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La Grande Histoire des Français sous l'Occupation (Livre 2) : Quarante millions de pétainistes
Henri Amouroux
- Metvox Publications
- 26 Octobre 2019
- 9791094787571
Cet ouvrage, Quarante millions de pétainistes, est le deuxième livre d'une série de onze ouvrages d'Henri Amouroux, dédiés à La Grande Histoire des Français sous l'Occupation. Les événements relatés dans ce livre couvrent une période allant de juillet 1940 à juillet 1941. L'État français se met en place. À la ferveur quasi religieuse suscitée par le Maréchal au moment de l'armistice succédera rapidement, une période de doutes puis de désillusions alors que se met en place la politique de collaboration avec l'ennemi.
Comment l'image du vainqueur de Verdun a-t-elle pu se dégrader aussi rapidement ? Aussi étonnant que cela puisse paraître aujourd'hui, Philippe Pétain passait pourtant pour un « maréchal de gauche » de par son passé de fantassin pauvre issu d'une famille modeste. Il n'incarnait pas, selon l'expression consacrée, « l'alliance du sabre et du goupillon ». L'un des plus beaux éloges qui lui sera consacré, fut rédigé par Léon Blum, à l'occasion de son élection à l'Académie française : « Si je disais qu'entre tous les chefs de la guerre le maréchal Pétain est celui dont la modestie, la gravité, le scrupule réfléchi et sensible imposent le respect, si je rappelais le rôle qu'il tint et que seul il pouvait tenir entre l'échec des offensives françaises d'avril 1917 et les grandes offensives allemandes du printemps 1918, je ne pourrais que le gêner par mon compliment, je n'aurai pas ce mauvais goût. »
Durant la Grande Guerre, il symbolisa l'homme providentiel. En mai-juin 1940, il incarnait le sauveur de la France. Au crépuscule de sa vie, il allait donner l'image d'un vieillard indigne atteint de déchéance physique et mentale ayant entraîné la patrie des droits de l'homme dans les pires compromissions.
Après un parcours sans faute, Vichy a certainement été pour Pétain, le combat de trop. Les choses n'étant pas simples, on sait que suite à la débâcle de 1940, la quasi-totalité des Français et du monde politique le considérait alors comme l'ultime recours face à une situation aussi inattendue que désespérée. On ne peut leur en faire le reproche car rien ne pouvait laisser présager la suite des événements.
Grâce à son talent de journaliste et d'historien Henri Amouroux, membre de l'Académie des sciences morales et politiques, sait mieux que quiconque nous faire partager l'intensité dramatique de cette période où l'héroïsme le plus pur côtoya la veulerie la plus sordide. Dans ses analyses minutieuses, le facteur humain reste toujours omniprésent et facilite la compréhension de cette terrible période d'où émergera la France moderne, mais aussi l'Europe en tant qu'entité économique et politique en devenir.
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Itinéraire d'un combattant ; de l'Alsace aux Flandres, un jeune Français dans la guerre de 14-18
Rémy Arnaud
- Metvox Publications
- 13 Juin 2019
- 9791094787175
Ce livre est l'histoire d'un combattant de la Grande Guerre, Émile Vallat, caporal-tambour au 52e régiment d'infanterie de Montélimar. Un combattant dont le profil correspond tout à fait à l'image traditionnelle du poilu de 14. Il est jeune, il a vingt et un ans lors de son incorporation. Comme beaucoup de fantassins, c'est un rural natif d'un village du Gard rhodanien, Cavillargues, où ses parents sont de petits agriculteurs. C'est enfin un patriote qui va se révéler un soldat d'élite, d'une résistance et d'un courage à toute épreuve.
Cet ouvrage, fruit d'un travail de synthèse reposant sur six cents lettres écrites à ses parents par ce soldat entre 1913 et 1919, a été réalisé par son petit-neveu, Rémy Arnaud, journaliste de profession. Cette correspondance permet de mesurer l'attachement à son pays et à sa famille qui le porte à suivre de près, au milieu des combats, les moissons, les vendanges, aussi bien que les progrès du cheval.
Tous les drames de cette vaste tragédie qui fit un million quatre cent mille morts côté français se retrouvent dans ce texte : le froid, la boue des tranchées, les poux, les longues marches avec trente kilos sur le dos, les repas en pleine nuit, les bombardements à devenir fou, les attaques sous la mitraille etc. Mais on partage aussi des moments plus heureux : les lettres de la famille et des amis, les colis de victuailles, les rencontres avec les copains du pays.
Ce document nous entraîne à travers les batailles auxquelles ce jeune soldat a participé : les Vosges pour commencer, la Picardie après la Course à la mer, la Grande offensive de Champagne, Verdun à deux pas du Fort de Vaux, La Malmaison, les combats des Flandres et pour finir les combats des Monts de Champagne. Un parcours tumultueux et héroïque que l'auteur s'est efforcé de replacer dans son contexte militaire et politique.
Des cartes de tous les théâtres d'opérations parcourus ainsi que des annexes complètent ce document, permettant au lecteur de s'y retrouver parmi les noms de personnes et de lieux cités. -
De Versailles à Potsdam : La France et le problème allemand contemporain
Andre Francois-Poncet
- Metvox Publications
- 13 Juin 2019
- 9791094787373
André François-Poncet, homme d'État, diplomate et écrivain, possède un sens du récit allié à une grande rigueur d'analyse qui fait de son ouvrage une référence en matière historique. En fin psychologue et en grand connaisseur de la nature humaine, l'auteur nous brosse les portraits des différents intervenants qui rendent ce livre authentique et vivant. Il est vrai qu'André François-Poncet fut pendant les années trente, ambassadeur de France à Berlin. Du fait de sa fonction, il eut l'occasion de se retrouver au coeur de l'Histoire en marche et d'en être tout à la fois le témoin et le protagoniste.
André François-Poncet fut affecté en Allemagne en raison de l'excellente connaissance qu'il avait de ce pays, de sa culture et de l'âme de son peuple. De plus, il était germanophone, ce qui lui permettait de communiquer sans l'aide d'un traducteur. On mesure l'importance de cette capacité lorsque l'on sait qu'à une langue correspond une vision du monde. Pour cet homme avisé, il fut donc aisé de pénétrer l'esprit de ceux qui allaient devenir les responsables de l'un des plus terribles drames que l'Humanité ait jamais connu. L'énergie qu'il a déployée pour mettre en garde des dangers qui menaçaient ne fut malheureusement pas suffisante à faire cesser une certaine forme d'aveuglement. Mais, après les terribles épreuves de la Première Guerre mondiale, la France vivait dans un climat pacifiste et redoutait plus que tout un nouveau conflit avec l'Allemagne. Il n'en allait pas de même du peuple allemand qui, dans sa grande majorité, refusait le Diktat de Versailles. Grâce à une habile manipulation de l'opinion publique, les chefs de la Reichswehr avaient fait oublié que la défaite de leur pays était avant tout militaire en lui substituant le mythe du coup de poignard dans le dos.
La crise économique propulsa Adolf Hitler au pouvoir en 1933 et le cycle infernal qui allait amener l'Allemagne à la catastrophe de 1945 était enclenché.
Potsdam, capitale du Brandebourg, résidence d'été de Frédéric le Grand était un haut lieu du pouvoir prussien. C'est dans cette ville que le sort de l'Allemagne allait se jouer pour les décennies à venir. La Prusse, elle, allait totalement disparaître à l'issue du redécoupage des territoires et des déplacements de populations décidés lors de la conférence.
Cet ouvrage reste riche d'enseignement pour l'époque actuelle, car si les situations changent, les ressorts de l'âme humaine restent constants. -
Jadis, d'une guerre a l'autre 1914-1936 tome ii 1934-1936
Herriot Edouard
- Metvox Publications
- 5 Juillet 2019
- 9791094787533
ÉDOUARD HERRIOT ET LYON
Édouard Herriot disait : « J'ai aimé la ville de Lyon comme on aime un être vivant. Je me suis proposé à la fois de ressusciter son passé, d'assurer son présent, de préparer son avenir. » Lyonnais d'adoption, il fut maire pendant plus de 50 ans. Il entra au conseil municipal en 1904 pour y rester jusqu'en 1957, année de sa mort avec une interruption sous l'Occupation. Il démontra l'attachement à sa ville d'adoption en déclinant l'offre du président Roosevelt de se rendre aux États-Unis suite à l'occupation allemande du 1940.
ÉDOUARD HERRIOT ET L'ARGENT
Édouard Herriot est l'homme qui dénonça le mur de l'argent lors de la victoire du Cartel des gauches en 1924, c'était une condamnation des milieux d'affaires pour leur supposé manque de loyauté vis-à-vis de la nation. Les adversaires politiques d'Herriot l'accusèrent de faire preuve de laxisme en matière financière, pourtant c'est son gouvernement qui tomba le 14 décembre 1932 sur la question du remboursement de la dette française à l'égard des États-Unis, dette qu'il entendait honorer. Il mit en garde à plusieurs reprises, sur l'état des finances publiques, la persistance du déficit budgétaire et l'excès des dépenses. Il considérait que « l'État français avait établi son train de vie sur un niveau supérieur au niveau normal. » Rien ne change sous le soleil !
ÉDOUARD HERRIOT ET LES ANGLO-SAXONS
À l'inverse de beaucoup d'hommes politiques français, Édouard Herriot ne considérait pas les Anglo-Saxons comme des ennemis perfides, ne cherchant qu'à nuire aux intérêts français. Au contraire, il pensait : « Pour la France, la base de toute action est, selon moi, son amitié avec la Grande-Bretagne. [...], cette amitié que j'ai rétablie à la Conférence de Londres. Ces deux pays sont les garants éprouvés de la dignité humaine et de la liberté. ». Concernant les Anglais, il disait : « [...] l'un des avantages du caractère britannique, c'est qu'il supporte la contradiction, même la plus dure, sans en garder rancune. Il n'est rien de plus confortable que d'avoir un ami anglais. » Il aimait et admirait les États-Unis, pays avec lequel il nourrissait de très chaleureux sentiments. -
Jadis; d'une guerre a l'autre 1914-1936 tome i 1914-1934
Herriot/Collomb
- Metvox Publications
- 2 Juillet 2019
- 9791094787519
La réédition de Jadis - D'une guerre à l'autre d'Édouard Herriot, c'est l'envie de faire découvrir un homme et son époque. Cette période de l'entre-deux-guerres vit l'apogée du Radicalisme, la doctrine de ceux qui revendiquaient l'héritage de la Révolution de 1789, la défense du suffrage universel, l'attachement à la démocratie et l'enseignement laïque, valeurs dont Herriot se réclamait.
Jadis, c'est une chronique qui débute en 1914, au début de la Première Guerre mondiale et qui se termine en janvier 1936, à la veille du Front populaire et du déclenchement de la guerre civile espagnole. Elle nous plonge au coeur des événements locaux avec Lyon, ville pour laquelle Herriot ressentait un profond attachement et dont il sera le maire pendant plus de cinquante ans ; mais aussi nationaux car, en tant que responsable de premier plan, il évoque ses engagements et les combats politiques parfois féroces qu'il mena au plus haut niveau de l'État.
Contrairement à beaucoup d'hommes d'État français, la vision politique d'Herriot n'est pas purement hexagonale. Il voyage beaucoup et rencontre de nombreux dirigeants étrangers. De plus, il possède un sens de la géopolitique digne d'un Richelieu. Dès les années 20, il est conscient du danger allemand à venir. Dans un but d'apaisement, il est favorable à une certaine modération vis-à-vis de l'Allemagne sur le plan des réparations financières, pour dans le même temps rechercher une alliance militaire de revers avec la Russie communiste. Dans les années 30, il ne tombe pas dans le piège du pacifisme et refuse les accords de Munich en prônant une politique de fermeté face à Hitler.
À travers ses écrits, il nous met dans la confidence et nous livre ses analyses et ses sentiments sans fioriture, ce qui donne à son récit vie et spontanéité. Mais au-delà du plaisir de la lecture, ce professeur agrégé sait susciter en nous un grand besoin de connaissance.
Cet homme d'exception aura marqué son temps, d'ailleurs Georges Clemenceau disait de lui « Le Vésuve se borne souvent à fumer sa pipe comme Herriot, tout en ayant sur celui-ci l'avantage de se faire parfois oublier ». De son côté Herriot n'était pas en manque d'humour ni de lucidité, il prétendait qu'« Une vérité est un mensonge qui a longtemps servi. »
Créativité et imagination étaient les maîtres mots de cet homme politique de grande culture.
Cet ouvrage a été préfacé par M. Gérard Collomb, homme d'État et maire de Lyon. -
Les Cheminots dans la Résistance est l'oeuvre ultime de l'historien de la Résistance Maurice Choury mort le 7 novembre 1969, moins de deux heures après avoir achevé le manuscrit. Basé essentiellement sur les témoignages directs des survivants de la Résistance Cheminots recueillis par l'Union des Résistants de l'ANCAC, l'ouvrage donne la parole aux patriotes de la base. Il montre les différentes formes de résistance, le travail dangereux des passeurs, la collecte d'information avec le renseignement, l'efficacité des saboteurs et les techniques de sabotage. Le livre montre aussi comment les cheminots ont noyauté le syndicat vichyste pour en faire une arme contre l'Occupant. Ils combinèrent leur travail légal et leur action clandestine, déclenchant des grèves revendicatives et des grèves patriotiques qui désorganisèrent les transports ennemis. Maurice Choury révèle comment fut organisée la grève du 10 août 1944 qui prit très rapidement un caractère insurrectionnel et fut décisive à la fois pour la libération de Paris et de tout le territoire. Dans ce combat ininterrompu de cinq longues années, les cheminots ont payé un lourd tribut : 730 morts à l'ennemi et 640 en service en 39-40, 819 fusillés, plus de 1 200 morts en déportation durant l'Occupation. À ceux-là le livre de Maurice Choury dresse un monument impérissable. Les Cheminots dans la Résistance, c'est l'hommage rendu à une corporation qui a su, dans les temps de malheur, faire preuve d'un ardent patriotisme et consentir de douloureux sacrifices, c'est aussi une contribution à l'histoire de la Résistance et de la Libération que voudront lire tous ceux que passionne cette extraordinaire épopée.
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SOE contre Gestapo : la véritable histoire du major Suttill et du réseau français de résistance Prosper
Francis Suttill
- Metvox Publications
- 20 Octobre 2018
- 9791094787410
Ce livre est une enquête minutieuse sur les événements qui ont entraîné la chute du réseau Prosper qu'avait organisé et dirigé le major Suttill, d'octobre 1942 à juin 1943, qui n'est autre que le père de l'auteur. Le réseau Prosper était un des nombreux réseaux du SOE - Service Operation Executive ou Direction des Opérations Spéciales en français - créé par Winston Churchill, dont le but était de mener des actions de sabotage et de guérilla sur le continent, notamment sur le territoire français en vue du Débarquement des Alliés. Ce réseau sous direction britannique reçut le concours de très nombreux citoyens français.
Pour mener son enquête, Francis Suttill Fils, après un travail de recherche en archives, décida de venir enquêter sur le terrain, c'est-à-dire sur les lieux mêmes où son père avait mené ses opérations soixante-dix plus tôt.
On peut imaginer l'intensité des émotions qu'a dû ressentir l'auteur lors de ses différentes pérégrinations en France mais aussi en Allemagne, au camp de Sachsenhausen, où son père devait être assassiné par les nazis en 1945.
Le rôle du SOE est longtemps resté méconnu de la plupart des Français. La raison de cette méconnaissance était avant tout politique et tenait à la représentation et au rôle qu'entendait donner le général de Gaulle et le Parti communiste de la résistance française. Toute évocation d'une aide provenant des Anglo-Saxons était quasiment bannie. En 1945, le Général alla même jusqu'à chasser des membres français du SOE lors de cérémonies à la Libération.
Cette attitude peut politiquement se comprendre du fait de la volonté qu'avait de Gaulle de voir la France recouvrir son statut de grande puissance suite au drame de la défaite de 1940 et de l'occupation qui s'en suivit. Par contre, cela ne peut cacher davantage le rôle déterminant joué par les Britanniques dans la formation de réseaux de résistance et dans l'armement des réseaux français existants. Reconnaître ce fait ne retire en rien le mérite de la résistance française, bien au contraire, cela lui a permis de s'armer et de jouer un grand rôle lors dans la Libération du territoire.
Le major Suttill a sacrifié sa vie pour notre Liberté. Qu'il lui soit rendu hommage pour que ce héros ne reste pas dans l'ombre !
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Aussi hautes soient les montagnes : Filères d'évasion contre Gestapo
Jean-Luc Cartron
- Metvox Publications
- 10 Mars 2020
- 9791094787618
Pendant la Seconde Guerre mondiale, de nombreux réseaux d'évasion ont contribué à la cause des Alliés en acheminant des milliers de personnes qui cherchaient à fuir l'Europe occupée par les nazis. Alors que la Gestapo resserrait sa surveillance allant même jusqu'à infiltrer ces réseaux, les risques d'arrestation ne cessaient d'augmenter pour ces fugitifs qui, en nombre toujours plus croissant, cherchaient à franchir les Pyrénées pour se rendre en Espagne. Début 1944, deux importantes organisations d'évasion opéraient dans le sud-ouest de la France, à Toulouse. Elles confièrent le sort de nombreux fugitifs à Jean-Louis Bazerque dit Charbonnier, un passeur français expérimenté qui, après de nombreuses missions réussies, subit un échec relaté minutieusement dans ce livre intitulé Aussi hautes soient les montagnes.
Ce récit poignant raconte comment Charbonnier a tenté de guider un groupe de 35 fugitifs - des aviateurs alliés abattus au-dessus de l'Europe continentale pour la plupart - voyageant en compagnie d'un prêtre français, de deux médecins et d'un patineur olympique. Ils furent arrêtés à proximité de la frontière espagnole par des chasseurs alpins allemands.
Jean-Luc Cartron nous offre un récit passionnant et détaillé de ce tragique événement. L'auteur nous décrit le mode opératoire ainsi que la logistique utilisée par Jean-Louis Bazerque, grâce aux liens qu'il entretenait avec la filière d'évasion Françoise (anciennement nommée Pat O'Leary). Il nous révèle comment et par qui le groupe a été trahi. Aussi hautes soient les montagnes témoigne des épreuves vécues par ces évadés ainsi que par les passeurs qui les guidaient. Les dangers rencontrés étaient innombrables et la Liberté aussi bien que la captivité ou la mort pouvaient être au bout du chemin.
Diplômé d'un double doctorat en médecine et biologie, Jean-Luc Cartron est professeur assistant de recherche à l'université du Nouveau Mexique aux États-Unis. Il est en outre passionné d'Histoire et, parmi les ouvrages qu'il a publiés, figure la biographie de son grand-père, responsable régional du mouvement de Résistance Libération-Nord pendant l'Occupation, mort en déportation en avril 1945. -
Le 18 juin 40, l'appel à la résistance lancé par le général de Gaulle depuis Londres promet la victoire. Peu de personnes sont à l'écoute ce jour-là, car en France c'est la débâcle militaire qui entraîne l'exode des civils sur les routes.
À cette date, peu de gens peuvent imaginer le destin que va connaître Charles de Gaulle. Il se retrouve presque seul à Londres mais avec cette formidable détermination qui fera toute la différence. Il n'y a chez lui ni doute ni atermoiements quant à sa décision de poursuivre le combat. Il en va de l'honneur et de cette « certaine idée » qu'il se fait de la France. C'est cet homme considéré comme un renégat et condamné à mort par l'État français qui finira par incarner à l'issue de la guerre la légitimité politique du pays.
Le romantisme du personnage ne l'empêche pas d'avoir une vision réaliste sur les enjeux du conflit, conflit qui pour le Général, loin de se cantonner à l'Europe, sera d'envergure mondiale.
De Gaulle sait que malgré les apparences trompeuses, les dictatures sont des régimes faibles. Leurs faiblesses ne vont pas tarder à apparaître au fur et à mesure de l'évolution des hostilités. Il sait aussi qu'un jour les États-Unis entreront en guerre et qu'à partir de ce moment-là les jeux seront faits.
La fierté de cet homme, certains diront son orgueil, ne facilitèrent pas toujours les relations avec ses alliés, avec Churchill tout d'abord, mais plus particulièrement avec Roosevelt qui le considérait comme un dictateur en puissance ce que l'avenir démentira.
Mais le Général a les qualités de ses défauts, ce n'est pas un diplomate mais un militaire peu enclin au compromis. L'époque se prêtait-elle d'ailleurs aux compromis ? C'est grâce à son intransigeance et à sa volonté sans failles qu'il évite à la France de se retrouver dans le camp des vaincus. Au lendemain du 18 juin, un tel exploit était loin d'être imaginable tellement l'avenir était sombre.
À ce titre, la France lui doit reconnaissance car son action et sa clairvoyance purent contrebalancer le fourvoiement dans lequel s'était empêtré le régime de Vichy avec la collaboration.
Elle doit aussi avoir une pensée pour ces Français qui surent résister et se sacrifier dans les réseaux de résistance quelle que soit leur obédience. -
La grande histoire des francais sous l'occupation - t01 - la grande histoire des francais sous l'occ
Henri Amouroux
- Metvox Publications
- 15 Octobre 2019
- 9791094787557
Cet ouvrage, Le peuple du désastre, est le premier livre d'une série de onze ouvrages dédiés à La Grande Histoire des Français sous l'Occupation.
Du 3 septembre 1939, date de la déclaration de la guerre à l'Allemagne, au 22 juin 1940, date de la signature de l'Armistice avec le IIIe Reich, la France allait entrer dans l'une des plus sombres périodes de son Histoire.
Jusqu'au 10 mai 1940, tout se passa comme si les responsables militaires français s'étaient installés « confortablement » dans une Drôle de Guerre pour laquelle il semblait urgent de ne rien faire. Drôle, cette guerre l'a été par certains de ses aspects lorsque l'on songe au cas du lieutenant Lacombe, un pilote français de Morane 406, qui écopa d'un blâme sévère pour avoir attaqué l'aérodrome de Sarrebruck, détruit un Messerschmitt 109 ainsi qu'un hangar. Ce ne fut malheureusement pas un isolé. Ce manque de combativité (à quelques exceptions près) laisse-t-il supposer que les responsables militaires français étaient en attente d'un règlement pacifique du conflit ?
Le 10 mai 1940, lorsque l'armée allemande passe à l'offensive en envahissant la Belgique et les Pays-Bas, on réalise qu'au manque d'initiative s'ajoute un manque de réactivité. Il est impossible de contrer la ruée des panzers conjuguée aux bombardements des Stukas de la Luftwaffe qui sèment la terreur chez les militaires comme chez les civils. La Blitzkrieg élaborée par le général von Manstein et validée par Hitler donne alors un avantage décisif aux forces allemandes. La mise en oeuvre de cette audacieuse stratégie n'avait pu être imaginée par les stratèges français. Cette carence dans l'anticipation fit que l'armée française ne sut profiter des quelques périodes de faiblesse que traversa la Wehrmacht lors de sa rapide progression et qui auraient pu entraîner un retournement de situation. Seule la volonté d'Hitler d'en découdre militairement donna la victoire à l'Allemagne. Cette même volonté belliqueuse allait l'amener plus tard à sa perte.
Pour les civils, c'est l'exode. Pour les militaires, c'est la débâcle. Pour les politiques c'est la fuite vers Bordeaux. C'est un désastre dans lequel la France et ses élites se trouvèrent complétement dépassées par les événements.
Grâce à son talent de journaliste et d'historien Henri Amouroux, membre de l'Académie des sciences morales et politiques, sait mieux que quiconque nous faire partager l'intensité dramatique de cette période où l'héroïsme le plus pur côtoya la veulerie la plus sordide. Dans ses analyses minutieuses, le facteur humain reste toujours omniprésent et facilite la compréhension de cette terrible période d'où émergera la France moderne, mais aussi l'Europe en tant qu'entité économique et politique en devenir. -
La grande histoire des Français apres l'Occupation Tome 10 : la page n'est pas encore tournée
Henri Amouroux
- Metvox Publications
- 29 Juin 2021
- 9791094787823
L'année 1945, objet du livre 10, La page n'est pas encore tournée, est riche en événements d'importance nationale : victoire des Alliés, retour des déportés et des prisonniers, procès du maréchal Pétain et de Pierre Laval, référendum constitutionnel, élections législatives. Mais de Gaulle, irrité par les attaques ou les réticences des partis politiques, démissionne en janvier 1946.
Avec la retraite du Général, le rideau était-il tombé sur le grand drame qui avait débuté en 1945 ? Non. Plus d'un demi-siècle plus tard, les passions restent vives autour de problèmes sans réponses claires ou définitives, et les débats demeurent souvent simplistes ou simplificateurs. Toutefois les confidences de milliers de lecteurs et de lectrices à Henri Amouroux permettent de mieux comprendre les Français victimes et héros de cette période dououreuse.
Membre de l'Institut (Académie des sciences morales et politiques) où il a été élu en 1978, président du jury du prix Albert-Londres, Henri Amouroux, qui a notamment dirigé de 1968 à 1982 les quotidiens Sud-Ouest, France-Soir et Rhône-Alpes, est également l'auteur d'une vingtaine d'ouvrages dont deux romans, et d'émissions de radio et de télévision. -
David Crockett a existé, c'est un personnage bien réel fait de sang, de chair et d'os. Il n'est pas né de l'imagination débridée d'un romancier dont l'esprit s'évadait vers la mythique Frontière.
C'est un homme éloigné de toute envolée lyrique ou prétentions philosophiques, il incarne la liberté pour autant que celle-ci puisse exister pour l'homme, sauf à choisir librement ses propres servitudes.
John Abbott nous prévient, Crockett n'est pas exemplaire, il est capable de faire preuve de force comme de faiblesse, ce n'est pas un saint et tant mieux pour nous car cela nous le rend proche. C'est un homme qui vit en accord avec lui-même, en cela il atteint une forme de sainteté. C'est un homme sans prétention, ce qui ne l'empêche pas de faire preuve d'ambition, une ambition qui ne l'aveuglera jamais. La plupart des gens s'attachent à lui car ils sentent qu'ils ont affaire à un homme bon et courageux. C'est ce que l'on ressent à la lecture de cet ouvrage, ceci le rend d'autant plus attachant.
L'attitude de Crockett vis-à-vis des Indiens est intéressante en ce sens qu'elle pourrait paraître moderne, proche de la compassion actuelle ressentie pour les peuples opprimés. À mon avis cela serait une erreur de faire une telle comparaison. Cette attitude découle plutôt du fait que ses conditions de vie n'étaient pas si éloignées de celle des Peaux-Rouges, et comme c'était un homme profondément honnête il ne pouvait approuver le traitement qui allait leur être réservé.
Alors Crockett était-il un homme moderne ? Non, c'était un homme de son temps qui portait en lui une forme d'éternité. -
Ce que pense la jeunesse allemande
Andre Francois-Poncet
- Metvox Publications
- 7 Avril 2020
- 9791094787656
Au début du xxe siècle, l'Allemagne connaît la prospérité, elle est la première puissance mondiale. Sa production industrielle a dépassé celle de la Grande-Bretagne. Un cinquième de son PNB provient des exportations, le volume de son commerce extérieur a été multiplié par quatre depuis 1860.
Sur le plan démographique, aucun des grands États européens ne peut rivaliser avec ce géant qui compte 68 millions d'habitants, alors que la France n'en compte que 40 millions et le Royaume-Uni 46 millions.
Le dynamisme de ce pays fait qu'une majeure partie de la population et notamment sa jeunesse estudiantine pensent que la suprématie allemande sur le monde, doit être étendue et renforcée, car celle-ci leur paraît naturelle et légitime. Dans ce but, il pourra être fait appel, si nécessaire, aux forces armées, terrestres et maritimes, en constant développement depuis l'avènement de l'empereur Guillaume II et le départ du chancelier Bismarck.
C'est au cours d'un séjour effectué en Allemagne en 1913 dans le milieu des corporations d'étudiants très fortement imprégné par les idées pangermanistes, qu'André François réalisa cette étude à caractère sociologique et politique pour le compte du journal L'Opinion.
Reçu major à l'Agrégation d'allemand, c'est grâce à sa parfaite connaissance de la langue de Goethe qu'il a pu rédiger, non seulement, cet ouvrage prémonitoire, mais surtout de connaître un destin hors pair qui allait l'amener à occuper à deux reprises les fonctions d'ambassadeur de France à Berlin de 1931 à 1938, puis à Bonn de 1949 à 1955. Sans l'aide d'un interprète, il s'entretiendra quasi quotidiennement avec Adolf Hitler et les hauts dignitaires du régime nazi. Cette position lui permettra d'alerter le Gouvernement français des dangers que représentait le IIIe Reich pour la France. Lors de sa deuxième ambassade, il se liera d'amitié avec le chancelier Konrad Adenauer et sera l'un des initiateurs du couple franco-allemand qui allait devenir le moteur de l'Europe.
Afin de faciliter la compréhension du lecteur, cette parution est une édition augmentée de l'édition originale avec l'apport de nombreuses notes en bas de page ainsi que d'encadrés. -
Le livre d'Ernest Judet, véritable réquisitoire contre Clemenceau, est l'occasion de revisiter les événements les plus marquants de la première partie de cette IIIe République. Le nouveau régime commence par la révolte sanglante et tragique que constitua la Commune de Paris. Ce fut l'occasion pour George Clemenceau, jeune député de Paris et maire du 18e arrondissement (Montmartre), de faire son apprentissage en politique.
Parmi les événements marquants relatés dans le livre, citons : le scandale de l'Affaire du canal de Panama, l'Affaire Dreyfus ; la création des brigades mobiles dites Brigades du Tigre et la répression violente des grèves ouvrières alors que Clemenceau est ministre de l'Intérieur ; le rôle de ce dernier durant la Grande Guerre au cours de laquelle on le surnomma le Père la Victoire ; pour finir l'influence déterminante qu'il exerça lors des négociations des traités de Versailles et du Trianon.
Ces événements furent autant d'occasions pour l'auteur, Ernest Judet, journaliste politique, d'affronter violemment Georges Clemenceau qui, de son côté, ne fut pas plus modéré. Entre les deux hommes, il ne s'agit pas de simples divergences d'opinions ; c'est deux conceptions du monde qui s'affrontent. Pourtant, au détour d'une phrase semble pointer, chez Judet, une certaine admiration à l`égard de Clemenceau, mais celle-ci, fugitive, disparaît bien vite sous la violence des attaques.
Dans cet ouvrage, rédigé en 1920, donc peu de temps après les signatures des traités de Versailles et du Trianon, Ernest Judet décrit très clairement et de manière prémonitoire, les tragédies à venir qu'engendreront les clauses de ces traités... -
La Grande Histoire des Français sous l'Occupation (Livre 4) : Le peuple réveillé
Henri Amouroux
- Metvox Publications
- 14 Avril 2020
- 9791094787632
Une fois passé le traumatisme causé par l'effondrement militaire de mai-juin 1940, les Français commencent à se ressaisir au cours de l'année 1941. Nombreux sont ceux qui, préoccupés par leur simple survie quotidienne, placent leur confiance dans la personne du maréchal Pétain. D'autres pourtant, encore relativement peu nombreux, considèrent qu'il est de leur devoir de résister à l'envahisseur. Le tout premier représentant de cette tendance sera le général de Gaulle qui lance depuis Londres, son appel à la résistance le 18 juin 1940 à la BBC. Peu de personnes sont à l'écoute ce jour-là, car en France c'est la débâcle militaire et l'exode des civils sur les routes.
Il n'empêche que l'homme, habité par une formidable volonté politique, finira par s'imposer à tous, malgré les nombreuses rivalités affectant les diverses composantes de la France résistante. À cette époque, peu de gens peuvent imaginer l'extraordinaire destin que va connaître ce quasi inconnu, condamné à mort par l'État français qui le considère comme un renégat mais qui finira par incarner, à l'issue de la guerre, la légitimité politique de la France.
Une seconde composante, et non des moindres, va voir le jour après que le IIIe Reich ait déclenché l'Opération Barbarossa d'invasion de l'Union soviétique le 22 juin 1941. Une nouvelle phase de la Seconde Guerre mondiale débute.
Le Parti communiste français était jusqu'alors dans l'expectative quant à l'attitude à adopter vis-à-vis de l'occupant depuis la conclusion du pacte germano-soviétique signé le 23 août 1939 à Moscou par Molotov et Joachim von Ribbentrop.
Barbarossa va constituer pour le Parti une véritable « libération ». Les choses étant claires, l'heure est dorénavant à l'action. En cela, le Parti des fusillés se révélera une organisation d'une redoutable efficacité. Ses militants, très disciplinés et parfaitement organisés, sont animés de la croyance et de la force morale que leur confère l'idéologie communiste. Cette force morale, assez comparable à la foi religieuse, les mènera souvent jusqu'au sacrifice de leur vie qu'ils soient simples militants ou responsables politiques.
Cette montée des mouvements de résistance, ne doit pas faire oublier qu'allait se mener en France, une impitoyable guerre civile.
Avec le talent qu'on lui connaît, Henri Amouroux, membre de l'Académie des sciences morales et politiques, sait mieux que quiconque nous faire vivre ces événements tragiques. -
La Grande Histoire des Français sous l'Occupation (Livre 5) : Les Passions et les Haines
Henri Amouroux
- Metvox Publications
- 10 Juin 2020
- 9791094787670
Dans Les Passions et les haines Henri Amouroux aborde les événements les plus tragiques des quatre années de l'occupation allemande. Il dévoile les passions antisémites qui conduisirent aux rafles de juillet et d'août 1942 en zone occupée et au départ d'hommes, de femmes et d'enfants depuis Drancy en direction du camp d'extermination d'Auschwitz. Les témoignages donnés dans ce livre sont bouleversants.
La France était-elle pour autant un pays foncièrement antisémite ? La question mérite d'être posée ! Si l'on considère que la France légitime est celle de la République, la réponse est non ! En ces temps troublés, et si fragile qu'elle fut, cette France était incarnée par de Gaulle.
Il existait bien un antisémitisme culturel dans certains milieux intellectuels d'avant-guerre ainsi qu'un antisémitisme religieux traditionnel. Ce qu'il y avait de nouveau avec l'État français et la mise en place du Statut des Juifs, c'est que l'antisémitisme devenait légal du fait de son institutionnalisation. Il était désormais possible de s'approprier les biens d'autrui en toute légalité du simple fait que ces biens étaient juifs, à l'instar de ce qui s'était passé dans les années trente en Allemagne. La défaite de 40 a renforcé momentanément un sentiment antisémite auprès d'une population en manque de repères et à la recherche de responsables.
L'infamie qu'a représentée le Statut des Juifs fut dénoncée par les instances religieuses, catholiques et protestantes, qui rappelèrent que de telles idées étaient incompatibles avec la foi chrétienne.
Année sombre, 1942 s'achèvera par l'espoir offert par le débarquement anglo-américain en Afrique du Nord le 8 novembre, mais aussi sur les tristesses de l'invasion de la zone libre, puis sur le sabordage de la flotte française à Toulon, flotte qui échappera aux Allemands, mais dont on se demandera toujours si - par une décision rapide - elle n'aurait pas pu rejoindre les Alliés.
La fin de l'année 1942 et le début de l'année 1943 vont constituer un tournant dans le conflit mondial, notamment pour l'Allemagne qui subira un grave revers à Stalingrad qui mettra le mythe de l'invincibilité de la Wehrmacht à mal. -
La grande histoire des francais sous l'occupation livre 8 - joies et douleurs du peuple reveille
Henri Amouroux
- Metvox Publications
- 5 Février 2021
- 9791094787762
Solidement installé en Algérie, enfin accepté par les Américains longtemps réticents, ayant passé avec les communistes un accord qui camoufle les méfiances réciproques, de Gaulle est prêt pour ces trois mois essentiels (6 juin-1er septembre 1944) qu'Henri Amouroux raconte dans Joies et douleurs du peuple libéré. Brève période, mais sur la France passe sur le souffle brûlant de la Libération, avec ses drames (les souffrances des Français pris dans la bataille et sous les bombardements, le martyre des déportés, Tulle et Oradour, les exécutions sommaires de collaborateurs), mais aussi avec ses joies (la délivrance de Paris par les FFI et l'armée Leclerc, le Débarquement de Provence, la fuite des occupants de bien des départements dans lesquels dès le 6 juin les maquis ont pris l'initiative).
Si rien en Histoire n'est jamais définitif, l'oeuvre d'Henri Amouroux non seulement obtient les faveurs du plus grand nombre de lecteurs, mais elle est assurée de la plus longue vie car, autant que de la France, elle parle des Français, qui font bénéficier l'auteur de témoignages et de confidences.
Membre de l'Institut (Académie des sciences morales et politiques) où il a été élu en 1978, président du jury du prix Albert-Londres, Henri Amouroux, qui a notamment dirigé de 1968 à 1982 les quotidiens Sud-Ouest, France-Soir et Rhône-Alpes, est également l'auteur d'une vingtaine d'ouvrages dont deux romans, et d'émissions de radio et de télévision. -
Espionne... et princesse : la vie de Noor Inayat Khan
Shrabani Basu
- Metvox Publications
- 5 Avril 2021
- 9791094787786
« Noor donna à Garry et à Marguerite son nom de code - Madeleine. Garry et sa fiancée trouvaient Noor bien jeune et vulnérable pour une mission aussi dangereuse, mais elle leur plut immédiatement. »
Noor est née à Moscou en 1914 d'un père musicien indien célèbre, sage soufi, et d'une mère américaine. La famille, après avoir séjourné à Londres, arriva en France en 1920, et s'installa définitivement à Suresnes, près de Paris.
Poétesse, musicienne, écrivaine pour enfants : pas un profil d'espionne. C'est pourtant ce qu'elle devint, la première opératrice radio infiltrée en France. D'une volonté de fer, d'un courage indomptable, considérée par la Gestapo comme une ennemie des plus dangereuses, Noor restait insaisissable. Mais elle fut trahie.
Capturée, détenue pendant onze mois, elle ne livra rien et ne céda jamais, ni aux Nazis, ni à la haine. Elle fut exécutée à Dachau le 13 septembre 1944. Elle avait trente ans.
C'est son histoire que retrace ici Shrabani Basu, après deux ans d'enquête minutieuse. La réalité, bien souvent, y dépasse la fiction
« Confrontée aux tensions et aux orages de la vie, elle évolue avec une sereine dignité... Elle a un don que peu possèdent : la sublimité de l'amour. » Ora Ray Baker -
La Grande Histoire des Français après l'Occupation - Livre 9 : Les règlements de comptes
Henri Amouroux
- Metvox Publications
- 20 Avril 2021
- 9791094787809
Les Allemands avaient, en France, des collaborateurs de plume comme des complices dans le crime. À l'heure où l'armée allemande bat en retraite, la justice est parfois sommaire, comme l'indique le titre, Les Règlements de comptes, du livre 9 de La Grande Histoire des Français sous l'Occupation.
Puis vient le rétablissement du pouvoir central avec le général de Gaulle, qui se rend en septembre 1944 à Lyon, Marseille, Toulouse, Bordeaux, dans des régions dominées par les FTP et le Parti communiste.
Cependant la guerre se poursuit sur le territoire national, mais les Français sont moins flattés par les succès de leurs soldats menés par de Lattre et Leclerc qu'inquiets des difficultés de leur vie quotidienne, accrues par les destructions d'une bataille intense et le paralysie des communications, alors que la population attendait de la Libération la fin de ses malheures.
Membre de l'Institut (Académie des sciences morales et politiques) où il a été élu en 1978, président du jury du prix Albert-Londres, Henri Amouroux, qui a notamment dirigé de 1968 à 1982 les quotidiens Sud-Ouest, France-Soir et Rhône-Alpes, est également l'auteur d'une vingtaine d'ouvrages dont deux romans, et d'émissions de radio et de télévision.