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Le Manuscrit
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Chassez les papillons noirs
Lichtsztejn-Montard Sarah
- Le manuscrit
- Témoignages de la Shoah
- 1 Janvier 2020
- 9782304037494
Voilà plus de vingt-cinq ans que Sarah Montard raconte inlassablement, en particulier aux jeunes, ce qu'elle a vécu durant la Seconde Guerre Mondiale. Comment, avec sa mère, elle s'est évadée du Vél' d'Hiv au premier soir de la rafle, le 16 juillet 1942, comment une dénonciation les précipita en mai 1944 au coeur de la tourmente nazie: à Drancy, dans l'enfer d'Auschwitz-Birkenau puis au camp de Bergen-Belsen où elles seront libérées le 15 avril 1945. Livrant enfin aujourd'hui son témoignage écrit, Sarah a choisi de s'adresser tour à tour aux êtres chers à son coeur, entremêlant le récit de sa vie de femme et de mère profondément marquée par la Shoah, et celui de son adolescence brisée. Ce texte fort délivre un message de courage et d'espoir dont la portée est universelle.
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Passeport pour Auschwitz ; correspondance d'un médecin du camp de Drancy
Zacharie Mass
- Le manuscrit
- Témoignages de la Shoah
- 1 Janvier 2020
- 9782304039276
Quatre-vingt lettres écrites à son épouse par le Dr Mass, interné au camp de transit de Drancy du 16 octobre 1941 au 31 juillet 1943, nous font entrer dans l'intimité d'un médecin de la cité ouvrière de Maisons-Alfort victime de la persécution antisémite. Pour sa femme Élisabeth et leur fille Gabrielle qu'il aime profondément, le Dr Mass nourrit l'espoir d'une libération, alors que planent parmi les internés juifs, la famine, la terreur d'être fusillé comme otage puis, à partir de mars 1942, la peur d'être déporté. Aucune des protections que pourraient lui valoir son passeport roumain, la Roumanie étant un allié du Reich, ni même son état de santé précaire ou sa volonté de tromper ses bourreaux ne lui épargnent la déportation. Envoyé dans les mines de charbon de Jaworzno, Zacharie Mass, à bout de force, est transféré à Auschwitz-Birkenau où il sera gazé et son cadavre brûlé. Cet ouvrage saisit de l'intérieur ce que fut la vie dans le camp de Drancy, où transitèrent la grande majorité des déportés juifs de France durant la Seconde Guerre mondiale.
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Gardez mon fils près de vous ; correspondance pour un enfant caché, 1940-1944
Alain-André Bernstein
- Le manuscrit
- Témoignages de la Shoah
- 1 Janvier 2020
- 9782304022018
Alain-André Bernstein, né de parents juifs en mars 1940, est caché dans une famille catholique du Val de Loire dix jours seulement après sa naissance. Grâce à la correspondance conservée par sa mère et retrouvée à sa disparition, il reconstitue ici sa petite enfance dans la campagne sous le régime de l'État français. Des lettres de sa famille d'accueil émanent l'amour et toute l'attention portée à l'enfant qui s'éveille à la vie dans un monde où d'aucuns veulent sa mort du seul fait qu'il est né Juif. Elles permettent aussi de comprendre l'attitude et la compassion des gens honnêtes de la France profonde vis-à-vis du soi-disant « problème juif ». La famille Breton ne voit qu'une famille injustement traquée à laquelle il faut porter secour
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Au sortir de la guerre, Charles Mitzner ne peut évoquer les atrocités dont il fut le témoin et la victime qu'auprès de ses camarades de déportation. Cet homme pourtant volubile et d'une précision toute scientifique fait le choix de ne partager son expérience qu'au sein du petit cercle de ceux qui survécurent à la folie exterminatrice nazie. Né à Paris dans une famille juive, Charles Mitzner est un jeune soldat au moment de la défaite française. L'appel du gaullisme trouve chez ce fervent patriote un écho favorable. Revenu à la vie civile, il travaille à Grenoble comme technicien spécialisé dans la radioélectricité. Il met alors ses compétences au service de la Résistance.
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Evadée du Vel' d'Hiv' retrace la rafle des Juifs parisiens de juillet 1942 opérée par des policiers français « zélés ». Anna a alors 20 ans et des rêves de jeune fille plein la tête. Elle est arrêtée à son domicile le 16 juillet et conduite au Vélodrome d'Hiver. Pressentant une issue fatale, elle n'a qu'une idée en tête : s'enfuir et rejoindre ses proches, que dans un sursaut de conscience elle avait pris soin de cacher. Les conditions extrêmes de détention, la faim, la soif et la maladie ne la détourneront jamais de ses objectifs. Par deux fois, elle échappe à la mort grâce à une remarquable présence d'esprit et à la complicité de quelques uns, policier, médecin et ouvrier.
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Le pinard des poilus : genre et leadership
Thierry Fillaut
- Le manuscrit
- Addiction : Plaisir, Passion, Possession
- 4 Février 2021
- 9782304242324
Père la Victoire pour les uns, vecteur de dépendance alcoolique pour d'autres, le pinard, servi comme boisson hygiénique et complément alimentaire pendant la Première Guerre mondiale, a fait l'objet de débats passionnés et enfiévrés au cours et à l'issue du conflit. Qu'en était-il de sa distribution au front ? Quelle place occupait-il dans le quotidien et l'imaginaire des poilus ? Des récits de combattants aux avis des médecins en passant par le théâtre ou l'image, les documents retenus dans ce recueil témoignent de la complexité du regard porté sur ses bienfaits et méfaits en 1914-1918. Ils montrent également que les connaissances scientifiques d'une époque donnée, prises aux jeux contradictoires de l'économie et de la morale, peuvent induire des politiques et des actions porteuses d'effets pervers. Professeur d'histoire contemporaine en Politiques sociales et de santé publique (université de Bretagne Sud), Thierry Fillaut est chercheur associé au Centre de recherches historiques de l'Ouest. Auteur de nombreux travaux sur le boire et l'alcoolisme, il livre ici une nouvelle analyse de l'addiction tant commentée des Poilus au pinard, fondée sur la résonance entre un regard contemporain et des textes d'époque.
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Seule à quatorze ans ; à Ravensbrück et à Bergen-Belsen
Marie Vaislic
- Le manuscrit
- Témoignages de la Shoah
- 1 Janvier 2020
- 9782304044898
Marie Rafalovitch a 14 ans quand sa vie bascule le 24 juillet 1944. Dénoncée par un voisin à Toulouse, elle est arrêtée par un milicien français et un membre de la Gestapo. Enfermée à la caserne Caffarelli avec des familles juives raflées, elle est déport
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Coupés du monde : un militant du Bund raconte la survie et la résistance juives sous l'occupation nazie en Pologne
Yankev Celemenski
- Le manuscrit
- 28 Mars 2022
- 9782304053012
" Dis-moi, lui demandais-je, est-ce que j'ai l'air d'un jeune Polonais ? " Il comprend tout de suite ce que je veux dire. Il me jette un regard assez trouble et me dit : " Non seulement tu ressembles à un jeune Polonais, mais tu as même l'air d'un antisémite. " C'est sa physionomie qui a permis à Yankev Celemenski de mener à bien les missions confiées par le Bund à travers la Pologne fragmentée sous domination nazie.
Mais il a surtout fait preuve de courage, de détermination et de solidarité dans son engagement pour la défense du peuple juif assassiné, coupé du monde. Il nous entraîne dans ses actions clandestines dans les villes puis les ghettos où il délivre informations, littérature interdite, conseils, subsides et coordonne les actions de la résistance. Après le soulèvement du Ghetto de Varsovie, il soutient également les combattants et partisans juifs réfugiés dans les forêts.
Dans l'action jusqu'au bout, il participe à l'insurrection de la capitale en 1944, y survit mais n'échappe pas à la déportation... comme prisonnier polonais. Acteur de l'Histoire, il a côtoyé les grandes figures socialistes de la résistance juive ou polonaise, tout en portant un regard tendre et fraternel sur les plus démunis dont il partage les souffrances. Ce récit, écrit en yiddish et enfin traduit en français, permet à Yankev Celemenski de nous faire partager une épopée rare, d'une richesse exceptionnelle, fruit d'une grande probité intellectuelle et d'une profonde humanité. -
à la vie ! : les enfants de Buchenwald, du shtetl a l'OSE
Katy Hazan, Eric Ghozlan
- Le manuscrit
- 3 Juillet 2023
- 9782304054729
En 1945, à la libération du camp de Buchenwald, plus d'un millier de jeunes Juifs âgés de huit à vingt-quatre ans attendent que l'on statue sur leur sort. Quatre cent vingt-six garçons, originaires des pays d'Europe centrale et orientale arrivent en France, pris en charge par l'OSE (OEuvre de Secours aux Enfants).
Être enfant dans un ghetto, avoir connu les camps de travail forcé et pour certains les marches de la mort depuis Auschwitz-Birkenau, c'est cette part de leur vie chaque fois singulière que 15 anciens de Buchenwald, déportés pour certains à l'âge de quatre ans, ont accepté de partager avec nous. Ce sont ces parcours croisés que nous allons vous présenter à partir des témoignages audiovisuels, enrichis de documents personnels et des documents d'archives conservés par l'OSE.
Nous avons choisi d'écrire ces récits de vie en croisant leurs parcours, comme pour les faire dialoguer. -
Etty Hillesum, Charlotte Salomon, Hélène Berr, la vie qui est en elles ; la résistance par l'art pendant la Shoah
Karine Baranès-Bénichou, Collectif
- Le manuscrit
- 30 Juin 2020
- 9782304048414
Depuis Amsterdam, Berlin et Paris, Etty Hillesum, Charlotte Salomon et Hélène Berr rêvaient de se réaliser en tant que femmes à travers l'amour, et en tant qu'artistes à travers l'écriture, la peinture et la musique. De ces promesses de vie et de créativités qui leur ont été confisquées à l'âge de tous les possibles, trois oeuvres magnifiques ont néanmoins émergé de leur nuit. Elles nous parlent de dépassement de soi par l'art, par la foi, par l'engagement, mais elles portent aussi la parole mémorielle de tous les autres partis sans laisser de trace. La vie qui était en elles triomphe ainsi du silence et de l'oubli et sillonne désormais le monde par-delà les langues, les religions et les âges grâce à l'implication sans réserve d'hommes et de femmes s'exprimant dans ce volume. Leurs interventions contribueront donc à offrir en partage, notamment à la jeune génération, l'héritage humain et artistique de ces trois jeunes femmes aux destins bouleversés par l'Histoire. Cette rencontre éphémère à travers leur oeuvre le temps d'un colloque, nous permet enfin de rester fidèles à la promesse faite et d'espérer l'inscrire dans une parcelle d'éternité.
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Nomade, Élisabeth Kasza le fut à plus d'un titre. Elle connut durant la guerre l'errance mortelle de la déportation, avant de prendre le chemin de l'exil. Devenue comédienne, c'est à l'intérieur d'elle-même qu'elle voyagea, de personnage en personnage. Élisabeth est née à Kaposvár au Sud-Ouest de la Hongrie, dans une famille d'origine juive convertie au protestantisme. Sous le joug nazi, ses parents et elle sont relégués dans un ghetto puis déportés en tant que Juifs. Élisabeth partage volontairement avec eux le sort des 440 000 Juifs hongrois envoyés à Auschwitz-Birkenau, entre la mi-mai et le début de juillet 1944. Comme la plupart des déportés, son père y est assassiné dès son arrivée. Élisabeth est ensuite cruellement séparée de sa mère puis transférée aux camps de Bergen-Belsen, Duderstadt puis Terezin. Après la Libération, elle rejoint Budapest où elle est soignée pour une myocardie provoquée par les carences qu'elle a subies. Fuyant la dictature communiste, elle veut rejoindre les États-Unis mais c'est en France qu'elle s'installe finalement. Elle y deviendra comédienne et actrice de cinéma. Son récit nous offre le regard d'une femme sensible et cultivée dont la jeunesse heureuse fut emportée dans la tourmente et l'horreur.
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Eugène Klein eut un destin hors du commun , une vie aux multiples facettes qu'il nous présente ici entrelacées dans un témoignage riche et inédit. Eugène Klein vécut sa jeunesse en Hongrie dans un dénuement cruel. Durant la Première Guerre mondiale, il fut enrôlé dans l'armée austro-hongroise et servit en particulier dans les Carpates où les conditions de vie étaient terribles. Le bonheur, il le connut en France dans l'entre-deux-guerres. Son aptitude pour le sport - il pratique la course à pied - lui a permis de s'y installer avec de fonder une famille. Parce qu'ils étaient juifs, Eugène et les siens connurent les persécutions nazies, ils furent arrêtés à Paris le 1er mai 1943.
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Hungary, spring-summer 1944. In less than two months, nearly 440,000 Jews crammed into 147 trains were deported from Hungary to be transported for the great majority to the gates of the Auschwitz-Birkenau's Krematorium. The Brodi family, from Huedin, Transylvania, arrives there on the night of June 1 to 2. Elisabeth is 20 years old, she will never see her family again.
Elisabeth's mourning story plunges us into the modest family life, marked by the attachment to the traditions of her parents, within the Jewish community of a small provincial town in northern Romania. This area at the crossroads of the borders, remodeled in the aftermath of the Great War, is annexed by Hungary in 1940 and its entry into the war worsens the persecutions against the Jews. The Brodi family suffers the effects until the invasion of the country by the Nazis (March 19, 1944) which precipitates them in the Cluj ghetto, the last stage before the deportation.
The memory of her family, her strength of character, her endurance forged in the permanent danger of a terrible year and happy encounters, allow Elisabeth to go through hardships. For her new life, she chooses France and to join the one she loves in Gironde. They met in Grlitz (Lower Silesia), in a shelter under the Allied bombardments, she, a slave, he, a prisoner of war, exploited by the Nazi war industry. It was in La Teste-de-Buch that they got married, and that Elisabeth built a beautiful and large family (8 children, 17 grandchildren,...) in the form of victory over the annihilation promised by Hitler. She has never ceased passing on the memory of her family and lavishing the lessons of her courage and resilience to the younger generations for a quarter of a century. -
Andrée Salomon, une femme de lumière
Katy Hazan, Georges Weill
- Le manuscrit
- Témoignages de la Shoah
- 1 Janvier 2020
- 9782304035971
En 1945,à la libération du camp de Buchenwald, plus d 'un millier de jeunes Juifs âgés de huit à vingt-quatre ans attendent que l 'on statue sur leur sort. Quatre cent vingt-six garçons, originaires des pays d 'Europe centrale et orientale arrivent en France,pris en charge par l 'OSE (oeuvre de Secours aux Enfants). Être enfant dans un ghetto, avoir connu les camps de travail forcé et pour certains les marches de la mort depuis Auschwitz-Birkenau, c 'est cette part de leur vie chaque fois singulière que 15 anciens de Buchenwald, déportés pour certains à l 'âge de quatre ans, ont accepté de partager avec nous. Ces parcours croisés sont présentés à partir des témoignages audiovisuels, enrichis de documents personnels et des documents d 'archives conservés par l'OSE.
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Pierre Goltman est adolescent lorsqu'il est arrêté par la Gestapo avec son père, le 27 mai 1944. Commence alors pour eux une descente aux enfers, au coeur de la folie exterminatrice nazie.
Fuyant la région parisienne lors de l'Exode, la famille Goltman avait trouvé refuge dans l'Allier, à Néris-les-Bains. Le sort de Pierre et de son père sera scellé par la dénonciation d'un collaborateur qui les fera arrêter comme complices de la Résistance locale. C'est comme juifs qu'ils seront transférés, après quelques jours de prison, au camp de Drancy, puis déportés à Auschwitz (convoi n° 76, 30 juin 1944).
Sur la rampe d'Auschwitz II-Birkenau, Pierre et son père échappent, contrairement à la très grande majorité des arrivants, à la sélection, synonyme de mort immédiate dans la chambre à gaz. Pour eux, ce sera l'enfer concentrationnaire du camp d'Auschwitz III-Monowitz lié à l'énorme complexe industriel de la Buna. Dans ce monde où règne l'arbitraire, ils souffrent de la faim, des coups et du manque d'hygiène. Cette stratégie nazie de la mort lente aura raison du père de Pierre.
Paradoxalement, Pierre doit sa survie à l'état d'extrême faiblesse dans lequel il se trouve au moment de l'évacuation d'Auschwitz (18 janvier 1945). En effet, les Allemands le laisseront pour mort à l'« infirmerie » de Monowitz, non loin de Primo Levi. Après de longs mois de convalescence, Pierre parvient à revenir dans le monde des vivants. -
KLB 58907 est le matricule auquel les nazis ont réduit Gabriel Lampel en mai 1944 au Konzentration Lager (« camp de concentration ») de Buchenwald. Gabriel connaît toujours par coeur et en six langues ces cinq chiffres. Ils ne lui ont pas été tatoués sur le bras gauche comme cela se faisait alors à Auschwitz. C'est pourtant là que le 27 mai 1944, sa mère et lui sont précipités du seul fait d'être nés juifs. Sa mère disparaîtra dans ce monde invraisemblable où la mort côtoyait l'horreur. Gabriel est l'un des 440 000 Juifs déportés de Hongrie en seulement deux mois. Au préalable, Gabriel eut une enfance heureuse à Cluj en Transylvanie (sur le territoire de l'actuelle Roumanie) dans un monde qui a disparu en 1940 avec le séisme de la guerre.
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La survie d'un juif de Radom pendant la Shoah
Szyja Opatowski
- Le manuscrit
- Témoignages de la Shoah
- 1 Janvier 2020
- 9782304040012
Szyja Opatowski, surnommé Samy, a dix-sept ans lorsque les troupes allemandes envahissent la Pologne en septembre 1939. Pour ce jeune Juif, c'est un long combat pour la survie qui commence, une lutte de chaque instant pour échapper à l'extermination. Dès avril 1940, Samy est déporté à Belzec, alors camp de travail, à la frontière de l'URSS. Là, il va développer ses capacités d'analyse, sa « débrouillardise » et son instinct extraordinaire qui vont lui permettre de s'en sortir, sans compromission. Chaque fois qu'il ressentira la menace d'une mort imminente, il saura saisir l'opportunité qui lui permettra de fuir. Pris dans l'une des « marches de la mort », à partir de Dachau où son parcours chaotique l'a dirigé, il réussit à s'évader. Et c'est accueilli chez un habitant qu'il attend, deux jours, sa libération par les Américains... en compagnie de soldats allemands déserteurs. Son arrivée, illégale en France, est encore révélatrice de sa pugnacité et de son intelligence des situations. Samy nous livre ici un témoignage dense et implacable, un parcours particulier qui révèle les conditions de vie dans les ghettos et les camps nazis.
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La mémoire dans la chair
Adèle Grossman
- Le manuscrit
- Témoignages de la Shoah
- 1 Janvier 2020
- 9782304006575
Ce livre retrace le parcours tragique d'une jeune juive polonaise de la région de Lodz durant la Seconde Guerre mondiale. Après avoir perdu la majorité des membres de sa famille, elle se retrouve seule à Auschwitz, à Birkenau puis au Stutthof. Laissée pour morte lors de l'évacuation, on lui amputera ses deux jambes, gelées pendant la « marche de la mort ». Malgré toutes ses souffrances physiques, malgré l'indicible douleur d'avoir perdu ses proches, elle gardera en elle la force de continuer à vivre, de fonder une famille et de mettre au monde deux enfants. Adèle Grossman est l'héroïne de cette odyssée funeste au coeur des ténèbres de la Shoah. Son histoire, où se croisent les destins de nombreux autres personnages.
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Fringale de vie contre usine à mort
Skorka-Jacubert-R
- Le manuscrit
- Témoignages de la Shoah
- 1 Janvier 2020
- 9782304025590
La personnalité et le dévouement de Régine, née en 1920, se sont forgés au sein de sa famille juive polonaise : elle seconde sa mère pour élever ses frères, puis, après leur émigration à Nancy, pour tenir l'étal au marché auquel elle se consacre entièrement dès treize ans. Elle y développe son sens du contact humain qui se prolonge plus tard dans la création d'une association sportive juive fédératrice de jeunes de cette région où sont déjà connues les persécutions antijuives des nazis outre Rhin.
Après avoir suivi sa famille à Bordeaux durant l'Exode en mai 1940, elle revient seule en Lorraine pour y travailler, bravant les restrictions de circulation de la « zone interdite ». Énergique et combative, elle bénéficie de la complicité de la police des étrangers de Nancy et de celle des cheminots pour visiter régulièrement ses parents et ses deux frères qui, victimes des lois de l'État français, sont assignés au camp de La Lande au sud de Tours. Réfugiée à Lyon en juillet 1942, elle rejoint les groupes combattants juifs de l'UJRE, comme son frère Jérôme, qui seul s'échappa du camp de La Lande avant la déportation à Auschwitz de ses parents et de son petit frère. Régine parviendra par la suite à sauver trois de ses très jeunes cousins. -
"Elisabeth Kasza was a nomad in more ways than one. During the war she was deported and sent from one concentration camp to another, then went into exile afterwards. After becoming an actress, she travelled within herself, from character to character. Elisabeth was born in Kaposvár, in southwestern Hungary, into a family of Jewish origin that had converted to Protestantism. Under the Nazi yoke, as Jews she and her parents were confined in a ghetto and later deported. Elisabeth voluntarily shared with them the fate of the 440,000 Hungarian Jews sent to Auschwitz-Birkenau between mid-May and early July 1944. Like most of the deportees, her father was murdered as soon as he arrived. Then Elisabeth was cruelly separated from her mother and transferred to the camps of Bergen-Belsen, Duderstadt and Terezin. After the Liberation, Elisabeth went to Budapest, where she was treated for myocarditis brought on by malnutrition in the camps. Fleeing the communist dictatorship, she wanted to settle in the United States but stayed in France, where she became a stage and screen actress. Her story is the account of a sensitive, cultivated woman whose happy youth was swept away by torment and horror.".
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Pour Paul Schaffer, c'est surtout le sentiment d'un devoir à accomplir qui l'a conduit à écrire le présent ouvrage, quelles que soient les difficultés et la douleur que ce travail d'écriture et de mémoire lui a imposées.
Il ne s'agissait pas seulement de parler de la période particulièrement cruelle de sa vie, les persécutions en Autriche, la fuite en Belgique, l'exode vers la France, des années de vie clandestine, l'arrestation, la déportation avec sa mère et sa soeur, qui ont été gazées dès leur arrivée à Auschwitz. Il tenait aussi à évoquer la vie de famille avec sa soeur, ses parents et ses grands-parents ainsi que tous ceux qui avaient fait partie de son existence d'enfant, lorsqu'ils habitaient à Vienne avant l'Anschluss. À tous, à travers son récit, il exprime sa reconnaissance pour le bonheur qu'ils lui ont donné et dont il a toujours conservé le souvenir au fond de son coeur, certes avec tristesse, mais aussi une très grande tendresse. C'était le bonheur simple d'un petit garçon au sein d'une famille unie, celui des vacances, des longues promenades et des goûters chez le meilleur pâtissier, c'était aussi la classe et les jeux avec ses camarades ou encore son attachement à sa collection de timbres à laquelle il tenait tant qu'il l'avait emportée avec lui, en cachette, lorsque la famille a été contrainte de fuir l'Autriche.
Mme Simone Veil (extrait de la préface) -
Jamais je n'aurai quatorze ans
François Lecomte
- Le manuscrit
- Témoignages de la Shoah
- 1 Janvier 2020
- 9782304048186
L'hommage bouleversant d'un fils à son père Un témoignage poignant, à la fois intime et universel Autodidacte et musicologue, François Lecomte, issu d'une vieille famille juive française, nous offre un récit profondément humain. François Lecomte adore son père : Jean Lévy. De sa plus tendre enfance à ses premières années d'école, celui-ci lui enseigne l'amour de la musique, de la poésie et de la littérature, mais aussi les jeux, les rires et la force pour surmonter les épreuves de l'enfance et celles, bien plus douloureuses, de la guerre, de l'étoile jaune, de la peur, de l'isolement et de la séparation d'avec ses parents. En 1943, ce père aimé et aimant disparaît à Auschwitz, laissant son fils à jamais blessé.
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De Drancy à Bergen-Belsen, 1944-1945
Jacques Saurel
- Le manuscrit
- Témoignages de la Shoah
- 1 Janvier 2020
- 9782304045178
Jacques Saurel, né en 1933, aurait très bien pu connaître le sort réservé à nombre d'enfants de parents juifs émigrés de Pologne dans l'entre-deux-guerres : Auschwitz et la chambre à gaz. C'est à son père qu';il doit dans un premier temps de ne pas être inquiété : engagé volontaire, puis prisonnier de guerre, celui-ci est protégé comme sa famille par la Convention de Genève. Mais les nazis cherchent des otages à déporter. Ainsi, début février 1944, Jacques, sa soeur aînée (la cadette est cachée) et son petit frère sont internés à Drancy avec leur mère, puis déportés à Bergen-Belsen. C'est alors à cette dernière qu'ils doivent leur survie. S'ils bénéficient de conditions « privilégiées » puisque les nazis veulent s';en servir comme monnaie d'échange, ces enfants n'auraient jamais survécu sans le soutien moral et les sacrifices de leur mère. D'autant que les conditions de vie, déjà très difficiles, se dégradent à partir de l'automne 1944, à mesure qu'affluent les rescapés des évacuations des camps de l'Est. Le camp de Bergen-Belsen, dont l'organisation se délite, devient alors un véritable mouroir. Jacques et les siens recouvrent la liberté après avoir connu en avril 1945 les affres supplémentaires des errances du « Train fantôme » dont la moitié des 2 000 Juifs évacués du « camp de l'étoile » perdent la vie. Ils ne retrouvent leur père à l'hôtel Lutetia que le 25 juin 1945. S'ils sont restés en vie, il n'en va pas de même des autres membres de la famille en France. De ceux qui vivaient en Pologne, plus de trace. De cette confrontation à l'horreur, si jeune, dont il a réchappé il ne sait comment, Jacques s'est forgé une passion : la vie.
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Face à la mort ; Auschwitz, Buchenwald, Oraniemberg
Erich Altmann
- Le manuscrit
- Témoignages de la Shoah
- 1 Janvier 2020
- 9782304005875
Mai 1945, Erich Altmann a quarante-et-un ans. Il a survécu ... Survécu à trente-trois mois dans l'enfer concentrationnaire nazi. Il y eut d'abord l'incompréhension, l'incertitude, puis l'anxiété, la peur, jusqu'à la terreur. L'horreur s'est ensuite installée avec son cortège de douleurs et d'afflictions : la faim, la maladie, l'harassement, la perte d'humanité, la mort omniprésente. L'inimaginable, l'indicible. Reste, irrépressible, cette farouche volonté de vivre pour ne pas partir en fumée et pouvoir témoigner aux yeux du monde « hors des camps ». C'est cette force qui a permis à Erich Altmann de survivre à Auschwitz-Birkenau, Buchenwald, Oranienburg et à deux « marches de la mort ».