le démon, toujours coincé dans un corps de petit humain, doit désormais inciter les enfants de sa classe de CM2 à accomplir de bonnes actions. Tout le contraire de sa formation ! Notre expert en vice découvre alors qu'il est bizarrement plus facile d'entraîner les humains à faire le mal que le bien. La déprime le gagne jusqu'à ce qu'il détecte au sein de l'école un génie du Bien... Sous quelle identité peut-il se cacher ?
Il y a très longtemps, il y avait deux hivers : la Grande, avec ses froids polaires et ses blizzards, et la Petite, avec ses glissades joyeuses et ses batailles de boules de neige. Mais depuis que la Petite a disparu, tout est détraqué au village de Brume ! Les adultes sont inquiets, plus personne ne rit aux bonnes farces d'Alfred et, surtout, les trolls passent leur temps à voler des objets, qu'ils emportent à tout jamais dans la taïga. Lorsque l'oncle d'Alfred se porte volontaire pour rapporter les objets volés et qu'il disparait sous ses yeux, avalé par la tempête, c'en est trop : il faut partir à sa recherche, coûte que coûte, braver les dangers de la forêt boréale, et affronter la Grande Hiver...
«- Je n'ai jamais rien entendu de plus laid, de plus ennuyeux et de plus nuisible que ce que tu joues avec ton groupe. Il vient de tomber par terre. Il se roule dans le sable en se tenant le ventre. C'est le soldat Ryan. Peut-être qu'il va mourir sur la plage. Je vais lui flanquer un coup de pied pour abréger ses souffrances. Je suis malheureusement interrompue par l'arrivée de Samira et d'Hélène qui s'approchent de nous avec des airs légèrement envieux. - De quoi vous parlez ? demande Samira. Vous avez l'air de bien vous marrer. Il se relève, il essuie ses yeux et il montre du doigt. - C'est elle, gémit-il. Elle n'arrête pas de m'agresser, elle est trop marrante. Bon. Je me suis fait un nouvel ami masochiste. Il me regarde avec des yeux émerveillés. Il m'adore, c'est clair.»
Si vous croisez une mandragore, surtout ne la déterrez pas sans prendre de précautions ! C'est en ignorant cette consigne qu'Aliéanor a sans le vouloir provoqué la mort de son père, Merlin l'enchanteur. Mais le grand Merlin peut-il vraiment mourir ? Réduit à l'état de fantôme, le magicien est persuadé que sa fille est capable de le ramener à la vie. Aliénor n'a-t-elle pas montré les premiers signes de ses pouvoirs druidiques ? Encore doit-elle s'introduire dans la bibliothèque de Morgane la fée et lui soutirer un rite de résurrection efficace. Elle doit faire vite. Car l'Ankou rôde, prêt à emporter l'âme de Merlin dans le royaume des morts.
Des vacances de Toussaint sur une mystérieuse île en Bretagne ? On ne
peut rêver mieux pour le Club de la Pluie, qui aime l'aventure par-dessus
tout ! Ambroise et sa bande sont invités dans une grande et vieille maison,
où se produisent des faits étranges : un masque aztèque qui pleure du sang,
un jardinier blessé, et surtout une voix qui surgit de nulle part... Il paraît que
sur une île tout le monde se connaît... Mais alors, qui s'amuse à faire chuchoter la maison ?
Hortense, sur SA falaise, tient SON journal intime. Elle y raconte combien c'est dur d'être 1 sur 5, une parmi la multitude, surtout quand cette multitude est composée de : - Charlie qui veut tout réparer à la Vill'Hervé et regarder à la dépense au lieu d'épouser Basile le docteur, de vivre à ses crochets et de fêter Noël au foie gras. - Geneviève qui ment alors qu'elle ne ment jamais. - Bettina qui est odieuse avec les êtres les plus sensibles de l'univers, à savoir : elle, Hortense, et Merlin Gillespie, le livreur magicien de Nanouk Surgelés, très, très laid à l'extérieur, mais si, si beau à l'intérieur. - Et Enid qui a des conversations à bâtons rompus avec son ami Gnome de la Chasse d'eau. Hortense se demande ce qu'elle va devenir. Architecte de monuments éternels ? Zuleika Lester, du feuilleton Cooper Lane ? Chirurgienne de maladies incurables ? Et si c'était comédienne ? Une idée folle, complètement Saint-Pierre-et-Miquelon, comme dirait Muguette, la locataire malade de la maison voisine. Hortense sait que, pour devenir comédienne, il faut une présence, une voix, de la mémoire, mais surtout de l'entraînement. Alors elle referme SON journal, elle quitte SA falaise, et elle fonce.
Quand Rose Dupin fait son entrée au collège à l'internat des Pierres-Noires, elle ne se doute pas de ce qui l'attend. Il pleut ce jour-là sur Saint-Malo. Mais, depuis la tour de l'internat, ce sont des appels au secours qui pleuvent sous la forme de petits papiers. Qui peut bien envoyer de tels messages ?
Quand Raymond le démon a accepté cette mission, il était très confiant, persuadé qu'il n'aurait aucun mal à détourner du droit chemin Anne-Fleur Berzingue. Sur les deux mille dernières années, jamais aucun enfant ne lui a résisté. Mais cette fois, il est tombé sur un cas difficile. Cette gamine semble allergique au vice. Impossible de lui faire commettre la moindre méchanceté. Raymond ne sait plus à quel saint se vouer... Il va devoir employer des stratagèmes diaboliques et se comporter comme un démon, un vrai !
Si je vous dis que mon grand-père est magicien et que mes parents voyagent partout dans le monde, ça donne l'impression d'une famille géniale, non ? Mais non. D'abord parce que j'habite chez mes autres grands-parents, pas du tout amusants. Et surtout parce que je m'appelle Tim Ellento et que la malchance, dans ma famille, c'est une malédiction. Le genre de malchance qui fait que des choses très bizarres et pas franchement rassurantes vous tombent dessus.
Aliénor a convaincu Lancelot de partir avec elle sur les Monts d'Arrée, en se fiant aux vagues indications d'une prophétie obscure. Mais n'est-ce pas le territoire de l'Ankou ? Justement. Aliénor compte bien rencontrer le serviteur de la mort et le faire renoncer à l'âme de Merlin qui a été foudroyé une deuxième fois par le cri de la mandragore. Pour cela, il leur faudra s'aventurer hors de la forêt de Brocéliande, suivre la rivière des damnés et éviter les Korrigans. Mais attention ! Les Korrigans sont déjà à leurs trousses...