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Archipel
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Ils ont préféré en finir : le suicide des chefs nazis
Philippe Valode
- Archipel
- 9 Novembre 2023
- 9782809845112
En 1945, quelque 20 000 Allemands se donnent la mort. Parmi eux, pas moins de 200 dignitaires nazis suivent la voie indiquée par Hitler et se suicident à leur tour. En détaillant le cas des nazis les plus célèbres ( Rommel, Hitler, Goebbels, Goering, Himmler, Hess), Philippe Valode en explique les raisons et replace ce " phénomène " dans le contexte de la victoire alliée.
Le 30 avril 1945, en se donnant la mort avec Eva Braun, Adolf Hitler déclenche une réaction en chaîne parmi l'élite nazie.
Cyanure, pendaison, arme à feu... Il s'agit d'éviter la capture par les Soviétiques, d'échapper au châtiment des Alliés, de refuser la défaite et la destruction du Reich allemand. Cette voie suicidaire, à laquelle certains furent poussés comme Rommel, les plus proches collaborateurs du Führer vont la suivre : Goebbels ou Bormann immédiatement, les autres à des échéances plus ou moins lointaines - Rudolf Hess plus de quarante années après.
Seuls deux hommes, les plus puissants du Reich, n'ont nulle envie de se sacrifier et ne se croient pas perdus. Le premier, Goering, espère négocier avec les Américains et devenir ministre des Affaires étrangères de la future Allemagne. Le second, Himmler, s'estime le mieux placé pour assurer la transition et traiter avec les Alliés par l'intermédiaire de la Suède. La condamnation à mort de Goering à Nuremberg et la capture de Himmler en Allemagne du Nord vont les contraindre à choisir une fin imprévue.
En tout, au moins deux cents dignitaires nazis se sont supprimés, cherchant ainsi à fuir la responsabilité de crimes qu'ils s'obstinaient à nier. Mais aussi des milliers d'administrateurs territoriaux, de fonctionnaires, de médecins ou d'industriels compromis, ainsi que de nombreux gradés, sans oublier les gardiens de camps. Ce phénomène, encore peu étudié, est envisagé par Philippe Valode à la lumière de six cas exemplaires : ceux de Rommel, Hitler, Goebbels, Himmler, Hess et Goering. -
Varian Fry : l'homme qui sauva Marc Chagall, Max Ernst, André Breton et deux mille autres personnes
Sheila Isenberg
- Archipel
- 11 Mai 2023
- 9782809846119
On doit à Varian Fry le sauvetage, en 1940-41, de figures du monde des arts, et de la science, tels Marc Chagall, Max Ernst, Marcel Duchamp, André Breton, Hannah Arendt... Cette biographie retrace la vie du "Oskos Schindler" Américain honoré par le Mémorial Yad Vashem. À l'originie de la série " Transatlantique " diffusée sur Netflix.
Août 1940. Varian Fry (1907-1967), jeune journaliste, débarque à Marseille, chargé d'une mission secrète par l'
Emergency RescueCommitte. Avec 3 000 dollars en poche et une liste de deux cents noms, il doit préparer l'exfiltration d'artistes et de militants qui ont fui l'Allemagne nazie, mais sont susceptibles de lui être livrés " sur demande ", en application de la Convention d'armistice.
Cette liste contient les noms de peintres, de cinéastes et d'écrivains de premier plan - Max Ernst, Hannah Arendt, Lion Feuchtwanger, Heinrich Mann, Hans Bellmer, Victor Brauner, Max Ophüls, Franz Werfel - et ne va cesser de s'élargir. Des artistes français ou réfugiés s'y ajoutent - Marcel Duchamp, André Breton, Arthur Koestler, Victor Serge -, mais aussi de simples familles juives.
Avec le soutien financier de Peggy Guggenheim, Fry parvient à monter une équipe pour fabriquer des faux papiers, cacher ses protégés et repérer des filières jusqu'à Lisbonne ou la Martinique. Au grand déplaisir des autorités de Vichy... et du gouvernement américain, encore neutre dans le conflit. En décembre 1940, il est arrêté et, neuf mois plus tard, expulsé du territoire français.
Sur la base de courriers, de rapports déclassifiés et d'interviews, notamment avec la veuve de Fry, Sheila Isenbeg retrace l'engagement du premier Américain honoré du titre de Juste parmi les nations, en 1996.
Un destin qui a inspiré la série
Transatlantique, conçue par la productrice de
Unorthodox, tournée à Marseille et diffusée sur Netflix.
préface de Jean-Michel Guiraud, président de l'Association Varian Fry France -
On les appelait les résistants : grandes figures de la lutte antinazie (1940-1944)
Philippe Valode
- Archipel
- 13 Octobre 2022
- 9782809845273
Philippe Valode, historien réputé, resitue avec objectivité l'histoire et les principaux acteurs de la Résistance (1940-1944). Un essai synthétique et sans tabous sur une période qui suscite toujours la controverse.
Grandes figures de la lutte antinazie (1940-1944)18 juin 1940. Dès avant l'armistice, l'appel du général de Gaulle fait naître l'idée de Résistance. Elle constitue l'expression d'un double refus de la dictature nazie et du régime collaborateur de Vichy, mais aussi la volonté de défense des grandes valeurs démocratiques. Pas à pas, des difficiles premiers semestres à son expansion spectaculaire en 1944, elle va contribuer à entretenir l'espoir d'une libération prochaine, tout en condamnant l'équipe Pétain-Laval qui considère les Anglo-Américains comme des envahisseurs.
Protéiforme, la Résistance n'est toutefois pas une. Elle se divise non seulement entre gaullistes, démocrates-chrétiens, socialistes, radicaux, communistes, royalistes et même quelques extrémistes de droite, mais aussi entre plus de vingt mouvements et trois cents réseaux... Sans compter l'infinie variété des engagements, du saboteur au maquisard, de l'agent de liaison au codeur de messages, du passeur au spécialiste des attentats, de l'espion infiltré au paysan offrant abri et nourriture...
C'est cette complexité - et ces contradictions parfois sanglantes - qu'illustre cet ouvrage, en resituant les principaux acteurs d'une véritable épopée en trois grandes " familles " : les héros tragiques (Honoré d'Estienne d'Orves, Berty Albrecht, Pierre Brossolette, Jacques Bingen...), les personnalités saillantes (Henri Rol-Tanguy, Emmanuel d'Astier de La Vigerie, le général Leclerc...), les " femmes et hommes de lumière " (Germaine Tillion, Mgr Jules Saliège, Simone Michel-Lévy, René Char...). Tout en s'efforçant d'éclaircir ces grandes énigmes que demeurent la trahison de Jean Moulin, celle du général Delestraint ou encore l'exécution de l'amiral Darlan. -
Le récit documenté de l'incendie du Bazar de la Charité, qui coûta la vie à plus de 120 personnes issues de la haute société parisienne. Une série est en cours d'adaptation par TF1 et Netflix.
Le fait divers le plus tragique de la Belle Époque Paris, 4 mai 1897. Ce devait être une fête dans la haute société. Mais une allumette craquée trop près d'un bidon d'éther, nécessaire aux projections du cinématographe, eut des conséquences effroyables. En vingt minutes, rue Jean-Goujon, la fine fleur de l'aristocratie française grillait dans l'embrasement d'un village de toile goudronnée : plus de cent vingt victimes, surtout des femmes. Quant aux survivants, accusés d'avoir piétine les corps et de s'être fraye un chemin a coups de canne, leur prestige en fut durablement entame , faisant écrire a Le on Bloy : " Un grand nombre de belles dames ont e te carbonisées hier soir en moins d'une demi-heure... Voilà un commencement de justice. " Fatalité ou châtiment divin ? Par l'action du feu purificateur, toutes les hypocrisies de la Belle Époque partirent ce jour-là en fumée. La France changeait d'ère, une simple vente de charité ayant tourné en révolution involontaire. Bruno Fuligni, qui a eu accès aux archives des pompiers de Paris, reconstitue le sinistre et ses prolongements : policiers, politiques et diplomatiques, mais aussi culturels, le drame ayant contraint les frères Lumière a mettre au point le projecteur électrique... Alors qu'est diffusée la série évènement de TF1 Le Bazar de la Charité , son enquête nous entraîne dans les arcanes de ce fait divers qui traumatisa la IIIe République au tournant du siècle. -
Trente ans après la chute du Mur de Berlin et des démocraties populaires", une histoire synthétique de la Guerre froide, accessible au plus grand nombre, par un historien spécialiste du bloc communiste."
10 novembre 2019 : 30 ans de la chute du mur de BerlinLe 9 novembre 1989, la chute du Mur de Berlin mettait symbolique- ment fin a un demi-siècle de " Guerre froide ", terme forge au lendemain de la Seconde Guerre mondiale par George Orwell. L'une après l'autre, les démocraties populaires d'Europe de l'Est brisèrent leur joug, jusqu'au démantèlement du grand frère soviétique. Ce long affrontement de part et d'autre du " rideau de fer " a fait des millions de victimes. Car cette guerre n'a pas seulement oppose deux systèmes politiques. A son acmé, entre 1947 et 1953, et pendant quatre décennies encore, elle s'est traduite par une lutte sans merci, parfois sanglante, pour l'existence d'un monde libre face a des États totalitaires qui aspiraient a triompher sur l'en- semble du globe. Guerres de Corée, d'Indochine et du Viêtnam, écrasement des révoltes de Berlin-Est, Budapest et Prague, chasse aux sorcières du maccarthysme et crise des missiles a Cuba, déportations en masse au Goulag et massacre de Tian'anmen... Autant de jalons significatifs, autant de " points chauds " que Pierre Rigoulot a choisi de raconter et d'analyser. Une chronique qui se veut aussi un hommage au combat pour la liberté incarne par quelques figures remarquables, de Victor Kravchenko a Alexandre Soljenitsyne, qui n'ont pas craint de révéler au monde les crimes et les mensonges du " socialisme réel " et du système soviétique. -
Russie ; révolutions et stalinisme (1905-1953)
Mathilde Aycard, Pierre Vallaud
- Archipel
- 1 Octobre 2012
- 9782809808063
Joseph Staline (1878-1953), secrétaire général du PCUS de 1922 à 1952 et dirigeant de l'URSS jusqu'à sa mort, a établi en Russie un régime de terreur totalitaire, marqué par le culte de la personnalité. Les historiens lui attribuent la responsabilité de la mort de plusieurs millions de personnes. Mais son souvenir est également associé à la victoire militaire contre l'Allemagne nazie, qui lui conféra, après-guerre, un immense prestige et permit au successeur de Lénine d'étendre son emprise de Berlin-Est au Pacifique.Staline est le personnage central de ce livre, mais Lénine, Trotski, bien sûr, et leurs épigones sont bien présents, tout comme le peuple russe, l'Internationale et les nations " satellites " embarquées dans l'aventure du " socialisme dans un seul pays ". Ce livre retrace la genèse et l'histoire du stalinisme en Russie, des origines à son crépuscule, et ce depuis la révolution de 1905. Il montre ce que fut la réalité de la construction du " socialisme " en URSS : la lutte féroce qu'ont menée les bolcheviks pour arriver au pouvoir, les violences faites au peuple russe, mais aussi aux plus anciens révolutionnaires victimes des purges qui ont jalonnées cette période de l'histoire russe.
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Avril-mai 1945. Le IIIe Reich est aux abois. Comment échapper à la corde ou au peloton d'exécution ? Cyanure ou revolver, le suicide paraît un bon moyen : solution choisie, entre autres, par Himmler et Gring, comme par Hitler et Goebbels. Ceux qui ne peuvent s'y résoudre se volatilisent, tel Heinrich Müller, chef de la Gestapo. Certains, Wernher von Braun ou Reinhard Gehlen, choisissent de vendre leurs services aux Alliés. D'autres, comme Alois Brunner, Adolf Eichmann, Klaus Barbie ou Joseph Mengele, parviennent à fuir en Égypte, en Syrie ou en Amérique du Sud.Mille gibets n'auraient pas suffi pour châtier les criminels nazis. Le nombre de ceux qui payèrent leurs crimes de leur vie après la chute d'Hitler fut dérisoire : quatre-vingt-une pendaisons de hauts responsables dans les cinq à six années suivant la guerre, à Nuremberg, en Pologne, en Tchécoslovaquie, en Russie ou en Ukraine. Ainsi qu'en France, où ils furent plutôt fusillés. Mais comment identifier les subalternes qui avaient carte blanche pour perpétrer des massacres " sur ordre " ?Plongeant dès 1990 dans les archives de la Stasi et les archives fédérales allemandes, Jean-Paul Picaper est parti sur les traces de ces criminels de guerre, pour exhumer les vestiges de leur déroute, de leur disparition et de leur mort. Ce livre est le récit de cette vaste enquête, nourrie de témoignages et de révélations sur l'attitude machiavélique de Staline et sur l'assistance accordée aux coupables par d'honorables institutions religieuses et politiques.
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Votre fumée montera vers le ciel
Joseph Bialot
- Archipel
- Memoires Et Temoignages
- 1 Décembre 2011
- 9782809805888
Joseph Bialot est l'un des rares Français à avoir vécu la libération d'Auschwitz. Entre le 18 janvier 1945, début de l'évacuation du camp et des marches de la mort, et le 27 janvier, date de l'arrivée des Soviétiques, la vie - ou la mort - de milliers de déportés s'est jouée en Haute-Silésie.Entre le départ des SS et l'arrivée des libérateurs, les prisonniers de l'enceinte concentrationnaire ont vécu un purgatoire indéfinissable, jamais oublié et qui permet à l'auteur de raconter " sa " déportation, copie conforme de celle de millions d'autres hommes et femmes, depuis le jour de 1944 où, à vingt ans, courant sous la menace d'une rafale de mitrailleuse, il a " cessé de faire partie du monde normal " pour revêtir une nouvelle peau : celle du déporté...Après " soixante-cinq ans de fausse résurrection ", Joseph Bialot évoque les six mois qu'il a passé à Auschwitz, mais aussi le réapprentissage de la vie, d'abord à Cracovie puis à Paris et, dans un long avant-propos, la " prolifération d'autres feux " depuis le jour de 1945 où les crématoires se sont éteints...
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Jeune routard argentin en vadrouille à travers l'Amérique latine, Guevara est entré dans l'Histoire à Cuba. Mais c'est au pied des Andes, dans une jungle hostile, que l'homme est passé à la légende, sous les noms de guerre " Ramon " ou " Fernando ".Pendant près d'un an, à la tête d'une quarantaine d'hommes, sans carte fiable ni liaison radio, face à des forces armées trente fois supérieures, le ministre de Castro redevient maquisard. Malgré la faim, la soif, la fatigue, il va tenter d'embraser le continent - et tient la planète en haleine. Mais les paysans boliviens, imperméables aux bienfaits du socialisme, se méfient de cet intrus. Et la CIA n'attend que le moment propice pour mettre fin à l'impossible guérilla : elle s'achèvera le 9 octobre 1967 sous les balles d'un sergent bolivien à moitié ivre, dans le hameau de La Higuera." Jamais, dans l'Histoire, un nombre d'hommes aussi réduit n'avait entrepris une tâche aussi gigantesque ", dira Fidel Castro. Pour retracer cette épopée, Frédéric Faux s'est appuyé sur les écrits des guérilleros. Mais surtout, il s'est rendu dans la zone de combat pour rencontrer les derniers témoins du baroud. Une enquête minutieuse, qui éclaire d'un oeil neuf les derniers jours du comandante - et interroge la survivance du mythe.
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L'historien Dominique Lormier retrace le passé trouble de ces collabos qu'on a préféré oublier, dont Marcel Aymé, Jean-Paul Sartre, Simone de Beauvoir, Marguerite Duras, Charles Trenet, Jean Cocteau ou encore Simone Signoret.
Les insoupçonnables de Vichy En 1940, suite à la défaite militaire de la France et à l'abolition de la République, nombreux sont les écrivains, artistes et journalistes à choisir la loyauté au maréchal Pétain, à relayer la propagande de Vichy ou à flirter avec l'occupant. Souvent par opportunisme, mais aussi par conviction. Moins de cinq ans plus tard, tous auront à répondre de leurs choix devant les tribunaux de l'épuration. Ceux, du moins, qui n'ont pas trouvé refuge à l'étranger ou argué de commodes " services rendus à la Résistance ".Il y a ceux, fascinés par l'Allemagne hitlérienne, partisans de la collaboration, qui assument sans rien renier et le paieront parfois de leur vie (Brasillach, Céline, Drieu, Rebatet...). Ceux qu'aveuglèrent leur pacifisme, leur anticommunisme ou leur foi dans la Révolution nationale (Béraud, Chardonne, Jouhandeau, Maurras...). Ceux qui finirent par exprimer des regrets, tout en s'accordant des circonstances atténuantes (Denoël, Fernandel, Guitry, Montherlant...).Plus nombreux encore furent ceux qui parvinrent à dissimuler leurs " années interdites " et connurent après-guerre des carrières enviables : Audiard, Barjavel, Cocteau, Duverger, Vlaminck... Sans oublier quelques intellectuels insoupçonnables, tels Sartre, Beauvoir ou Duras, dont le comportement sous l'Occupation aura laissé à désirer.Dominique Lormier, découvreur du " fichier interdit de la collaboration française ", brosse ainsi le portrait de groupe de cinquante hommes et femmes au carrefour de l'Histoire. -
Histoire secrète de la chute de Bouteflika
Naoufel Brahimi El-Mili
- Archipel
- 19 Mars 2020
- 9782809828474
Pour le premier anniversaire de la chute de Bouteflika, après près de 20 ans de règne, Naoufel Brahimi El Mili, un spécialiste de l'Algérie, raconte les tenants et aboutissants du départ forcé d'un président grabataire s'accrochant au pouvoir, et nous aide à comprendre la révolution pacifique en cours en Algérie. Le 2 avril 2019, Abdelaziz Bouteflika démissionne après vingt ans d'un règne sans partage.
Le départ de Bouteflika acté, les élections sont repoussées pour la troisième fois. Très vite, plusieurs de ses proches, dont Saïd, le très influent " président-frère ", sont arrêtés.
La mobilisation contre le régime se poursuit dans la rue. Aux cris de " Qu'ils dégagent tous ", le peuple algérien s'oppose à Gaïd Salah, le tout-puissant chef d'état-major de l'armée, qui cherche à maintenir la mainmise de l'armée sur tous les leviers du pouvoir.
Dans le même temps, sous l'oeil vigilant de la France et des monarchies pétrolières, se déroule une impitoyable lutte entre les différents clans du régime.
Disposant de sources au coeur même du pouvoir algérien, l'auteur dévoile les forces en présence au sein de l'oligarchie en place et éclaire les enjeux auquels le nouveau président, Abdelmajid Tebboune, devra faire face.
Né en 1960 à Tunis, Naoufel Brahimi El Mili vit en France depuis 1982. Ancien enseignant à Sciences Po Paris, il est l'auteur de Le Printemps arabe : une manipulation (Max Milo, 2012), France-Algérie, 50 ans d'histoires secrètes (Fayard, tomes 1 et 2, 2017 et 2019). -
Ceux qui chantaient " Maréchal, nous voilà " ne se doutaient pas qu'ils entonnaient une mélodie écrite par un compositeur juif polonais, qui allait mourir en déportation à Auschwitz. L'histoire surprenante d'une mélodie à succès et de son auteur, dont l'auteur a reconstitué l'existence.
"C'est vrai", "Paris sera toujours Paris", "Félicie aussi"... Durant les années 1920 et 1930, Casimir Oberfeld signe les musiques de certains des refrains les plus populaires de Mistinguett, Maurice Chevalier, Fernandel et Arletty. On lui doit aussi les thèmes de nombreuses revues de music-hall et d'une soixantaine de films (Le Schpountz, Fric-Frac...).Cruelle ironie de l'Histoire : en 1941, tandis que le compositeur est assigné à résidence à Uzerche, La Margoton du bataillon, son air d'opérette créé en 1933, est plagié et devient le refrain de " Maréchal, nous voilà ".Ceux qui entonnent alors l'hymne vichyste ignorent que la mélodie est celle d'un juif polonais interdit de toute activité officielle. Oberfeld mourra d'épuisement en déportation à 42 ans, lors de la "marche de la mort" précédant la libération du camp d'Auschwitz - dont il a été le pianiste en 1944.Jean-Pierre Guéno a reconstitué le parcours de ce compositeur oublié, au talent égal à celui d'un Maurice Yvain ou d'un Vincent Scotto, avec le concours de son fils Grégoire, dont il évoque aussi l'itinéraire singulier. -
Militant communiste, Guy Môquet (né en 1924) est le plus jeune des vingt-sept otages de Châteaubriant fusillés en représailles à l'exécution, à Nantes, de Karl Hotz, commandant des troupes d'occupation de Loire-Inférieure. Il est devenu l'un des symboles de la Résistance. Avant d'être fusillé le 22 octobre 1941 avec vingt-six camarades, il avait écrit une lettre bouleversante à ses parents, lettre qui sera lue chaque année aux écoliers.Odette Nilès ne fut pas seulement la " petite fiancée " de Guy Môquet. dont elle a partagé la vie au camp de Choisel, à Châteaubriant, et qu'elle a vu partir à la mort avec ses camarades. Soixante-sept ans après, elle n'a pas oublié cette journée du 22 octobre 1941. " Guy, c'était un battant. C'était l'exemple du courage de cette jeunesse qui ne baisse jamais les bras. Même devant la mort. "L'auteur évoque aussi sa vie de militante, ses débuts dans la clandestinité, sa lutte contre les Allemands, puis son arrestation et sa survie d'un camp à l'autre. Puis ses responsabilités dans les FTP, à la Libération.Odette raconte aussi, comme elle ne l'avait jamais fait, le " coup de foudre " avec Guy. Elle révèle des facettes inconnues du jeune rebelle et des anecdotes émouvantes. Celle de cette bague, par exemple, que Guy lui fabriqua avec une pièce de 2 francs. Elle nous parle bien sûr de la mort de Guy Môquet et de la " lettre à Odette ", parvenue grâce au gendarme Rustine. Un billet griffonné pour sa bien-aimée. Elle exlique enfin pourquoi cette lettre - qu'elle a gardée secrètement pendant soixante ans - doit aujourd'hui être lue, elle aussi.
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Août 1914. Théophile Maupas, instituteur de campagne, est mobilisé. Des tranchées, il écrit de longues lettres à Blanche, sa femme, institutrice elle aussi. Début mars 1915, elle demeure plusieurs jours sans nouvelles, pour apprendre que Théo a été fusillé pour l'exemple avec trois de ses camarades : ils auraient refusé de se battre.L'attaque avait eu lieu le 10 mars 1915 à 5 heures du matin. 18 soldats et 6 caporaux, désignés au hasard, furent accusés de " refus de bondir hors des tranchées ". Emprisonné, Maupas avait comparu devant le conseil de guerre le 16 mars pour être exécuté le 17 mars à 13 heures.Intuitivement, Blanche ressent qu'il s'agit d'un assassinat et décide de rechercher la vérité. Alors que beaucoup lui tournent le dos, elle s'efforce de recueillir des témoignages. Son but : obtenir la réhabilitation de Théo. Seule d'abord, puis avec la Ligue des Droits de l'Homme et le Grand Orient de France, elle mobilise l'opinion publique et contraint le pouvoir politique à rejuger son mari. En1934, une Cour spéciale composée d'anciens combattants annule le jugement de 1915. Ils sont réhabilités.
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Les 11 et 12 octobre 1986, le sommet de Reykjavik aurait pu mettre un terme à l'affrontement nucléaire opposant l'Est et l'Ouest. Cet événement historique - curieusement méconnu - dit beaucoup de l'époque, du climat politique, du rapport de forces comme des faiblesses de Ronald Reagan et de son homologue soviétique, Mikhaïl Gorbatchev.À la façon d'un suspense, ce livre-document plonge le lecteur dans les dernières années de la guerre froide. Deux styles s'affrontent dans une partie de poker : Reagan souhaite-t-il vraiment partager avec l'URSS la technologie SDI, plus connue sous le nom de " guerre des étoiles " ? Gorbatchev est-il dupe des visées stratégiques des États-Unis ?Si le dénouement nous est connu, les coulisses de l'événement ne l'étaient pas. À l'aide d'archives inédites et d'entretiens exclusifs - notamment avec Mikhaïl Gorbatchev -, Guillaume Serina raconte, minute par minute, cette rencontre capitale. Et pose le débat : un monde sans arme nucléaire est-il possible aujourd'hui ?
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De nombreux récits sur la Résistance racontent la vie des réseaux ayant contribué à libérer la France. Plus rares sont les témoignages des " étrangers de l'ombre " qui, au prix des mêmes périls que les résistants français, ont aidé ces derniers à s'approvisionner en armes, en argent et en faux papiers, leur ont prêté main forte lors d'actes de sabotage, ont assuré les communications avec les Alliés et exfiltré les aviateurs dont les appareils étaient tombés en territoire occupé.Ces étrangers - dont nombre de Canadiens francophones - appartenaient au SOE (Special Operations Executive) et au MI9 (le 9e bureau militaire britannique). L'un de ces réseaux, ayant permis de sauver 307 agents et soldats alliés en frôlant cent fois la mort, était mené par l'officier québécois Lucien Dumais, assisté de son compatriote Raymond Labrosse. Son nom ? Le réseau Shelburn.Ce livre raconte l'histoire secrète de ce réseau et des héros qui le composaient, sans qui rien n'aurait été possible. Et réhabilite, ainsi, un pan de l'Histoire crucial et injustement méconnu.
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À l'heure où la Corée du Nord est désormais dotée d'armes nucléaires à longue portée, un essai consacré à la diplomatie de l'atome de ces 70 dernières années - dont la confrontation entre les deux superpuissances américaine et soviétique.
Ces journées où le monde a été au bord de l'apocalypseLe 6 août 1945, une bombe de quatre tonnes vitrifie la ville d'Hiroshima. Trois jours plus tard, une nouvelle bombe pulvérise Nagasaki. Morts et irradiés se compteront par dizaines de milliers. Ce massacre précipite la reddition du Japon et montre à l'URSS la puissance destructive des États-Unis. Dissuader plutôt que détruire : telle sera désormais la règle.Guerre de Corée en 1951, expédition franco-britannique à Suez en 1956, tension extrême entre Américains et Soviétiques à Cuba en 1962, guerre du Kippour en 1973...Depuis 1945, à sept reprises, le monde a frôlé l'apocalypse. Ce livre raconte ces instants dramatiques où la planète fut au bord du brasier nucléaire. Et où le pire ne fut parfois évité qu'à l'ultime minute, jusqu'au récent bras de fer entre Trump et Kim Jong-un. -
Le siège et la Commune de Paris ; acteurs et témoins racontent ; 1870-1871
Alain Frerejean, Claire L'Hoër
- Archipel
- 10 Septembre 2020
- 9782809829044
De septembre 1870 à mai 1871, Paris a connu le plus long siège de son histoire. Alain Frerejean et Claire L'Hoër le racontent au jour le jour à l'aide des récits de témoins directs de l'événement, connus ou non, pour nous offrir un compte rendu aussi vivant qu'historique de la Commune de Paris.
Il y a un siècle et demi, Paris a connu deux sièges, les plus longs de son histoire. D'abord par l'armée prussienne (du 19 septembre 1870 au 28 janvier 1871), puis par la République elle-même, repliée à Versailles et résolue à annihiler l'insurrection de la Commune de Paris (18 mars-31 mai 1871). Aux bombardements aura succédé la destruction par les flammes de l'Hôtel de Ville, contenant les archives de l'état civil, et des Tuileries, symbole du pouvoir impérial. Pendant des mois, les Parisiens ont souffert de la faim et du froid, ils ont mangé des chiens, des rats. Ils se sont aussi dénoncés les uns les autres: près de quatre cent mille lettres anonymes! Paris a sombré dans la guerre civile et connu les combats de rue. Du fort d'Issy au mur des Fédérés, une violence inouie a soufflé sur la capitale. Avant la terrible répression: dix-sept mille hommes, femmes et enfants fusillés pendant la "Semaine sanglante", et plus de quatre mille déportations en Nouvelle-Calédonie. De nombreux témoins ont vécu et raconté ce siège: Victor Hugo revenu d'exil, Sarah Bernhardt, ambulancière au théâtre de l'Odéon, mais aussi les frères Goncourt, Émile Zola, Alphonse Daudet... Sans oublier tous ceux officiers, médecins, prêtres, bourgeois, simples sol- dats ou diplomates qui notaient chaque soir leurs impressions pour les envoyer à leur famille par pigeon-voyageur. Ils sont les narrateurs de ce récit qui se referme en 1880 avec l'amnistie des communards. -
La route vers la liberté
Mietek Pemper
- Archipel
- Memoires Et Temoignages
- 1 Novembre 2010
- 9782809802658
" Ne me remerciez pas d'être vivants ", déclarait Oskar Schindler en mai 1945 à ses ouvriers juifs venus le remercier d'avoir inscrit leur nom sur sa liste. " Remerciez plutôt MM. Stern et Pemper, qui n'ont cessé de regarder la mort en face. "En 1941, Mietek Pemper est en effet devenu secrétaire de sa communauté du ghetto de Cracovie. A de la liquidation de celui-ci, il est envoyé au camp de Plaszow. Amon Gth, le commandant sadique et redouté du camp, l'engage en mars 1943 comme secrétaire bilingue. Placé par le destin à " l'épicentre du mal ", Pemper accède alors aux dossiers classés " secrets " et rassemble de nombreuses informations sur le fonctionnement de l'administration nazie. Avec l'aide de l'entrepreneur Oskar Schindler, sa position unique va lui permettre, cinq cents jours durant, de contribuer au sauvetage d'un millier de détenus. Ils vont ainsi élaborer la fameuse " liste de Schindler ".Après la guerre, adversaire convaincu de la thèse de la " responsabilité collective ", Mietek Pemper sera le principal témoin de l'accusation lors du procès d'Amon Gth en 1946, puis témoin et interprète lors des procès d'Auschwitz.
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Opération Walkyrie - Stauffenberg et la véritable histoire de l'attentat contre Hitler
Jean-Paul Picaper
- Archipel
- 1 Juin 2010
- 9782809809398
Le complot contre Adolf Hitler est l'événement le plus marquant de la Résistance allemande au nazisme. Il visait à éliminer le dictateur, à revenir à la démocratie et à mettre un terme à la guerre en Europe.Jean-Paul Picaper revient sur l'organisation de ce complot et expose les raisons de son échec : jusque-là, toutes les tentatives d'assassinat de Hitler ainsi que les actions subversives les plus héroïques avaient échoué ; l'urgence se faisant sentir, la mission est confiée à Claus von Stauffenberg, colonel qui avait un accès direct et régulier à Hitler. L'opération Walkyrie est lancée. Lors d'une réunion au QG du Führer, Stauffenberg est chargé de placer deux charges d'explosif dans la pièce. Gêné par son handicap (il a été blessé en 1943 lors d'une opération en Afrique du Nord, a perdu un oeil, sa main droite et deux doigts de sa main gauche), il n'a le temps d'activer qu'une charge explosive. De plus, la mallette placée sous la table est déplacée par un officier ; l'explosion fera de nombreuses victimes, mais quelques rescapés - dont Hitler - survivront sans même être blessés.Récit historique, Opération Walkyrie est également une enquête palpitante, qui a conduit Jean-Paul Picaper à rencontrer des dizaines de témoins et descendants des conjurés de juillet 1944, parmi lesquels Franz Ludwig Stauffenberg ou Freya Deichmann, veuve du comte Moltke.
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L'assassinat de Marilyn Monroe - Affaire classée
Jay Margolis, Richard Buskin
- Archipel
- 1 Mai 2015
- 9782809816846
Comment Marilyn Monroe est-elle morte ?Alors qu'aucune trace de médicaments n'a été trouvée dans son estomac pendant l'autopsie, l'enquête a toujours affirmé qu'elle avait ingéré soixante-quatre somnifères, tentant ainsi de démontrer son suicide.Mais Jay Margolis et Richard Buskin réfutent cette hypothèse, ancrée dans l'inconscient collectif. Marilyn ne s'est pas suicidée ; elle a été assassinée.Par qui ? Pourquoi ? Les auteurs ont disséqué les événements qui ont conduit Marilyn à la mort, ils ont tout lu sur l'affaire, y compris le rapport d'autopsie, reproduit dans le livre.Leur conclusion est sans appel. La mort de l'icône est un meurtre, une conspiration, une affaire d'État orchestrée par...Marilyn allait parler, dévoiler sa liaison avec les frères Kennedy. Il fallait la faire taire. Son médecin s'en est chargé... Le livre donne le nom des coupables.
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Le social au coeur - Mai 68 vivant
Gérard Filoche
- Archipel
- Memoires Et Temoignages
- 2 Mai 2018
- 9782809824636
La réédition augmentée des Mémoires de Gérard Filoche, figure de la gauche française, à paraître pour les 50 ans de Mai 68. Le témoignage d'un acteur clé des événements.
" En mai 1968, j'avais un peu plus de 20 ans. J'étais fils d'ouvrier et c'est ma classe sociale qui était en mouvement. J'en étais le produit, j'en étais l'acteur. J'en suis reste pénétré .Ce livre raconte a la première personne une période militante qui va bien au-delà de mon histoire propre et se poursuit avec les mobilisations de jeunesse du début des années 1970, les grèves pour les salaires et pour l'emploi a la Poste, dans les hôpitaux, les banques, la métallurgie. Sans oublier les grèves de Lip et du Joint français, dont chacun se souvient.Tout ce qui s'est passe depuis a été associe , stimule , produit, nourri par le "tsunami social' de Mai 68, qui a mobilisé durablement le ban et l'arrière-ban du salariat, et qui a toujours des répercussions tant intellectuelles et politiques que sociales. "G. F.*Ce premier volume des mémoires de Gérard Filoche, figure de la gauche, offre un témoignage essentiel pour comprendre l'histoire des mouvements sociaux depuis cinquante ans. Un récit ne de l'action quotidienne, qui en appelle a " l'arrivée d'un autre Mai 68 pour une humanité libre, égalitaire et fraternelle ". -
Que sait-on de la vie sentimentale d'Adolf Hitler ? Séducteur forcené ? Pervers impuissant, sadique et masochiste ? Contemplateur timide asexué ? Homosexuel, comme l'avancent certains historiens ? François Delpla s'en tient à une vision moins contrastée, mais rigoureusement étayée, en retraçant une vie amoureuse assez ordinaire. Il décrit ses premières relations, sa passion funeste pour sa nièce Geli Raubal (suicidée à 23 ans), ses diverses affections platoniques et son mariage tardif avec Eva Braun. Son goût pour les très jeunes femmes (de 16 à 18 ans), qu'illustre son intérêt pour Maria Reiter et Eva Braun (les seules avec lesquelles il eut des rapports complets), sa camarade de parti Sigrid von Laffert, Friedelind Wagner, Verena Wagner, Unity Mitford, ne l'entraîne pas toujours dans la recherche d'un commerce intime. Une place importante est faite à Winifred Wagner et Leni Riefenstahl, avec lesquelles Hitler s'abstint de toute approche charnelle, préférant user de leur aura à des fins de propagande. Pour l'auteur, les femmes ont contribué à l'ascension et l'emprise d'Hitler par leur soutien et leur réponse positive face à son constant besoin d'admiration et d'approbation. " On a longtemps fait de Hitler un jouet, conclut François Delpla. Jouet de ses pulsions ou de celles de son peuple, du grand capital, des forces militaristes ou revanchardes allemandes, du Diable... J'ai été amené à comprendre qu'il se jouait lui-même la comédie. Croyant en partie aux illusions qu'il créait, il y était encouragé par l'adhésion des femmes. "
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Paris, 7 juillet 1944. L'ex-ministre de l'Intérieur Georges Mandel est extrait de la prison de la Santé. Deux voitures prennent la direction du sud-est. En forêt de Fontainebleau, le chauffeur de la première simule une panne, les occupants sont invités à sortir et l'un d'eux en profite pour faucher Mandel d'une rafale de pistolet-mitrailleur, puis l'achève de deux balles dans le cou et la tête. Mais qui est l'assassin ? Le meurtre n'a jamais été revendiqué. Et les trois membres du groupe, lors de leur procès, désigneront un camarade absent... Quant à l'identité des commanditaires et à leurs mobiles, la lumière n'est toujours pas faite à ce jour. Mandel incarnait tout ce que Hitler détestait. Issu d'une famille alsacienne qui a choisi la France en 1871, il fut avec Clemenceau, dont il était le chef de cabinet, l'un des artisans de l'humiliation allemande en 1918. De surcroît, Mandel était juif. Plus tard, c'est encore lui qui s'est levé, en 1933, pour désigner l'hydre nazie aux parlementaires français. Jusqu'en 1939, il n'a cessé d'inciter les dirigeants de tous pays à la fermeté, s'attirant dans la presse allemande une réputation de " belliciste ". Autre suspect : le maréchal Pétain, qui l'a fait interner en 1940, puis l'a condamné sans jugement à la détention au fort du Portalet, où les Allemands sont venus le cueillir en novembre 1942 sans que le Maréchal esquisse un geste en sa faveur. Mais pourquoi tuer Mandel si tard ? Et pourquoi le livrer à la Milice ? De simples représailles après l'assassinat de Philippe Henriot, la " voix " de la collaboration sur Radio-Paris ? Pas si simple...