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Ebooks
Perrin
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-
Tous les fronts dans un seul livre.Prix du livre d'histoire contemporaine 2024.
Cet ouvrage est né d'un constat paradoxal. Si nous croulons
a priori sous les livres portant sur la Seconde Guerre mondiale, il existe en réalité peu de grandes synthèses sur le sujet - et aucune de l'envergure de celle que propose Olivier Wieviorka.
Fruit de nombreuses années de travail, elle innove d'abord par son approche globale qui la distingue des classiques anglo-américains qui privilégient les seules opérations militaires. Bien entendu, l'historien aborde tous les fronts : l'Europe évidemment, mais aussi l'Asie-Pacifique (si souvent négligée, en particulier la Chine), l'Afrique du Nord ou encore le Moyen-Orient. Il s'intéresse également à l'ensemble des acteurs (Canadiens, Australiens, Indiens...) et couvre tous les domaines : stratégique, comme il se doit, mais aussi idéologique, économique, logistique, diplomatique... - sans oublier l'histoire sociale et mémorielle habituellement traitée en parent pauvre. Enfin, l'auteur renouvelle largement la matière, souvent un peu datée, en intégrant les recherches les plus récentes dans une démonstration aussi rigoureuse sur le fond que limpide dans la forme.
En découle un grand récit, bien écrit et formidablement incarné, qui montre à quel point ce conflit fut véritablement mondial et total. Un ouvrage qui s'attache de concert à raconter, comprendre et expliquer en faisant sienne l'exigence formulée par Albert Camus dans L'Homme révolté : " On estimera peut-être qu'une époque qui, en cinquante ans, déracine, asservit ou tue soixante-dix millions d'êtres humains doit seulement, et d'abord, être jugée. Encore faut-il que sa culpabilité soit comprise. "
Prix du livre d'histoire contemporaine 2024. -
Sous la guerre mondiale, la guerre secrète.Les années 1939-1945 n'ont pas seulement connu les grands affrontements militaires que l'on connaît, mais aussi les batailles de l'ombre qu'on ignore. Celles que ce livre novateur nous révèle dans des pages enfiévrées nous mènent de découvertes en découvertes, des plus inattendues au plus étonnantes. Comment Hitler a négligé ses espions, tandis que les gouvernements français ignoraient les leurs. Pourquoi, seule face à l'Allemagne nazie, la Grande-Bretagne a déployé deux armes originales : la désinformation et les opérations de commandos. Comment Staline s'est laissé surprendre par Hitler, et les Américains par le Japon à Pearl Harbor. Comment la France s'est transformée en champ principal de la guerre secrète en Europe. La Résistance pourvoyeuse de renseignements. Les réseaux polonais, les filières d'évasion, les femmes sur tous les fronts. Les ripostes soviétiques à l'Allemagne : partisans et services secrets. De l'Angleterre à la Norvège et aux États-Unis, la guerre scientifique, technologique et cryptologique. La grande intox du jour J. Dans toute l'Asie, Anglo-Américains et nationalistes chinois alliés contre l'empire du Soleil Levant. Autant de facettes inconnues du Second Conflit mondial évoquées avec un indéniable brio et mises en lumière par un historien reconnu du renseignement, auteur d'ouvrages qui font autorité comme l'
Histoire mondiale des services secrets de l'Antiquité à nos jours, Les Femmes de l'ombre, Les Maîtres de l'espionnage ou les
Espions de Cambridge. -
Pompes funèbres : Les morts illustres (1871-1914)
Michel Winock
- Perrin
- 5 Septembre 2024
- 9782262108298
Traces des grands hommes.
Ce livre original offre une histoire de la IIIe République par la fin ou plutôt par les fins à travers l'histoire de la mort et des enterrements de ses figures de proue de 1871 à 1914. En une vingtaine de chapitres, précis et enlevés, le grand historien raconte ce demi-siècle qui a vu pour de bon la France épouser la République, un siècle après la Révolution.
Sont notamment et successivement traités : Louis Rossel, Michelet, George Sand, Thiers, Gambetta, Vallès, Hugo, Renan, Ferry, Pasteur, Felix Faure, Zola, Louise Michel, Rochefort, Hubertine Auclert, Jaurès et Péguy. -
Le passé d'une illusion
Été 1944 : La 2e DB entre dans Paris, ouvrant le sacre républicain de Charles de Gaulle aux Champs-Élysées. Un vent d'espoir se lève, appelant à l'édification d'un nouveau régime et d'une nouvelle société. Trois ans plus tard cet espoir a été brisé. La guerre froide acte une nouvelle partition du monde tandis que la IVe république naissante reproduit l'instabilité de la IIIe et l'éternel retour des partis. Chroniqueur inspiré de cette période oubliée, Michel Winock a choisi de la raconter au moyen d'une vingtaine de chapitres couvrant non seulement les grands événements politiques mais aussi culturels, judiciaires et sportifs afin d'offrir un tableau global porté par un rare bonheur d'écriture.
Le lecteur voyage ainsi de la Libération à l'épopée de l'Exodus en passant notamment par l'épuration, la crise coloniale, le départ de De Gaulle et la naissance du RPF, les grandes grêves de 1947, mais aussi le tribunal de Nuremberg et le procès Petiot, Sartre et Camus, la loi Marthe Richard, le premier festival de Cannes et le grand retour du Tour de France. Une enquête historique qui interroge sur le Mystère français, ses sempiternelles divisions jurant avec son idéal universaliste et sa capacité immuable à se relever des épreuves. -
L'Occupation vue par les Allemands.Le 14 juin 1940, les troupes allemandes entrent dans Paris. C'est le début de quatre longues années d'occupation de la France. Comment les Allemands l'ont-ils envisagée et préparée ? Quelles idées se faisaient-ils de leurs voisins d'outre-Rhin ? Comment se sont-ils comportés avec eux, à Paris ou en province ? Comment ont-ils vécu entre eux ? Ont-ils été libres d'agir comme ils le souhaitaient ? Quelles sont les images qu'ils conserveront après-guerre de cette période si particulière ?
Telles sont, parmi bien d'autres, quelques-unes des questions auxquelles répond Éric Alary dans cet ouvrage. Puisant essentiellement aux sources allemandes, en grande partie inédites, il livre une histoire à la fois renouvelée et incarnée, grâce aux nombreux destins individuels dont il se fait l'écho au moyen de témoignages éclairants. -
Le Débarquement, vérités et légendes
Nicolas Aubin
- Perrin
- Vérités et légendes
- 16 Mai 2024
- 9782262107901
La vérité derrière " le jour le plus long ".
Le ciel est plombé et la houle en Manche devient de plus en plus violente. Les bunkers du major Pluskat suintent l'humidité. Le maréchal Rommel a quitté son quartier général pour célébrer l'anniversaire de sa femme. Les Allemands sont convaincus que les Alliés ne débarqueront pas... Ces scènes, entretenues par les multiples diffusions du
Jour le plus long, sont connues de tous. Mais qu'en a-t-il été exactement du débarquement du 6 juin 1944 ? Car le film, tout comme le livre dont il est l'adaptation, est nourri de nombreuses entorses à la réalité.
Le projet de l'ouvrage est de rétablir les faits dans leur exactitude. La bataille de Normandie a-t-elle été décisive dans la victoire alliée ? Le mur de l'Atlantique était-il de papier ? L'armée allemande était-elle supérieure ? Le IIIe Reich a-t-il failli rejeter les Alliés à la mer ? L'Américain Eisenhower a-t-il été un bon chef de guerre ? L'action de la Résistance française a-t-elle été décisive ? C'est à toutes ces questions, et bien d'autres encore, que répond cet ouvrage, nourri aux meilleures sources dans le style limpide et percutant inhérent à la collection " Vérités et légendes ". -
Les kamikazés (1944-1945) : Leur histoire, leurs ultimes écrits
Christian Kessler
- Perrin
- 22 Août 2024
- 9782262108564
Carnets et lettres de kamikazés à la veille de leur dernier envol, 1944-1945
"Chère Seiko,
Ton grand frère, en tant que pilote des forces spéciales d'assaut
Pour devenir une digue dans le Pacifique doit partir combattre.
Jusqu'à présent je n'ai rien fait de ce que doit faire un frère aîné, pardonne-moi.
Avec force, gentillesse et joyeusement aussi, suis bien l'enseignement de Maman et de ta grande soeur.
Et sois dévouée envers elles pour nous deux
Moi, je te protègerai toujours depuis le ciel."
"Père, la chance est avec moi. Car j'ai trouvé le lieu où mourir. Oui, c'est dans cet endroit que je mourrai. Au fond de mon coeur je n'ai qu'un seul désir, donner ma vie, et j'irai jusqu'au bout. J'accomplirai mon devoir. Je tomberai avec panache en remplissant ma tâche de soldat de l'Empire."
Depuis la dernière décennie, on assiste au Japon à un regain d'intérêt pour les kamikazés, ces pilotes japonais qui, dans la dernière phase de la Seconde Guerre mondiale, à partir d'octobre 1944, se précipitèrent avec leur avion chargé d'une bombe sur les navires de guerre américains. Si après la guerre du Pacifique, par censure et autocensure, le sujet a été tabou, voilà qu'aujourd'hui les universités organisent des expositions de leurs derniers écrits, et que les musées sortent de leurs réserves de nouvelles missives jamais montrées jusque-là, attirant un afflux de visiteurs.
Après un rappel historique sur la création et l'entrée en action officielle des
tokubetsu-kogeki-tai, ou " corps spéciaux d'assaut ", Christian Kessler présente ici près de 80 lettres, poèmes et testaments inédits de kamikazés, traduits avec l'aide d'Émilie Champmont : autant de documents exceptionnels et touchants rédigés juste avant leur départ pour leur ultime mission. Accompagnés parfois de phanères (cheveux, ongles) comme autant de reliques, ces écrits sont destinés essentiellement à leur famille ; ce lien épistolaire est encouragé par les autorités, qui, au préalable, effectuent un tri et une forte censure. Les Japonais, qui avaient suivi de près la guerre totale de 1914-1918 en Europe, avaient en effet noté à quel point ces derniers échanges avaient joué un rôle dans la résistance des combattants. Il s'agit en réalité " d'enrôler aussi l'arrière " dans un soutien psychologique.
Mais pour les kamikazés, les lettres sont aussi et avant tout la matérialisation du difficile renoncement à la vie qu'ils doivent effectuer.Il leur faut partir en paix avec eux-mêmes et avec leur famille. Des regrets, des hésitations, des pleurs, il y en a, bien sûr, mais finalement tout est fait pour atteindre l'idéal d'une acceptation froide et lucide de son destin, en route vers le sanctuaire shintoïste Yasukuni, temple du militarisme, " où l'attendent ceux qui l'ont précédé pour l'accueillir avec des cris de joie ".
Un recueil unique et exceptionnel. -
Collaboratrices : 1940-1945, Histoire des femmes qui ont soutenu le régime de Vichy et l'occupant nazi
Pierre Brana, Joëlle Dusseau
- Perrin
- 13 Juin 2024
- 9782262107833
Les résistantes ont eu leur(s) livre(s), il manquait celui des collaboratrices. Quand on évoque le sort des femmes qui ont collaboré pendant l'Occupation, des images nous viennent immédiatement en tête : celles des milliers de citoyennes françaises broyées par l'épuration sauvage et - humiliation suprême - tondues publiquement pour avoir " fauté " avec l'ennemi. Si l'on met de côté cette fameuse " collaboration horizontale " - résumée par la célèbre phrase d'Arletty, " Mon coeur est français mais mon cul est international " -, on songe alors à quelques cas particuliers (tels que le fameux voyage en Allemagne des actrices françaises en 1942 que l'on a surnommé le " train de la honte "). Toutefois, l'engagement des femmes avec l'ennemi entre 1940 et 1944 ne peut être réduit à la dizaine de profils qui le symbolisent.
Les deux auteurs de cet ouvrage sur la France des années noires nous révèlent pour la première fois que les collaboratrices actives ont bien existé et, surtout, qu'elles étaient nombreuses et partout.
Certaines, bien sûr, sont célèbres : c'est le cas d'artistes (comme Coco Chanel), de " femmes de " (Annie Pétain), de " filles de " (Josée Chambrun, qui idolâtrait son père Pierre Laval), et aussi de salonnières (Marie-Louise Bouquet). Mais si la plupart sont des anonymes - des " Madame tout le monde " - elles n'en étaient pas moins dangereuses : miliciennes, gestapistes, ou encore espionnes, elles ont parfois menti, dénoncé, traqué voire violenté. Pour quelle(s) raison(s) ? Par besoin ? Par amour ? Par conviction ? Par naïveté ?
Joëlle Dusseau et Pierre Brana nous livrent ici le résultat d'une enquête historique inédite qui nous montre que " collaborer " peut aussi se conjuguer au féminin. Une synthèse indispensable. -
La plus grande synthèse historique consacrée à la résistance française pendant la Seconde Guerre mondiale.Parce qu'elle repose sur l'engagement et se construit sur le secret, la Résistance reste à la fois un mystère et un enjeu de polémiques partisanes.
Amorcée dès juin 1940, elle parvint à s'unir à l'ombre de la croix de Lorraine, grâce aux patients efforts de Jean Moulin, tout en affirmant son indiscutable pluralisme. Elle resta néanmoins de bout en bout minoritaire, se préoccupa peu du sort des juifs et joua un rôle limité sur le plan militaire. Son apport politique fut en revanche immense : la Résistance évita à la France les affres de la guerre civile et favorisa, à la Libération, une transition pacifique du pouvoir au profit d'une résistance regroupée derrière l'altière figure du général de Gaulle.
Ce livre aborde sans tabous l'ensemble de ses enjeux, de la formation des premiers réseaux au couronnement de 1944. Il ne dissimule ni les conflits, ni les ambitions qui animèrent les promoteurs de l'armée des ombres, du rôle de la presse clandestine à l'efficacité des réseaux, de la répression allemande aux motifs de l'engagement, des idées politiques de la Résistance à sa mémoire dans la France contemporaine. -
Le grand livre qui manquait sur cet événement emblématique.
Munich, septembre 1938. Un mot, une date devenus les symboles de la capitulation des démocraties face au totalitarisme, précipitant le monde dans la Seconde Guerre mondiale et l'Europe vers sa perte. Comme souvent de nos jours, le présent a recouvert le passé et l'émotion remplacé l'indispensable contextualisation. Dans ce grand livre, Maurizio Serra rend enfin l'événement à l'histoire.
À l'issue d'une longue enquête, l'écrivain inspiré et historien rigoureux raconte comme jamais on ne l'avait fait l'histoire de ces deux journées qui ont changé le monde : leurs origines depuis 1918, leur déroulé riche en anecdotes et en révélations ; enfin leurs conséquences dramatiques. Il dresse aussi en ouverture de magnifiques portraits de ses quatre acteurs principaux (Hitler, Mussolini, Chamberlain, Daladier) et des trois figures de proue dans la coulisse (Beneš, Staline et Roosevelt).
La construction originale se conjugue avec un récit prenant qui comblera le lecteur et enrichit considérablement nos connaissances sur cette période charnière.
Après
Le Mystère Mussolini, Maurizio Serra confirme l'ampleur de son talent et réussit un nouveau coup de maître historiographique. -
De Gaulle et Churchill, la mésentente cordiale
Francois Kersaudy
- Tempus Perrin
- Tempus
- 6 Juin 2024
- 9782262108014
Deux visions du monde, deux légitimités, deux tempéraments opposés, unis dans la bataille pour la liberté.Churchill : " De Gaulle, un grand homme ! Il est arrogant, il est égoïste, il se considère comme le centre de l'univers... Il est... Vous avez raison, c'est un grand homme !... "
De Gaulle : " Pauvre Churchill ! Il nous trahit, et il nous en veut d'avoir à nous trahir... "
Lorsque s'affrontent les deux plus grands hommes d'État du XXe siècle, il faut bien s'attendre à des gerbes d'étincelles. Ayant consulté vingt fonds d'archives et interrogé de nombreux témoins, François Kersaudy reconstitue plus de trente rencontres entre le Premier ministre britannique et le chef de la France libre. Un livre véritablement unique, puisque c'est le seul ouvrage qui soit exclusivement consacré aux relations d'amour et de haine entre les deux hommes... L'ayant refermé, le lecteur considérera nécessairement d'un autre oeil les
Mémoires de guerre du général de Gaulle et ceux de Winston Churchill. -
Une nouvelle lecture d'un des épisodes les plus controversés de l'histoire de France.
Les Français peinent à faire le deuil de Vichy. Le mythe d'un Pétain sauvant les Juifs français de la déportation a la vie dure, comme celui d'un régime protégeant le pays du pire. Autre mythe, gaulliste celui-ci, toujours aussi rémanent : Vichy n'était pas la France, la " vraie " se trouvant à Londres. Comme le titrait un livre paru il y a trente ans : Vichy, " un passé qui ne passe pas ".
Aujourd'hui, après quatre-vingts ans d'exorcismes de mémoire ponctués de leur tambour médiatique, à quel stade en est notre " maladie de Vichy " ? Peut-on dire que les Français étaient tous pétainistes ? Qu'ils se sont désintéressés du sort des Juifs ? Que Pétain était sénile ? Que l'épuration a été bâclée ?... C'est à toutes ces questions, et bien d'autres encore, que répond cet ouvrage. -
Le duel emblématique du XX e siècle.
" De l'affection réciproque à la séparation, de la séparation à la déchirure, la relation Pétain-de Gaulle fut celle de deux visionnaires aux destins en miroir, frayant avec les sommets et les gouffres. Elle illustre quelques-unes des pages les plus glorieuses et les plus désastreuses de l'histoire de France. Rarement duel père-fils aura divisé un peuple si durablement et si profondément. Le choc de deux " mêmes ", de deux légitimités hautaines, de deux orgueils blessés par l'incompréhension des autres et par des promotions militaires tardives. Ils se sont tant aimés pour ces douleurs muettes partagées d'un regard, pour cette griserie des altitudes auxquelles les médiocres n'ont pas accès. Mais en 1940, chacun est convaincu d'incarner seul la France. Le vainqueur de Verdun contre l'homme du 18 Juin. OEdipe de retour... Ils se sont alors déchirés tout en conservant secrètement le reliquaire de leur affection perdue " (Pierre Servent).
Un récit d'une qualité d'écriture rare, porté par la plume inspirée d'un historien qui est aussi un soldat et un écrivain. -
Comment un monde où la paix et la démocratie paraissent solidement implantées peut-il sombrer si rapidement ? Par la profonde déstabilisation qu'elle engendre, la crise de 1929 rebat les cartes de l'histoire. On croyait l'après-guerre achevé, l'inflation enfin maîtrisée, l'épineuse question des réparations réglée par le plan Young, la paix définitivement assurée par la Société des Nations et le pacte Briand-Kellogg. Et voilà qu'en quelques années, toutes ces belles promesses s'évanouissent. Les réponses à la crise, à base de protectionnisme, dévaluation, austérité, voire autarcie, n'aboutissent qu'à contracter les échanges. Le chômage explose, les démocraties vacillent, l'autoritarisme se renforce. Dès 1931, le Japon fait le choix de l'expansionnisme en envahissant la Mandchourie. En 1935, c'est au tour de l'Italie de se lancer à la conquête de l'Éthiopie. En exploitant la crise, le chancelier Brüning se défait des réparations et commence à exiger le réarmement de l'Allemagne. Pour l'éviter, la Grande-Bretagne fait pression sur la France. Même après l'accession d'Hitler au pouvoir, le Premier Ministre Macdonald écrit dans son journal que " la France est l'ennemie ". On fait difficilement plus aveugle.
Tous les efforts pacifiques des années 1920 sont subitement ruinés. La SDN agonise, les États-Unis tournent définitivement le dos à l'Europe, la Grande-Bretagne embrasse l'appeasement et la France se replie avec effroi derrière la ligne Maginot qu'elle croit inexpugnable.
En poursuivant sa brillante fresque du XXe siècle, bousculant les clichés et les idées reçues, Jean-Yves Le Naour raconte avec maestria ces six années où tout bascule et où l'après-guerre se transforme en un nouvel avant-guerre. -
Diên Biên Phu, les leçons d'une défaite : Connaître hier pour comprendre aujourd'hui
Pierre Servent
- Perrin
- 28 Mars 2024
- 9782262107017
Le long chemin de croix du corps expéditionnaire français, de Diên Biên Phu à son départ d'Indochine.7 mai 1954. Chute de Diên Biên Phu. La victoire spectaculaire du Viêt Minh après cinquante-six jours de combats scelle le départ de la France, présente depuis plus d'un siècle dans cette partie du monde. Soixante-dix plus tard, Pierre Servent n'exhume pas cette bataille indochinoise à seule fin de sacrifier au rituel classique des anniversaires, mais se penche sur les enseignements qu'elle a encore à nous livrer, y compris pour aujourd'hui. Malgré les ingrédients singuliers, propres à ce conflit indochinois, l'auteur y détecte le même " mal français ", déjà identifié dans les guerres nationales, les grands travers hexagonaux qui ont favorisé l'échec : même sempiternelle querelle des chefs alors que le conflit fait rage, même désajustement entre le pouvoir politique et la sphère militaire, même arrogance qui conduit à sous-estimer l'ennemi et à se surestimer, même goût pour l'idée toute faite au lieu d'une approche par la réalité du terrain, même refus de prendre en compte les signaux faibles ou forts de danger émis par les officiers du renseignement, même insouciance permettant aux ennemis de connaître les plans à l'avance, même décalage permanent entre les ambitions et les moyens dévolus, même légèreté politique empêchant de faire montre d'une continuité dans l'effort. Mais la défaite s'explique aussi par le fait que, structurellement, l'ennemi marxiste était épargné par nombre de ces défauts français, bénéficiant de certains avantages inhérents à la nature même de son régime idéologique.
Si Diên Biên Phu n'entraîna pas la fin immédiate des combats - le dernier soldat français ne quitta le sol indochinois que le 14 septembre 1956 -, elle fut une bataille hautement symbolique dont Pierre Servent fait revivre au lecteur toute l'intensité, avant de raconter les derniers mois de la France en Indochine. -
Le siècle des chutes : Abdications et déchéances en France (1814-1870)
Charles-Éloi Vial
- Tempus Perrin
- Tempus
- 14 Août 2024
- 9782262108427
La révolution permanente.
1814, 1815, 1830, 1848 et 1870 : une cascade d'abdications qui ont marqué l'histoire de France.
En seulement deux générations tous les modèles monarchiques s'effondrent soit deux empires et deux monarchies constitutionnelles (Restauration et monarchie de Juillet) sous le coup des défaites militaires (1815,1870), de complots (1814) et de révolutions (1830, 1848).
Mêlant la mystique du pouvoir aux considérations politiques, diplomatiques ou juridiques les plus complexes, offrant des récits riches en suspense, ces déchéances successives ont aussi pour caractéristique paradoxale de renvoyer une autre image du régime qu'elles terminent, comme si la nature même d'un pouvoir souverain ne se dévoilait jamais mieux qu'au moment de sa disparition. Le XIXe siècle fut peut-être le siècle des révolutions, mais il fut aussi celui des couronnes brisées, une épidémie ayant frappé toute l'Europe, dont les abdications contemporaines des XXe et XXIe siècles sont les héritières directes
Avec son talent coutumier, Charles-Eloi Vial conjugue la fluidité du chroniqueur et la profondeur de l'historien pour nous raconter l'histoire des chutes de Napoléon, Charles X, Louis-Philippe et Napoléon III. Utilisant avec bonheur sources imprimées et manuscrites (souvent inédites), il raconte les petites et la grande histoire de la fin de l'idée monarchique qu'elle soit légitimiste, bonapartiste ou orléaniste. -
L'insurrection de Varsovie (août-octobre 1944) racontée par un de ses acteurs.
1er août 1944, Varsovie se soulève contre les nazis. Pendant deux mois, les insurgés vont affronter les plus impitoyables unités Waffen-SS. Les Polonais ne disposent que de quelques fusils et grenades face aux bombardiers, canons, mitrailleuses, lance-flammes et mortiers ennemis. Staline, dont les troupes stationnent sur l'autre rive de la Vistule, laisse cyniquement les mains libres à Hitler. Avec ses camarades, Georges Rencki, 18 ans, se bat rue par rue, immeuble par immeuble durant ces longues semaines. Affamés, décimés, abandonnés des alliés anglo-saxons, les "Polonais libres" vont tenir jusqu'au début du mois d'octobre. Lorsqu'ils rendent les armes, la bataille a fait 200.000 morts, et Varsovie est détruite. Avec les derniers combattants, Georges Rencki, est déporté dans un camp de prisonniers de guerre en Allemagne.
Depuis le début de la Seconde Guerre mondiale, il a été le témoin du sort impitoyable réservé à sa patrie par les nazis d'une part, et les Soviétiques d'autre part. Son père, membre de l'intelligentsia polonaise, a disparu à Katyn, victime du NKVD. Installé à Varsovie avec sa mère et sa petite soeur entre 1940 et 1944, Georges Rencki affronte la terreur nazie. Alors que les Juifs sont voués à l'extermination, les Polonais non-juifs doivent être réduits en esclavage, et les élites et l'identité nationale polonaises éradiquées.
Engagé dans la résistance à quatorze ans, Georges Rencki prend part à des actions armées tout en contribuant à l'édition d'une revue clandestine sans pareille dans l'Europe occupée. Avec ses amis du lycée - devenu clandestin depuis que les jeunes Polonais n'ont plus droit à l'éducation - il trouve également dans l'autodérision l'antidote indispensable à la peur qui le hante.
C'est ce même homme qui, réfugié en France après la soviétisation de la Pologne en 1945, deviendra un pionnier de la construction européenne, proche - depuis sa jeunesse jusqu'à sa retraite - des noms les plus connus de cette aventure (de Paul-Henri Spaak à Jacques Delors). De son expérience à Varsovie, il parle peu, ou de manière allusive, devant ses deux fils, témoins d'une mémoire étrangement " cadenassée " et des blessures invisibles de leur père. C'est à sa mort, en 2017, que l'un des deux, Julien, découvre une série de notes éparses, certaines détaillées, d'autres composées de quelques mots, qui constituaient la base à partir de laquelle Georges Rencki avait entrepris de rédiger ses souvenirs.
Ce sont ces notes, réunies, enrichies et mises en perspective par Julien Rencki, qui ont permis de recomposer ce journal stupéfiant, véritable témoignage pour l'histoire et rappel du sacrifice étouffé de la résistance polonaise. Ce document permet aussi de découvrir la figure d'un grand fédéraliste dont le parcours personnel témoigne des ressors fondamentaux qui animaient les pères de l'Europe. C'est un livre d'histoire, certes, mais c'est aussi et surtout un livre pour l'histoire. -
La République des imposteurs : Chronique indiscrète de la France d'après-guerre (1944-1954)
Eric Branca
- Perrin
- 21 Mars 2024
- 9782262107024
La république des mythomanes. Tombée dans un trou de mémoire, la IVe République n'est souvent connue que par sa crise finale qui déboucha sur l'avènement de la Ve. Ses débuts, dans le sillage de la Libération, constituent pourtant l'une des périodes les plus folles de l'histoire contemporaine. Comme le Directoire après la Terreur, elle vit s'édifier d'immenses fortunes sur le crime et la corruption. Des carrières fulgurantes se bâtir sur l'imposture avant de s'effondrer dans la honte. Et même d'anciens collaborateurs parvenir au sommet de la hiérarchie judiciaire... Grâce aux procès de l'épuration !
À tous les étages de la société, le travestissement est alors l'artifice le plus usité pour s'adapter aux temps nouveaux.
De l'escroquerie consistant à s'inventer un passé de résistant jusqu'au cas - unique dans l'histoire parlementaire - d'un complice des nazis (Jacques Tacnet) parvenant à se faire élire député sous une fausse identité (Jacques Ducreux), en passant par l'invention de faux complots (le Plan bleu) et la dissimulation d'authentiques séditions (comme celle dite de la Pentecôte), rarement communauté ne se sera autant menti à elle-même ni chaque citoyen à son voisin avec une telle audace... Et pour tout dire, pareille impunité !
C'est cette histoire jamais racontée, reconstituée à partir d'archives oubliées ou non encore consultées (en particulier celles de Jacques Foccart) que retrace
La République des imposteurs. À l'heure où la défiance revient en force dans le débat public et où l'accusation de mensonge est celle que les Français lancent le plus volontiers au visage des " princes qui [les] gouvernent " (Michel Debré), ressusciter cette période s'imposait. Au-delà de contextes institutionnels, politiques, sociologiques, foncièrement différents, elle nous dit beaucoup de ce que deviennent les hommes de l'ombre dans les moments de transition. Lesquels sont aussi nécessairement des temps de confusion. -
Le mystère résolu d'une relation improbable.Plus de vingt ans les séparaient, et en vérité tout un monde.
D'un côté, Pompidou, l'apôtre de la France heureuse et du progrès tranquille, proche du terroir et des gens. De l'autre, de Gaulle, distant et solitaire, épris de grandeur et d'histoire, plaçant toujours la France au-dessus des Français.
Ce cliché ne suffit pas à expliquer pourquoi ces deux hommes, si différents, ont semblé tant s'apprécier, cheminant de conserve et partageant largement, dans l'exercice de leurs fonctions, une vision commune de la politique, de l'État et de la France, avant de connaître, pour finir, les effets d'un surprenant désamour soldé par Mai 1968, l'affaire Markovi´c et le référendum perdu d'avril 1969.
C'est le mystère de cette relation d'un quart de siècle qui est entièrement revisité ici. Une rencontre, une séduction réciproque, une confiance profonde puis, à l'épreuve du pouvoir qui révèle le fond des caractères, une rupture. Un épisode mal connu et déterminant de notre histoire contemporaine. -
Le Mémorial de Sainte-Hélène : Le manuscrit retrouvé
Emmanuel de Las Cases
- Tempus Perrin
- Tempus
- 20 Juin 2024
- 9782262107994
La version originale retrouvée du Mémorial.Le conseiller d'État Emmanuel de Las Cases accompagna Napoléon dans son exil en 1815, mais dut le quitter seize mois plus tard. Ce n'est qu'en 1823 que parut son
Mémorial fondé sur ses conversations avec l'Empereur, réelles ou supposées : il apparut vite que ce document était parfois trop beau pour être tout à fait vrai. Pour en juger, il aurait fallu disposer du manuscrit original, rédigé à Sainte-Hélène presque sous la dictée de Napoléon. Or les Anglais l'avaient confisqué en expulsant Las Cases. Les quatre historiens qui le publient l'ont retrouvé récemment à la British Library, où il sommeillait incognito depuis deux siècles.
Cette aventure éditoriale apporte un éclairage précieux et souvent inattendu sur ce que Napoléon a vraiment dit, et que Las Cases a enrichi et enjolivé. Ainsi la voix de l'Empereur se fait plus proche et plus authentique. -
La peur du peuple : Histoire de la IIe République (1848-1852)
Marie-Hélène Baylac
- Tempus Perrin
- Tempus
- 28 Mars 2024
- 9782262107215
La République oubliée.De février 1848 au coup d'État du 2 décembre 1851, la France semble rejouer l'histoire de la Grande Révolution en accéléré : la chute de la monarchie (de Juillet) laisse place à une république dont les divisions et l'instabilité favorisent un rétablissement de l'ordre ponctué par un coup d'État et la restauration de l'Empire au profit de Louis-Napoléon Bonaparte, devenu Napoléon III.
Pourtant, l'histoire ne se répète jamais et la IIe République présente des caractères propres et d'une étonnante modernité. C'est avec elle que se découvre la fracture moderne entre la droite (ou plutôt les droites : légitimiste, orléaniste et bonapartiste) et la gauche autour de la question sociale, fracture qui apparaît lors des terribles journées de juin 1848 qui préfigurent la Commune. C'est elle qui sacralise le drapeau tricolore, le suffrage universel et l'abolition de l'esclavage qui ne seront plus jamais remis en cause. Encore elle qui instaure l'élection du président de la République (Louis-Napoléon Bonaparte demeure le président le mieux élu de notre histoire) et découvre un paysage politique dont le spectre est toujours globalement d'actualité.
La richesse des acteurs épouse celle, presque incroyable, des événements. Dans l'ordre chronologique : Lamartine, Louis Blanc, Ledru-Rollin, Cavaignac, Thiers, Louis-Napoléon Bonaparte mais aussi tous les grands écrivains du temps (Hugo, Flaubert, George Sand, Tocqueville...) qui furent non seulement des grands témoins, mais souvent des acteurs de premier ordre.
Un grand récit, presque une fresque, porté par la plume, enlevée et experte, de l'auteure. Il a reçu le prix Guerres et Paix 2022.
Prix Guerres et Paix 2022 -
Une histoire de la résistance en Europe occidentale
Olivier Wieviorka
- Tempus Perrin
- Tempus
- 24 Août 2023
- 9782262104788
L'histoire de la résistance décloisonnée des frontières nationales, par le plus grand historien du sujet.La résistance en Europe occidentale a longtemps été considérée comme un phénomène national ayant offert, tant sur le plan politique que sur le plan militaire, une large contribution à la défaite nazie. Mais l'armée des ombres n'aurait jamais pu croître sans le soutien de Londres d'abord, de Washington ensuite.
Telle est l'ambition de ce livre, qui vise à mieux comprendre l'action des forces clandestines en Norvège, au Danemark, aux Pays-Bas, en Belgique, en France et en Italie, entre 1940 et 1945, en analysant leurs interactions et en insérant l'histoire de ces combattants dans la grande stratégie anglo-américaine. En s'appuyant sur des archives aussi bien anglaises, italiennes que belges, Olivier Wieviorka renouvelle en profondeur notre perception de la place et du rôle des résistances intérieures, éclaire les politiques des gouvernements en exil et lève le voile sur l'importance des finances, de la logistique et de la planification des Alliés. Chemin faisant, il mesure la singularité de chaque pays tout en construisant une grande histoire transnationale de la résistance. -
La débâcle, par le témoignage d'un " officier de plume "." Le vent de l'Histoire, quand il s'élève, domine la volonté des hommes, mais il dépend des hommes de prévoir ces tempêtes, de les réduire et même, à la limite, de savoir les utiliser. " Membre du Grand Quartier général au moment de l'invasion de la France par la Wehrmacht, le général André Beaufre a été le témoin impuissant d'une débâcle sans précédent dans l'histoire militaire, d'autant plus humiliante qu'elle aurait pu être évitée. De son expérience au sein de l'état-major français, il dresse un bilan sans appel : manque d'initiative, retard technique considérable, attentisme des officiers... Autant de facteurs qui contribuent à rapprocher son récit du chef-d'oeuvre de Marc Bloch,
L'Étrange Défaite, où se lit notamment la même impression de décalage générationnel ressentie au sein de l'état-major français. Si Bloch était un historien dans la guerre, le général Beaufre était un militaire conscient des rouages de l'Histoire. Un ouvrage exceptionnel, dont le général Nicolas Le Nen relève la profondeur dans une préface experte et de nombreuses notes. -
Les grandes erreurs de la Seconde Guerre mondiale
Jean Lopez, Olivier Wieviorka, Collectif
- Tempus Perrin
- Tempus
- 11 Mai 2023
- 9782262103941
Dans la lignée des Mythes de la Seconde Guerre mondiale, vingt erreurs stratégiques d'envergure expliquées par une équipe d'historiens et la rédaction de Guerres & Histoire, dirigées par Jean Lopez et Olivier Wieviorka.
La Seconde Guerre mondiale a duré près de six années, aussi longues que terribles. Cette durée s'explique, bien entendu, par les formidables moyens que les belligérants déployèrent sur terre, sur mer et dans les cieux : il était vain d'espérer abattre l'ennemi par une campagne unique ou une bataille décisive. Mais les erreurs commises expliquent aussi que ce conflit se soit éternisé. Si Hitler ne s'était pas obstiné à gagner la bataille d'Angleterre ou à prendre Stalingrad, si la France, en mai 1940, n'avait pas imprudemment lancé ses forces en Belgique et en Hollande, si les Anglo-Américains n'avaient pas débarqué en Afrique du Nord..., la face de la guerre en eût été changée et sa durée vraisemblablement raccourcie.
En traquant les erreurs commises par les deux camps, ce livre vise à explorer la rationalité des acteurs. Car les décisions prises par les dirigeants politiques ou les chefs militaires reposaient sur un ensemble de paramètres qu'il importe de décrire, afin de comprendre pourquoi ils menèrent à l'échec. Les stratégies se fondaient sur des informations parfois imparfaites, sur des moyens souvent limités, sur des hypothèses par moment fallacieuses. Autant de facteurs qui conduisirent, plus d'une fois, au désastre, comme aussi l'orgueil, l'obstination, le carriérisme et l'opportunisme menant à la prise de (mauvaises) décisions.
Autant de cas de figures qu'illustreront, de Stalingrad à " Market Garden ", de la stratégie navale des Japonais à l'insurrection de Varsovie, vingt contributions proposées par les meilleurs spécialistes de la Seconde Guerre mondiale.
Les erreurs : L'
appeasement ; Le Japon attaque la Chine ; Hitler choisit l'Italie ; La manoeuvre " Dyle-Bréda " ; Le
Haltbefehl devant Dunkerque ; L'armistice de 1940 ; L'intervention italienne en Grèce ; " Barbarossa " ; Ne pas capturer Malte ; Dieppe 1942 ; L'abandon de Singapour ; Le débarquement en Afrique du Nord ; Midway ; La politique arabe du Reich ; Monte Cassino ; Stalingrad ; Le bombardement stratégique ; L'
unconditional surrender ; L'insurrection de Varsovie ; " Market Garden ".