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Collection XIX
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Il n'y a rien de plus propre à rappeler les philosophes et les hommes d'Etat à la modestie que l'histoire de notre Révolution ; car il n'y eut jamais d'événements plus grands, conduits de plus loin, mieux préparés et moins prévus.
Le grand Frédéric lui-même, malgré son génie, ne la pressent pas. Il la touche sans la voir. Bien plus, il agit par avance suivant son esprit ; il est son précurseur et déjà pour ainsi dire son agent ; il ne la reconnaît point à son approche ; et, quand elle se montre enfin, les traits nouveaux et extraordinaires qui vont caractériser sa physionomie parmi la foule innombrable des révolutions échappent d'abord aux regards.
Fruit d'une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle. -
Le départ. - Adieu Lorient. - Traversée sans intérêt. - Saigon. - Surprise désagréable. - Une expédition au Tong-kin. - Délivrance. - Shang-haï. - Nagasaki. - La mer intérieure.Le temps est triste, la rade brumeuse. Quatre heures, branle-bas ; appareillage silencieux. La machine ronfle, l'hélice secoue ; adieu Lorient. Debout, à la Peirrière, des silhouettes mornes ; des mères, des soeurs, des amantes ; les coeurs se gonflent, les larmes coulent, adieu.Fruit d'une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.
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DÉCROISSANCE DE LA NATALITÉ EN FRANCE. || LA POPULATION TEND A DISPARAITRE. || COMPARAISON AVEC LES AUTRES PAYS. || LE NÉO-MALTHUSIANISME. || SES CONSÉQUENCES. || NÉCESSITÉ D'UNE FORTE POPULATION.
AU XVIIe siècle, la politique de Richelieu et de Mazarin et les premières guerres de Louis XIV avaient fait de la France l'État le plus puissant de l'Europe. En 1700 l'Angleterre et le Saint-Empire germanique pouvaient seuls rivaliser avec elle, et sur le trône d'Espagne, siège de la puissance prépondérante au XVIe siècle, venait de s'asseoir le petit-fils du roi de France.
Fruit d'une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle. -
L'histoire de France commence avec la langue française. La langue est le signe principal d'une nationalité. Le premier monument de la nôtre est le serment dicté par Charles le Chauve à son frère, au traité de 843. C'est dans le demi-siècle suivant que les diverses parties de la France, jusque-là confondues dans une obscure et vague unité, se caractérisent chacune par une dynastie féodale. Les populations, si longtemps flottantes, se sont enfin fixées et assises.
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La France devant l'Europe et l'alliance russe
Charles Dubois
- Collection xix
- 13 Septembre 2016
- 9782346094486
Malgré le dernier congrès de la paix, depuis quelque temps des questions brûlantes ou chimériques préoccupent vivement les esprits en Europe : 1° La continuation de l'ambition insatiable d'une grande puissance ; sa jactance ; sa politique réprouvée, ainsi que celle de quelques autres pays ; 2° la nouvelle situation de la France ; la crainte d'un envahissement de sa part ; et 3° la position palpitante de l'Italie qui étouffe ; des îles Ioniennes qui gémissent ; de l'Inde qu'on extermine et de la Turquie qui se suicide.Fruit d'une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.
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CRONSTADT. - TOULON. - ORGANISATION DES FÊTESLE 1er septembre 1893, l'empereur d'Allemagne se rendait en Alsace-Lorraine pour présider aux grandes manoeuvres des corps d'armée de la frontière ; et, le 3, il faisait son entrée solennelle dans Metz, ayant à ses côtés le prince royal d'Italie en uniforme de hussard hessois. Le jour de l'arrivée de Guillaume II dans les anciennes provinces de France annexées, la Chancellerie russe communiquait à l'ambassadeur de la République française à Saint-Pétersbourg l'ordre donné par le Tsar « à l'escadre russe, sous le commandement de l'amiral Avellan, de se trouver vers le 13 octobre (1er octobre russe) à Toulon, pour rendre la visite faite à Cronstadt par l'escadre française ».Fruit d'une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.
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La Vie du sultan Rabah - Les Français au Tchad
Gaston Dujarric
- Collection xix
- 26 Septembre 2016
- 9782346104314
Les débuts de Zobéir et l'exploitation du Soudan égyptien par le gouvernement et par les traitants. - Le commerce et la traite au Soudan. - La vie dans les zeribas. - Conquête du Darfour par Zobéir. - Le futur Khalife Abdullahi et le futur Sultan Rabah. - Démêlés de Zobéir avec le gouvernement. - Révolte de Soliman-Bey, fils de Zobéir. - Choses Djaliin et Danagla. - Défaite et mort de Soliman.
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Si faible que soit notre voix, nous devons la faire entendre sur les questions d'humanité et d'intérêt national, alors surtout que ceux qui sont à la tête des pouvoirs publics nous paraissent suivre une marche contraire à la prospérité de leur patrie, comme au bonheur du genre humain.La France, sur divers points du globe, donne des lois à plusieurs colonies, ou plutôt disons à plusieurs possessions, car il n'est pas exact d'appeler colonies des îles qu'on cherche moins à civiliser qu'à exploiter au plus vite, sans souci de l'avenir.Fruit d'une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.
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LES emprunts des dix dernières années ont été l'objet d'observations très amères, et peut être l'aigreur a-t-elle eté augmentée par l'énonciation inexacte du montant de ces emprunts ; car on les a fixés, en comprenant, dans une somme unique beaucoup d'opérations de nature différente, à 2,600,000,000, tandis qu'en réalité ils ne s'élèvent qu'à 1,600,000,000. Ces emprunts, objet de calomnies atroces de la part des uns, faiblement défendus par les autres, et imparfaitement connus de presque tous, ont été sur le point de s'engloutir dans un naufrage commun, et n'ont dû leur salut qu'au sacrifice de l'emprunt Guebhard, victime propitiatoire, suivant l'expression ingénieuse d'un ministre.Fruit d'une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.
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De l'antagonisme social, ses causes et ses effets
Adolphe Clemence
- Collection xix
- 21 Décembre 2015
- 9782346022205
Puisque la tribune de ce congrès est ouverte à ceux qui croient avoir une parole de vérité à prononcer, une revendication à produire, j'y viens à mon tour, et prenant pour point de départ les causes de l'antagonisme entre les citoyens, j'essaierai de dire d'où vient le mal, à qui en incombe la responsabilité, et j'apporterai les protestations des dernières victimes que cet antagonisme a produit.Les causes de l'antagonisme existant entre les citoyens sont multiples, mais dérivent toutes de la même source, le privilége acquis presque toujours par la naissance ou la fortune, rarement par le talent ou la science.Fruit d'une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.
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La politique de la guerre à outrance a eu cinq mois pour faire ses preuves : elle a régné sans contradiction et sans partage du désastre de Sedan à la capitulation de Paris. En signant cet acte, M. Jules Favre, et avec lui les membres du gouvernement de la défense, ont courageusement inauguré une autre politique. Reste à savoir ce que fera la délégation qui siége à Bordeaux et qui se personnifie dans son fougueux dictateur, M. Gambetta. Par bonheur, l'avenir de la France ne dépend pas uniquement de lui.Fruit d'une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.
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Le Conciliateur - Ou Trente mois de l'histoire de France
Rene De Chazet
- Collection xix
- 12 Octobre 2016
- 9782346116737
Au mois de décembre 1821, le ministère présidé par M. le duc de Richelieu, ayant succombé dans la lutte parlementaire, fut remplacé par des hommes qui avaient donné des preuves nombreuses de dévoûment à la monarchie. MM. de Villèle et Corbière, que l'on avait vus depuis 1815 à la tête de l'opposition royaliste, furent nommés, l'un au ministère des finances, et l'autre à celui de l'intérieur ; le département des affaires étrangères fut confié à M.Fruit d'une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.
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Plan général de la politique de Henri IV. - Les affaires religieuses au dedans du royaume. - Importance que Henri IV attache à son titre de fils aîné de l'Église. - Il se substitue aux ligueurs dans la défense de l'Église ; mais c'est par la tolérance qu'il veut la servir. - Aux protestants, il accorde le libre exercice de leur culte, mais il retire à la Réforme son caractère politique. - La tolérance également méconnue des ligueurs et des protestants.Fruit d'une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.
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Nous entreprenons ici d'écrire les mémoires d'une révolution qui tint l'Europe attentive, et qui demeure aujourd'hui complétement oubliée ; révolution que Richelieu desira long-temps sans pouvoir la faire naître, et qui s'offrit à Mazarin sans qu'il sût en profiter. Nous voudrions, surtout, rappeler au souvenir les actions et les malheurs d'un homme qui, noble héritier de la plus grande maison qui fût alors en France, se créa, dans un pays en révolution, un parti, des serviteurs, une puissance, et tomba presque au moment où il sembloit toucher à la monarchie : fidèle, en ce point, à la destinée des Guise, brave et plein de grâce comme eux, mais bien plus oublié que ses pères, et digne cependant d'avoir part à leur gloire.Fruit d'une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.
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Les Chemins de fer pendant la guerre de 1870-1871
Frederic Jacqmin
- Collection xix
- 9 Juin 2016
- 9782346077465
Dispositions insérées dans les cahiers des charges. - Les préoccupations des rédacteurs des cahiers des charges des compagnies de chemins de fer ont été, en ce qui concerne le service de la guerre, des préoccupations purement fiscales, et l'État n'a songé qu'à s'assurer des prix inférieurs à ceux payés par le public.Aux termes de l'article 48, « tout traité particulier, qui aurait pour effet d'accorder à un ou plusieurs expéditeurs une réduction sur les tarifs approuvés, demeure formellement interdit.Fruit d'une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.
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Dieu m'a permis jusqu'à présent d'assister à presque tous les grands faits de guerre qui se sont accomplis depuis onze ou douze ans. Puisse cette grâce m'être continuée ! voilà le plus ardent de mes voeux.. J'avais entrepris de raconter l'expédition de Crimée, quand est venue cette campagne d'Italie, si belle, si entraînante, si rapide, qui a mis la France tout entière sous le charme, et rendu ce siècle aux jours radieux de sa jeunesse. J'ai eu le bonheur de faire encore cette guerre, et, en rentrant dans mon pays, j'ai repris l'oeuvre commencée ; seulement je l'ai agrandie de tout le champ nouveau qu'il m'avait été donné de parcourir.Fruit d'une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.
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« Mais, au fond, la cour de France n'était point du tout fanatique. Elle était toute dominée par l'intérêt de famille, et partout trouvait devant elle, en Angleterre, en Pologne, en Allemagne, l'opposition de Philippe II. L'Europe favorisa la France dans ses vues les plus chimériques, et l'on eut ce spectacle étrange, que, le lendemain d'un massacre dont chacun avait horreur, le roi qui s'en disait coupable eut tout le monde pour lui. Il devint le centre de tout ; on semblait de toutes parts vouloir entasser les couronnes sur la tête folle et furieuse du roi de la Saint-Barthélemy. Nous entrons dans un pays étrange et nouveau, la terra incognita, comme disent les anciens géographes. Dans cette terre inconnue, ne nous étonnons pas si nous voyons surgir des monstres. Le fait le plus imprévu, c'est que, sur ce sol rouge et détrempé d'une des plus larges saignées qu'ait faites le fanatisme religieux, la religion baisse tout à coup et n'est plus qu'en seconde ligne. Un Dieu blafard, à masque blême, trône à sa place : Politique. Les huguenots, sauf quelques villes, quelques fortes positions où ils essayent de résister, vont fuir ou se convertir. Les catholiques sont malades ; ils tâchent de rester furieux, mais leur coeur n'en est pas moins trouble, comme au lendemain d'un grand crime. Tout à l'heure, par un art habile, un mélange artificieux de grands seigneurs et de canaille qu'on parvient à griser ensemble, on fera l'orgie de la Ligue. Ce qui n'empêchera pas qu'après avoir cuvé son vin, ce parti ne doive rester tout aussi énervé que l'autre. »
Fruit d'une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle. -
« L'état bizarre et monstrueux, prodigieusement artificiel, qui fut celui du moyen âge, n'a d'argument en sa faveur que son extrême durée, sa résistance obstinée au retour de la nature. Mais n'est-elle pas naturelle, dira-t-on, une chose qui, ébranlée, arrachée, revient toujours ? La féodalité, voyez comme elle tient dans la terre. Elle semble mourir au treizième siècle, pour refleurir au quatorzième. Même au seizième siècle encore, la Ligue nous en refait une ombre, que continuera la noblesse jusqu'à la Révolution. Et le clergé, c'est bien pis. Nul coup n'y sert, nulle attaque ne peut en venir à bout. Frappé par le temps, la critique et le progrès des idées, il repousse toujours en dessous par la force de l'éducation et des habitudes. Ainsi dure le moyen âge, d'autant plus difficile à tuer qu'il est mort depuis longtemps. Pour être tué, il faut vivre. Que de fois il a fini ! Il finissait dès le douzième siècle, lorsque la poésie laïque opposa à la légende une trentaine d'épopées ; lorsque Abailard, ouvrant les écoles de Paris, hasarda le premier essai de critique et de bon sens. Il finit au treizième siècle, quand un hardi mysticisme, dépassant la critique même, déclare qu'à l'Évangile historique succède l'Évangile éternel et le Saint-Esprit à Jésus. Il finit au quatorzième, quand un laïque, s'emparant des trois mondes, les enclot dans sa Comédie, humanise, transfigure et ferme le royaume de la vision. Et définitivement, le moyen âge agonise aux quinzième et seizième siècles, quand l'imprimerie, l'antiquité, l'Amérique, l'Orient, le vrai système du monde, ces foudroyantes lumières, convergent leurs rayons sur lui. »
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« Il s'agit, en ce moment, pour le pays, des plus grands intérêts imaginables ; il s'agit de régler son sort présent et futur ; il s'agit de savoir si c'est d'après la tradition glorieuse de mille ans, qu'il doit se constituer ; ou si, s'abandonnant au torrent qui précipite aujourd'hui les sociétés humaines vers un avenir inconnu, il doit revêtir une forme nouvelle, afin de poursuivre paisiblement ses nobles destinées.Ce pays, objet de l'attention passionnée de l'univers, sera-t-il république ou monarchie ?Fruit d'une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.
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Histoire de la Conciergerie du Palais de Paris
Eugene Pottet
- Collection xix
- 14 Octobre 2020
- 9782346142484
« La Conciergerie, la plus ancienne prison de Paris, est une dépendance du Palais de justice, et elle paraît remonter à son origine même. Ses bâtiments sont irréguliers et l'on y voit des vestiges de tous les ordres d'architecture. Le Palais fut habité par les rois de la première race ; il ne le fut pas par ceux de la seconde, et les douze premiers rois de la troisième seulement y résidèrent. Le roi Robert (1031-1060) le fit rebâtir. Plusieurs de ses successeurs l'ont agrandi ; saint Louis est de ce nombre. On attribue à ce roi les salles basses situées au-dessous de la grande salle du Palais, dite salle des pas perdus. Une de ces vastes pièces est encore appelée salle Saint-Louis (on y pénètre par une porte donnant dans la salle des gardes à la Conciergerie, et au-dessus de laquelle on lit cette désignation). Une autre a conservé le nom de Cuisines de Saint Louis. Nous avons visité ces salles formées de galeries avec arcades en ogives, d'architecture sarrasine, dit Dulaure. Les arêtes de ces ogives reposent sur des colonnes gothiques dont les socles sont à demi enfouis au-dessous du niveau actuel du fleuve. Dans les cuisines de Saint Louis, nous avons vu quatre cheminées immenses et d'un très grand effet, placées à chaque angle de la pièce et un escalier qui autrefois descendait jusqu'à la Seine. On ne peut visiter aujourd'hui cette partie du Palais. »
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BIEN sûr qu'il y a encore des canuts vieux, mais y a-t-il encore de vieux canuts ? A savoir. Ce canut, qui était déjà bien âgé quand j'étais tout jeune, il avait quelque chose de particulièrement bonhomme, naïf, et, par dessus tout, patriarcal. L'atelier : compagnon, compagnonne, apprenti, apprentisse, c'était sa famille. On me dit qu'aujourd'hui l'on ne forme plus d'apprentis ; la profession ne se perpétue pas, elle émigre à la campagne, ou bien l'atelier disparaît et l'usine le remplace.Fruit d'une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.
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Mossen Jacinto Verdaguer - Sa vie, ses oeuvres, sa mort
Augustin Vassal
- Collection xix
- 7 Octobre 2016
- 9782346114511
Une des plus belles et des plus originales figures de notre époque est, sans contredit, celle du plus grand poète de l'Espagne, Mossen Jacinto Verdaguer.« Les critiques les plus éminents d'Europe ont parlé des oeuvres du poète et le nom de Verdaguer a déjà pris sa place au temple de la gloire, buriné d'une manière ineffaçable par la main de la Renommée ; mais de sa vie, on en sait peu de chose au dehors, et, même dans la Catalogne, il ne s'en raconte que des épisodes auxquels on donne déjà une certaine façon de légende.Fruit d'une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.
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Le besoin, qui porte les individus et les nations à chercher hors de la Métropole l'emploi de leur activité, a acquis, depuis un demi-siècle environ, une intensité parfois maladive, accompagnée de violentes secousses dans les relations internationales. Dans ces vingt dernières années, à côté des peuples depuis longtemps déjà colonisateurs, d'autres se sont levés, qui ont voulu avoir leur part des territoires lointains, soit pour des nécessités économiques, soit pour des raisons d'influence dans le monde, soit tout simplement par amour-propre.Fruit d'une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.
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Les Régions africaines - D'après les récits des voyageurs dans l'Afrique centrale
Henri Van Looy
- Collection xix
- 15 Septembre 2016
- 9782346098200
Premières tentatives vers l'intérieur. - L'Association internationale africaine. - Établissement des stations. - Départ d'Alger. - Difficultés du voyage. - L'Ouroundi. - Le roi Mtésa. - Le climat. - La fièvre. - Un lac de deux cents lieues de longueur. - L'esclavage en Afrique.Il suffit de jeter Les yeux sur une carte de l'Afrique pour voir que toutes ses côtes ont été successivement occupées et comme assiégées, dans ces derniers temps, par les nations de l'ancien monde et même du monde nouveau.Fruit d'une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.